Nos traits au hasard des médias.

[ikh]

[ikh]

https://www.urbandictionary.com/define. ... c%20energy

L'énergie PNJ.
Quand on parle aux gens, seulement quand ces gens nous parlent d'abord.

Tellement moi ...

[ikh]

N'étant que dans la case en haut à gauche, je ne saurais juger de la véracité de ce mème.

[ikh]

Même les gens que je connais en fait ...

[Kumi_44]

Même les gens que je connais en fait ...

J'ai la même expression quand on me touche !
Il n'y a que mon mari qui peut me toucher. Même les personnes que je connais je ne peux pas.

[ikh]

Moi, y'a plus que le chat. :–((( Je ne serre même plus les louches, je fais coucou de la main.

— Ah ... Vous êtes malades ? C'est pas le Covid au moins ?
— Non, je suis moderne: je suis sans contact.

[Deoxys]

Haha, pareil que vous pour les contacts !

Moi il n'y a que mes chats qui peuvent me toucher et que j'ai envie de toucher. Je les laisse venir, sauf quand je veux les embêter, ou leur témoigner spontanément de l'affection — hé oui cela arrive —, et ils ne se font pas prier.


Sinon :

N'étant que dans la case en haut à gauche, je ne saurais juger de la véracité de ce mème.

(La case en haut à droite plutôt, non ?)

J'en juge favorablement.

Enfin, ça dépend.
Je dirais que mon TDAH et mon TSA cohabitent plutôt bien dans mon cerveau. Les deux agissent sur des domaines différents, donc ils n'ont rien d'incompatible.
Par contre, j'ai déjà vu des témoignages de gens qui disaient que leur "AuDHD" était un paradoxe, une bataille interne constante...

Pour ce qui est de ma bulle personnelle : sans traitement (pour le TDAH), elle est plus bordélique (plus de débordement sur le ménage, les repas, le sommeil...).
Mais sur ce qui me plaît et que j'arrive à faire, mon univers personnel, c'est assez harmonieux finalement.

Par contre, dès qu'on sort de la bulle, autrement dit dès qu'il s'agit de fonctionner dans le monde extérieur (que ce soit sur le plan social ou de la gestion personnelle — courses, boulot, etc.)... ouais, là c'est juste l'horreur.
Le traitement pour le TDAH aide en partie (je m'éparpille moins donc stresse moins, j'ai moins de difficultés exécutives, je me concentre plus, j'ai un meilleur sommeil, moins de fatigue accumulée...).


Edit - Correction d'une phrase.

[ikh]

Merci pour ce témoignage.

(La case en haut à droite plutôt, non ?)

Oui, tout à fait. Moi gourage.

[ikh]

Je suis retombé dessus aujourd'hui. Je pensais vraiment l'avoir déjà mis ici. Oubli que je répare dans le champ.

La version du concert Pulse, somme toute plus habillée visuellement.

Les paroles en anglais:

There’s a silence surrounding me.
I can’t seem to think straight.
I’ll sit in the corner and no one can bother me.
I think I should speak now. (Why won’t you talk to me?)
I can’t seem to speak now. (You never talk to me.)
My words won’t come out right. (What are you thinking?)
I feel like I’m drowning. (What are you feeling?)
I’m feeling weak now. (Why won’t you talk to me?)
But I can’t show my weakness. (You never talk to me.)

Ma traduction en français (sponsorisée par linguee):

Un silence est là qui m'entoure.
Je ne semble pas être en mesure pas penser correctement.
Je vais m'asseoir dans le coin et personne ne pourra me déranger.
Je pense que je devrais parler maintenant. (Pourquoi ne veux-tu pas me parler ?)
Je ne semble pas pouvoir parler présentement. (Tu ne me parles jamais.)
Mes mots ne voudront pas sortir comme se doit. (À quoi est-ce que tu penses ?)
J'ai l'impression d'être en train de me noyer. (Qu'est-ce que tu ressens ?)
Je me sens faible maintenant. (Pourquoi ne veux-tu pas me parler ?)
Mais je ne peux pas montrer ma faiblesse (Tu ne me parles jamais.)

Le silence qui entoure (« encercle » eut été plus oppressant, moins neutre). Celui qu'on crée par manque bien souvent de réponse idoine dans les conversations (pertinence de l'idée, minutage de l'intervention, courage de la prise de parole). Également celui qu'on recherche tellement pour se rasséréner.
Se juger non à même de penser correctement, c'est à dire « comme tout le monde », et l'inutile culpabilité associée.
La recherche de la tranquillité, à l'écart du groupe, pour faire taire ce tumulte du surrégime cérébral d'analyse/réflexion (overthink).
Savoir qu'on doit s'exprimer, mais ne pas être en mesure de le faire. Concevoir de grandiloquentes logorrhées mentales pour n'élocuter in fine que d'inadéquats borborygmes (on est tellement plus à l'aise à l'écrit, à inscrire réflexion et verbe dans un temps long).
La panique totale (sensation de noyade) qui peut étreindre à l'aune du gouffre béant entre ses aptitudes et celles du vulgum pecus.
Quant à ce qui est de ne pas montrer sa faiblesse, cela ressemble fort à du camouflage social (masking).

Fascinant comme le point de vue d'autrui (entre parenthèse et chanté par un chœur féminin, coucou Sam Brown au milieu) évoque le fait de ne pas vouloir parler (won't), alors même que la pensée subjective dans laquelle on se retrouve en immersion crie ne pas pouvoir (can't). Magnifiquement représentatif de ces autres, et leur incapacité à nous entendre (dans l'acception comprendre).

À noter que dans la version concert, Gilmour remplace le modal dans 'no one can bother me' (« personne ne pourra me déranger ») par 'no one will bother me' (« personne ne me dérangera »). On pourrait y déceler le choix de supprimer la notion de volonté dans ledit dérangement; les gens ne le feraient donc pas exprès.

[ikh]

C'est tellement ça. Soit à la machine à café, soit au début d'une visioconf'.

« Oh ! Nom de dieu de nom de dieu ! Mais où faut-il s'expatrier mon dieu pour avoir la paix ? Au Groenland ? À la Terre de feu ?  »

[ikh]

Je ne critique pas tant le sport qui est une activité saine — y compris en groupe à la rigueur — que la réutilisation de toute grosse actualité du moment en sujet de discussion badin.

On me laisse tranquille après mon explicitation (un peu rude) du refus d'encenser « le gaspillage du pognon de dinge », « le foutage de gueule du dopage », et « la récupération politique comme écran de fumée » (rayer les mentions inutiles).

[Kumi_44]

En soi, parler d'un sport en lui même : technique, ce que ça procure, les conseils (les vraies pas ceux de pacotille)... ça va.
Mais l'aspect social derrière chaque type de sport retransmis dans les médias, j'ai énormément de mal. On voit bien qu'on communique différemment des autres. Je n'ai jamais su comment en discuter même avec un sport que j'aime et que je pratique.

[ikh]

Pour ma part, la communication sert principalement à échanger de l'information concrète. Je pourrais écouter une personne passionnée s'exprimer sur son domaine de prédilection pendant des heures, je trouve ça captivant, j'ai des choses à apprendre. Mais lorsque c'est moi le féru qui s'élocute (sur un IR), « je saoule » (et quand on ne me le jette pas à la figure formalisé aussi crument, on sait bien me le faire comprendre).

À côté de ça, je trouve les causeries sur les JO du même acabit que celles sur la météo ou les photos du repas de l'avant-veille: beaucoup de bruit pour peu de signal. Le bruit étant la charge sensations|émotions pour les NT qui s'expriment sur leur ressenti (et peut-être pour combler un certain vide interactions|stimulations). Le signal, c'est l'information utile faisant défaut à moy qui y aspirerais tant.

En tout cas c'est mon analyse|entendement jusqu'à présent ...

[Kumi_44]

J'aime beaucoup le parallèle entre les conversations et le bruit en signal électrique. Ce besoin de converser à tout prix même si le sujet est vide de sens... exemple de la météo. Il y a possibilité de parler du réchauffement, de ce qui fait que le ciel est bleu, mais non ! C'est si vide. Comme pour les JO.

Quand je suis à la limite de la saturation, toute parole se transforme en un "bruit", je pensais devenir sourde mais non.

Je suis d'accord sur l'échange d'informations concrètes. Et dire que j'ai encore cette remarque que je "saoule" quand je parle de mes IR... et après il m'est plus difficile de faire confiance et de communiquer avec les autres.

[ikh]

et après il m'est plus difficile de faire confiance et de communiquer avec les autres.

₆C