Quand je vois les prix dans certains magasins d'alimentation saine et bio, et à coté de ça la fracture sociale qui continue d'augmenter, ça me choque.
Même si, c'est sur, parfois c'est une question de choix ou d'information. Qu'est-ce qui est le plus important, sa santé ou le dernier écran plat ou encore une voiture ? La quantité ou la qualité ?
Mais souvent, il est facile de dire "il n'y a qu'à, il suffirait de..."
N'empêche que globalement, une fois de plus la vie est une loterie de ce point de vue là aussi
« La vie, c’est très drôle, si on prend le temps de regarder. »
Jacques Tati>>>>>Non diagnostiqué et a abandonné ce genre de démarches, être humain quand même Présentation
Pas grand chose de nouveau sous le soleil et je pense que cette problématique est venue et revenue à divers endroits du forum, mais en ce moment ça me pèse quand même pas mal : les relations au travail.
L'année dernière j'aimais bien l'équipe en ce sens qu'il y avait de très nombreux profils différents, chacun s'acceptant, s'entendant bien, sans pour autant "transpercer la bulle" de l'autre si je puis dire ; il y eut quelques soirées d'organisées, mais rares, et qui ne voulait pas y aller n'y allait pas.
Cette année il y a des nouveaux, et une en particulier me tracasse un peu ; elle est très extravertie (trop pour moi, en fait) ce qui déjà me fatigue car elle parle énormément, crie etc (horrible la réunion de vendredi) mais souhaite apparemment prendre le rôle de gluon et rassembler coûte que coûte les pauvres nucléons que nous sommes.
Donc lundi, elle a organisé un "pot" (je ne peux plus l'encadrer, ce mot..) durant notre pause de l'apres midi, et m'a répété, et répété, et répété, que je devais venir blabla.
Sauf que j'ai besoin de cette pause, et je ne comprends pas pourquoi cette insistance, que j'y aille ou pas, ça ne leur changera rien.
Le problème c'est que je me retrouve à passer pour la connasse snobe de service qui, je la cite "ne veut pas voir nos gueules, c'est ça ?".
Je ne veux pas être exclue, mais en même temps quand on veut m'intégrer je ne le veux pas non plus car ça m'est nocif.
Je crois que vendredi prochain je n'irai pas à la réunion, depuis le début de l'année à chaque fois, en plus de ne rien faire d'utile, ce n'est que du blabla ou anxiogène, ou que je ne comprends pas, à quoi je ne sais jamais quoi répondre ça me met très mal à l'aise ; d'autant que je ne sais jamais si elle est sérieuse ou pas, si elle me taquine ou pas, si elle attend une réponse ou pas (et si oui laquelle, car souvent je ne vois pas quoi répondre).
D'autant qu'on a aussi changé d'endroit ; l'année dernière nous étions dans une pièce assez grande, je me mettais à une petite table toute seule à faire mes trucs et mes machins, là nous sommes tous autour d'une grande table, c'est angoissant.
Donc voilà, l'éternel problème : ne pas vouloir être exclue, mais intégration trop éprouvante/épuisante pour pouvoir se faire.
Je regrette beaucoup l'équipe de l'année dernière où chacun avait sa place.
Anty28 a écrit :Est-ce qu'on a le droit de parler des droits des animaux (et des grands singes en particulier) ici, aussi ?
En effet, le vivre ensemble, c'est aussi être attentif au Vivant; nous ne sommes pas seuls sur la planète!
Une excellente thérapie d'ouverture au "vivre ensemble" serait de devenir végétarien.
Passer sous silence l'odieuse exploitation des animaux tout en trouvant normal de soutenir la cause LGBT me paraît au moins mal balancé.
Pour aller boire un pot, tu peux y aller partiellement, non ?
Tu peux prétexter (mentir éventuellement ) que tu vas boire un pot avec différentes personnes. "Scusz-là ! J'ai déjà prévu un pot avec ... Pas de problème pour samedi prochain."
D'ailleurs, ce soir, je vais boire un pot, ou plus, ça fait oublier les impôts.
Vaut mieux passer pour un distant que pour un pot-de-colle (un suiveux).
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Ah ! okay... s'ils font ça toute les semaines, tu peux tenter un compromis entre le "chaque semaine" et le "jamais", non ? Allez ! une fois chaque quatrième semaine.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Tu peux essayer de dire que tu aimerais prendre du temps pour te consacrer à tes loisirs, qui te prennent beaucoup de temps... Ou dire cash que tu est très introvertie, que ce n'est pas contre eux mais que tu as besoin de calme...
Freeshost mouais à voir, payer plus de 5 euros pour un truc qui va me stresser plus qu'autre chose avant/pendant/après, honnêtement ça me gonfle m'enfin. A voir. Au risque aussi que je me plante royalement et qu'ils m'haïssent par la suite : D
Ca fait aussi partie des choses que je ne comprends pas : qu'est ce que ça leur change ? je ne leur interdis pas d'y aller, si ça leur fait plaisir qu'ils y aillent, mais pourquoi forcer qqun qui ne veut pas ?
Misty, j'ai tenté vainement de bafouiller un truc de ce style mais sans résultat aucun ^^
Je rejoins freeshost et misty. Tu n aimes pas du tout ca mais en faisant un gros effort, tu peux y aller une fois par mois, c est un compromis.
De plus tu peux envoyer un mail a cette dame, lui expliquant que c est contre ta nature et que ce n est pas contre ton équipe, que au contraire tu souhaites être intégrée, à ta manière.
Enfin dernier conseil. Tu n as pas le même type de communication que ta collègue, je connais ça et en effet c est très angoissant, et ben tu n as pas à "subir" ca et tu peux faire en sorte d imposer une discussion qui te convient mieux. Tu verras que ce sera peut être à son tour d etre mal à l aise et ben tant pis, c est chacun à son tour justement. Tu peux parler de toi ou de n importe quoi qui t'intéresse, et parler COMME TU VEUX.
Peut etre y trouveras tu du plaisir en fin de compte, en tout cas tu peux le voir comme un objectif et une motivation pour y aller à ces rendez vous.
Je n'ai pas de diagnostic /!\ Ce que tu as la force d'être, tu as aussi le droit de l'être - Max Stirner
Une fois par mois ? c'est mort, c'est beaucoup trop. On ne parle pas de 10 minutes là, mais de 2 heures. En ville, dans un bar.
Ceci dit sans doute que je devrais y aller au moins une fois, quand la pression sera trop grande.
Le pb, comme je disais, c'est que c'est régulier, ça ne fait même pas trois semaines qu'on a repris, j'ai déjà décliné 3 ou 4 invitations à sortir. Que ce soit lors des pauses, le soir, ou même le week-end.
Si c'est comme ça toute l'année ça va être difficile.
"un mail à cette dame" ?
je parle d'une collègue (qui doit avoir le même âge que moi, et dont je n'ai pas le mail).
et ce ne sont pas des rendez-vous a proprement parlé car ça n'a rien de formel.
Pour ce qui est "d'imposer une discussion", je n'ai pas envie de le faire, je ne suis pas du tout dans l'optique du "elle a bcp parlé alors maintenant c'est à moi", j'ai horreur de parler et d'être l'attention de tous. Mais si elle pouvait juste se contenter de m'ignorer ça m'irait : p
evo a écrit :Misty, j'ai tenté vainement de bafouiller un truc de ce style mais sans résultat aucun ^^
Je suis souvent dans le même cas, la psychologue m'a donné un truc pas mal: je répète ce que tiens à dire dans ma tête et quand j'arrive en face de la personne, je le sors d'entrée sans m'arrêter, quitte à ce que ça paraisse mécanique ou récité. Comme ça, c'est fait et c'est tout...
Si ce que tu veux; c'est ne communiquer avec elle ni à l'oral ni à l'écrit, ne pas aller à ces repas, ne pas avoir de reproches de la part de tes collègues... et bien il n'y a pas de solutions. Il y a au moins une des trois options que tu dois choisir.
Je n'ai pas de diagnostic /!\ Ce que tu as la force d'être, tu as aussi le droit de l'être - Max Stirner
En cas de blocage de ce type, il y a aussi la solution de l'honnêteté personnelle.
Après tout, tu fais ton boulot je suppose, au moins aussi bien que les autres, c'est le principal et ce pourquoi ton employeur te rémunère. A partir de là tu n'as de comptes à rendre à personne - sauf à ton employeur.
Si tu n'as pas envie d'aller à ces rencontres, et bien n'y vas pas !
Dire que tu supportes très mal les bars bruyants n'est en soit pas l'apocalypse. Et chacun peut être susceptible de le comprendre. Si ça leur semble bizarre, et bien tant pis ! tu ne serais pas la 1ère au monde à peu supporter les environnements bruyants...