[Index Sociologie] Le racisme/sexisme...
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- Prolifique
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Re: Le racisme. Parlons en enfin
Une autre anecdote. A Paris dans le métro un petite fille demande haut et fort à sa maman en montrant un homme noir : "Pourquoi il est noir lui ?".
La mère fut gênée et les quelques personnes autour.
Le racisme n'est pas dans la question, mais dans la gêne ambiante. La petite fille va d'abord ressentir et enregistrer cette gêne bien plus profondément que l'explication difficile qui a suivi.
La mère fut gênée et les quelques personnes autour.
Le racisme n'est pas dans la question, mais dans la gêne ambiante. La petite fille va d'abord ressentir et enregistrer cette gêne bien plus profondément que l'explication difficile qui a suivi.
Diagnostiqué asperger avec anxiété sociale marquée par le CRA.
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Re: Le racisme. Parlons en enfin
Un copain camerounais qui voulait s'inscrire en thèse s'est entendu dire par son prof de fac: "Mais enfin pourquoi veux-tu faire une thèse? Même le président de ton pays n'a pas ce niveau d'étude-là."
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Re: Le racisme. Parlons en enfin
En plus c'est tellement faux (je ne sais pas pour le président mais pour les camerounais en général).
Je n'ai pas de diagnostic /!\
Ce que tu as la force d'être, tu as aussi le droit de l'être - Max Stirner
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Re: Le racisme. Parlons en enfin
Ayant beaucoup voyagé, je n'ai évidemment pas sur ce sujet le point de vue franco-français. En l'occurence, je faisais allusion au fait que les formes actuellement les plus meurtrières de racisme sont celles qui opposent des Africains entre eux. Je ne vois pas en quoi ce serait "malvenu" de le rappeler, d'autant plus qu'on en parle assez rarement. Cette idée qu'il faudrait ménager certaines susceptibilités en évitant de parler de certains faits, elle ne me plaît pas du tout: je trouve que dans les faits, elle sert surtout à justifier l'injustifiable.
Par exemple, s'il faut trouver "un état du continent africain ou asiatique qui met en œuvre une politique de mise à l’écart des étrangers, un dénigrement systématique", la Côte d'Ivoire sous Bédié puis Gbagbo en est une parfaite illustration. J'y vivais dans les années précédant la guerre civile, et j'ai pour ainsi dire assisté en direct, dans un pays qui n'y semblait nullement prédisposé à première vue, à la création d'une idéologie nationaliste dépassant très nettement, par sa virulence, celle du FN. Celle-ci était principalement dirigée contre les burkinabés et les maliens, et accessoirement les habitants du nord de la Côte d'Ivoire (en effet, le racisme ne vise pas forcément les étrangers, sauf dans le cas relativement peu fréquent d'un pays ethniquement homogène). A la longue, et vu l'amateurisme de nos gouvernements successifs, les français ont eux aussi fini par en faire les frais, mais beaucoup plus tard et pas du tout dans les mêmes proportions.
Par ailleurs, je ne crois pas qu'il existe une différence fondamentale entre "le racisme dans le sens de courant de pensée d'une supériorité d'un groupe par rapport à un ou d'autres groupes de personnes au prétexte de la culture, ou de dispositions physiologiques" et "les comportements animaux de personnages sans intérêts". Mettez un "personnage sans intérêt" au sommet de l'état, et vous verrez qu'il développera vite un courant de pensée, et surtout hélas, d'action...
Par exemple, s'il faut trouver "un état du continent africain ou asiatique qui met en œuvre une politique de mise à l’écart des étrangers, un dénigrement systématique", la Côte d'Ivoire sous Bédié puis Gbagbo en est une parfaite illustration. J'y vivais dans les années précédant la guerre civile, et j'ai pour ainsi dire assisté en direct, dans un pays qui n'y semblait nullement prédisposé à première vue, à la création d'une idéologie nationaliste dépassant très nettement, par sa virulence, celle du FN. Celle-ci était principalement dirigée contre les burkinabés et les maliens, et accessoirement les habitants du nord de la Côte d'Ivoire (en effet, le racisme ne vise pas forcément les étrangers, sauf dans le cas relativement peu fréquent d'un pays ethniquement homogène). A la longue, et vu l'amateurisme de nos gouvernements successifs, les français ont eux aussi fini par en faire les frais, mais beaucoup plus tard et pas du tout dans les mêmes proportions.
Par ailleurs, je ne crois pas qu'il existe une différence fondamentale entre "le racisme dans le sens de courant de pensée d'une supériorité d'un groupe par rapport à un ou d'autres groupes de personnes au prétexte de la culture, ou de dispositions physiologiques" et "les comportements animaux de personnages sans intérêts". Mettez un "personnage sans intérêt" au sommet de l'état, et vous verrez qu'il développera vite un courant de pensée, et surtout hélas, d'action...
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Re: Le racisme. Parlons en enfin
Mon histoire peut (a tord ou a raison) vous paraître anecdotique...mais pour moi ça ne l'est pas, vu que la personne dont je parle est mon ex mari.
Nous nous sommes rencontrés...je l'ai aimé...nous nous sommes mariés. J'ai passé outre les critiques et les plaisanteries stupides...
Je ne prêtais pas attention au fait qu'il soit noir...pour moi il étais simplement une personne que j'aimais.
Je lui ai demandé plusieurs fois pourquoi il m'avait épousée vu sa vision dégénérée des femmes blanches.
Bon, aujourd'hui j'ai ma réponse.
Nous nous sommes rencontrés...je l'ai aimé...nous nous sommes mariés. J'ai passé outre les critiques et les plaisanteries stupides...
Je ne prêtais pas attention au fait qu'il soit noir...pour moi il étais simplement une personne que j'aimais.
Je lui ai demandé plusieurs fois pourquoi il m'avait épousée vu sa vision dégénérée des femmes blanches.
Bon, aujourd'hui j'ai ma réponse.
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Re: Le racisme. Parlons en enfin
Je pense qu'il ne fallait pas laisser passer ça.J'ai passé outre les critiques et les plaisanteries stupides...
Ce n'est pas la première fois que j'entends ce genre d'anecdote et j'y ai plus ou moins eu droit quand j'étais plus jeune, car comme je suis métisse à la peau très claire et aux cheveux châtains, les gens ne savent pas trop si il faut me considérer comme noire ou blanche.
Il ne faut pas perdre ton temps avec ce genre d’individu.
Je compatis, j'imagine que ça doit être très désagréable de constater l'absence de cerveau de son conjoint.
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Re: Le racisme. Parlons en enfin
Absence de cerveau...je n'en suis pas si sûr, c'était un garçon très malin, très manipulateur.
Malheureusement pour lui...je réussissais toujours à découvrir toutes ses magouilles.
Il m'a même dit un jour (alors que je venais de découvrir un de ses agissements)"tu es vraiment intelligente toi". Son seul compliment,à part celui ou il me disais que j'étais 'bien baisable'.
Je me suis fait avoir comme une bleue...bon, il faut dire pour ma défense que j'étais assez jeune.
Je ne suis pas devenue raciste pour autant, il y a autour de moi de magnifiques couples mixtes qui sont très heureux...je suis mal tombée, point.
Malheureusement pour lui...je réussissais toujours à découvrir toutes ses magouilles.
Il m'a même dit un jour (alors que je venais de découvrir un de ses agissements)"tu es vraiment intelligente toi". Son seul compliment,à part celui ou il me disais que j'étais 'bien baisable'.
Je me suis fait avoir comme une bleue...bon, il faut dire pour ma défense que j'étais assez jeune.
Je ne suis pas devenue raciste pour autant, il y a autour de moi de magnifiques couples mixtes qui sont très heureux...je suis mal tombée, point.
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Re: Le racisme. Parlons en enfin
Libère-toi du joug !
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: Le racisme. Parlons en enfin
C'est de la maltraitance ce que tu racontes.
C'est triste.
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Re: Le racisme. Parlons en enfin
Exactement. Pour la France, il existe une étude très détaillée de l'INED (Trajectoires et Origines)Manichéenne a écrit :Pareil pour le racisme anti-blanc : oui ça existe, mais franchement en France métropolitaine et en Suisse ce n'est pas un phénomène de société.
On y apprend, entre autre (page 129), que les personnes de la population majoritaire déclarent plus souvent être victimes de discrimination à cause de la couleur de leur peau que les personnes issues de l'immigration. Le ressenti ne correspond pas toujours à la réalité.
Un peu plus bas, on apprend que peu de ces personnes ont réellement connu de situation raciste.
Pas la peine de se focaliser sur le "racisme anti-blanc". C'est assez anecdotique, et relève plus du ressenti. Même s'il y a toujours le cousin du beau-frère du voisin qui s'est fait traiter de sale blanc dans la rue.
Ça permet juste à certains de justifier leur propre racisme.
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Re: Le racisme. Parlons en enfin
C'est fait!freeshost a écrit :Libère-toi du joug !
Je voulais simplement vous expliquer de par mon expérience, que le racisme n'est pas toujours là ou on l'imagine.
Quand a la maltraitance...elle commençait a être physique lorsque je l'ai quitté...
Même mon conjoint actuel ( de qui je me plains sans cesse ) ne m'a jamais insultée ou bousculée comme lui le faisait.
Je n'en ai jamais parlé a personne...j'imagine dejà les réactions du style 'c'était prévisible' ou 'on t'avait prévenue'.
Je préfère m'en ouvrir à vous.
Diagnostic enfin en cours...
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Re: Le racisme. Parlons en enfin
Contente pour toi que tu te sois sortie de cette sale histoire.
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Re: Le racisme. Parlons en enfin
Là, je suis d'accord.Carapa a écrit :Ayant beaucoup voyagé, je n'ai évidemment pas sur ce sujet le point de vue franco-français. En l'occurence, je faisais allusion au fait que les formes actuellement les plus meurtrières de racisme sont celles qui opposent des Africains entre eux. Je ne vois pas en quoi ce serait "malvenu" de le rappeler, d'autant plus qu'on en parle assez rarement.
Je trouve généralement malvenu de rappeler un racisme anti-blanc quand on parle de la France (ou pays très proche) parce que c'est généralement le discours des gens racistes et votant pour des partis racistes que de commencer à dire que dans notre pays il y a aussi le "racisme inversé". Et ça correspond souvent à une tentative de minimisation de ce qui se passe au niveau national.
Par contre il y a toutes sortes de racismes et d'intolérances dans le monde.
On a par exemple longtemps affirmé en occident que les bouddhistes seraient de "gentils" non-violents, l'exemple même de la tolérance. Maintenant on en voit au pouvoir en Birmanie, avec une islamophobie assumée et choquante.
Comme quoi tout groupe peut tomber dans la haine et la discrimination d'un autre groupe. Il y a toujours un prétexte : couleur de peau, religion, ethnie, caste, culture, etc.
@Lepton : merci pour le document, intéressant.
Diagnostiquée Autiste Asperger et TDA.
Mère de 3 enfants : fils Aîné TDAH et TSA atypique, cadet TSA de type Asperger, benjamin en cours d'évaluation neuropsy.
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Re: Le racisme. Parlons en enfin
Pour ma part, je suis clairement "Mieux vaut être en solo qu'en mauvaise compagnie."
Mais il semble que certaines personnes se disent que mieux vaut être en mauvaise compagnie qu'en solo. La solitude serait une encore plus grande souffrance que la maltraitance, le harcèlement, l'intimidation, l'insulte, le stalking, le viol, les coups, la condescendance, le mépris, la culpabilisation, la torture.
Mais il semble que certaines personnes se disent que mieux vaut être en mauvaise compagnie qu'en solo. La solitude serait une encore plus grande souffrance que la maltraitance, le harcèlement, l'intimidation, l'insulte, le stalking, le viol, les coups, la condescendance, le mépris, la culpabilisation, la torture.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
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Re: Le racisme. Parlons en enfin
Au cas où quelqu'un n'aurait pas compris...Pour ma part, je suis clairement "Mieux vaut être en solo qu'en mauvaise compagnie."
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