Pour ma part, un des "trucs" que j'utilise régulièrement, c'est de me demander "à quoi ça sert ?" ou "à quoi ça peut me servir ?" ou encore "est-ce que c'est bénéfique pour moi et le reste de la nature ?" En gros, je recherche des critères qui me parlent pour, d'un côté, augmenter ma motivation à faire certaines choses d'une certaine manière et, de l'autre côté, éviter de faire les choses qui ne correspondraient pas aux critères qui me parlent. Cela me permet donc de distinguer les activités selon une appréciation (éthique, sanitaire, écologique, etc.).
Pour la cuisine, je ne cherche pas du tout à faire comme les cuisiniers. Pour moi, il n'y a pas de "vrai" repas. Je fais surtout à une bonne alimentation diversifiée et qui me plaît, et qui respecte mes critères. Je ne suis pas esclave d'une recette fixe dans un livre. Je préfère me baser sur la liste des ingrédients que j'ai à disposition, puis voir ce que je peux faire avec, peu importe si ce n'est pas révolutionnaire, peu importe si ce n'est pas connu, peu importe si je ne donne pas un nom à ce que je fais. Le plus important me semble que ça soit bon pour la santé et agréable à déguster. Tout le reste n'est que garniture. L'alimentation est un des trucs que je ne vais pas négliger, étant donné que je sais que c'est l'un des facteurs les plus importants pour favoriser une bonne santé, une bonne forme (les deux autres étant l'activité physique et le sommeil, et la chance de l'absence de circonstances aggravantes).
Sinon, comme on en parlait dans la gestion du temps, certaines personnes ont développé divers trucs, des tableaux, des agendas, des plaquettes de chaque activité à ajouter, enlever, etc. On peut aussi migrer d'une gestion du temps à une gestion des motivations. Car remplir un horaire et se forcer à le respecter n'est pas forcément motivant.
Une autre possibilité que l'on peut parfois utiliser est de chercher ou créer une motivation commune à plusieurs activités a priori sans liens. [Si tu aimes la musique, et as de la difficulté à te motiver à cuisiner, tu peux écouter de la musique en cuisinant, danser en cuisinant, composer une chanson qui parle de cuisine, couper tes poivrons au tempo de la musique, etc. ]
Un autre truc important : regarder le chemin que nous avons parcouru au lieu de regarder l'idéal. Comme nous atteignons rarement l'idéal, nous culpabiliserions souvent de ne pas l'atteindre. En plus, nous ne l'atteignons jamais, puisque l'idéal change aussi avec nos représentations, avec nos expériences.
Pour les trucs qui ne m'intéressent pas, chiants mais qu'on doit quand même faire régulièrement (la paperasse administrative notamment, les factures à payer), je m'en tiens au strict minimum. Je conclus le moins d'abonnements possible. Je paie autant que possible avant (comptant) et non après. Je garde et classe un modèle que je peux regarder pour la prochaine fois, je note aussi la fréquence de la tâche administrative (facture de ci chaque mois ; déclaration d'impôt chaque ans). Je note la liste des documents que je dois fournir pour le déménagement (la recherche d'appartement de location) pour les prochaines fois que je chercherai un logement, par exemple. Je me fais ma liste d'adresses et numéros de téléphone des administrations que je contacte ou dois contacter (tout comme j'ai ma liste des prénoms, noms, téléphones, courriels, etc., de personnes de ma famille, du club d'échecs, etc.).
Quant à l'image de soi et au regard d'autrui, je n'y attache pas trop d'importance. Surtout, je ne me dis pas que je dois y correspondre. Autrement, si je corresponds toujours à mon image, je n'évolue pas. Je suis donc là pour contredire la réputation, l'image, même si ça ne plaît pas aux autres personnes. A trop vouloir être cohérent, on se prive du changement. Vive l'incohérence, vive le changement, vive la désobéissance civile ! Sus à l'esclavage normatif ! Puis les autres qui attachent tant d'importance à l'image qu'ils ont de moi, c'est LEUR problème, pas le mien. Alors, tant pis pour eux s'ils sont trop esclaves de l'image et de la réputation. I do what I decide ! No matter what they like.
Je regarde aussi le temps que je prends pour mes diverses activités : marcher à la gare sans rien sur le dos, marcher à la gare avec le sac à dos bien rempli, temps de trajet du bus aux heures de pointes, durée pour cuisiner, manger et laver la vaisselle, etc. Je conseille d'ailleurs à mes élèves de regarder combien de temps ils font pour faire telle feuille d'exercice de mathématique, telle feuille d'exercices de français, etc., pour qu'ils se rendent compte que... apprendre, ça ne se bâcle pas.
Sinon, autre truc qui n'a pas forcément rapport : la boîte à idée. Je note mes idées dès qu'elles me viennent dans un fichier (ou sur un papier, mais dans un fichier dès que je pourrai) avant de les oublier car je ne peux pas tout de suite les concrétiser (selon où je suis, ce que j'ai à disposition, l'heure de la journée, etc.).
Pour avoir le moins de choses à faire pour le ménage, je prends le moins de chose dans l'appartement. D'ailleurs, la prochaine fois que je déménagerai, la taille sera de l'appartement sera aussi un critère (en plus d'autres critères : prix, nombre de pièces, fonctionnement de la cuisine, isolation thermique, isolation sonore, prises électriques, salle de bain, propreté, situation dans la ville, transports publics à proximité, nombre d'étages, avec ou sans ascenseur, système de machine à laver, etc.).
Pour le sport, je me contente de marche et de course. Après tout, ça suffit si on en fait 30-60 minutes par jour. Et si je veux plus me dépenser, je me fais une longue montée d'escalier (en marchant). Je le fais juste pour ne pas accumuler le poids, et pour l'endurance.
Bon, le truc auquel je dois régulièrement faire attention, c'est le suivant : je me tourne facilement vers les activités qui me plaisent (discuter sur des forums, créer des fichiers didactiques, lire des pdf, écouter de la musique aux écouteurs) et en oublie facilement le reste dès que je suis dans mon activité.
Ecarts de compétence et gestion vie quotidienne
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Re: Ecarts de compétence et gestion vie quotidienne
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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