Articles divers sur les TSA
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Re: Articles divers sur les TSA
Modération (Tugdual) : Des messages ont été déplacés ici.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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[Témoignage] Robert, 52 ans et autiste Asperger, ne trouve pas de travail : un handicap « invisible » difficile à vivre
Cet article m'a touché. J'ai eu la chance de faire des études, même par correspondance.
Aussi, je me présentais comme "autodidacte qui a des diplômes", pour parer l'argument d'autorité.
Dans La Montagne, du 21 septembre 2018 :
Modération (Tugdual) : Fusion de sujets (message unique).
Aussi, je me présentais comme "autodidacte qui a des diplômes", pour parer l'argument d'autorité.
Dans La Montagne, du 21 septembre 2018 :
La vie n'est pas facile.Robert, 52 ans et autiste Asperger, ne trouve pas de travail : un handicap « invisible » difficile à vivre
Sa différence, il en avait conscience depuis son enfance. Mais ce n’est qu’une fois adulte que Robert a mis un nom dessus : autisme Asperger. Un handicap qui l’empêche d’intégrer durablement le monde du travail.
https://www.lamontagne.fr/issoire/sante ... 89523.html
Modération (Tugdual) : Fusion de sujets (message unique).
Tardivement diagnostiqué.
Entre Montpellier et Nîmes, via Lunel.
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Re: Articles divers sur les TSA
Modération (Tugdual) : Des messages ont été déplacés ici.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: Articles divers sur les TSA
Désolé message cru écrit à 1h du mat'.
http://blogs.lexpress.fr/the-autist/201 ... -familles/
Insérez ici mentalement l'image du capitaine Picard qui se facepalm avec 4 ou 6 mains.
Parce que clairement les personnes autistes n'ont que ça a foutre d'urgent que d'affirmer leur soutien aux familles. Sans réciprocité aucune.
Comme disait une amie autiste, je signerai ce genre de trucs uniquement quand les associations de familles feront de la place aux adultes. Sans conditions préalable.
Et pas un mot sur les attaques infondées des associations de parents qui ne veulent surtout pas que leurs progénitures deviennent "des gens comme vous".
Et deux catégories de signataires pour bien montrer qu'il y a des autistes (diag ou auto diag, le texte ne le dit pas) qui se sont engagés là dedans.
Bon, j'arrête avant d'être trop grossier.
http://blogs.lexpress.fr/the-autist/201 ... -familles/
Insérez ici mentalement l'image du capitaine Picard qui se facepalm avec 4 ou 6 mains.
Parce que clairement les personnes autistes n'ont que ça a foutre d'urgent que d'affirmer leur soutien aux familles. Sans réciprocité aucune.
Comme disait une amie autiste, je signerai ce genre de trucs uniquement quand les associations de familles feront de la place aux adultes. Sans conditions préalable.
Et pas un mot sur les attaques infondées des associations de parents qui ne veulent surtout pas que leurs progénitures deviennent "des gens comme vous".
Et deux catégories de signataires pour bien montrer qu'il y a des autistes (diag ou auto diag, le texte ne le dit pas) qui se sont engagés là dedans.
Bon, j'arrête avant d'être trop grossier.
Identifié Aspie (広島, 08/10/31) Diagnostiqué (CRA MP 2009/12/18)
話したい誰かがいるってしあわせだ
Être Aspie, c'est soit une mauvaise herbe à éradiquer, soit une plante médicinale à qui il faut permettre de fleurir et essaimer.
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Re: Articles divers sur les TSA
Merci de l'information sur cette pétition qui m'avait échappée. Du coup, je l'ai signée.
parent
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Re: Articles divers sur les TSA
Hier au téléphone sonne, le député a remis en avant l'idée des droits "perpétuels" pour les handicaps irréversibles (il y en a des réversibles ?)
https://www.franceinter.fr/emissions/le ... tobre-2018
J'espère (j'exige en fait) qu'on est concerné...
https://www.franceinter.fr/emissions/le ... tobre-2018
J'espère (j'exige en fait) qu'on est concerné...
Identifié Aspie (広島, 08/10/31) Diagnostiqué (CRA MP 2009/12/18)
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Re: Articles divers sur les TSA
Ca serais bien de pouvoir scinder les articles à caractère scientifique des articles à caractère social.
Aspie "cru 2014".
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Re: Articles divers sur les TSA
Les maladies invalidantes guérissables, certains handicap liés à des traumas, certaines cécités temporaires et/ou guérissables...
Autiste.
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Re: Articles divers sur les TSA
Dans le cahier Science & médecine du Monde du 3 octobre, trois pages Autisme, ces autres intelligences, avec un article Comprendre les intelligences atypiques et un entretien avec David Gourion et Séverine Leduc
Ces trois pages sont reprises en ligne (pour les abonnés) :
Également aux mêmes dates,
un article dont je n'ai pu prendre connaissance intégralement,
et qui n'est paru qu'en ligne : Asperger et les nazis : un cas plus qu’embarrassant
NB : il me semble que la recherche de Herwig Czech est en lien avec l'ouvrage auquel Josef Schovanec avait fait référence le 28 septembre lors du colloque la diversité dans l'autisme
Ces trois pages sont reprises en ligne (pour les abonnés) :
- Autisme : les secrets des intelligences atypiques
- « En France, on a une vision réductrice de l’autisme, perçu comme un handicap »
Également aux mêmes dates,
un article dont je n'ai pu prendre connaissance intégralement,
et qui n'est paru qu'en ligne : Asperger et les nazis : un cas plus qu’embarrassant
NB : il me semble que la recherche de Herwig Czech est en lien avec l'ouvrage auquel Josef Schovanec avait fait référence le 28 septembre lors du colloque la diversité dans l'autisme
diagnostiqué
en libéral
B. Pascal : « (…) de là vient que le plaisir de la solitude est une chose incompréhensible »
M. Blanchot : « (…) entre dans l’autre solitude où précisément manquent toute solitude personnelle, tout lieu propre et toute fin. »
en libéral
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Re: Articles divers sur les TSA
Le docteur David Gourion, psychiatre libéral ainsi que sur le campus d’HEC Paris, publie Eloge des intelligences atypiques, coécrit avec la psychologue clinicienne Séverine Leduc (Odile Jacob, 292 p., 21,90 €). Ils y décryptent le fonctionnement très particulier du cerveau autistique, avec ses déficits, mais également ses compétences méconnues. Et montrent comment ces découvertes peuvent transformer nos façons d’éduquer et d’évaluer les enfants atteints. Et comment nos sociétés peuvent s’enrichir de l’apport de ces cerveaux hors norme.
D’où vient votre intérêt pour les « intelligences atypiques » ?
Dans mes consultations, je vois de plus en plus de jeunes arriver avec un « diagnostic » de « haut potentiel intellectuel » – soit, en principe, un quotient intellectuel (QI) supérieur à 130. On leur a expliqué qu’ils étaient trop intelligents pour pouvoir vivre comme tout le monde, que les autres ne les comprenaient pas ! Ils croient donc que leur mal-être, leurs difficultés émotionnelles, sociales, scolaires ou professionnelles viennent de ce haut QI.
Cette explication très à la mode me semblait réductrice. Et cette étiquette glamour de « surdoué » me mettait en colère : tout un business s’est construit autour de ça ! Or, le fait d’avoir de meilleures capacités cognitives n’est en rien un « diagnostic » de trouble psychiatrique – ce serait un comble. En plus, l’intelligence est multiple, évolutive, et ne se laisse pas enfermer dans un chiffre de QI. Enfin, la plupart de ceux qui ont un « haut QI » vont parfaitement bien : ils sont sociables, bien dans leur peau, avec le plus souvent de brillants parcours scolaires.
Comment, en ce cas, expliquer les difficultés de ces jeunes ?
Beaucoup décrivent une hypersensibilité émotionnelle et sensorielle, des difficultés à comprendre les éléments implicites du contexte, une anxiété sociale et des routines très ancrées. Ils ont souvent un sentiment de complet décalage avec le monde qui les entoure. Presque tous se sont fait harceler à l’école ou dans le registre sexuel, pour les filles.
Par ailleurs, certains s’intéressent à des sujets d’une façon extrêmement pointue et détaillée, ils montrent une « pensée en réseau » [chaque idée renvoyant à une autre, dans une pensée arborescente qui explore à fond chaque branche d’un domaine de connaissance]. Ce tableau ressemble par certains aspects à celui des troubles du spectre autistique. J’ajoute que les filles sont souvent sous-diagnostiquées, car elles masquent mieux leurs difficultés pour entrer dans le moule. Par ailleurs, une bonne proportion de ces jeunes étiquetés « surdoués » étaient, en réalité, dans la norme intellectuelle.
En quoi ce diagnostic d’autisme léger peut-il changer les choses ?
Cette étiquette valorisante de « surdoué » – ce pseudo-diagnostic paresseux – les enferme : elle ne débouche sur aucune prise en charge concrète. Et ne change rien à leurs difficultés. En revanche, la révélation de leur rattachement à des formes d’autisme plus ou moins légères est pour eux un soulagement : ils ne sont ni fous ni les seuls concernés. Avec Séverine Leduc, j’ai voulu montrer qu’on pouvait leur proposer des solutions concrètes : une prise en charge psy, des thérapies cognitives et comportementales (TCC), des clés de décryptage de la vie sociale, des conseils pratiques d’adaptation ou d’orientation professionnelle (vers des domaines académiques, par exemple, plutôt que dans le secteur commercial)… Nous pouvons aussi les aider à révéler leur potentiel caché.
Vous décrivez – et c’est passionnant – les modes de fonctionnement très singuliers du cerveau des autistes…
On observe dans leur cerveau une hyperconnectivité entre les neurones, notamment dans certaines zones de la matière grise (le cortex cérébral). Cette particularité expliquerait à la fois leur pensée systématique ou « en réseau », leurs bien meilleures capacités visuelles et spatiales et leur hypersensorialité : une hypersensibilité à certaines textures ou odeurs, certaines lumières et certains sons (l’oreille absolue est plus fréquente chez les autistes, par exemple).
Le cerveau autistique intègre simultanément tous les détails sensoriels, il les mémorise d’une façon extrêmement précise et durable. Mais cette puissance d’observation se paie d’une grande fatigue cognitive et d’un grand stress, le cerveau étant saturé de bruits, de stimuli visuels et sociaux : les autistes vivent dans un monde bien plus intense que le nôtre… Et cette capacité s’exercerait au détriment des compétences sociales. Par contraste, un cerveau neurotypique gomme toute une masse d’informations pour ne retenir que celles qui sont socialement pertinentes.
Nous sommes tous fascinés par la figure du savant farfelu, génial et un peu misanthrope. Un cliché ?
Je cite les cas d’Einstein, de Darwin, de Turing… Sans compter tous les geeks actuels et un certain nombre d’artistes : le pianiste Glenn Gould, le peintre Salvador Dali… La description de leur enfance, leur parcours, leurs intérêts restreints et extrêmement fouillés, leur goût fréquent pour le retrait social et la solitude, leur excentricité, parfois, évoquent des profils de type Asperger. Sans compter leur génie en sciences, philosophie, astronomie, médecine… Si Galilée, Darwin, Spinoza, Pasteur, Einstein et tant d’autres avaient été de grands mondains écumant les afters au petit matin, après avoir dansé toutes les nuits comme des endiablés, nous en serions encore à gratter les silex sous la pluie…
L’extension du spectre autistique vers des formes légères est-elle consensuelle ?
La question est très polémique. Cette vision élargie de l’autisme – aux frontières floues, il est vrai – rejoint celle d’un chercheur de renommée mondiale, Simon Baron-Cohen. Depuis les années 2000, il défend l’idée d’un continuum entre autisme et fonctionnement cognitif dans la norme (« neurotypie »). Ce qui amène au concept de « neurodiversité » : une vision optimiste de l’autisme, qui met en avant ses forces particulières plutôt que ses déficits. Une notion méconnue en France, où l’on reste dans une vision pessimiste, réductrice de l’autisme, uniquement perçu comme un handicap. Des pays comme le Canada, la Suède ou le Royaume-Uni sont bien plus en avance que nous.
Votre livre s’intéresse surtout aux autistes de haut niveau. Ne craignez-vous pas que les familles qui ont un enfant atteint de forme sévère – situation autrement plus douloureuse – ne se sentent délaissées ?
Il n’est pas question de nier que les formes graves sont très handicapantes ! En tant que psychiatres, nous savons bien que l’autisme peut entraîner beaucoup de souffrances. Seule une minorité d’autistes ont un travail régulier ; et la plupart sont dépendants de leur famille. Ils subissent souvent l’incompréhension, le rejet, la stigmatisation.
Mais même atteints de formes sévères, les autistes peuvent montrer des compétences singulières. En témoignent les travaux de Laurent Mottron et d’autres équipes. Ces aptitudes demeurent trop souvent cachées : elles n’ont pas été recherchées par des tests adaptés au cerveau autistique. Par ailleurs, je suis convaincu que la notion de neurodiversité peut servir la cause de la déstigmatisation de l’autisme, sous toutes ses formes. C’est un message positif : pour la société, pour nous tous, l’existence de personnes qui fonctionnent différemment – sur les plans cognitif, artistique ou humain – est une chance incroyable. Notre société n’est pas encore assez prête à les accueillir. En France, par exemple, peu d’entreprises souhaitent « welcome to aspies », à l’instar de celles des pays anglo-saxons.
Propos recueillis par F. R.
« En France, on a une vision réductrice de l’autisme, perçu comme un handicap »
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M. Blanchot : « (…) entre dans l’autre solitude où précisément manquent toute solitude personnelle, tout lieu propre et toute fin. »
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B. Pascal : « (…) de là vient que le plaisir de la solitude est une chose incompréhensible »
M. Blanchot : « (…) entre dans l’autre solitude où précisément manquent toute solitude personnelle, tout lieu propre et toute fin. »
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Re: Articles divers sur les TSA
Oh que les réponses aux trois premières questions me parlent !!!!!
Tests passés le 29/02/2024. Diagnostic officialisé le 26/03/2024.
"All these words I don't just say, and nothing else matters"
"All these words I don't just say, and nothing else matters"
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Re: Articles divers sur les TSA
Dans "Les Echos Start'" ce jour :
https://start.lesechos.fr/actu-entrepri ... -13178.php
https://start.lesechos.fr/actu-entrepri ... -13178.php
Diagnostic "TSA sans déficience intellectuelle ni retard de langage"
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Re: Articles divers sur les TSA
La lecture de l'interview de David Gourion, venant après celles de plusieurs textes allant dans le même sens, me donne un peu l'impression que, après la tendance "trop intelligent pour être heureux", on se dirige maintenant vers l'excès inverse: "un surdoué doit forcément aller bien, à moins qu'il soit autiste"; ce qui risque d'aboutir à une épidémie de diagnostics. Et comme, dans le même temps, la compatibilité des deux conditions est contestée par certains, ça devient de plus en plus difficile d'y comprendre quelque chose...
Comment, en ce cas, expliquer les difficultés de ces jeunes ?
Beaucoup décrivent une hypersensibilité émotionnelle et sensorielle, des difficultés à comprendre les éléments implicites du contexte, une anxiété sociale et des routines très ancrées. Ils ont souvent un sentiment de complet décalage avec le monde qui les entoure. Presque tous se sont fait harceler à l’école ou dans le registre sexuel, pour les filles.
Par ailleurs, certains s’intéressent à des sujets d’une façon extrêmement pointue et détaillée, ils montrent une « pensée en réseau » [chaque idée renvoyant à une autre, dans une pensée arborescente qui explore à fond chaque branche d’un domaine de connaissance]. Ce tableau ressemble par certains aspects à celui des troubles du spectre autistique.
Pas mal de choses me semblent mélangées ici. Va pour les routines très ancrées et la difficulté à comprendre les éléments implicites; mais l'hypersensibilité et le sentiment de décalage avec le monde environnant se retrouvent aussi chez des gens n'ayant pas vraiment un profil autistique (Alfred de Musset est le premier exemple qui me vient à l'esprit, mais je pourrais en citer d'autres moins connus). L'anxiété sociale peut avoir différentes causes, dont entre autres un vécu traumatique. Et dans certains collèges français, il suffit pour se faire harceler d'avoir de bons résultats scolaires et un vocabulaire usuel de plus de 400 mots... Le "diagnostic" de Salvador Dali me laisse aussi perplexe...
Comment, en ce cas, expliquer les difficultés de ces jeunes ?
Beaucoup décrivent une hypersensibilité émotionnelle et sensorielle, des difficultés à comprendre les éléments implicites du contexte, une anxiété sociale et des routines très ancrées. Ils ont souvent un sentiment de complet décalage avec le monde qui les entoure. Presque tous se sont fait harceler à l’école ou dans le registre sexuel, pour les filles.
Par ailleurs, certains s’intéressent à des sujets d’une façon extrêmement pointue et détaillée, ils montrent une « pensée en réseau » [chaque idée renvoyant à une autre, dans une pensée arborescente qui explore à fond chaque branche d’un domaine de connaissance]. Ce tableau ressemble par certains aspects à celui des troubles du spectre autistique.
Pas mal de choses me semblent mélangées ici. Va pour les routines très ancrées et la difficulté à comprendre les éléments implicites; mais l'hypersensibilité et le sentiment de décalage avec le monde environnant se retrouvent aussi chez des gens n'ayant pas vraiment un profil autistique (Alfred de Musset est le premier exemple qui me vient à l'esprit, mais je pourrais en citer d'autres moins connus). L'anxiété sociale peut avoir différentes causes, dont entre autres un vécu traumatique. Et dans certains collèges français, il suffit pour se faire harceler d'avoir de bons résultats scolaires et un vocabulaire usuel de plus de 400 mots... Le "diagnostic" de Salvador Dali me laisse aussi perplexe...
Diagnostiqué SA (septembre 2016).
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Re: Articles divers sur les TSA
Sur Psychomedia :
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: Articles divers sur les TSA
Vieux motard que j'aimais.
Saurez vous les retrouver ?
600 000 personnes ont disparu de la liste des personnes "à qui donner toutes leurs chances" entre la première et la dernière phrase.En France, 700 000 personnes seraient ainsi concernées, soit près de 100 000 jeunes de moins de 20 ans et 600 000 adultes.
« Les professionnels de santé s’estiment, dans leur majorité, peu préparés et mal outillés pour faire face à de telles situations », souligne la Dre Trarieux. « La stratégie nationale place d’ailleurs la formation des professionnels au cœur de ses priorités. »
« Mais sans attendre les mesures annoncées, chacun de nous, écrit-elle, peut d’ores et déjà s’informer mais aussi établir des contacts avec l’écosystème de son territoire afin d’être en mesure d’agir à bon escient et au bon moment pour donner toutes leurs chances aux enfants et à leurs parents. »
Saurez vous les retrouver ?
Identifié Aspie (広島, 08/10/31) Diagnostiqué (CRA MP 2009/12/18)
話したい誰かがいるってしあわせだ
Être Aspie, c'est soit une mauvaise herbe à éradiquer, soit une plante médicinale à qui il faut permettre de fleurir et essaimer.
話したい誰かがいるってしあわせだ
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