[Index Psy] Jasons psychologie, psychiatrie...

Pour les gens qui ont simplement envie de discuter sans souhaiter faire passer d'information particulière.
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Tugdual
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Re: [Index Psy] Jasons psychologie, psychiatrie...

Message par Tugdual »

Universités en psychologie :
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: [Index Psy] Jasons psychologie, psychiatrie...

Message par Tugdual »

Un peu hors-sujet (quoique ?), mais intéressant :
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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freeshost
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Re: [Index Psy] Jasons psychologie, psychiatrie...

Message par freeshost »

Les haïsseurs (haters, Hasser, odiadores) :

En résumé les haïsseurs sont des personnes qui passent leur temps à dénigrer des personnes, des célébrités, des émissions, des œuvres, des articles, etc.

On peut les considérer comme une sorte de trolls.

Derrière le supposé anonymat de l'internet, les haïsseurs attaquent, parfois en solo, parfois en groupe.

Comment gérer les haïsseurs ?

1. Un article qui résume :
Spoiler : 
Comment gérer les « haters »

Posted on mars 10, 2021 by admin

Qu’est-ce qu’un « hater » ? »

« Hater » est une étiquette utilisée pour désigner les personnes qui utilisent des commentaires et des comportements négatifs et critiques pour rabaisser une autre personne en la faisant paraître ou se sentir mal. Ces commentaires blessants et négatifs peuvent être prononcés en personne, en ligne, ou dans des textes et des applis. Souvent, les commentaires et les comportements sont répétés dans le temps. Les personnes qui détestent sont souvent anonymes (surtout en ligne), mais elles peuvent aussi être des connaissances, des pairs ou des personnes qui étaient autrefois considérées comme des amis. Les comportements haineux et critiques sont une autre forme d’intimidation ou de cyberintimidation. Comme l’intimidation, le comportement haineux est quelque chose qu’une personne fait – ce n’est pas ce qu’elle est, et cela peut être changé.

Souvent, les haineux s’en prennent aux personnes qu’ils perçoivent comme étant différentes d’eux-mêmes. Être l’objet de commentaires négatifs et critiques peut être bouleversant et déclencher des sentiments de colère, de blessure et de confusion, et amener la personne critiquée à remettre en question sa valeur personnelle et son comportement. Si les commentaires négatifs sont publiés en ligne, cela peut également amener une personne à avoir peur d’utiliser ses comptes de médias sociaux ou à avoir honte de ce qui s’y passe.

Beaucoup d’enfants et d’adolescents ne veulent pas faire partie de comportements négatifs comme les injures, les critiques, les brimades et la cyberintimidation. Faire face aux haters n’est pas si différent de faire face à l’intimidation et à la cyberintimidation. Les adolescents qui se sentent dépassés par tous les drames sur les médias sociaux vont souvent enlever des amis ou suivre des personnes en ligne pour se désengager.

Comment faire face aux haters

Ignorez-les. Passez votre chemin. Ne réagissez pas et ne répondez pas aux commentaires négatifs. Si cela continue, il y a d’autres choses que vous pouvez faire. Si quelqu’un vous menace, signalez-le à un parent, un enseignant ou un autre adulte de confiance !

Bloquez les haters en ligne. Si quelqu’un fait des commentaires négatifs ou haineux sur tes publications ou ton compte, ou pratique la cyberintimidation, bloque-le. S’ils vous menacent, dites-le à vos parents, signalez-le à la plateforme et faites des captures d’écran.

Comment signaler des choses sur Facebook
Comment signaler une publication sur Instagram
Comment signaler un comportement abusif sur Twitter
Comment signaler un contenu offensant sur Tumblr
Comment signaler un abus sur Snapchat

Soyez gentil et respectueux, même envers les haters. Cela montre que vous maîtrisez vos émotions et que vous ne vous laissez pas abattre par la négativité.

Réservez vos soutiens. Avoir un ami à proximité si vous pensez que vous pourriez rencontrer un hatteur rend non seulement moins probable qu’un incident se produise, mais signifie également que vous aurez des renforts positifs au cas où.

Rappelez-vous que les commentaires d’un hater sont un reflet d’eux et ne sont pas vraiment sur vous. Les personnes qui se sentent bien dans leur peau n’ont pas besoin de rabaisser les autres.
2. Ne nourrissez pas les trolls. Dégoûtez-les !
Spoiler : 
Certaines personnes considèrent qu'il vaut mieux ne pas répondre :

- pour ne pas provoquer encore plus ;
- pour ne pas accorder d'attention aux trolls ;
- pour ne pas gaspiller du temps et de l'énergie face à des trolls qui n'entendront pas raison, qui ne changeront pas leur attitude ;
- pour la liberté d'expression ;
- etc.

D'autres considèrent qu'il vaut mieux communiquer de manière contrôlée :

- pour ne pas laisser l'espace d'influence aux trolls ("Personne ne nous gène/résiste. Donc on continue.") ;
- pour ne pas s'engluer dans le rôle de victime qui se laisse faire ;
- car la liberté d'expression a ses limites ;
- pour contrecarrer les messages, explicites et implicites, véhiculés par les trolls ;
- etc.

Il s'agit de communiquer de manière adaptée. Mais c'est plus difficile pour les personnes autistes en général :

- car, en général, les personnes autistes ont plus de peine à identifier les intentions d'autrui ;
- car les personnes autistes ont plus de peine dans la communication et les interactions sociales ;
- car les interactions sociales sont plus énergivores pour les personnes autistes.
3. Charles' Rules of Argument / Les règles d'argumentation de Charles :
Spoiler : 
1. Entering into arguments is not necessarily good: they're tiring and you often don't convince anyone.

2. Arguments make people defensive. Do not expect your interlocutor to change their mind during the argument. They will only change it later if at all.

3. In groups, your argument is actually normally aimed at onlookers more than your interlocutor.

4. Once you have stated your position and corrected any factual misunderstandings, there is nothing further you can do. Anyone who still disagrees with you cannot be convinced by you arguing with them.
1. Se lancer dans des discussions n'est pas forcément une bonne chose : c'est fatigant et on ne convainc souvent personne.

2. Les arguments rendent les gens sur la défensive. Ne vous attendez pas à ce que votre interlocuteur change d'avis pendant l'argumentation. Il ne le fera que plus tard, voire pas du tout.

3. En groupe, votre argumentation s'adresse en fait normalement plus aux spectateurs qu'à votre interlocuteur.

4. Une fois que vous avez exposé votre position et corrigé les éventuels malentendus factuels, vous ne pouvez plus rien faire. Toute personne qui n'est toujours pas d'accord avec vous ne peut être convaincue par votre argumentation.
1. Don’t go looking for an argument [there will always be enough of those headed your way]

2. State your position once, speaking to the audience [it's hard to convince people to change their minds, but you can often sway observers who are less invested in Being Correct]

3. Reply one more time to correct any misunderstandings of your first statement [Do this after waiting a bit for replies to roll in]

4. Do not reply again [IMPORTANT]

5. Spend time doing something fun instead [Self care! It's a thing! You should do! Eat some ice cream, watch trashy TV, hug a friend.]
1. Ne cherchez pas d'argument [il y en aura toujours suffisamment sur votre chemin].

2. Exposez votre position une fois, en vous adressant à l'auditoire [il est difficile de convaincre les gens de changer d'avis, mais vous pouvez souvent influencer les observateurs qui ne cherchent pas à avoir raison].

3. Répondez une fois de plus pour corriger tout malentendu concernant votre première déclaration [Faites-le après avoir attendu un peu que les réponses arrivent].

4. Ne répondez pas à nouveau [IMPORTANT]

5. Passez du temps à faire quelque chose d'amusant à la place [Prenez soin de vous ! C'est une chose ! Vous devriez le faire ! Mange de la glace, regarde des émissions trash, fais un câlin à un ami].

On retrouve la technique "une fois pour toutes" (dire une seule fois les choses clairement). :wink:
4. Ressources utiles :

- Manuel de survie sur internet, Édouard Fillias et Alexandre Villeneuve ;
- Manuel d'autodéfense contre le harcèlement en ligne - #Dompterlestrolls, Stéphanie de Vanssay ;
- The Wiley Handbook on Violence in Education: Forms, Factors, and Preventions, Harvey Shapiro ;
- Les réseaux de la haine (documentaire de Rokhaya Diallo et Mélanie Gallard ; on le trouve sur YouYoute, ainsi qu'un débat sur ce documentaire) ;
- Haters, Harassement, Abuse, and Violence Oline, Bailey Poland ;
- etc.

J'en ai partagé ici dans le dossier Trolls. :)

Et ici des fichiers sur l'autodéfense verbale.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.

Diagnostiqué autiste en l'été 2014 :)
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Re: [Index Psy] Jasons psychologie, psychiatrie...

Message par Tugdual »

« Ça sert à quoi les rêves », par PsykoCouac :

Spoiler : ▮▶ : 
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Re: [Index Psy] Jasons psychologie, psychiatrie...

Message par Fluxus »

Petit documentaire Arte qui revient beaucoup dans mes suggestions en ce moment et qui fait d'ailleurs écho à un sujet que j'avais créé sur la psychologie positive et tout le reste !



Le buisness du bonheur
TSA sans déficience intellectuelle et sans altération du langage + trouble anxiodépressif associé - CRA régional (2021)

Ce n'est qu'en essayant continuellement que l'on finit par réussir.
Plus ça rate, plus on a de chances que ça marche. ~ Les Shadoks
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freeshost
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Re: [Index Psy] Jasons psychologie, psychiatrie...

Message par freeshost »

Quelques fichiers sur le trouble anxieux et l'anxiété. :)
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.

Diagnostiqué autiste en l'été 2014 :)
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Jean
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Re: [Index Psy] Jasons psychologie, psychiatrie...

Message par Jean »

Dernier livre de Mikkel Borch-Jacobsen commenté par Jacques Van Rillaer. Un régal pur ceux qui aiment les mystimystificationsactions de "fake news".

https://blogs.mediapart.fr/jacques-van- ... entifies-0

Les Patients de Freud Destins - Nouvelle édition revue et augmentée

https://www.amazon.fr/Patients-Freud-De ... 361067382/
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: [Index Psy] Jasons psychologie, psychiatrie...

Message par Tugdual »

Le CASS (Clobert Adult Sensitivity Scale) :
Extrait :
Il existe déjà un questionnaire de sensibilité bien validé : le HSPS. Traduit en de nombreuses langues, le HSPS est constitués de 27 questions évoquant différents aspects de la sensibilité. Une traduction française vient d'être validée par Jimmy Bordarie et ses collègues de l'université de Tours (Bordarie, Aguerre & Bolteau, 2022). Comme toutes les versions du HSPS, la version française montre une bonne cohérence globale.

[...]

L'étude à laquelle 35 000 d'entre vous ont participé avait pour but de développer et de valider une nouvelle échelle qui conserve les qualités du HSPS (questionnaire court et clair, résultats cohérents) tout en dépassant ses défauts. Le questionnaire ainsi développé se nomme CASS pour Clobert Adult Sensitivity Scale, et il remplit parfaitement le cahier des charges.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: [Index Psy] Jasons psychologie, psychiatrie...

Message par Tugdual »

« Les troubles prémenstruels », par PsykoCouac :

Spoiler : ▮▶ : 
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Winona
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[Santé] Ces anxiolytiques qui augmentent de 60% le risque de démence

Message par Winona »

Des chercheurs de l’INSERM ont publié une étude identifiant une corrélation entre la consommation de benzodiazépines, anxiolytiques figurant dans le palmarès des médicaments les plus consommés dans l’Hexagone, et le risque de développer une démence. L’étude se base sur les données d’une précédente étude dite des 3 cités (Bordeaux, Dijon, Montpellier), qui avait recensé l’ensemble des médicaments pris à domicile par 8240 personnes âgées de plus de 65 ans. Dans cette tranche d’âge, 30% des individus seraient consommateurs de benzodiazépines. Parmi les participants à l’étude, 830 nouveaux cas de démence ont été diagnostiqués durant le suivi. Il a été constaté que les patients consommant des benzodiazépines de demie-vie longue ont un risque augmenté de plus de 60% de développer une démence, bien que les mécanismes en cause n’aient pas été identifiés.
Source : https://www.sera.asso.fr/index.php/les- ... e-demence/
Etude INSERM : https://presse.inserm.fr/la-consommatio ... ces/21661/
Article sur VIDAL : https://www.vidal.fr/actualites/18738-l ... ction.html


Quand je vois comment les médecins m'ont allégrement bourrée d'anxiolytiques sur des années, ça fait peur, :evil:
Je teste actuellement des plantes anxiolytiques, je mettrais les résultats sur le post de phytothérapie :
viewtopic.php?f=8&t=8147&p=147486&hilit ... es#p147486


Modération (Tugdual) : Fusion de sujets (message unique).
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• Diag SEDh (centre expert MOC, 2021).
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Tugdual
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Re: [Index Psy] Jasons psychologie, psychiatrie...

Message par Tugdual »

Il y a de quoi relativiser : ce n'est qu'une étude observationnelle, on ne peut en conclure grand chose...
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: [Santé] Ces anxiolytiques qui augmentent de 60% le risque de démence

Message par Zia . »

Winona a écrit : vendredi 7 octobre 2022 à 20:10
Des chercheurs de l’INSERM ont publié une étude identifiant une corrélation entre la consommation de benzodiazépines, anxiolytiques figurant dans le palmarès des médicaments les plus consommés dans l’Hexagone, et le risque de développer une démence. L’étude se base sur les données d’une précédente étude dite des 3 cités (Bordeaux, Dijon, Montpellier), qui avait recensé l’ensemble des médicaments pris à domicile par 8240 personnes âgées de plus de 65 ans. Dans cette tranche d’âge, 30% des individus seraient consommateurs de benzodiazépines. Parmi les participants à l’étude, 830 nouveaux cas de démence ont été diagnostiqués durant le suivi. Il a été constaté que les patients consommant des benzodiazépines de demie-vie longue ont un risque augmenté de plus de 60% de développer une démence, bien que les mécanismes en cause n’aient pas été identifiés.
Source : https://www.sera.asso.fr/index.php/les- ... e-demence/
Etude INSERM : https://presse.inserm.fr/la-consommatio ... ces/21661/
Article sur VIDAL : https://www.vidal.fr/actualites/18738-l ... ction.html


Quand je vois comment les médecins m'ont allégrement bourrée d'anxiolytiques sur des années, ça fait peur, :evil:
Je teste actuellement des plantes anxiolytiques, je mettrais les résultats sur le post de phytothérapie :
viewtopic.php?f=8&t=8147&p=147486&hilit ... es#p147486


Modération (Tugdual) : Fusion de sujets (message unique).
Pour avoir beaucoup bossé en psy du sujet âgé, savoir qui de l'œuf ou de la poule est venu en premier est bien plus compliqué.
Je m'explique : les démences à un stade précoce se manifestent souvent par des troubles de l'humeur et un trouble anxieux ; cela s'explique par le fait que la dégradation cognitive touche les capacités d'adaptation et la flexibilité mentale avant de toucher la mémoire (les gens se retrouvent paniqué devant leur nouvelle machine à laver, ont du mal à se faire à leur nouvelle maison, perdent pied suite à une restructuration de leur lieu d'activité professionnelle).

Dans un monde idéal, toute personne de plus de 50 ans qui consulte pour un premier épisode anxiodepressif devrait avoir une IRM et un mini mental score à distance de l'épisode thymique, ce qui permettrait un dépistage très précoce des troubles cognitifs. Dans les faits les médecins ont tendance à attendre que les troubles soient vraiment important pour se poser la question.
Et en attendant ? Ben il prescrivent des benzodiazépines.

Du coup, est-ce que ce sont les benzo qui provoquent la démence, ou le fait d'avoir une démence qui provoque le besoin de benzo? Difficile à savoir avec une simple corrélation basée sur un échantillon aussi ciblé.

Mais ce dont tu témoignes relève un autre problème : la façon dont sont abusivement prescrit les anxiolytiques, alors que c'est littéralement une drogue (accoutumance et dépendance), et que sur le long terme, ils ne sont pas efficace dans la gestion des troubles anxieux (certains antidépresseurs, mais surtout des méthodes -type TCC- pour gérer les crises, sont bien plus efficace sur le long terme).
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Re: [Santé] Ces anxiolytiques qui augmentent de 60% le risque de démence

Message par Winona »

Zia . a écrit : jeudi 13 octobre 2022 à 11:53 Dans un monde idéal, toute personne de plus de 50 ans qui consulte pour un premier épisode anxiodepressif devrait avoir une IRM et un mini mental score à distance de l'épisode thymique, ce qui permettrait un dépistage très précoce des troubles cognitifs. Dans les faits les médecins ont tendance à attendre que les troubles soient vraiment important pour se poser la question.
Et en attendant ? Ben il prescrivent des benzodiazépines.
On est d'accord. Mais je remarque que pour TOUT, les médecins ont le même fonctionnement.
Pas de préventif, du curatif uniquement.
Pas d'examen (prise de sang, IRM, scanner...) quand il y a un problème, le patient est d'abord mis en face d'une pseudo somatisation si le médecin ne trouve pas quelque chose.
Je ne sais pas s'ils ont des consignes pour faire des économies à la sécurité sociale, on a presque l'impression que le prix des examens sort de leur poche.
Zia . a écrit : jeudi 13 octobre 2022 à 11:53 Mais ce dont tu témoignes relève un autre problème : la façon dont sont abusivement prescrit les anxiolytiques, alors que c'est littéralement une drogue (accoutumance et dépendance), et que sur le long terme, ils ne sont pas efficace dans la gestion des troubles anxieux (certains antidépresseurs, mais surtout des méthodes -type TCC- pour gérer les crises, sont bien plus efficace sur le long terme).
On est d'accord. Mais même les anti-dépresseurs sont prescrits sur des années, ils ne sont pas faits pour ça ! Et encore, quand on a eu la chance d'échapper aux neuroleptiques.
Pour moi ces médicaments doivent être réservés à un moment de crise (une dépression) mais ils doivent être diminués au fil du temps. Ils ne sont pas faits pour être pris à l'année.
Je me pose quand même la question d'effets secondaires.

Et au lieu de renvoyer vers des méthodes TCC (ou une autre thérapie, mais en tout cas une thérapie) beaucoup de médecins renvoient vers la méditation pleine conscience. Je parle en connaissance de cause, ce n'est pas sérieux, la méditation n'est pas une thérapie.
Plusieurs médecins m'ont "vendus" la méditation pleine conscience comme une méthode miracle. J'ai l'impression qu'ils regardent trop d'émissions de vulgarisation à la télé ou lisent des magazines grand public.

Et merci pour tes explications, c'est très intéressant, :)
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Re: [Index Psy] Jasons psychologie, psychiatrie...

Message par Tugdual »

Winona a écrit : jeudi 13 octobre 2022 à 21:44 Je ne sais pas s'ils ont des consignes pour faire des économies à la sécurité sociale, on a presque l'impression que le prix des examens sort de leur poche.
Le fait est que les prescriptions des médecins sont surveillées par la sécurité sociale.
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Re: [Index Psy] Jasons psychologie, psychiatrie...

Message par Zia . »

Tugdual a écrit : vendredi 14 octobre 2022 à 9:35
Winona a écrit : jeudi 13 octobre 2022 à 21:44 Je ne sais pas s'ils ont des consignes pour faire des économies à la sécurité sociale, on a presque l'impression que le prix des examens sort de leur poche.
Le fait est que les prescriptions des médecins sont surveillées par la sécurité sociale.
Tout a fait, et beaucoup semblent assez anxieux à l'idée de prescrire des examens où des arrêts qui pourraient être jugé abusif par la sécu.
Spoiler : 
C'est la raison pour la quelle, au cours de mon premier burn-out, mon médecin de l'époque m'avait proposé de l'homéopathie à foison pour l'anxiété ( :shock: ) mais pas le moindre arrêt ou aide vis à vis du travail malgré mes visites fréquentes pour cause de fatigue majeure. J'ai du arriver au point où me tuer me semblait une option plus appréciable que de remettre les pieds au travail pour enfin avoir le droit à un arrêt et un vrai traitement.
Il a fallu que j'attende quelques mois dans le mal avant de tomber sur un remplaçant qui a trouvé mon état réellement préoccupant et m'a fait hospitaliser.
Ce qui pousse certains médecins particulièrement "frileux" a attendre que la catastrophe soit là pour agir enfin, même quand la personne est en demande de soins.

@winona c'est marrant cette histoire de méditation de pleine conscience : je consulte une psychologue dans le cadre d'une thérapie de couple (donc forcément mon compagnon a tout balancé sur les soupçons qui pèsent sur moi), et elle m'a expliqué que dans le cas des neuro-atypiques, la méditation de pleine conscience faisait plus de mal que de bien.
Spoiler : 
et c'est vrai que dans mon cas, avec mes difficultés proprioceptives, me concentrer sur mon corps et mes sensations physiques c'est au mieux impossible, au pire totalement perturbant.
Alors oui ça plaît à plein de gens, mais ça n'aide pas tout le monde. Et il y a plein d'autres méthodes pour gérer un déclencheur anxieux.

J'ai, par exemple, développé une théorie (toute personnelle) du rapport bénéfice/emmerdement (oui oui c'est super scientifique :lol: -ironie-): quand je fuis une situation où me sens angoissée, c'est que le rapport bénef/emmerde n'est pas favorable. A moi de trouver quel sont les bénéfices, quels sont les emmerdements, et comment je peux augmenter les bénéfices et réduire les emmerdements.
J'aime bien cette théorie, parce que ça n'est plus la personne qui est flemmarde, de mauvaise volonté, de mauvaise foi, trop ceci ou trop cela... C'est le rapport bénéfice/emmerdement! Ça déculpabilise tout en donnant quelques clés pour trouver des solutions simples à court terme.
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