Je suis autiste ou Asperger, j'aimerais partager mon expérience. Je ne suis ni autiste ni Asperger, mais j'aimerais comprendre comment ils fonctionnent en le leur demandant.
Djinpa a écrit :Je suis à l'hôpital depuis trois mois, mes chats me manquent, et j'ai ressenti un réel soulagement-bien-être àm'imaginer en câliner un, le sentir ronronner....
Du coup, j'ai essayé de caresser une peluche offerte, approximativement de la'taille d'un chat... Inerte, mais çà apaise un peu, la sensation de la fourrure glissant sous ma main
Pensées et courage Djinpa...
" Etre différent, c'est normal ! "
Maman d'un ado, diagnostiqué TSA (AHN) en janvier 2016,
à l'âge de 9 ans - TDA confirmé par les tests en mars 2017
Egalement épouse d'un homme au fonctionnement "atypique".
À l'hôpital que peut on faire pour ramener le calme... Se faire offrir un casque qui permet d'écouter de la musique et coupe le son de l'extérieur aussi
Se faire offrir une plante verte. (Moins cher)
Et si y'a personne qui vient, chercher l'aspie de l'hôpital, telle est votre mission lol sans oublier le scan des médecins, ils se cachent là aussi... Lol
Avec les jours qui rallongent, quand le soleil veut bien se montrer, voir mes reflets lumineux préférés directs et indirects sur les murs à la maison.
Mariée, TSA de type Asperger avec trouble anxio-dépressif chronique diagnostiqué en septembre 2017.
Maman d'un garçon avec TSA sans déficit cognitif diagnostiqué en juillet 2016.
La poésie ce n'est pas écrire en vers avec des sens cachés.
La poésie c’est savourer cette tome bien affinée, qui m’envoute de ses effluves animales.
La poésie c’est assister au spectacle de Disney sur glace, et voir ma fille battre des mains, des étoiles plein les yeux.
La poésie c’est goûter à la tiédeur de l’astre, qui ayant passé la crête, réchauffe la vallée endormie dans la brume matinale.
La poésie c’est se blottir contre Elle, encore ensommeillée, et me sentir comme fusionner, comme si nos corps n’étaient plus qu’un.
La poésie, quand c’est écrire, c’est écrire le doux, le bon, c’est écrire la souffrance, la colère, c’est témoigner de l’envie, de la jalousie, c’est dire la peur, l’amour.
La poésie c’est chanter la vie.
Fado ou maracas, la poésie c'est accepter cette conscience inouïe, qui fait de nous des hommes.
Accepter la vie.
Ce bienfait inestimable qui ne mène à rien. Qui n’a d’autre sens que celui de nous permettre de chanter, un temps, avant de disparaître.
La poésie c'est indispensable, et c’est en toute chose.
La poésie est en chacun de nous, elle est partout.
S’ouvrir à la poésie du monde, devrait être un objectif omniprésent, en chacun, tout le temps.
Quand les temps sont difficiles, quand l’injustice est étouffante, quand on est seul, comme emmuré en soi-même, que l’issue semble impossible, la poésie est là, toujours.
Il faut tourner le regard, écouter avec son cœur, accepter la douleur, se transformer en alchimiste de la mélancolie, et peu à peu, découvrir, là, tout proche, encore fragile, ce souffle poétique qui n’attend qu'une attention pour prendre de la vigueur et tout balayer tel un alizé salvateur.
La poésie, c’est un sens à la vie.
. On n'est pas à l'abri d'un coup de pot.
. C'est d'où qu'on vient ? C'est où qu'on va ?
. Pourquoi que les méchants ils sont méchants ?
. Philosopher est essentiel.
* Diagnostic Aspie fin 2017. Bilan réalisé par un psychiatre spécialiste * RQTH valide *