[Index Économie] Pour discuter d'économie ou de finance, venez donc ici !

Pour les gens qui ont simplement envie de discuter sans souhaiter faire passer d'information particulière.
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freeshost
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Re: Pour discuter d'économie, venez donc ici !

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Ixy
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Je n'ai pas de diagnostic /!\
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freeshost
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Message posté sur un autre forum (suisse ; donc je me suis amusé à mélanger français et allemand ; Flower, ça te plaît ? :mrgreen: ) :
Spoiler : Revenu de base inconditionnel et bilingue : 
Salut à toutes et à tous,

Sie wissen, que l'un des cinq objets de votations du 5. Juni 2016 est l'initiative pour un revenu de base inconditionnel in der Schweiz.

Welche Argumente FÜR ?

Quels arguments CONTRE ?

Einerseits, ça part d'un bon sentiment : die Armut reduzieren ; certaines personnes ne seraient plus sous le joug du travail à temps plein und könnten, par exemple, zwanzig Stunden pro Woche arbeiten ; elles pourraient consacrer du temps à des activités non dictées par le productivisme et la contrainte financière arbitraire, plus de temps à du bénévolat, à la famille ; auch mehr Zeit spenden, an ihrer Lebensweise zu denken.

De l'autre côté, man kann verfürchten qu'une partie der Bevölkerung se contente de ce revenu et zone en ville à boire des bières et fumer aux abords des Bahnhofs. Einige Leute könnten keine Projekte mehr entwickeln und verwirklichen. Würden Sie noch Lehrling oder Studien machen ? Ausserdem, il y a le risque, dass einige Leute trop facilement kriminelle und terroristische Tätigkeiten finanzieren.

Et est-ce que toutes les personnes vivant en Suisse bénéficieraient de ce revenu inconditionnel de base ? Auch die Flüchtlinge ? Und Asylbewerber ? Avec les permis divers (A, B, C, usw.) ? Aussi les personnes jugées et incarcérées ? Les personnes avec un casier judiciaire ? Auf jeden Fall, ça permettrait de réduire facilement ses dettes.

Und wie würden wir es konkretisieren ? Versé sur un compte, mais lequel ? Risques de double-comptes ? Ou d'abus de faux ? Qui exactement le verserait ? Aucun risque de se voir le compte bloqué ?
Traduction en monoculture francophone :

Salut à toutes et à tous,

Vous savez que l'un des cinq objets de votations du 5 juin 2016 est l'initiative pour un revenu de base inconditionnel en Suisse.

Quels arguments POUR ?

Quels arguments CONTRE ?

D'un côté, ça part d'un bon sentiment : réduire la pauvreté ; certaines personnes ne seraient plus sous le joug du travail à temps plein et pourraient, par exemple, travailler vingt heures par semaine ; elles pourraient consacrer du temps à des activités non dictées par le productivisme et la contrainte financière arbitraire, plus de temps à du bénévolat, à la famille ; passer aussi plus de temps à penser à leur mode de vie.

De l'autre côté, on peut craindre qu'une partie de la population se contente de ce revenu et zone en ville à boire des bières et fumer aux abords de la gare. Quelques personnes pourraient ne plus développer et réaliser de projets. Feriez-vous encore des apprentissages et des études ? De plus, il y a le risque, que des personnes financent des activités criminelles ou terroristes.

Et est-ce que toutes les personnes vivant en Suisse bénéficieraient de ce revenu inconditionnel de base ? Aussi les réfugiés ? Et les requérants d'asile ? Avec les permis divers (A, B, C, etc.) ? Aussi les personnes jugées et incarcérées ? Les personnes avec un casier judiciaire ? En tout cas, ça permettrait de réduire facilement ses dettes.

Et comment concrétiserions-nous cela ? Versé sur un compte, mais lequel ? Risques de double-comptes ? Ou d'abus de faux ? Qui exactement le verserait ? Aucun risque de se voir le compte bloqué ?
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Message par freeshost »

La génération qui ne voulait plus posséder
Ils sont nés avec la démocratisation d’Internet et sont devenus consommateurs à la création de l’économie partagée. Pour les «digital natives», la voiture n’est plus synonyme de liberté et dans leur Cloud les suivent, aux quatre coins du monde, leurs objets dématérialisés.

ZEN. Trois lettres couleur pastel décorent le mur de la chambre éthérée de Sara, vingt ans. Au premier étage de la villa familiale, un havre de paix. Presque rien. De minuscules enceintes diffusent par bluetooth les douces notes folk de The Lumineers, trouvées sur Spotify. «Je n’ai besoin que d’un lit, de mon laptop et de mon téléphone portable», résume la Lausannoise. La chambre de cette adolescente est la fascinante preuve par le vide d’une tendance générationnelle. L’incarnation visuelle de la dépossession de tout.

Marqueurs de leur temps

Grande lectrice, Sara emprunte ses livres à ses parents, à la bibliothèque ou les télécharge sur son Ipad, tout comme sa musique ou ses films. «Une fois que j’ai lu un bouquin, je n’ai pas besoin de le conserver car je sais que je ne l’ouvrirai plus». La jeune étudiante en Lettres s’informe de l’actualité principalement sur les réseaux sociaux. Tout comme 63% des jeunes de 20 à 29 ans ayant répondu au sondage du Temps, lancé sur internet il y a quelques semaines. Chez les 30-39 ans, ils sont 46% et seuls 39% des 40-49 ans disent se documenter de cette manière.

Fashionata à petit budget, la jeune fille chine dans les vide-dressings les habits qu’elle revendra plus tard, une fois portés. Sur son fond d’écran, défilent les photos d’elle et de ses copines à Paris, Londres ou Barcelone. Depuis ses seize ans, ses parents ont compris que pour son anniversaire, pas besoin de se creuser les méninges, des bons Easyjet faisaient l’affaire.

Marqueurs de temps, Sara et sa génération préfèrent l’usage à la propriété. Leurs parents, nés dans un monde en évolution importante avaient besoin de se rassurer en possédant. La génération «Z» tient la collaboration pour maître mot et place le partage et la solidarité en haut de ses valeurs. Appelés à se déplacer, à changer de poste de travail et de pays, ces jeunes sont les produits de la «shared economy».

«Le partage au sens noble du terme s’est perdu»

Pour Nicolas Nova, co-fondateur de la conférence internationale sur l’innovation LIFT, ce nouveau modèle économique où nombre de vendeurs et d’acheteurs ont été remplacés par des fournisseurs et des usagers, pose de lourdes questions. «La musique ou les livres, facilement dématérialisables sont enclins à l’échange, mais le cas des voitures par exemple est différent. Nous ne sommes plus aujourd’hui dans une logique d’un véhicule par utilisateur. Faut-il alors changer de modèle de production?» La valorisation des transformations de produits en services, notamment par leur médiatisation, attire professionnellement les jeunes.

«Ces entreprises perçoivent un pourcentage sur les transactions mais ne comptent qu’un très petit nombre d’employés. Elles ne redistribuent que peu d’impôts pour les services publics. Cela crée une perturbation majeure». La démocratisation d’Internet, en 2000, a permis quelques années plus tard à des internautes d’entrer en contact et d’échanger sur des plateformes.

«Du véritable partage, comme le propose Couchsurfing, on s’est professionnalisé et l’on est rapidement passé à une économie du partage. AirBnB, Uber, ce n’est plus du partage au sens noble du terme !» Nicolas Nova devine aujourd’hui un basculement vers une nouvelle économie: celle de la demande, qui permet aux utilisateurs d’accéder quasi instantanément à un bien voulu. Les voitures autonomes que teste Uber vont dans ce sens.

Spotify compte 75 millions d’utilisateurs

Si les services illégaux d’échanges de fichiers ont d’abord provoqué la ruine des majors de la musique, ils ont surtout permis l’apparition d’offres payantes, comme Spotify. L’entreprise suédoise compte aujourd’hui plus de 75 millions d’utilisateurs, dont plus de 20 millions ont souscrit à l’offre payante. Son concurrent Apple Music, lancé en juin 2015, compte déjà 20 millions d’utilisateurs, dont 10 millions d’abonnés payants dans 100 pays.

En 2016, la voiture n’est plus synonyme de liberté, remplacée, peut-être, par des évasions numériques. En Suisse, l’Office fédéral de la statistique confirme cette tendance. La part des détenteurs d’un permis de conduire chez les 18-24  ans est passée de 71% en 1994 à 59% en 2010.

La crise de 2008 à l’origine de l’économie partagée ?

Les enfants de la dernière génération sont devenus consommateurs à la création de l’économie partagée. Force est de constater que c’est depuis 2008 que la «sharing economy» explose, coïncidant avec la crise des subprimes. «En Amérique et ailleurs, des centaines de millions de familles se sont retrouvées encombrées par une foule d’objets qu’elles utilisaient à peine et endettées jusqu’au cou pour les payer. La réalité les a dégrisées», écrit l’économiste américain Jeremy Rifkin dans La nouvelle société du coût marginal zéro. Depuis, il semble que l’économie plie sous le poids collectif de millions de clients qui optent pour la démarche collaborative pair à pair.

«C’est l’Uberisation de l’information, la formation en self-service. Les Mooc ne remplaceront pas les formations académiques, mais ont forcé les Universités à se remettre en question car il s’est agi de reconcevoir la façon d’enseigner»

Anthony, 27 ans, étudiant à la Haute École de gestion de Genève

«Nouveaux modes de consommation, nouveaux moyens d’apprentissage. Si l’on use plus que l’on cherche à posséder, on apprend aussi de manière moins conventionnelle. J’ai trouvé le moyen de rattraper les bases d’algèbre qui me manquaient en picorant des cours tutoriels de l’EPFL. J’ai passé ma première année en m’aidant des Mooc sur mon ordinateur.

Mooc signifie «Massives open online courses». Un prof de l’EPFL nous donne un cours condensé pendant une dizaine de minutes, puis on teste le sujet par un exercice en ligne et ainsi de suite. Le contenu est le même qu’un cours d’Université, la différence c’est que l’on peut cibler la matière dont a besoin. Un certificat est délivré aux élèves assidus qui suivent le programme jusqu’au bout. Une cinquantaine de professeurs de l’EPFL se sont prêtés au jeu, depuis le lancement des Mooc en 2012.

C’est l’Uberisation de l’information, pour ainsi dire, la formation en self-service. Les Mooc ne remplaceront pas les formations académiques, mais ont forcé les Universités à se remettre en question car il s’est agi de reconcevoir la façon d’enseigner. La moitié des utilisateurs viennent regarder les vidéos sans faire les exercices, glaner quelques informations en mode «butinage».

Les profils d’utilisateurs sont variables. Des étudiants comme moi suivent les Mooc comme complément pour passer un examen. Certains professionnels souhaitent booster leur carrière en suivant une formation online, en technique avancée de programmation, par exemple. Libres d’accès, les contenus sont ouverts et gratuits».

«Nous divisons tous les coûts par trois: l’assurance, les services, les pneus d’hiver. Il n’y a finalement que les amendes que l’on ne partage pas !»

Florence, 38 ans, adepte du covoiturage

«Si les plus jeunes maîtrisent les ficelles de l’économie partagée, nous, les générations d’au-dessus ne sommes pas en marge. Je partage une voiture avec mon oncle retraité et une autre famille. Un véhicule pour trois usages. Mon oncle, qui habite à la campagne, l’utilise plutôt en semaine et nous, c’est uniquement pour les loisirs. Nous avons utilisé les services de Mobility pendant quelque temps. Mais nous râlions de devoir transporter les sièges enfants chaque fois que nous louions une voiture. La solution du covoiturage s’est donc imposée d’elle-même !

Pour l’organisation, nous fonctionnons par email et sms. Et je dois avouer qu’il y a très peu d’interchocs. La raison principale du covoiturage? Les économies. Tout est divisé par trois: l’assurance, les plaques, les services, les pneus d’hiver. Il n’y a finalement que les amendes que l’on ne partage pas! Pour l’essence, la consigne est simple: chacun remplit ce qu’il a utilisé. Avoir une voiture en ville, c’est la galère! Et ça nous déculpabilise, de ne pas avoir une voiture par famille. Pour nous, le système de partage ne se limite pas à la mobilité. Entre voisins, nous partageons également les outils de jardinage, l’appareil à raclette et des trottinettes. C’est l’avenir de posséder moins d’objets !»

Isabelle, 26 ans, étudiante en design industriel à l’Ecole d’Art de Lausanne (ECAL)

«J’ai participé cette année avec ma classe à un projet piloté par Ikea. On nous a demandé de créer cinquante objets de base, essentiels à notre quotidien. L’idée est de répondre aux attentes de personnes vivant dans de petits appartements, car c’est ce qui se fera le plus à l’avenir. Nous avons donc planché sur des objets à utilisations multiples, qui peuvent évoluer avec leur possesseur. Le challenge m’a beaucoup plu car j’aime les lieux épurés et que travailler avec Ikea est une opportunité exceptionnelle.

Nous avons imaginé des boîtes de rangements qui peuvent s’empiler et faire office d’étagère mais se conçoivent également en cartons de déménagement, pour les jeunes qui bougent beaucoup. Nous avons également travaillé à créer une table de cuisine, pensée pour les adeptes du work at home. En l’ouvrant on a rapidement accès à un espace de travail.

J’observe autour de moi une tendance à condenser les affaires et à aller à l’essentiel, On expose d’ailleurs les contenus de nos armoires, plus que nos parents ne le faisaient. Il y a cinq ans, Ikea modifiait sa célèbre bibliothèque «Billy» car le fabriquant de meubles suédois estimait que ses clients avait modifié son usage et que les plantes et bibelots y avaient remplacé les livres. La profondeur de l’étagère a donc été augmentée, des portes de verre y ont été posées».
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.

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freeshost
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Message par freeshost »

En avril 2016 est sorti le nouveau billet de cinquante francs suisses.

En avril 2017 sortira le nouveau billet de cinquante euros.
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Message par freeshost »

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Re: Pour discuter d'économie, venez donc ici !

Message par Rem 82 »

Les 1% les plus riches détiennent un quart de la richesse de la France

http://www.economiematin.fr/news-repart ... julius-bar

Eh bien eh bien ... :mryellow:
Aspi.

Je pars d'ici :arrow:
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Message par freeshost »

Ah ! Ces concentrés de fortune ! Savent-ils se fabriquer une sérénité de fortune ?
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Asriel
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Re: Pour discuter d'économie, venez donc ici !

Message par Asriel »

Bonsoir,

Je voudrais savoir quelle politique économique vous paraît la plus censée pour un État ? Quel rapport vous entretenez avec l'économie ? Quel diagnostic vous avez de cette question ; d'un point de vue historique ou d'un point de vue stricto sensu économique ? Quel importance accordez-vous à ce domaine en général ?
C'est un sujet souvent technique et perçu par moments comme inflexible. La science humaine la moins humaine des sciences humaines, moins encore que le droit.
Cette question est d'ailleurs souvent taboue dans nos sociétés, rapport au fait que la France en tant que pays aux racines romano-catholiques, a développé de nombreux non-dits autour de l'argent que ne connaissent pas l'Allemagne par exemple, plus ancrée dans le protestantisme qui s'est libéré de ce genre de considérations.
Pour autant l'économie est un axe majeur de nos communautés contemporaines, et il serait dommage de passer à côté d'une matière passionnante à bien des égards pour lequel je souhaiterais m'entretenir avec les intéressés - d'autant qu'il s'agit d'une matière que j'aurais en examen dans trois semaines, et de ce fait cela me permettra de réviser.

Formules mathématiques autorisées !!
Il n'y a qu'une seule vérité !
Autiste Asperger de 19 ans. 1型糖尿病。
Je suis un Dahu, étudiant en 3A à Sciences-Po.

Lien vers le serveur Discord Asperansa : https://discord.gg/autisme.
J'étais anciennement Castiel.
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Message par freeshost »

Pour une économie qui évite les maladies et accidents du travail : chutes, allergies, intoxications, burn-out, bore-out, dépression, harcèlement sous toutes ses formes, ennui au travail, surplus de pression, manque de sommeil de qualité, malnutrition, etc.

Pour une économie qui tienne compte des personnes qui trouvent difficilement du travail en raison de leurs handicaps divers : spectre autistique, spectre schizophrénique, dépressions, dyspraxies, grossesses et congés maternité et paternité, paraplégie, tétraplégie, hémiplégies, surdités, cécités, hypersensibilités, troubles mnésiques, troubles bipolaires, trisomies, vieillesses, etc.

Pour une économie qui tienne compte de l'écologie, de la santé planétaire, des ressources naturelles, des effets des activités économiques et professionnelles sur l'écologie : encourager (politiquement, financièrement, socialement, culturellement) les transports en commun (bien que les personnes autistes en général n'en sont pas trop fans :mrgreen: ), les pistes cyclables et les trottoirs piétons partout (au lieu de mettre partout la priorité sur la voiture)., densifier les réseaux de trains (SNCF, DB, CFF, etc.) et de bus (TPF, Mobilis, BernMobil, etc.), les outils durables (encourager chaque personne à prendre son sac à dos durable au lieu de toujours piocher un sac en plastique à la caisse des magasins), décourager de commencer la cigarette (les poumons, le littering sur les routes, etc.).

Pour une économie qui favorise des bâtiments peu énergivores, des loyers pas chers, accessibles aux étudiants et aux personnes qui ont peu de revenu, pour favoriser les droits des locataires. Avec des loyers super élevés et rédhibitoires (par exemple sur l'arc lémanique), diverses personnes sont contraintes au rôle de pendulaires. Au lieu de peser un tiers du revenu, le loyer et ses charges voisines ne devraient peser qu'un sixième du revenu. Pour une économie où personne n'est contraint à travailler tant d'heures qu'elle n'a plus de temps libres pour se reposer, pour cuisiner, pour apprendre d'autres choses (se former, officiellement ou non). Pourquoi pas un revenue inconditionnel de base (pas trop élevé, cela dit) ? Pour que les personnes puissent trouver et donner du sens à leurs activités (et pas juste le revenu).

Pour que les entreprises proposent des formations, au lieu de toujours exiger des diplômes et beaucoup d'expérience. Pour une économie sans trop de hiérarchie dans les entreprises, plus de relations horizontales. Pour une économie qui réduire la probabilité de too big to fail et de chilling effect.

Pour une économie qui favorise le libre partage des connaissances (scientifiques, historiques, linguistiques) et des outils didactiques, pour que l'accès à la connaissance ne dépende pas du revenu, pour que les articles scientifiques soient par défaut dans le domaine public dès leur création, pour le libre partage non marchand des connaissances scientifiques et des outils didactiques sous formes de fichiers librement téléchargeables, sans DRM, sans inscription, sans demande de quelque information personnelle, bien sûr pour le libre accès à l'internet, pour une économie qui favorise le partage de la démarche scientifique plutôt que les pseudo-sciences, les religions et autres ésotérismes.

Pour une économie qui favorise une auto-suffisance de chaque pays, là où c'est possible (pourquoi encourager la vie dans des régions où l'on ne peut pas cultiver des aliments végétaux, où le climat ne le permet pas...).
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Je pourrais ajouter à mes achats 2017 le livre suivant :mrgreen: :

- Le nouvel esprit du capitalisme, Luc Boltanski et Ève Chiapello.

Ou pourquoi pas Laurent Thévenot (en plus de Pierre Bourdieu et Luc Boltanski).
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