freeshost a écrit : ↑dimanche 27 août 2023 à 0:39
C'est fou comme on peut être esclave d'une idéologie, puis entrer en conflit avec d'autres idéologies.
Comme renoncer à la viande ou aux œufs même si les animaux ont bien été traités.
Alors on se rabat sur le solutionnisme technologique pour la vitamine B12, entre autres.

[Les ordinateurs et autres machines ont aussi leur impact écologique.

]
Pour ma part, je préfère une consommation raisonnée et modérée (donc pas quotidienne) de tout ce qui est d'origine animale. Par exemple avec les œufs d'élevage en plein air de la région et des poissons suisses. Je m'aperçois, en plus, que ça doit faire environ un mois que je n'ai pas acheté de fromage. Pourtant, j'aime bien les divers fromages de vaches, de chèvres, etc.

Quant aux autres viandes, c'est devenu moins fréquent que j'en achète. Exceptions : les restaurants.

Mais bon, les œufs, c'est le pied ! Très bon rapport qualités nutritives / prix.
Le tofu, j'aime bien le couper en tout petits morceaux, puis le laisser revenir dans de bonnes épices avec des légumes.

(et champignons)
Sans oublier le quinoa. Lui, il est pratique : temps de cuisson relativement court.
Je n'ai pas encore essayé
le sorgho en Suisse.

Je pourrais en acheter, par exemple
ici.
C'est déjà une très bonne chose de réduire et de réfléchir à sa manière de consommer !

D'ailleurs, la Suisse est en avance sur la France (1992 l'interdiction de l'élevage de poules en cages, alors qu'en France c'est toujours légal...)
Bien que je reconnaisse qu'on puisse parler d'idéologie, je ne pense pas qu'on en soit esclave, justement parce que le véganisme revient à s'affranchir de concepts qui nous ont été imposés parfois dès très jeunes.
Exemple : on nous apprend que le chien est le meilleur ami de l'Homme et que le cochon existe pour qu'on le mange. [Alors même que ces deux animaux sont très proches : odorat, intelligence...]
On pourrait arguer que le véganisme aussi impose des "concepts", mais il fait en réalité appel à notre sens moral.
Exemple : bien traiter un être vivant signifie agir dans son intérêt (l'intérêt premier étant de vivre), donc le tuer est ce qu'il y a de plus contradictoire dans ces cas-là.
Mais il ne s'agit pas juste de dire "c'est pas bien de tuer !"
Le contexte est important.
Puisque nous avons la
possibilité de répondre à notre besoin en B12 sans passer par les animaux, les tuer devient quelque chose d'optionnel.
Le problème, c'est qu'il s'agit pour certains (pas tous) d'êtres sentients, autrement dit qui ont une expérience subjective de la vie et qui, du coup, ont un intérêt personnel à la garder. Donc les tuer, sachant qu'on pourrait s'en passer, est contraire à l'éthique, à notre responsabilité que nous avons vis-à-vis d'eux.
Je suis tout à fait d'accord sur le fait que la technologie, les machines, etc, ont un impact. Mais il y a une notion de nécessité : par exemple, une usine produisant de la B12 polluera forcément (j'ignore en quelle proportion par rapport à l'élevage), mais c'est une vitamine essentielle à notre survie.
Ou bien, un téléphone contribuera à l'exploitation de mineurs (dans les mines) pour les matières premières ; cependant, de nos jours, se passer d'un téléphone est très difficile.
De même que des morts collatérales sont causées lorsque nous cultivons des végétaux, prenons les transports, ou même marchons dans l'herbe...
(Tout en sachant aussi que je parle dans un contexte d'accès facile à la B12 ; il est évident qu'une tribu vivant de manière traditionnelle sans accès aux commerces n'a pas de contrindication morale à élever/chasser des animaux pour vivre).
Sinon, tu me fais envie avec ta recette aux champignons.
Je n'ai jamais essayé le sorgho non plus.
Par contre j'ai essayé le quinoa, et euh...

J'ai voulu en manger en grande quantité d'un coup, sans transition. Pour rester classe, on va dire
que mon organisme a eu du mal à accueillir cette nouveauté.

Il y aurait même des allergies au quinoa, j'en savais rien.
Tu as bien de la chance de pouvoir en manger, il est excellent, c'est d'ailleurs une des rares plantes à contenir toutes les acides aminées essentielles présentes dans la viande. Normalement, il faut allier plusieurs sources de protéines végétales entre elles afin d'obtenir ce résultat (pas forcément sur un repas unique, cela peut se faire dans la journée).