Coming out Autistique
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Re: Coming out Aspie
Mfifi, je pense qu'il a peur de cette démarche, de cet éventuel diagnostic et de tout ce que cela pourrait impliquer (pour toi, pour lui, pour vous). L'imagination peut galoper.
Cette forme de réaction est peut-être une façon bien maladroite d'exprimer sa peur.
Tu peux essayer d'aborder le sujet sous cet angle...
Cette forme de réaction est peut-être une façon bien maladroite d'exprimer sa peur.
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Présomption de TSA. Pas de diagnostic.
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Re: Coming out Aspie
Bien sûr que je ne veux pas être autiste. Je cherche seulement à comprendre mes différences.lulamae a écrit : ↑mercredi 8 mai 2019 à 22:43
Il faut être pragmatique : et d'une, un psychologue ne peut pas de toute façon ni te diagnostiquer, ni même faire un pré-diagnostic, donc tu peux laisser tomber. Il ne doit pas connaître grand-chose à l'autisme de toute façon, puisque si on est autiste à l'âge adulte, on est né comme ça, donc avant le passé scolaire !
Je miserais davantage sur le psychiatre, non pour qu'il fasse le diagnostic, mais il pourrait accepter de faire le courrier pour un dossier au CRA.
L'idée qu'il vaut mieux intégrer c'est qu'après tout tu ne veux pas être autiste, tu veux départager, savoir si tu l'es - ou non. Mais quand même, je me demande comment on peut en arriver à se demander si on est autiste sur internet, par le biais de mots (ou des vidéos, peut-être ?). J'y avais déjà vaguement pensé en lisant Schovanec par exemple, mais je ne me suis vraiment posé la question qu'en rencontrant un aspie, et en me posant la question avec un autre HPI, en discutant. Je ne sais pas comment dire : en live, IRL, ils ressemblaient aux hommes de ma famille (mon père, mon frère), ça m'a fait comme me voir de l'extérieur, ce qui ne m'était jamais arrivé avant, avec personne.
Et même comme ça, j'ai pu me tromper, et que ce ne soit pas ça à l'arrivée, mais que j'aie des traits qui y ressemblent.
Enfin, je ne voulais pas te parler de moi, à la base, mais essayer de voir dans une association s'il n'y aurait pas un café asperger, par exemple.
Après j'ai déjà rencontrée une personne aspie et on se ressemblait vraiment point de vue comportements. Les autres personnes me l'ont d'ailleurs fait remarquer.
J'ai déjà eu des soupçons d'autisme dès l'âge maternelle (vers 3-5 ans) mais on a jamais entrepris de démarches quand je suis arrivée en primaire, j'ai commencé à subir du harcèlement car "j'étais bizarre". Mon entourage en a conclu que c'était pour cela que je ne réagissait pas comme tous les autres enfants.
Suspicion d'autisme vers 3 ans sans démarches entreprises.
Suspicion de TSA-Asperger depuis le mois de janvier 2019.
Psychiatre : phobie sociale probable.
--> En cours de recherche de professionnel pour diagnostic
Suspicion de TSA-Asperger depuis le mois de janvier 2019.
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Re: Coming out Aspie
Si, un psychologue peut tout à faire un pré-diagnostic.
C'est même d'ailleurs le sens de ce terme : un prediagnostic est un bilan fait par un (neuro)psychologue, qui doit ensuite etre appuyé par un médecin pour devenir un diagnostic officiel.
Lilas - TSA (AHN - Centre Expert - 2015)
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Re: Coming out Aspie
J’ajouterais que les psychiatres ne font pas passer les tests, en général. Ils peuvent poser un diagnostic après l’analyse des bilans qui ont été réalisés par un psychologue ou neuropsychologue (tels que l’ADOS par exemple + WAIS souvent) et d’autres spécialistes (orthophoniste et psychomotricien souvent). C’est le bilan du psychologue qui conclut en premier lieu d’un prédiagnostic de TSA ou d’autre chose si les résultats l’infirment.
Mais pour cela il faut trouver un professionnel apte à faire passer les tests reconnus dans l’autisme.
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Re: Coming out Aspie
J'étais venue ici car je ne savais pas comment l'annoncer. C'est chose faite. Point positif: absolument personne n'a remis en question mon diagnostic comme j'ai pu le lire ici, tous ont accueilli la nouvelle du genre "euh oui... et alors? ça ne change rien pour nous." C'est paradoxalement cette réaction qui est aussi le point négatif: personne à part mes parents n'a cherché à comprendre. Je pensais que les proches sachant que parfois certaines situations me mettent inconfortable me poseraient des questions sur l'autisme, mais en fait, rien.
Ca m'a un peu choquée, je me souviens que quand j'avais appris qu'une camarade était schizophrène, je m'étais renseignée pendant des jours pour combattre les clichés que j'avais sur sa condition... Je pensais sincèrement que tout le monde faisait comme ça et en fait non, la plupart des gens reste avec ses infos, quand bien même elles seraient fausses.
Tant pis, au moins je ne me suis pas prise de réflexions genre "toi? pfff n'importe quoi" pour l'instant, y a juste eu quelques réflexions un peu mignonnes du style "Mais... tu aimes les gens pourtant" "Mais... tu comprends l'humour pourtant", mais bon.
Ca m'a un peu choquée, je me souviens que quand j'avais appris qu'une camarade était schizophrène, je m'étais renseignée pendant des jours pour combattre les clichés que j'avais sur sa condition... Je pensais sincèrement que tout le monde faisait comme ça et en fait non, la plupart des gens reste avec ses infos, quand bien même elles seraient fausses.
Tant pis, au moins je ne me suis pas prise de réflexions genre "toi? pfff n'importe quoi" pour l'instant, y a juste eu quelques réflexions un peu mignonnes du style "Mais... tu aimes les gens pourtant" "Mais... tu comprends l'humour pourtant", mais bon.
Femme, 24 ans, IDF. Diagnostiquée autiste en février 2019.
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Re: Coming out Aspie
Malheureusement, beaucoup de personnes s'en foutent, ne voient que ce qui les intéresse, ne s'intéressent qu'à leurs cercles de relations, ne cherchent pas à développer une vision globale du monde, de la société, ne veulent plus apprendre (car ça risque de faire évoluer leurs représentations).
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: Coming out Aspie
Tu n'aurais pas quelques traits autistiques ?Geogaddi a écrit : ↑mercredi 8 mai 2019 à 23:52 Ca m'a un peu choquée, je me souviens que quand j'avais appris qu'une camarade était schizophrène, je m'étais renseignée pendant des jours pour combattre les clichés que j'avais sur sa condition... Je pensais sincèrement que tout le monde faisait comme ça et en fait non, la plupart des gens reste avec ses infos, quand bien même elles seraient fausses.
Le fait que les gens ne réagissent pas me fait un peu peur car je me demande s'ils ont vien compris la situation. Car trop souvent les gens ne savent pas que c'est un handicap comme de naître sans bras ou aveugle et ils ignore le terrain génétique.
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Re: Coming out Aspie
J'ai dû mal m'exprimer : je voulais dire que c'était ce que tu pouvais dire aux gens qui ne comprennent pas ta démarche : tu ne "veux" pas un diagnostic d'autisme, tu cherches à comprendre tes particularités.Dumbo a écrit : ↑mercredi 8 mai 2019 à 22:54Bien sûr que je ne veux pas être autiste. Je cherche seulement à comprendre mes différences.
Après j'ai déjà rencontrée une personne aspie et on se ressemblait vraiment point de vue comportements. Les autres personnes me l'ont d'ailleurs fait remarquer.
J'ai déjà eu des soupçons d'autisme dès l'âge maternelle (vers 3-5 ans) mais on a jamais entrepris de démarches quand je suis arrivée en primaire, j'ai commencé à subir du harcèlement car "j'étais bizarre". Mon entourage en a conclu que c'était pour cela que je ne réagissait pas comme tous les autres enfants.
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Re: Coming out Aspie
Je me suis mal exprimée 2, ou plutôt j'ai eu une expérience bizarre : la neuro-psychologue formée à l'autisme qui a fait le pré-diagnostic pour moi m'a dit elle-même qu'elle ne pouvait faire aucun écrit, ni courrier attestant de ses doutes, en tant que psychologue.
Spoiler :
Modifié en dernier par lulamae le jeudi 9 mai 2019 à 7:10, modifié 1 fois.
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Re: Coming out Aspie
Là ce n'est plus par rapport à ce que j'ai écrit ? Je n'ai rien dit de tel, je parlais juste du courrier pour le CRA.hazufel a écrit : ↑mercredi 8 mai 2019 à 23:43 J’ajouterais que les psychiatres ne font pas passer les tests, en général. Ils peuvent poser un diagnostic après l’analyse des bilans qui ont été réalisés par un psychologue ou neuropsychologue (tels que l’ADOS par exemple + WAIS souvent) et d’autres spécialistes (orthophoniste et psychomotricien souvent). C’est le bilan du psychologue qui conclut en premier lieu d’un prédiagnostic de TSA ou d’autre chose si les résultats l’infirment.
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Re: Coming out Aspie
Qui n'a donc rien à voir avec un prediagnostic, qui n'est ni un courrier ni un premier avis avant test (je ne le dis pas que pour toi Lulamae) : c'est un bilan complet, donnant lieu à un compte-rendu détaillé sur le fonctionnement, mais effectué par un psychologue, qui ne peut donc, légalement, poser de diagnostic officiel. Mais il peut être tout aussi voire plus complet qu'un diagnostic.
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Re: Coming out Aspie
Oui, merci pour cette précision.Lilas a écrit : ↑jeudi 9 mai 2019 à 8:14Qui n'a donc rien à voir avec un prediagnostic, qui n'est ni un courrier ni un premier avis avant test (je ne le dis pas que pour toi Lulamae) : c'est un bilan complet, donnant lieu à un compte-rendu détaillé sur le fonctionnement, mais effectué par un psychologue, qui ne peut donc, légalement, poser de diagnostic officiel. Mais il peut être tout aussi voire plus complet qu'un diagnostic.
Spoiler :
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Re: Coming out Aspie
Lilas a expliqué ce à quoi ça faisait référence. J’ai rappelé que les psychiatres ne faisaient pas passer de tests.lulamae a écrit : ↑jeudi 9 mai 2019 à 7:08Là ce n'est plus par rapport à ce que j'ai écrit ? Je n'ai rien dit de tel, je parlais juste du courrier pour le CRA.hazufel a écrit : ↑mercredi 8 mai 2019 à 23:43 J’ajouterais que les psychiatres ne font pas passer les tests, en général. Ils peuvent poser un diagnostic après l’analyse des bilans qui ont été réalisés par un psychologue ou neuropsychologue (tels que l’ADOS par exemple + WAIS souvent) et d’autres spécialistes (orthophoniste et psychomotricien souvent). C’est le bilan du psychologue qui conclut en premier lieu d’un prédiagnostic de TSA ou d’autre chose si les résultats l’infirment.
Mais pour cela il faut trouver un professionnel apte à faire passer les tests reconnus dans l’autisme.
Analyser les bilans est leur domaine de compétence et surtout ils sont les seuls à pouvoir distinguer les comorbidités ou diagnostics différentiels. La connaissance des autres pathologies psychiatriques n’étant pas le domaine de compétences des psychologues.
Édit :
Il ne s’agit donc pas là d’un pré-diagnostic.lulamae a écrit : ↑jeudi 9 mai 2019 à 7:06 Je me suis mal exprimée 2, ou plutôt j'ai eu une expérience bizarre : la neuro-psychologue formée à l'autisme qui a fait le pré-diagnostic pour moi m'a dit elle-même qu'elle ne pouvait faire aucun écrit, ni courrier attestant de ses doutes, en tant que psychologue.
Il s’agit d’une consultation chez un psychologue. Un pré-diagnostic implique des tests, ou au minimum un très long entretien avec anamnèse et questionnaires qui découlent sur un compte rendu écrit. Celui-ci conclut ou non à l'hypothèse d’un TSA. Il doit être complété par certains tests (selon ceux qui auraient été réalisés) parfois et validé de toute façon par un psychiatre.
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Re: Coming out Aspie
Merci pour ce retour, bien que je n'en sois qu'à l'étape du pré-diag, ça m'aide à faire le choix de ne rien dire sur mes démarches, tout en osant m'affirmer pour me sortir de ce type de relation.misty a écrit : ↑dimanche 3 mars 2019 à 13:35 Des thérapeutes m'ont expliqué que parfois on a après le diagnostic une relation légèrement différente aux autres (dans la mesure où on sait un peu mieux mettre des limites à notre niaiserie) et que chez des personnes amatrices de notre niaiserie ça pouvait déclencher une certaine hostilité. Je ne sais pas si c'est le cas ici, probablement pas, mais j'ai remarqué depuis que même si c'est très léger voire quasi indiscernable il m'arrive de le capter un peu (genre "zut il va falloir que je la respecte un minimum maintenant")...
C'est comme si ça nous donnait un petit aplomb qui déroute les gens qui misaient jusque là sur notre fragilité dans la relation.
Parce que c'est exactement ce que je perçois en ce moment, cette sensation d'être tout à fait exploitée, parce que je me rends tout le temps disponible, je suis engagée, fiable et bosseuse, en échange de rien. Même pas du minimum de temps que je réclame parfois pour être rassurer sur certains points. Z'ont pas l'habitude, tellement je donne à voir quelqu'un de parfaitement autonome. Mais en dedans je suis toute effritée...
Bref je ne suis que niaiserie parce que je ne sais pas dire non, ni me faire valoir quand ça ne me va plus, j'ai des scrupules à laisser tomber des gens qui n'en valent pas la peine, alors que ça me bouffe les nerfs et m'enfonce. Il faut que ça cesse...
Diag HPI/TSA - 2020/2023
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Re: Coming out Aspie
Aujourd'hui, j'ai eu très envie de dire à ma chef que si je dis que je ne sais pas faire une certaine chose, c'est parce que je suis autiste, et qu'elle ne demanderait pas non plus à un aveugle de lire le journal papier...
En fait, cela devient de plus en plus difficile en ce moment de ne rien dire. Je suis complètement à bout de mes forces et si j'ai essayé d'évoquer ça - même en mentionnant l'existence d'un handicap - le seul résultat était qu'on m'a proposé de prendre quelques jours de congé. Ce qui n'était évidemment pas suffisant. Comme je change de poste dans 3 mois, ce n'est plus vraiment la peine de chercher des aménagements, mais je gère à peine le boulot normal, quelque chose certes d'exceptionnel mais d'aussi difficile que ce qu'on me suggère, ça risque de me mettre complètement à terre.
Y en a-t-il parmi vous qui ont fait ce genre d'expérience - ne plus vraiment trouver d'autre moyen de gérer à part le dire - et comment ça s'est passé pour vous?
En fait, cela devient de plus en plus difficile en ce moment de ne rien dire. Je suis complètement à bout de mes forces et si j'ai essayé d'évoquer ça - même en mentionnant l'existence d'un handicap - le seul résultat était qu'on m'a proposé de prendre quelques jours de congé. Ce qui n'était évidemment pas suffisant. Comme je change de poste dans 3 mois, ce n'est plus vraiment la peine de chercher des aménagements, mais je gère à peine le boulot normal, quelque chose certes d'exceptionnel mais d'aussi difficile que ce qu'on me suggère, ça risque de me mettre complètement à terre.
Y en a-t-il parmi vous qui ont fait ce genre d'expérience - ne plus vraiment trouver d'autre moyen de gérer à part le dire - et comment ça s'est passé pour vous?
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