[Index Humour] Le coin des citations...

[freeshost]

La paresse des uns fait l'épuisement des autres.

L'inaction des uns fait la dictature des autres, qui alors se mettent à tout contrôler malgré eux - dictateurs malgré eux - donc se mettent à concentrer les trois pouvoirs : exécutif, législatif et judiciaire. En famille comme en religion comme en politique.

Et dire que certaines personnes mettent tous ces trois pouvoirs dans le système nerveux de Dieu et s'autoproclament messagers, prophètes, envoyés, missionnaires.

[freeshost]

C'est clair que filet ou médaillon sont à prix d'or.

[Bubu]

Il y a 2 jours, j'ai reçu un coup de fil de Dieu.
Voissipati ce qu'il m'a révélé : je suis un prophète.
J'en ai le souffle coupé au point d'en faire une syncope.
Que dois-je faire après avoir reçu un message divin?

[freeshost]

En musique comme en linguistique, les syncopes sont légion. Partage ta syncope à Dieu. Il devrait se faire à l'évolution des sons et des sens.

[Bubu]

Les syncopes en musique, voilà plus intéressant. En gros, c'est quand une mélodie commence à contre-temps. C'est en général une note d'anticipation. Qui se résout sur le temps fort de la mesure suivante. Mais on peut en faire aussi pendant une mélodie. Donc c'est une dissonance qui est résolue le temps suivant.

Le début de la fantaisie en Do Mineur pour orgue, le tout début, de JS Bach en est un parfait exemple.

[freeshost]

Là, par contre, je ne sais pas si Dieu supporte ce genre de dissonance. C'est lui qui risque de faire une syncope.

[Bubu]

Là, par contre, je ne sais pas si Dieu supporte ce genre de dissonance. C'est lui qui risque de faire une syncope.

Sauf qu'au début de la fantaisie en Do mineur, il n'y a pas de dissonance, c'est juste les notes de l'accord de Do mineur qui sont données lors de la première mesure. On joue un do grave à la pédale (qui doit durer) puis sol, mi bémol. Mais c'est une syncope si on ignore le do de la pédale.

[freeshost]

Là, c'est sûr, Dieu va perdre les pédales.

[Bubu]

Là, c'est sûr, Dieu va perdre les pédales.

Il y a beaucoup de pièces pour orgue de JS Bach qui sont profanes. Ses préludes, fugues et fantaisies sont toutes profanes.
Mais oui, c'était un homme profondément religieux, et il y a aussi énormément de pièces religieuses que l'on lui doit. Croyant ou pas.

[freeshost]

Oui, ce n'est pas à Johann Sebastian Bach qu'on va apprendre à fuguer.

[Tugdual]

Dans chaque vieux, il y a un jeune qui se demande ce qui s'est passé.

[Pouet]

Oh, je la note celle-ci.

Au lycée mon père m'avait offert un agenda avec chaque jour un sudoku et une citation.
J'avais déjà un agenda, mais j'ai fait beaucoup de sudoku et retenu (certainement de façon approximative) deux citations. Disons que ce sont des proverbes chinois.

"On commence à vieillir quand on finit d'apprendre."

Ainsi que;

"Toute rencontre est le début d'une séparation."

Je ne sais pas d'où elles viennent, mais elles me parlent et me réconfortent toujours.

[Neverland]

Ah. Je trouve la deuxième pas réconfortante du tout…

En pleine d’espoir, moi j’aime beaucoup :

Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait. Mark Twain

Et sur le thème de l’apprentissage - très très connue - :

Vis comme si tu devais mourir demain. Apprends comme si tu devais vivre toujours. Mahatma Gandhi

[Pouet]

Ah. Je trouve la deuxième pas réconfortante du tout...

C'est ce que me répondent presque toutes les personnes à qui je l'ai partagée.

La première on m'a déjà fait la réflexion, mais moins. Parce que ces personnes comprenaient, je pense, "on commence à vieillir quand on finit d'aller à l'école" (je simplifie).


Concernant la séparation, je ne trouve pas ça angoissant de la considérer et de l'accepter comme irrémédiable. Me concernant avec les années ça m'a même considérablement permis de me sentir en sécurité dans mes relations, et de vraiment les investir.

Quoi qu'on partage, hommes, animaux, vivants et autres, tout disparaîtra pour moi, je disparaitrai pour tout. C'est un fait.

Plus concrètement, concernant mes humains et animaux, je sais que beaucoup vont être amenés à mourir avant moi. D'autres vont faire un bout de chemin de vie à mes côtés, puis vivront avec d'autres, avec ou sans moi.

Je trouve ça beau de profiter, d'accepter que ce qu'on partage ne sera pas toujours, je trouve ça encore plus important de ne pas chercher à éviter de perdre quelqu'un, ou ne pas l'accepter, au lieu de faire attention à ce qui est et ce qui peut être. Qui de tu te manière, un jour, ne sera plus.

Comme le renard du Petit Prince je crois. Je sais que je serai triste, même un peu encore en regardant le blé, alors j'ai envie d'être encore plus heureuse que triste, ne pas être triste pour rien, ne pas m'accabler de reproches et regrets. J'ai envie de me rendre compte aujourd'hui de tout ce dont je pourrai me rappeler et tout ce que j'ai envie de transmettre. Et de me demander ce que j'ai envie qu'on transmette de moi, de ces relations.

Et parfois on se sépare tristement, ça arrive aussi mais j'essaye de ne plus prendre ça comme une tragédie.



Comme d'habitude j'écris en pensant, pas sûr que la traduction instantanée soit correcte.
J'aime bien ce mot, instantané.

[Neverland]

Je comprends et je ne trouve pas cela particulièrement angoissant, les séparations. J’ai déjà mis fin à certaines relations dont je ne voulais plus dans ma vie, au contraire, je m’en suis sentie libérée.

Je suis bien consciente de la mort, que rien n’est éternel, mais la mort - et même la souffrance - des humains et animaux que j’aime me procure un sentiment de douleur, donc ça ne me réconforte pas de savoir que chaque rencontre amène à une séparation. Même si je comprends ce que tu veux dire, le mot réconfortant n’est pas le mot juste pour moi.