Mais la violence est en moi et la colère aussi et je ne supporte pas l'injustice. Une fois parti, je suis comme fou et incontrôlable. Je suis loin d'être un molosse avec mes 70 kgs et encore moins enfant, j'étais très maigre.
Depuis le lycée plus aucune bagarre, ni agression physique. Je me maitrise mais toujours peur de péter un plomb et de me retrouver à l'hosto ou carrément de faire un truc regrettable.
J'ai fait 10 ans de judo, ça m'a aidé à prendre confiance, même si bizarrement je n'étais pas assez agressif sur le tapis et assez nul. Mais en dehors, j'ai eu recours au judo et ça marchait très bien

Mais le harcèlement est bien présent à l'école et mes enfants en témoignent. Il prend plein de forme et est surtout psychologique. La moindre différence est utilisée et aucune pitié. Etant donné que déjà les enfants "se traitent" d'autiste, comme aussi de "mongol", se revendiquer autiste est peut-être une erreur, à mon avis. Il faut que le handicap soit bien visible pour que les enfants n'en fasse pas une cause de harcèlement. Je fus surpris de voir que certains pouvaient aider leur camarade qui a un plâtre, tout en se moquant du camarade surdoué, ou qui a une dent de travers ou même le premier de la classer "trop sage".
Et quant à expliquer l'autisme, surtout de type asperger, je crois que c'est peine perdue. Moi, je n'ai pas réussi à le faire à des adultes, et même à une connaissance qui est psychologue !
A moins d'être "rain-man", ça passe difficilement.
Et pour ce qui des surveillance en récré ... je me suis plaint auprès des instits car une "mode" était instauré par des caïds de la primaire (et oui si petit) : faire bouffer du PQ au plus faibles.
J'ai demandé une surveillance des toilettes. On m'a répondu que ce n'est pas aux instits de le faire et qu'il ne pouvait pas embaucher une personne juste pour faire la récré. Bilan : ils ont enlevé le PQ. Malin

