[Index Santé] Discutons ici du Covid-19 !

Pour les gens qui ont simplement envie de discuter sans souhaiter faire passer d'information particulière.
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lulamae
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Re: Discutons ici du Covid-19 !

Message par lulamae »

Tugdual a écrit : lundi 20 avril 2020 à 12:18
lulamae a écrit : lundi 20 avril 2020 à 11:29 Le passage qui suit fait référence à quoi ou à qui en particulier ?
Vu l'actualité, je pense qu'il vise ici le Pr Raoult.
Merci. Je vais commencer à traduire l'étude la plus récente, je ferai l'autre article après.
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Tugdual
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Re: Discutons ici du Covid-19 !

Message par Tugdual »

lulamae a écrit : lundi 20 avril 2020 à 14:28 Je vais commencer à traduire l'étude la plus récente, je ferai l'autre article après.
Il ne faut pas te sentir obligée.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Message par Tugdual »

TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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lulamae
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Re: Discutons ici du Covid-19 !

Message par lulamae »

Tugdual a écrit : lundi 20 avril 2020 à 20:15
lulamae a écrit : lundi 20 avril 2020 à 14:28 Je vais commencer à traduire l'étude la plus récente, je ferai l'autre article après.
Il ne faut pas te sentir obligée.
Je ne me sens pas obligée : ça m'intéresse (je fais le plus souvent les articles de mon choix), et curieusement je comprends mieux en "travaillant" sur le texte qu'en lisant seulement.
Je trouve que c'est bien de pouvoir le lire ici, quand même.

Edit : je suis en vacances et seule cette semaine, j'ai du temps. Et puis j'alterne traductions sur l'autisme et coronavirus, ça change. :)
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Message par Tugdual »

TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: Discutons ici du Covid-19 !

Message par Tugdual »

Homéopathie, lampes UV, fausses pharmacies :
Également sur le site de la DGCCRF (répression des fraudes) :
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: Discutons ici du Covid-19 !

Message par Tugdual »

Etats-Unis :
Extrait :
Il s'agit de "la plus grande action de masse des travailleurs à ce jour, alors que les frustrations montent autour de la défaillance de l'entreprise à protéger les travailleurs et la santé publique face à l'épidémie de coronavirus", dénonce le regroupement d'associations Athena dans un communiqué publié lundi. Ce mouvement est lancé à trois jours d'une grève en ligne de codeurs et ingénieurs du groupe.

Le géant américain du commerce en ligne est accusé depuis le début de la pandémie de Covid-19 de ne pas suffisamment protéger ses employés, mais aussi d'avoir, aux Etats-Unis, licencié des salariés qui avaient mené des mouvements de protestation.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Jean
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Re: Discutons ici du Covid-19 !

Message par Jean »

Crise sanitaire : trisomie 21 et Covid-19

Un document de la Gobal Down Syndrome Foundation répond aux questions spécifiques concernant les personnes avec trisomie et le COVID-19. Certaines doivent être considérées comme vulnérables.

https://blogs.mediapart.fr/jean-vincot/ ... t-covid-19
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Re: Discutons ici du Covid-19 !

Message par Jean »

La trousse à outils sur les coronavirus peut aider les familles ayant des enfants autistes pendant le confinement

Thomas Bourgeron et Richard Delorme présentent dans "Spectrum News" la trousse à outils mise à disposition des familles ayant des enfants autistes ou d'autres troubles pour la période de confinement..

spectrumnews.org Traduction de "Coronavirus tool kit may aid families with autistic children during lockdown" https://blogs.mediapart.fr/jean-vincot/ ... s-autistes
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Message par Tugdual »

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Re: Discutons ici du Covid-19 !

Message par Tugdual »

5,7% d’immunité :
Extrait :
Corollaire : le fait que moins de 6 % de la population ait développé des défenses immunitaires contre ce nouveau coronavirus pose un problème majeur. « Nos résultats suggèrent fortement que, sans un vaccin, l’immunité de groupe sera insuffisante à elle seule pour éviter une seconde vague à la fin du confinement. Des mesures de contrôle efficaces devront être maintenues au-delà du 11 mai », concluent les auteurs.

En d’autres termes le bénéfice majeur du confinement imposé à la population (la réduction du nombre de cas et le non débordement, au prix d’une énergie considérable, des services hospitaliers) aura finalement un prix qui restera à payer : le maintien général et durable de l’ensemble des mesures de protection puisque plus de 90 % de la population demeure toujours exposée au risque de contamination. A partir du 11 mai, « il faudra faire quasi aussi bien que le confinement sans le confinement », souligne Simon Cauchemez qui a dirigé le travail français – et qui se refuse à donner des indications précises sur l’efficacité des mesures qui peuvent être utilisées seules ou en combinaison pour ralentir l’épidémie.
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Re: Discutons ici du Covid-19 !

Message par freeshost »

En Suède, une stratégie tout en nuances
Spoiler : Citation : 
Frédéric Faux, Stockholm
Publié mardi 21 avril 2020 à 17:55
Modifié mardi 21 avril 2020 à 17:56

Malgré un niveau de mortalité supérieur à celui de ses voisins, le royaume scandinave continue de privilégier le «confinement» volontaire.

Ce sont des images qui font le tour du monde depuis des semaines, celles des habitants de Stockholm qui prennent le soleil à la terrasse des cafés, font du shopping chez Ikea, ou leur gymnastique dans les parcs. Un spectacle qui continue de troubler Elodie, originaire de Nyon et installée dans la capitale suédoise depuis deux ans: «Quand je parle à mes amis restés en Suisse, les réactions oscillent entre l’envie et la peur pour moi… Mes parents pensent qu’ici on n’est vraiment pas prudents.»

La Suède a choisi un «confinement» volontaire, «mais il est erroné de dire que la vie y continue comme avant, a martelé vendredi dernier Ann Linde, ministre des Affaires étrangères. Beaucoup de Suédois ont arrêté de voyager, des entreprises font faillite, le chômage explose… Nous sommes très affectés.» Le gouvernement a imposé certaines règles – pas de visites dans les maisons de retraite, pas de rassemblements de plus de 50 personnes – et demande aux Suédois de rester chez eux s’ils sont malades ou âgés de plus de 70 ans, de privilégier le télétravail, de respecter les distances sanitaires. Une nouvelle loi votée le 16 avril lui permet aussi de prendre des mesures plus drastiques sans consulter le parlement.

Des classes presque au complet

Mark, qui est venu boire un verre en terrasse sur Rörstrandgatan, a déjà changé ses habitudes: il ne fréquente plus son club de sport, évite les bus, et n’a pas pu s’asseoir à la même table que sa fiancée, dont il est séparé par un cordon. «Si on veut que les pays et les restaurants continuent à vivre, c’est normal de respecter les recommandations officielles», estime-t-il. Dans les écoles, aussi, d’autres comportements prévalent. «Les parents laissent leurs enfants à l’extérieur, les salles de réunion et les couloirs sont utilisés pour les activités afin de séparer les groupes, et c’est nous qui faisons le service à la cantine», précise Marcus, directeur adjoint de la Essingeskola, 275 élèves pour 18 professeurs. Au début de l’épidémie, la moitié des parents avait choisi de garder leur progéniture à la maison, mais aujourd’hui les classes sont presque complètes. Quant aux enseignants d’abord inquiets, ils ont repris leur routine habituelle, constatant que les malades n’étaient pas surreprésentés dans leurs rangs.

La question éducative illustre bien l’approche très différenciée adoptée par la Suède. Son agence de santé a estimé très tôt que les enfants n’étaient pas le moteur principal de l’épidémie, leur taux d’infection étant très réduit, comme leur charge virale. D’ailleurs, sur près de 15 000 malades diagnostiqués en Suède, seuls 266 ont moins de 20 ans. Par mesure de précaution, les autorités ont cependant fermé lycées et universités, leurs étudiants étant plus présents dans les transports en commun, et plus aptes à suivre des cours à distance. «Plutôt que de paralyser la société d’un seul coup, nous agissons pas à pas, explique Anders Tegnell, épidémiologiste en chef. On a mis fin aux soirées d’après-ski, avant de fermer les stations; on s’est occupé des rassemblements, puis des restaurants, et aujourd’hui du monde sportif, en interdisant les compétitions pour adultes. Prendre des mesures progressives est essentiel pour garder la confiance de la population.»

Des résultats meilleurs qu'en France et en Espagne, moins bons qu'au Danemark

La potion suédoise, moins amère, est-elle cependant efficace? Les autorités se félicitent de voir que les comportements ont changé: 86% des Suédois se lavent les mains plus souvent, 69% ont réduit leur activité sociale et, lors des vacances de Pâques, les trajets hors de Stockholm ont été réduits… de 90%. Les autres pays nordiques, qui ont choisi un confinement plus autoritaire, font cependant mieux, comme le dénoncent régulièrement dans la presse d’autres scientifiques suédois. Avec 1765 décès ce mardi, le royaume nordique affichait un taux de mortalité de 175 pour 1 million d’habitants, contre 63 au Danemark, 34 en Norvège, et même 18 en Finlande. Maladie de la mondialisation, l’épidémie touche plus fortement la Suède, moteur économique de la région. Et puis, il y a cet échec, reconnu sans détour: le coronavirus a pris une ampleur inattendue dans les maisons de retraite, d’où viennent un tiers des morts dans la région de Stockholm.

Ces chiffres, cependant, sont bien meilleurs que ceux de la France (taux de mortalité de 310 pour 1 million) et de l’Espagne (455), deux pays qui ont multiplié les restrictions depuis des semaines. Le service de santé suédois, sous pression, n’a jamais été débordé, et l’avancée de l’épidémie a atteint depuis quelques jours un «plateau», comme dans d’autres pays européens. Anders Tegnell, qui se dit «optimiste», revendique une vision à long terme. Confiner permet d’éviter la submersion des hôpitaux, mais ne fait pas disparaître l’épidémie, un objectif que seuls peuvent atteindre un vaccin ou l’immunité collective. Ne pas confiner, en revanche, évite des drames psychologiques, économiques, sociaux, éducatifs, tout en responsabilisant la population pour les années à venir. Car il l’assure, «nous allons tous devoir vivre avec le virus, pour longtemps».
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.

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freeshost
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Re: Discutons ici du Covid-19 !

Message par freeshost »

Coronavirus, così il Portogallo ha contenuto i contagi: tra sanatorie per i migranti e isolamento degli anziani.
Spoiler : Citazione : 
di Andrea Nicastro

21 aprile 2020 (modifica il 21 aprile 2020 | 08:31)

Il merito va quasi per intero al primo ministro Antonio Costa che in solitudine ha deciso la chiusura contro il parere espresso di molti suoi ministri.

Fino a pochi anni fa, il Portogallo non aveva i soldi per fare il pieno di benzina alle sue ambulanze. A inizio pandemia, nonostante una buona ripresa, continuava a non avere i letti di terapia intensiva della Germania o il Pil pro capite della Francia o la leggendaria efficienza scandinava. Eppure, oggi, il piccolo, povero Portogallo è tra i primi della classe in Europa alla prova del Coronavirus. Il risultato è ottimo dal punto di vista sanitario e con lode dal punto di vista politico. I punti deboli esistono, ma la stella portoghese brilla soprattutto nel confronto con i partner europei.

È da cineteca della politica europea il discorso tenuto dal capo dell’opposizione di centro-destra al dibattito sullo stato di emergenza. «La minaccia che dobbiamo combattere esige unità, solidarietà, senso di responsabilità – ha dichiarato Rui Rio -. Per me, in questo momento, il governo non è l’espressione di un partito avversario, ma la guida dell’intera nazione che tutti abbiamo il dovere di aiutare. Non parliamo più di opposizione, ma di collaborazione. Signor primo ministro Antonio Costa conti sul nostro aiuto. Le auguriamo coraggio, nervi d’acciaio e buona fortuna perché la sua fortuna è la nostra fortuna». Chi non invidia una classe politica così? Nelle assemblee nazionali, regionali e comunali di tutta Europa i delegati hanno invocato la forza delle greggi o si sono accapigliati nonostante i guanti e le mascherine. A Lisbona, invece… Complimenti.

Secondo successo (soprattutto di pubblico) è la regolarizzazione dei migranti clandestini. Tra tutti i Paesi europei il Portogallo è stato l’unico a varare una «sanatoria Covid-19» per gli stranieri. Una scelta umanitaria che permette ai clandestini di accedere al sistema sanitario e alle cure, ma anche un provvedimento determinante per bloccare il virus tra le fasce deboli e scoprire eventuali focolai. Sull’effettiva efficacia della ordinanza ministeriale nel contenere l’epidemia non ci sono ancora studi specifici, ma da molti Paesi si è invocato il «modello portoghese» per affrontare l’emergenza degli invisibili nella più generale emergenza sanitaria.

La scelta è stata di certo coraggiosa, innovativa e controcorrente in un panorama dominato dalle paure e dalle chiusure, ma è stata soprattutto pragmatica. Si tratta infatti di una misura provvisoria, limitata a quegli stranieri che avevano presentato domanda di permesso di soggiorno prima della pandemia. Non quindi tutti i clandestini invisibili. I diritti concessi agli stranieri irregolari scadranno appena terminata la crisi sanitaria.

Il terzo, decisivo, successo portoghese è nella lotta al virus. Un traguardo approdato prima sulle testate straniere che su quelle lusitane. Per Der Spiegel il caso Portogallo è «un miracolo», per Politico.eu «un’eccezione». I numeri sono incontestabili. Il tasso di mortalità lusitano si aggira attorno al 3,5% contro 13% di Italia o Francia. L’efficacia della risposta di Lisbona appare paragonabile più a quella dei ricchi austriaci (con una letalità al 3,3%) o dei fortunati abitanti del Lussemburgo (2,2%) che al vicino iberico. Spagna e Portogallo hanno un lunghissimo confine in comune, condizioni di clima e geografia umana paragonabili, ma dalla parte spagnola del confine la letalità del virus è all’11%, in Portogallo quasi quattro volte meno.

I politici portoghesi intervistati dall’estero stanno cominciando a credere davvero al loro tocco magico. Il ministro della Sanità António Sales ha detto al Guardian di aver «adattato la risposta alle migliori indicazioni scientifiche e all’esperienza dei Paesi vicini, modulando di volta in volta i provvedimenti a seconda delle necessità». Vero è che il lockdown è stato proclamato quando c’erano solo 448 infetti contro gli oltre 6mila di quando la Spagna ha fatto altrettanto, ma è altrettanto vero che le autorità sanitarie portoghesi hanno insistito sino all’ultimo momento sulla favola della «influenza come tante» anche quando in Italia i morti erano già centinaia. Il merito va quasi per intero al primo ministro Antonio Costa che in solitudine ha deciso la chiusura contro il parere espresso di molti suoi ministri. Bravissimo lui e il suo «oppositore» Rui Rio. Merito del governo Costa anche l’uscita della Sanità portoghese dall’abisso in cui era caduta dopo la crisi finanziaria e l’intervento della Troika. Dal 2015 la spesa sanitaria è aumentata del 18%, assunto 3.700 medici e 6.600 infermieri.

Basta la chiusura tempestiva del Paese a spiegare la relativa tenuta del sistema? Secondo alcune analisi è stata una condizione indispensabile, ma non l’unica. Possono aver aiutato anche il sistema centralizzato della sanità portoghese capace di mettere in campo un numero relativamente ampio di tamponi, l’isolamento dal resto del continente e, paradossalmente, le sue condizioni di arretratezza. Il cattivo sistema di trasporti pubblici (che induce a spostarsi «isolati» sulla propria auto), la scarsa connessione di vaste aree interne (rimaste quindi praticamente immuni), l’alta percentuale di anziani soli, abituati all’auto-confinamento, la bassa frequenza scolastica sono in genere elementi di sottosviluppo che nel caso della pandemia sono diventati vantaggi.

Il Portogallo è pronto a seguire le avanguardie più fortunate del continente sulla strada della riapertura. Ci sono ipotesi a prima vista bizzarre come riaprire per primi gli asili o i parrucchieri, ma il punto è economico. In questo trimestre si ipotizza un -20% di Pil e su base annua si spera di limitare il calo all’8 per cento. Dipenderà molto dal turismo. Riprenderanno i voli aerei? E la voglia di viaggiare? Il Portogallo non è padrone del suo destino, ma comunque maggioranza e opposizione ci stanno lavorando assieme.
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Re: Discutons ici du Covid-19 !

Message par Curiouser »

freeshost a écrit : mardi 21 avril 2020 à 18:40 Coronavirus, così il Portogallo ha contenuto i contagi: tra sanatorie per i migranti e isolamento degli anziani.
Spoiler : Citazione : 
di Andrea Nicastro

21 aprile 2020 (modifica il 21 aprile 2020 | 08:31)

Il merito va quasi per intero al primo ministro Antonio Costa che in solitudine ha deciso la chiusura contro il parere espresso di molti suoi ministri.

Fino a pochi anni fa, il Portogallo non aveva i soldi per fare il pieno di benzina alle sue ambulanze. A inizio pandemia, nonostante una buona ripresa, continuava a non avere i letti di terapia intensiva della Germania o il Pil pro capite della Francia o la leggendaria efficienza scandinava. Eppure, oggi, il piccolo, povero Portogallo è tra i primi della classe in Europa alla prova del Coronavirus. Il risultato è ottimo dal punto di vista sanitario e con lode dal punto di vista politico. I punti deboli esistono, ma la stella portoghese brilla soprattutto nel confronto con i partner europei.

È da cineteca della politica europea il discorso tenuto dal capo dell’opposizione di centro-destra al dibattito sullo stato di emergenza. «La minaccia che dobbiamo combattere esige unità, solidarietà, senso di responsabilità – ha dichiarato Rui Rio -. Per me, in questo momento, il governo non è l’espressione di un partito avversario, ma la guida dell’intera nazione che tutti abbiamo il dovere di aiutare. Non parliamo più di opposizione, ma di collaborazione. Signor primo ministro Antonio Costa conti sul nostro aiuto. Le auguriamo coraggio, nervi d’acciaio e buona fortuna perché la sua fortuna è la nostra fortuna». Chi non invidia una classe politica così? Nelle assemblee nazionali, regionali e comunali di tutta Europa i delegati hanno invocato la forza delle greggi o si sono accapigliati nonostante i guanti e le mascherine. A Lisbona, invece… Complimenti.

Secondo successo (soprattutto di pubblico) è la regolarizzazione dei migranti clandestini. Tra tutti i Paesi europei il Portogallo è stato l’unico a varare una «sanatoria Covid-19» per gli stranieri. Una scelta umanitaria che permette ai clandestini di accedere al sistema sanitario e alle cure, ma anche un provvedimento determinante per bloccare il virus tra le fasce deboli e scoprire eventuali focolai. Sull’effettiva efficacia della ordinanza ministeriale nel contenere l’epidemia non ci sono ancora studi specifici, ma da molti Paesi si è invocato il «modello portoghese» per affrontare l’emergenza degli invisibili nella più generale emergenza sanitaria.

La scelta è stata di certo coraggiosa, innovativa e controcorrente in un panorama dominato dalle paure e dalle chiusure, ma è stata soprattutto pragmatica. Si tratta infatti di una misura provvisoria, limitata a quegli stranieri che avevano presentato domanda di permesso di soggiorno prima della pandemia. Non quindi tutti i clandestini invisibili. I diritti concessi agli stranieri irregolari scadranno appena terminata la crisi sanitaria.

Il terzo, decisivo, successo portoghese è nella lotta al virus. Un traguardo approdato prima sulle testate straniere che su quelle lusitane. Per Der Spiegel il caso Portogallo è «un miracolo», per Politico.eu «un’eccezione». I numeri sono incontestabili. Il tasso di mortalità lusitano si aggira attorno al 3,5% contro 13% di Italia o Francia. L’efficacia della risposta di Lisbona appare paragonabile più a quella dei ricchi austriaci (con una letalità al 3,3%) o dei fortunati abitanti del Lussemburgo (2,2%) che al vicino iberico. Spagna e Portogallo hanno un lunghissimo confine in comune, condizioni di clima e geografia umana paragonabili, ma dalla parte spagnola del confine la letalità del virus è all’11%, in Portogallo quasi quattro volte meno.

I politici portoghesi intervistati dall’estero stanno cominciando a credere davvero al loro tocco magico. Il ministro della Sanità António Sales ha detto al Guardian di aver «adattato la risposta alle migliori indicazioni scientifiche e all’esperienza dei Paesi vicini, modulando di volta in volta i provvedimenti a seconda delle necessità». Vero è che il lockdown è stato proclamato quando c’erano solo 448 infetti contro gli oltre 6mila di quando la Spagna ha fatto altrettanto, ma è altrettanto vero che le autorità sanitarie portoghesi hanno insistito sino all’ultimo momento sulla favola della «influenza come tante» anche quando in Italia i morti erano già centinaia. Il merito va quasi per intero al primo ministro Antonio Costa che in solitudine ha deciso la chiusura contro il parere espresso di molti suoi ministri. Bravissimo lui e il suo «oppositore» Rui Rio. Merito del governo Costa anche l’uscita della Sanità portoghese dall’abisso in cui era caduta dopo la crisi finanziaria e l’intervento della Troika. Dal 2015 la spesa sanitaria è aumentata del 18%, assunto 3.700 medici e 6.600 infermieri.

Basta la chiusura tempestiva del Paese a spiegare la relativa tenuta del sistema? Secondo alcune analisi è stata una condizione indispensabile, ma non l’unica. Possono aver aiutato anche il sistema centralizzato della sanità portoghese capace di mettere in campo un numero relativamente ampio di tamponi, l’isolamento dal resto del continente e, paradossalmente, le sue condizioni di arretratezza. Il cattivo sistema di trasporti pubblici (che induce a spostarsi «isolati» sulla propria auto), la scarsa connessione di vaste aree interne (rimaste quindi praticamente immuni), l’alta percentuale di anziani soli, abituati all’auto-confinamento, la bassa frequenza scolastica sono in genere elementi di sottosviluppo che nel caso della pandemia sono diventati vantaggi.

Il Portogallo è pronto a seguire le avanguardie più fortunate del continente sulla strada della riapertura. Ci sono ipotesi a prima vista bizzarre come riaprire per primi gli asili o i parrucchieri, ma il punto è economico. In questo trimestre si ipotizza un -20% di Pil e su base annua si spera di limitare il calo all’8 per cento. Dipenderà molto dal turismo. Riprenderanno i voli aerei? E la voglia di viaggiare? Il Portogallo non è padrone del suo destino, ma comunque maggioranza e opposizione ci stanno lavorando assieme.
Je vais traduire l'article :wink:
Edit : on pourrait peut-être, d'ailleurs, ouvrir un sujet consacré à ces articles italiens... (si la modération n'y voit pas d'inconvénient ?)
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Message par Tugdual »

Curiouser a écrit : mardi 21 avril 2020 à 19:40 Edit : on pourrait peut-être, d'ailleurs, ouvrir un sujet consacré à ces articles italiens... (si la modération n'y voit pas d'inconvénient ?)
Pas de souci, c'est comme vous voulez...
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