Articles divers sur les TSA
-
- Prolifique
- Messages : 4594
- Enregistré le : vendredi 23 janvier 2015 à 18:16
Re: Articles divers sur les TSA
Portrait sur double page de D.Tammet dans le dernier n° de Sciences et avenir: "Autiste n'est pas son métier".
Pas d'un intérêt immense si on le connaît et qu'on a lu ses livres, mais bonne initiative pour les autres et message important inside (cf le titre)
Pas d'un intérêt immense si on le connaît et qu'on a lu ses livres, mais bonne initiative pour les autres et message important inside (cf le titre)
*Diag TSA*
***Nullius in verba***
***Nullius in verba***
-
- Prolifique
- Messages : 1814
- Enregistré le : mardi 3 mai 2016 à 16:35
- Localisation : CILAOS
Re: Articles divers sur les TSA
bonjour...
J'ai revu mes textes page de départ http://thevenet.jean.free.fr/dossier-autisme.html
Je mentionne des aspects qui sont difficilement abordables pour des personnes âgés de moins de 40 ans: ce genre de choses sont rarement comprises avant, je tiens à vous en avertir. Passez si ça vous dit rien, faites une vie de couple, puis revenez dans 20 ans.
Dans l'expérience de ma vie, le contact physique (me faire serrer dans les bras) a été un miracle qui a beaucoup allégé certains aspects les plus invalidants de mon autisme.
il suffirait de se faire directement... du bien!
j'ai tenté de l'expliquer... avec des mots.
J'ai revu mes textes page de départ http://thevenet.jean.free.fr/dossier-autisme.html
Je mentionne des aspects qui sont difficilement abordables pour des personnes âgés de moins de 40 ans: ce genre de choses sont rarement comprises avant, je tiens à vous en avertir. Passez si ça vous dit rien, faites une vie de couple, puis revenez dans 20 ans.
Dans l'expérience de ma vie, le contact physique (me faire serrer dans les bras) a été un miracle qui a beaucoup allégé certains aspects les plus invalidants de mon autisme.
il suffirait de se faire directement... du bien!
j'ai tenté de l'expliquer... avec des mots.
Diagnostiqué Aspi vers 37 ans (2007)
le reste c'est 100 intérêts
le reste c'est 100 intérêts
-
- Modérateur
- Messages : 41268
- Enregistré le : jeudi 15 novembre 2012 à 0:13
- Localisation : Nord-44
Re: Articles divers sur les TSA
Sur le Monde, version abonnés :
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
-
- Modérateur
- Messages : 22562
- Enregistré le : lundi 24 octobre 2005 à 22:39
- Localisation : Finistère
Re: Articles divers sur les TSA
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
-
- Modérateur
- Messages : 22562
- Enregistré le : lundi 24 octobre 2005 à 22:39
- Localisation : Finistère
Re: Articles divers sur les TSA
jim.fr
Autisme : il est où le bonheur, il est où ?
Comme le rappellent des chercheurs exerçant à Manchester et à York (Royaume-Uni), les troubles du spectre autistique (TSA) comportent des difficultés de communication et de socialisation, mais on ignore dans quelle mesure ces problèmes survenant dès l’enfance peuvent compromettre chez les intéressés « des niveaux élevés de bonheur et d’estime de soi » ultérieurs et, plus généralement, un vécu social et affectif « positif. » Pour préciser ces liens entre bonheur, estime de soi, socialisation et autisme, les auteurs ont réalisé une étude de cohorte prospective auprès de 13 285 enfants de 11 ans (dont 408 avec des TSA). Ils ont réparti ces sujets en cinq groupes distincts :
1) Le groupe au « comportement prosocial[1] très faible » (32 % des sujets avec TSA, contre 7 % des sujets sans TSA), caractérisé par des enfants « heureux et avec une haute estime de soi », mais n’affichant pas un comportement prosocial prononcé.
2) Le groupe d’enfants plutôt « peu heureux » (3 % des sujets avec ou sans TSA), incluant des sujets avec « une estime de soi modérée » : malgré leur attitude prosociale, ils se révèlent « les moins heureux. »
3) Les enfants au fonctionnement social « faiblement à modérément positif » (16 % avec TSA, contre 6 % sans TSA) se montrent « modérément heureux et avec la plus faible estime de soi, mais ont « un comportement prosocial. »
4) Les enfants au fonctionnement social « modérément à très positif » (17 % avec TSA, contre 23 % sans TSA), « très heureux, ont un comportement très social », mais n’ont pourtant qu’une « modeste estime de soi. »
5) La majorité des enfants (31 % avec TSA, contre 62 % sans TSA) appartiennent au groupe « optimal » où les sujets se déclarent ou se montrent « très heureux, avec un comportement prosocial prononcé et une haute estime de soi. »
En résumé, comme on pouvait l’estimer d’emblée, les auteurs observent pour la majorité des enfants, une « coexistence » entre les notions de bonheur, d’estime de soi et de comportement prosocial. Mais ils font aussi un constat plus surprenant a priori : même pour près de la moitié des enfants avec TSA à « faible niveau de fonctionnement social », il existe cependant « un bon niveau d’estime de soi, de comportement prosocial et de bonheur. » Cette étude illustre aussi la complexité des phénomènes psychologiques, difficile à cerner par une vision trop réductrice tendant à associer systématiquement des notions comme le bonheur, l’estime de soi et le fonctionnement social.
[1] https://fr.wikipedia.org/wiki/Comportement_prosocial
Dr Alain Cohen
Référence
McChesney G et Toseeb U : Happiness, self-esteem, and prosociality in children with and without autism spectrum disorder: Evidence from a UK population cohort study. Autism Research, Publication avancée en ligne, 6 juillet 2018.
Autisme : il est où le bonheur, il est où ?
Comme le rappellent des chercheurs exerçant à Manchester et à York (Royaume-Uni), les troubles du spectre autistique (TSA) comportent des difficultés de communication et de socialisation, mais on ignore dans quelle mesure ces problèmes survenant dès l’enfance peuvent compromettre chez les intéressés « des niveaux élevés de bonheur et d’estime de soi » ultérieurs et, plus généralement, un vécu social et affectif « positif. » Pour préciser ces liens entre bonheur, estime de soi, socialisation et autisme, les auteurs ont réalisé une étude de cohorte prospective auprès de 13 285 enfants de 11 ans (dont 408 avec des TSA). Ils ont réparti ces sujets en cinq groupes distincts :
1) Le groupe au « comportement prosocial[1] très faible » (32 % des sujets avec TSA, contre 7 % des sujets sans TSA), caractérisé par des enfants « heureux et avec une haute estime de soi », mais n’affichant pas un comportement prosocial prononcé.
2) Le groupe d’enfants plutôt « peu heureux » (3 % des sujets avec ou sans TSA), incluant des sujets avec « une estime de soi modérée » : malgré leur attitude prosociale, ils se révèlent « les moins heureux. »
3) Les enfants au fonctionnement social « faiblement à modérément positif » (16 % avec TSA, contre 6 % sans TSA) se montrent « modérément heureux et avec la plus faible estime de soi, mais ont « un comportement prosocial. »
4) Les enfants au fonctionnement social « modérément à très positif » (17 % avec TSA, contre 23 % sans TSA), « très heureux, ont un comportement très social », mais n’ont pourtant qu’une « modeste estime de soi. »
5) La majorité des enfants (31 % avec TSA, contre 62 % sans TSA) appartiennent au groupe « optimal » où les sujets se déclarent ou se montrent « très heureux, avec un comportement prosocial prononcé et une haute estime de soi. »
En résumé, comme on pouvait l’estimer d’emblée, les auteurs observent pour la majorité des enfants, une « coexistence » entre les notions de bonheur, d’estime de soi et de comportement prosocial. Mais ils font aussi un constat plus surprenant a priori : même pour près de la moitié des enfants avec TSA à « faible niveau de fonctionnement social », il existe cependant « un bon niveau d’estime de soi, de comportement prosocial et de bonheur. » Cette étude illustre aussi la complexité des phénomènes psychologiques, difficile à cerner par une vision trop réductrice tendant à associer systématiquement des notions comme le bonheur, l’estime de soi et le fonctionnement social.
[1] https://fr.wikipedia.org/wiki/Comportement_prosocial
Dr Alain Cohen
Référence
McChesney G et Toseeb U : Happiness, self-esteem, and prosociality in children with and without autism spectrum disorder: Evidence from a UK population cohort study. Autism Research, Publication avancée en ligne, 6 juillet 2018.
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
-
- Modérateur
- Messages : 22562
- Enregistré le : lundi 24 octobre 2005 à 22:39
- Localisation : Finistère
Re: Articles divers sur les TSA
jim.fr
De nouveaux modèles animaux de l’autisme
On considère désormais l’autisme comme un trouble du neuro-développement s’enracinant dans la vie intra-utérine, et influencé à la fois par des facteurs génétiques et des facteurs environnementaux.
Rédigé conjointement par des chercheurs de Pékin (Chine) et de Durham (Caroline du Nord, aux États-Unis), un article sur les modèles animaux de l’autisme rappelle que les déterminants génétiques concernent « environ 25 % des patients » et que « l’hétérogénéité » observée dans l’autisme comprend « un grand nombre d’allèles au caractère faiblement pénétrant. » Quant aux facteurs d’environnement, ils comprennent en particulier des molécules présentes in utero à titre de « polluants » d’ordre pharmacologique (acide valproïque) ou autre (comme une infection contractée par la mère durant la grossesse).
Les examens anatomopathologiques réalisés post-mortem et l’imagerie cérébrale ont montré que certaines régions du cerveau (amygdale, cortex préfrontal, striatum) semblent plus affectées par l’intervention de ces facteurs d’origine génétique ou/et environnementale, car elles révèlent alors des « phénomènes neuro-inflammatoires » et des « anomalies des secteurs spécifiques en lien avec les signes cardinaux de l’autisme. » Par exemple, l’amygdale est impliquée dans la régulation des émotions et présente « une organisation anormale » chez les sujets avec autisme.
Des singes avec un déficit des interactions sociales
Plusieurs modèles animaux ont été élaborés pour mieux comprendre les interactions entre facteurs de susceptibilité génétique (gènes à risque) et facteurs d’ordre environnemental. Certains modèles impliquent des primates, en particulier un modèle de 2001 où un rétrovirus est utilisé comme vecteur de l’expression d’un gène chez un singe rhésus (Macaca mulatta). Selon les auteurs, ce type de recherches ouvre «une nouvelle voie dans la modélisation» animale de diverses affections neuropsychiatriques. Ainsi, un gène mutant (responsable de la maladie de Huntington) a été transféré dans le zygote de singes par l’intermédiaire d’un lentivirus. Et pour une pathologie plus proche de l’autisme, des singes transgéniques pouvant «surexprimer une protéine associée au syndrome de Rett» (protéine MECP2,
Méthyl-CpG-binding protein2)[1]montrent un «déficit des interactions sociales» évocateur des troubles du spectre autistique.
Les enseignements de ces modèles viennent compléter ceux d’autres modèles, notamment des rongeurs (rats et souris) utilisés depuis une vingtaine d’années, mais sont bien sûr plus prometteurs puisque les différences en termes de neuro-anatomie et de comportement social plaident à l’évidence pour une plus grande proximité entre « primates non humains » et humains qu’entre rongeurs et humains. Ces nouveaux modèles animaux de l’autisme (et des troubles apparentés comme le syndrome de Rett) devraient donc enrichir les recherches sur la compréhension des mécanismes sous-jacents de ces troubles et, peut-être ultérieurement, sur l’essor de nouveaux traitements.
Dr Alain Cohen
Référence
Hui Zhao et coll.: Modeling autism in non-human primates: opportunities and challenges. Autism Research 2018, 11: 686–694.
De nouveaux modèles animaux de l’autisme
On considère désormais l’autisme comme un trouble du neuro-développement s’enracinant dans la vie intra-utérine, et influencé à la fois par des facteurs génétiques et des facteurs environnementaux.
Rédigé conjointement par des chercheurs de Pékin (Chine) et de Durham (Caroline du Nord, aux États-Unis), un article sur les modèles animaux de l’autisme rappelle que les déterminants génétiques concernent « environ 25 % des patients » et que « l’hétérogénéité » observée dans l’autisme comprend « un grand nombre d’allèles au caractère faiblement pénétrant. » Quant aux facteurs d’environnement, ils comprennent en particulier des molécules présentes in utero à titre de « polluants » d’ordre pharmacologique (acide valproïque) ou autre (comme une infection contractée par la mère durant la grossesse).
Les examens anatomopathologiques réalisés post-mortem et l’imagerie cérébrale ont montré que certaines régions du cerveau (amygdale, cortex préfrontal, striatum) semblent plus affectées par l’intervention de ces facteurs d’origine génétique ou/et environnementale, car elles révèlent alors des « phénomènes neuro-inflammatoires » et des « anomalies des secteurs spécifiques en lien avec les signes cardinaux de l’autisme. » Par exemple, l’amygdale est impliquée dans la régulation des émotions et présente « une organisation anormale » chez les sujets avec autisme.
Des singes avec un déficit des interactions sociales
Plusieurs modèles animaux ont été élaborés pour mieux comprendre les interactions entre facteurs de susceptibilité génétique (gènes à risque) et facteurs d’ordre environnemental. Certains modèles impliquent des primates, en particulier un modèle de 2001 où un rétrovirus est utilisé comme vecteur de l’expression d’un gène chez un singe rhésus (Macaca mulatta). Selon les auteurs, ce type de recherches ouvre «une nouvelle voie dans la modélisation» animale de diverses affections neuropsychiatriques. Ainsi, un gène mutant (responsable de la maladie de Huntington) a été transféré dans le zygote de singes par l’intermédiaire d’un lentivirus. Et pour une pathologie plus proche de l’autisme, des singes transgéniques pouvant «surexprimer une protéine associée au syndrome de Rett» (protéine MECP2,
Méthyl-CpG-binding protein2)[1]montrent un «déficit des interactions sociales» évocateur des troubles du spectre autistique.
Les enseignements de ces modèles viennent compléter ceux d’autres modèles, notamment des rongeurs (rats et souris) utilisés depuis une vingtaine d’années, mais sont bien sûr plus prometteurs puisque les différences en termes de neuro-anatomie et de comportement social plaident à l’évidence pour une plus grande proximité entre « primates non humains » et humains qu’entre rongeurs et humains. Ces nouveaux modèles animaux de l’autisme (et des troubles apparentés comme le syndrome de Rett) devraient donc enrichir les recherches sur la compréhension des mécanismes sous-jacents de ces troubles et, peut-être ultérieurement, sur l’essor de nouveaux traitements.
Dr Alain Cohen
Référence
Hui Zhao et coll.: Modeling autism in non-human primates: opportunities and challenges. Autism Research 2018, 11: 686–694.
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
-
- Passionné
- Messages : 392
- Enregistré le : lundi 4 juin 2018 à 10:17
- Localisation : Planète Zorg/Repli interstellaire en Normandie
Re: Articles divers sur les TSA
Ce doc manque de certaines directions possibles en mon sens comme :
- être malheureux, prosocial et avoir une forte estime de soi . C'est possible.
En même temps, cela demande de savoir se positionner sur le bonheur :
est ce que je suis heureux dans la vie parce que j'ai obtenu ce que je désire dans la direction que j'ai choisi ou est ce plus profond que cela ?
Si oui , suis je en capacité de l’appréhender ?
Et si pour atteindre le bonheur je devais réaliser la réussite dans tous les domaines que je souhaite tel une arborescence et donc difficilement l' obtenir , voir ne jamais y parvenir... (c'est tout blanc ou tout noir, pas de demi-mesure)
Trouble du Spectre de l'Autisme sans déficit intellectuel ni altération du langage.
Prototypique ( surfonctionnement perceptif/raisonnement non-verbal/habiletés visio-spatiales/dev.langage non précoce avec hyperlexie)
THQI
Prototypique ( surfonctionnement perceptif/raisonnement non-verbal/habiletés visio-spatiales/dev.langage non précoce avec hyperlexie)
THQI
-
- Familier
- Messages : 116
- Enregistré le : mardi 3 avril 2018 à 17:10
Re: Articles divers sur les TSA
Merci Jean pour le partage des articles du Dr Alain Cohen dans le Journal International de Médecine.
J'ai fait une petite recherche sur internet, je n'ai rien trouvé de précis à son sujet (formation, pays où il exerce, éventuelles publications d'ouvrages, éventuelles prises de position).
Si vous avez des informations, je suis intéressée
J'ai fait une petite recherche sur internet, je n'ai rien trouvé de précis à son sujet (formation, pays où il exerce, éventuelles publications d'ouvrages, éventuelles prises de position).
Si vous avez des informations, je suis intéressée
Diagnostiquée Asperger en Janvier 2016 à 35 ans
-
- Prolifique
- Messages : 1844
- Enregistré le : mardi 20 mars 2018 à 23:54
Re: Articles divers sur les TSA
Désolé Plieur Fou, il me semble que le lien n'est pas fonctionnel.Plieur Fou a écrit : ↑mercredi 5 septembre 2018 à 21:09Ce doc manque de certaines directions possibles en mon sens comme :
- être malheureux, prosocial et avoir une forte estime de soi . C'est possible.
En même temps, cela demande de savoir se positionner sur le bonheur :
est ce que je suis heureux dans la vie parce que j'ai obtenu ce que je désire dans la direction que j'ai choisi ou est ce plus profond que cela ?
Si oui , suis je en capacité de l’appréhender ?
Et si pour atteindre le bonheur je devais réaliser la réussite dans tous les domaines que je souhaite tel une arborescence et donc difficilement l' obtenir , voir ne jamais y parvenir... (c'est tout blanc ou tout noir, pas de demi-mesure)
homme, diagnostic TSA.
-
- Passionné
- Messages : 392
- Enregistré le : lundi 4 juin 2018 à 10:17
- Localisation : Planète Zorg/Repli interstellaire en Normandie
Re: Articles divers sur les TSA
Oui c'est de mon fait , je n'ai repris qu'en parti le message d'origine de Jean, 4 messages plus haut du mercredi 5 septembre 2018 à 19:03, je n'aime pas les longs pavés à relire.MudBloodKnowItAll a écrit : ↑jeudi 6 septembre 2018 à 12:26
Désolé Plieur Fou, il me semble que le lien n'est pas fonctionnel.
Trouble du Spectre de l'Autisme sans déficit intellectuel ni altération du langage.
Prototypique ( surfonctionnement perceptif/raisonnement non-verbal/habiletés visio-spatiales/dev.langage non précoce avec hyperlexie)
THQI
Prototypique ( surfonctionnement perceptif/raisonnement non-verbal/habiletés visio-spatiales/dev.langage non précoce avec hyperlexie)
THQI
-
- Modérateur
- Messages : 22562
- Enregistré le : lundi 24 octobre 2005 à 22:39
- Localisation : Finistère
Re: Articles divers sur les TSA
Il est médecin et écrit des journalistes de vulgarisation scientifique à destination d'un public de professionnels de santé.
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
-
- Prolifique
- Messages : 1844
- Enregistré le : mardi 20 mars 2018 à 23:54
Re: Articles divers sur les TSA
Oups, mea culpa, j'ai pu lire le message de Jean plus haut, effectivement.Plieur Fou a écrit : ↑jeudi 6 septembre 2018 à 13:27Oui c'est de mon fait , je n'ai repris qu'en parti le message d'origine de Jean, 4 messages plus haut du mercredi 5 septembre 2018 à 19:03, je n'aime pas les longs pavés à relire.MudBloodKnowItAll a écrit : ↑jeudi 6 septembre 2018 à 12:26
Désolé Plieur Fou, il me semble que le lien n'est pas fonctionnel.
homme, diagnostic TSA.
-
- Familier
- Messages : 116
- Enregistré le : mardi 3 avril 2018 à 17:10
Re: Articles divers sur les TSA
Merci Jean de m'apporter cette petite précision.
Je vais essayer d'obtenir les articles de recherche cités à l'université de ma ville, car il faut un abonnement pour pouvoir les lire par exemple : https://onlinelibrary.wiley.com/doi/ful ... 2/aur.1945
Diagnostiquée Asperger en Janvier 2016 à 35 ans
-
- Intarissable
- Messages : 37322
- Enregistré le : lundi 15 juillet 2013 à 15:09
- Localisation : CH
Re: Articles divers sur les TSA
En fait, ce "déficit" d'interactions sociales, n'est-il pas relatif à une norme descriptive (selon laquelle le commun des personnes n'auraient pas de déficit d'interactions sociales) ?
La norme descriptive tend-elle toujours vers le "meilleur", "le plus", "le plus rapide", le "parfait" ?
La norme descriptive doit-elle toujours tendre vers le "meilleur", le "plus", le "plus rapide", le "parfait" ?
Autrement dit, par rapport au "déficit" d'interactions sociales, ne pourrait-on pas aussi voir l'excès d'interactions sociales comme quelque chose s'éloignant de normes descriptives ?
Aider à prendre conscience des normes descriptives peut aider à ne pas les transformer inconsciemment en normes prescriptives.
[Bon, ma question se déplace un peu du spectre autistique vers des questions de social, de société, de psychologie sociale (un domaine dans lequel Julie Dachez a pas mal recherché ).
Et éventuellement du bonheur, dont parle Plieur Fou : est-il nécessaire de se plier à des normes, descriptives ou prescriptives, pour être heureux ? Et pour les personnes qui ressentent moins le besoin d'appartenance et le besoin de conformité ?]
Source : page 13 de ce fichier pdfEn effet, ils distinguent les normes descriptives qui caractérisent « ce qui est typique, normal », des normes injonctives qui « renvoient aux règles ou croyances vis-à-vis des conduites moralement approuvées ou désapprouvées » (Cialdini et al., 1990, p.1015)
La norme descriptive tend-elle toujours vers le "meilleur", "le plus", "le plus rapide", le "parfait" ?
La norme descriptive doit-elle toujours tendre vers le "meilleur", le "plus", le "plus rapide", le "parfait" ?
Autrement dit, par rapport au "déficit" d'interactions sociales, ne pourrait-on pas aussi voir l'excès d'interactions sociales comme quelque chose s'éloignant de normes descriptives ?
Aider à prendre conscience des normes descriptives peut aider à ne pas les transformer inconsciemment en normes prescriptives.
[Bon, ma question se déplace un peu du spectre autistique vers des questions de social, de société, de psychologie sociale (un domaine dans lequel Julie Dachez a pas mal recherché ).
Et éventuellement du bonheur, dont parle Plieur Fou : est-il nécessaire de se plier à des normes, descriptives ou prescriptives, pour être heureux ? Et pour les personnes qui ressentent moins le besoin d'appartenance et le besoin de conformité ?]
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
-
- Familier
- Messages : 110
- Enregistré le : lundi 19 mars 2018 à 22:10
Re: Articles divers sur les TSA
est-il nécessaire de se plier à des normes, descriptives ou prescriptives, pour être heureux ?
Et pour les personnes qui ressentent moins le besoin d'appartenance et le besoin de conformité ?
Atypique perchée avec phobie sociale à peu près bien vécue
(Sans diagnostic)
(Sans diagnostic)