Deuxième rentrée.....

[thierry35]

Pas de problème, Sue, on la voie ce midi car on ne sait plus si on a raison de vouloir "imposer" Lucas dans cette école, si l'on a raison de faire du bruit, si si si si...........
Mince alors

[Murielle]

Salue-la bien de notre part aussi (à Franck et à Moi).!
Franck la connait depuis des années, car dans son jeune temps un de ses fils et lui étaient toujours fourrés ensemble.!
Le hasard de la vie, a fait qu'avec l'autisme, ils se sont retrouvés.!

Je suis d'accord avec Chris, le fait que quelqu'un de l'extérieur à tout ça vienne avec des yeux "neufs" devrait aider à dédramatiser et à empêcher les débordements émotionnels liés à l'affectif....(ce qui est légitime.!) Pour être efficace et persuasif , c'est mieux quand on est "détaché affectivement parlant".....

On est tous avec vous 3, j'ai confiance en Simone, elle va sûrement trouver le moyen de vous aider efficacement.

[parisdeb]

Un autre TUNNEL moral en berne ce matin , j'ai eu une altercation avec une maman qui à apporté le témoignage de la crise de lundi et qui m'a fait savoir qu' " ils " en avaient MARRE.
Qu'est ce que l'on devrait dire

Effectivement, pas facile de se mettre face aux autres parents pour expliquer nos enfants. Si en plus la directrice les auraient un peu "aider" à en vouloir à Lucas et à vous (mais oui, ça s'est probablement fait...)...

Une suggestion - peut-être le SESSAD ou autre pro pourrait venir faire une intervention pour les parents (et les enseignants?) sur les particularités de Lucas... ?

Pour Emma, notre SESSAD le fait tous les ans pour les enfants (depuis le CM1) et pour les enseignants, mais je sais qu'ils ont aussi organisé des réunions avec les parents avec grand succès pour d'autres familles.

En tout cas bravo pour les batailles - j'ai hâte de lire l'article!!

Debbie

[parisdeb]

grâce à Debbie

Il me semble Florence que c'est grâce à "Valérie"...non?

Ce n° de tel semble être d'une redoutable efficacité.!!!!A garder dans nos "tablettes" absolument.!

Florence avait doublement raison... car j'avais aussi donné le numéro, mais sur le sujet comment traité l'urgence

Comme on dit chez moi... Great minds think alike (ha, ha)
Debbie

[Murielle]

Mille pardons Debbie
"Shame on me"....
J'avais zappé ça sur l'autre sujet, alors rendons à César....
Et Merci à Valérie ET Debbie pour cette info visiblement TReèèèèèès utiles.!

[florence35]

Ohh !! j'ai vraiment crue que j'étais devenue en effet j'étais certaine que c'était debbie et thierry me dit non non Murielle à raison c'est valérie, bon en fait on avait chacun récupéré le N° tel moi en lisant debbie, thierry en lisant valérie, MERCI A TOUTES LES DEUX DONC Ceci dit, je crois qu'on peut devenir dans des situations pareilles, vraiment

[Jean]

L'article d'Ouest-France (Ille et Vilaine) ce matin :Autisme et scolarité : le combat d'une famille

Thierry, Florence et leur fils Lucas Jardin : « On dit à notre garçon qu'il a bien travaillé et qu'il a mérité des vacances avant les autres pour ne pas le perturber. »

« Beaucoup de parents abandonnent... Nous, on tient le coup. » La famille Jardin se bat depuis plusieurs mois pour que leur fils Lucas, autiste, puisse bénéficier d'un accompagnement individualisé en classe.
L'histoire

Ce matin-là, alors que tous les enfants de son âge sont à l'école, Lucas, 7 ans et demi, lui, joue dans sa chambre. Une déscolarisation temporaire a été demandée par le médecin scolaire à l'encontre du jeune garçon atteint du syndrome d'Asperger, une forme d'autisme de haut niveau sans déficience intellectuelle (ce qui lui permet d'intégrer un milieu scolaire « ordinaire »).

Florence et Thierry, les parents sont désemparés. Ils évoquent « la mauvaise volonté » de l'école privée Notre-Dame de Bécherel.

« De quelle pathologie souffre votre fils ? » Cette question, posée par la maîtresse de CP de Lucas l'année dernière, Florence et Thierry Jardin s'en souviennent parfaitement. C'est à partir de ces mots que sont venus les suivants... Dysharmonie évolutive du développement selon le diagnostic du pédopsychiatre, un euphémisme que le CRA (Centre de ressources autisme) de Brest rendra explicite : Lucas est atteint d'autisme.

« Aucun aménagement n'a été fait »

« Quand on entend ce mot, on prend une claque », explique Thierry Jardin. Et les démarches suivent : prise de contact avec l'enseignant référent (1) du secteur, demande de suivi à la Maison départementale des personnes handicapées (MDMH) pour reconnaître le besoin d'un Emploi de vie scolaire (EVS)... Et les réunions s'enchaînent.

Mais depuis, la rentrée est arrivée : « Aucun aménagement n'a été fait. La directrice, qui est aussi la maîtresse de Lucas, dit ne pas pouvoir recruter un EVS, faute de temps. Nous avons pourtant fait toutes les démarches, et ça depuis juin 2009. »

Florence et Thierry Jardin sont à bout. Changer d'école ? Tout serait à refaire pour la sociabilisation de Lucas. Le garder à la maison ? Pour l'instant, le couple y est obligé. Florence, aide soignante au CHU de Rennes, est en arrêt de travail, Thierry a perdu son emploi en août dernier. « Nous ne pouvons pas nous permettre de ne pas travailler. Il faut bien payer la maison ! »

L'envoyer en centre spécialisé ? « Jamais ! Si on veut que Lucas progresse et acquière les codes de vie, il doit vivre et être scolarisé avec des « neurotypiques » (ce qui distingue les autistes des « gens normaux ») pour pouvoir les imiter. » Leur volonté : savoir ce que l'école envisage pour le retour de Lucas, prévu le 5 novembre.

« Beaucoup de parents abandonnent... Nous, on tient le coup pour l'instant car on est écouté. On se bat pour Lucas, mais aussi pour tous les autres », insiste Thierry Jardin.

Marion ABLAIN.
Ouest-France

[bernard]

Une pensée pour vous trois.
J'espère que cet article débloquera la situation.
De tout cœur avec vous.

[Luna]

Bon article et ça fait plaisir de mettre des visages sur des noms. Je croise les doigts pour vous, pour Lucas.

[maho]

Heureuse de vous revoir tous les trois!!
On croise les doigts que ca fait de l'effet!!!

[Jean]

Voilà le reste des articles parus dans Ouest-France :
« La bonne volonté de tous est nécessaire »

« On ne peut pas parler de mauvaise volonté » Pour Jean-Charles Huchet, Inspecteur d’Académie, la déscolarisation de Lucas est « une mesure provisoire, sur avis d’un médecin qui laisse le temps de régler la situation avant que Lucas ne retourne en classe ». C’est aussi « une mesure de protection de l’enfant et du groupe. C’est une petite école et le comportement d’un élève peut être déstructurant pour l’ensemble de la communauté ».
Jean-Charles Huchet évoque également l’impossibilité juridique a recruter un EVS pour une école privée.
« Il faut que le secteur privé se mobilise. Que chacun y mette du sien, l’école, comme la famille, pour entrer dans de bonnes relations. Les choses sont en voix de résolution. »

« Je mets une grande énergie à aider Lucas ».

« Depuis la rentrée, je suis très sensible aux difficultés de Lucas et sa famille. Nous avons reçu la notification de la MDPH le 5 octobre, avant cela, on ne pouvait pas recruter un EVS. »
Mme Martin, Directrice de l’école Notre Dame a rencontré des candidats jeudi dernier et assure que pour le 5 novembre, un EVS suivra Lucas 15 heures par semaine.
« Ce sera un soulagement pour Lucas, la Famille, les élèves et moi-même », assure-t-elle.

« Madame Martin n’a rien n’a se reprocher. Nous regrettons que cette affaire tourne autour de la Directrice. Nous déplorons également les lenteurs administratives qui ont empêché le recrutement d’un EVS », explique Anne Renou, adjointe à la Direction Diocésaine de l’Enseignement Catholique (DDEC).

[Jean]

L'impossibilité juridique dans le privé, elle est bien bonne !

Cela serait un argument pour un directeur d'école du public, car l'embauche relève de l'inspection d'académie.

De plus, l'absence d'AVS ne justifie pas la déscolarisation. Il faut essayer d'autres palliatifs, en attendant. Il y a des exemples récents où ce sont des enseignants remplaçants qui ont été appelés en attendant que l'AVS arrive.

[maho]

Il y a des exemples récents où ce sont des enseignants remplaçants qui ont été appelés en attendant que l'AVS arrive.

J'avais bien pensé a cette solution!! En sachant qu'il se sont bien trompé sur le nombre d'enseignants necessaire cette année (a cause de sureffectif des classes, donc fermeture ou possible ) ils peuvent bien remplacer en attendant l'AVS, ca leur apprendra aussi le coté "AVS/handicap" ce qui manque beaucoup a leur apprentissage de Prof des ecoles!!

[elisabeth]

J'ai l'article du ouest-france sous les yeux...

Mme Martin qui dit "Je mets une grande énergie à aider Lucas"...
De qui se moque t'on??

Par contre, il est bien écrit noir sur blanc qu'elle assure que pour le 5 novembre, Lucas aura une EVS 15h par semaine

J'avais expliqué à Pierre la situation et les difficultés de Lucas à l'école.
Il m'avait répondu "ah oui, comme moi avant"...
Alors il avait trouvé une autre solution: il invitait Lucas dans sa nouvelle école

Florence et Thierry, toute l'énergie que vous aurez déployée ne sera pas vaine
Votre détermination sera récompensée

Pour Lucas

[thierry35]

Merci Elisabeth et merci à Pierre pour sa proposition,
Nous avions évoqué la Milkil, le travail d'ASPERANSA, et votre soutien, ainsi que l'exemple d'intégration réussie de Pierre cette année, l'article aurait fait toute la page et je pense qu'à la rédac, la journaliste n'a pas pu tout mettre, c'est partie remise car aujourd'hui, je pense que l'on peut espèrer avoir une possibilité de donner suite.
Il est évident que les choses pour nous ont l'air de prendre une tournure satisfaisante, mais on ne peut rien dire à Lucas.
Mme MARTIN, devant la journaliste vendredi soir répondant à ma question sur ce que nous devions prévoir pour le 5, m'a envoyé " Vous verrez bien, là, j'ai une réunion". De fait, c'était avec la journaliste, une représentante de l'OGEC, et un des inspecteurs de la DDEC,
En effet, on a bien compris " toute l'énergie qu'elle déploie pour aider Lucas ".
Aussi, je m'engage à continuer le combat, contre l'ignorance, pour Lucas et tous ceux qui ont besoin, pour que toutes les formes de handicaps soient respectées, pour que le regard change et qu'au lieu de la tristesse et du désarroi, on puisse enfin sourire et VIVRE.
Enfin, je rappelle que si nous sommes entrés en lutte, c'est parce que nous avons le devoir de respecter la règle qui dit que l'école est obligatoire, Lucas à le DEVOIR d'apprendre, il a aussi le DROIT d'aller dans son école, avec ses amis.