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[astro]

Quand tu défends le "libre" c'est une philosophie pas très compatibles avec tout ces géants de l'informatique et je pense que c'est de ça dont FH parles.
Il va pas empêcher les gens de s'en servir mais je pense que s'il peut les dissuader il essaye, un peu comme il conseille d'utiliser ubuntu plutôt que windows.
Perso je ne me sert pas de FB mais je ne milite pas du tout, rien n'est noir ou blanc et chacun fait ce qu'il veut je pense. J'ai bien un compte google, twitter et probablement une multitude d'autres comptes créés sur d'autres sites dont je ne me souviens même pas ^^.

[freeshost]

Oh, je ne vais pas m'acharner à empêcher/interdire les personnes d'utiliser FaceBook.

Par contre, comme les politiciens en campagne électorale, je vais profiter des occasions où je croise des indécis , des personnes pas trop dépendantes de FaceBook, Twitter et cie.

En fait, il y a plusieurs problématiques qui se croisent :

- celles du libre, qui ne va pas forcément toucher beaucoup de personnes, (car c'est une question plus sociétale et globale qu'individuelle)
- celle de la sécurité, qui a plus de probabilité de toucher les gens, (on pourrait jouer sur la peur comme l'extrême-droite, mais bon, ce n'est pas mon genre )
- celle du gratuit, (les petits budgets)
- ...

On ne peut pas satisfaire parfaitement toutes les problématiques.

[Bubu]

Ça m'a toujours fait marrer ce paradoxe entre le logiciel libre en soi (gratuit, code construit par une communauté), et l'intolérance de certains vis-à-vis des logiciels qui ne le sont pas, des vrais djihadistes !
Sans compter que la plupart de ces intolérants ne tirent avantage des logiciels libres que par leur gratuité, et ne leur apportent rien, et n'apportent rien à leur développement. Bref, des consommateurs qui se prennent pour des spécialistes alors qu'ils ne font rien de plus que consommer un produit gratuit .....
Parfois à vouloir défendre une cause, on fait tout le contraire !

[freeshost]

Nous ne pouvons pas toutes et tous êtres des développeurs.

Nous ne sommes pas des terroristes puisque nous n'utilisons pas la menace, la peur ou toute autre stratégie du choc. Nous ne tuons pas. Nous ne prélevons pas des impôts. Nous n'incitons pas à la haine.

Le concept de gratuité fait peur aux personnes qui mettent le "principe" de réciprocité (et autres croyances en un monde juste) sur un piédestal. Le pardon et le partage non marchand doivent leur donner des sueurs froides.

[Bubu]

Nous ne tuons pas. Nous ne prélevons pas des impôts. Nous n'incitons pas à la haine.

Ah bah non, par contre vous ne vous gênez pas pour juger ceux qui n'adhèrent pas à votre vision du logiciel libre ! Ça reste fondamentalement intolérant. Et contre la cause du logiciel libre.
Rien n'est ni noir ni blanc, il faut faire avec le paysage existant : il y a des logiciels libres, et des logiciels .... qui ne le sont pas. Il y a du bon à prendre dans les deux.

Nous ne pouvons pas toutes et tous êtres des développeurs.

Bah alors faites un effort, et comprenez enfin que les développeurs aussi ont besoin de manger. Tout le monde ne peut pas se permettre de bosser 8h/jour gratuitement.

[freeshost]

Tu as une vision un peu manichéenne et simpliste des personnes libristes.

Tu sais, il y a aussi des débats mouvementés entre libristes, comme au sein de chaque groupe. Le débat au sein d'un groupe est une des manifestations de démocratie au sein de ce groupe.

La plupart des libristes qui ont décidé de n'utiliser que des logiciels libres ne font pas du militantisme. Ils acceptent les compromis, ne décident pas du mode de vie d'autrui. Ils laissent le choix entre les différentes distributions.

Au contraire, dans les logiciels propriétaires, l'un appelle souvent l'autre. Dans certains systèmes d'exploitation, ils t'installent des logiciels sans demander ton avis.

Et je ne parle même pas du droit à l'anonymat (dont Microsoft n'est pas friand).

[Bubu]

Tu as une vision un peu manichéenne et simpliste des personnes libristes.

De même, tu as une vision simpliste et manichéenne de ce que je viens de dire. Tous les "libristes" n'ont pas ce système de pensée. Les personnes vraiment impliquées dans le "librisme" sont moins stupides que ça. Je parlais de "certains intolérants" : ce sont ceux qui l'ouvrent le plus et en font le moins.
A voir : Effet Dunning-Kruger

[freeshost]

De manière générale, toute personne devrait être libre de choisir les logiciels qu'elle utilise selon ses propres critères de sélection.

Et de changer à tout moment de logiciel sans obstacle socio-économique arbitraire.

[Bubu]

Ce n'est pas compliqué : il n'y a que 2 façons d'être un bon 'libriste' :
-Soit on fait des donations
-Soit on ajoute/améliore du code
Si vous ne faites ni l'un ni l'autre, vous n'êtes pas libriste : au contraire vous profitez des logiciels libres.

[freeshost]

Les personnes qui contribuent aux logiciels libres et que tu appelles "bons libristes" ont pour but que d'autres personnes puissent profiter des logiciels libres.

[Bubu]

Les personnes qui contribuent aux logiciels libres et que tu appelles "bons libristes" ont pour but que d'autres personnes puissent profiter des logiciels libres.

Mais quoi en échange ?
C'est stupide : je vais dans un magasin, et je prône que le droit de manger est gratuit ... ils vont me foutre à la porte !
Tout travail mérite salaire.
C'est grave d'en arriver là, va dans ton magasin, prends ta nourriture, et dis à la caissière : non désolé je ne paie pas, "je suis libriste !", elle va t'envoyer chier et tu repartiras les mains vides !
En gros, c'est vouloir le beurre et l'argent du beurre. Mais comment peut-on être con à ce point ?

[Benoit]

De manière générale, toute personne devrait être libre de choisir les logiciels qu'elle utilise selon ses propres critères de sélection.

Et de changer à tout moment de logiciel sans obstacle socio-économique arbitraire.

Ca va surprendre, mais c'est ce que fait déjà la majorité des gens.

Faire le compromis d'acheter une licence pour ne pas avoir à s'investir et/ou s'informer sur des trucs alternatifs constitue un critère de selection.
ou une bonne pub'.
ou l'illusion d'appartenir à un club branlatoiro-élitiste de développeurs alors qu'on a jamais compilé un programme.
etc...

Par contre contester les critères de sélections des autres ou ce qu'ils font de leur pognon, c'est tout de suite beaucoup moins cool.

Il faut accorder un peu plus de crédit aux gens, les gens qui qualifient les autres de veaux devraient souvent s'interroger sur leurs propres motivations à eux.

[freeshost]

Les personnes qui contribuent aux logiciels libres et que tu appelles "bons libristes" ont pour but que d'autres personnes puissent profiter des logiciels libres.

Mais quoi en échange ?
C'est stupide : je vais dans un magasin, et je prône que le droit de manger est gratuit ... ils vont me foutre à la porte !
Tout travail mérite salaire.
C'est grave d'en arriver là, va dans ton magasin, prends ta nourriture, et dis à la caissière : non désolé je ne paie pas, "je suis libriste !", elle va t'envoyer chier et tu repartiras les mains vides !
En gros, c'est vouloir le beurre et l'argent du beurre. Mais comment peut-on être con à ce point ?

Nous ne sommes pas dans ce magasin.

Chaque personne est libre de partager ou non ses propres créations sous une licence libératrice, d'utiliser des logiciels libres.

Il n'y a pas que des zones d'échanges. Il y a aussi des zones de libre partage sans attente de contrepartie monétisée.

[Bubu]

J'avoue avoir été bête et méchant vis-à-vis de toi
Tu donnes des cours à domicile, non ? Alors comment réagirais-tu si un "client" te disait en fin de cours : Désolé mais le savoir ne s'achète pas. Je ne paierais donc pas ?
J'ai quand-même l'impression que ton argumentation pour le logiciel libre (que je cautionne aussi !) ne tient pas la route et manque cruellement d'altruisme, voire d'empathie.
Toi, tu as le droit d'être payé pour ton travail, mais les développeurs qui demandent la même sont des escrocs, des voleurs ? Allons !

Mais, c'est presque hors-sujets puisque oui, les développeurs libristes sont aussi payés mais différemment : si le logiciel plait, on peut avoir des dons. Là est toute la noblesse du logiciel libre : c'est le client qui décide quoi payer en fonction de son expérience avec les-dits logiciels. Mais si personne ne faisait de dons, le logiciel libre n'existerait pas non plus, et, paradoxe pour cette cause apparemment mal comprise, c'est retour aux logiciels payants !

Ce que je veux dire c'est qu'un libriste responsable qui pense bénéficier d'un logiciel se doit de faire des dons. Sinon, c'est lui le profiteur voire l'escroc !

Non les logiciels libres ne sont pas fondamentalement gratuits, ils laissent à la discrétion de l'usager de payer ce qu'il veut. C'est complètement différent !

[freeshost]

Non les logiciels libres ne sont pas fondamentalement gratuits, ils laissent à la discrétion de l'usager de payer ce qu'il veut. C'est complètement différent !

Mieux vaut un modèle basé sur les dons volontaires que sur le prix à l'unité.

Pour les cours d'appui, je fais payer le service, pas le produit matériel (les nombreuses feuilles de papier). Je ne fais pas payer le temps de trajet voire l'essence.

Manque d'empathie ? Allons, je pense au libre accès aux savoirs pour tout le monde. Ce sont plutôt les personnes véreuses et mercantiles qui font preuve de moins d'empathie.

Si les loyers étaient moins chers (fournis en énergies renouvelables, bien isolés), ça donnerait plus de liberté dans le pouvoir d'achat.

Juste parce qu'il faut rémunérer, faut-il laisser des personnes (réfugiées ou non) sans abri ou sans nourriture et sans eau potable ?

Une logique économique à deux balles qui entretient la pauvreté juste pour le principe de "rémunération", ce n'est pas ma tasse d'humaniste.