MDPHement parlant : ...

Tout ce qui concerne les prestations (AAH, AEEH, AJPP, PCH …), les relations avec les MDPH (démarches administratives), l'assurance maladie etc …
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Madu
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Re: MDPHement parlant : ...

Message par Madu »

Nous ne sommes pas fous, ni moi, ni toi, Meï, ni toi, Francesca ! Nous sommes atypiques, mais pas fous !!!
En tout cas vous êtes tous courageux. Ca donne la chair de poule de vous lire. (En plus que vous écrivez tous bien, on se sent un peu bète à bafouiller sur ce post au milieu des autres messages)
Lo2 : Josef a un doctorat en philosophie et sa vie est loin d'être un long fleuve tranquille. Il faut s'accrocher à ton projet de vie, si d'autres ont pu le faire alors cela montre que c'est possible.
Proverbe chinois "Qui veut gravir une montagne commence par le bas" :wink:
Maman d'un seul petit gars né en 2005, autiste.
"By giving away what we want most (love, money, gratitude), we create a greater abundance of the very commodity we seek. What goes around comes around." ~ Barry Neil Kaufman
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meï
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Re: MDPHement parlant : ...

Message par meï »

lo² a écrit : . Il paie, mais on ne parle pas. Quand je lui ai dit, par mail, que j'étais autiste et non psychotique comme les médecins le pensaient jusque là, j'ai réalisé qu'il n'avait pas la moindre idée que l'on m'avait dit psychotique, et il m'a simplement dit (par mail également) que c'était une bonne nouvelle – je lui ai dit (toujours par mail) que l'on pourrait en parler, et laissé entendre que j'apprécierais qu'on le fasse, en lui glissant quelques mots sur ce qu'était le SA, mais il n'a pas donné suite et alors que l'on se voyait la semaine suivante pour mes trente ans, l'on n'a pas évoqué le sujet. Chez lui, on ne parle pas de choses graves, qui pourraient fâcher...
lo, et oui il y a bc de gens comme ça. je nai pas vraiment connu mon père en fait..je le sais toujours en vie, quelque part, pas très loin (une quarantaine de km.) et pourtant peu d'echanges, je les provoque avec un envoi une fois l'an (ou moins..) de photos des enfants, et qulques lignes......je en sais meme pas si ça arrive (enfin ma soeur me dit que si, mais mon courrier a eu parfois des raté. )je sasi qu'l est content mais...
petite ma famille etait très atypique aussi.( je ne susi pas faite de rien... :roll: )mon père buvait , (j'ne ai ce souvenir en effet, le retrouver par ex ds une benne a qulques centaines de metres de la maison un matin de noel.), et etait violent avec ma mère.(la encore des flashs que je refoule.)...mais bon c'etait sinon bonenfant ...mon père etait musicien (ça doit venir de lui?) et a surment une oreille comme moi...et javais un grand frère et une grande soeur bien plus agés.j'ai bcp bcp éét ds mon imaginaire. (ma soeur a dit au doc que jetais ds mon monde et mes bouquins en effet.qu'est ce que j'aimais ça lire...des heures...)mais on ne parlait pas. ma mère a été malade assez vite, et ensuite on m'a caché meme son cancer (que 'jai appris par hasard, une copine a bavardé.), on m'a caché ma mère quasiment (je ne 'lai mem pas vu sur la fin, et auourd'hui je suis triste qu'elle n'ait pas pu me voir car je sais qu'elle me demandait.)..les seules paroles que pouvait dire mon père étaient sur la pêche, la chasse, le tierce..ou alors a l'adolescence me hurler dessus,voire plus.(mais ça ne me faisait rien j'avoue.j'etais comme anesthesiée.))
pourtant je sais qu'au fond, il nous aime mais c'est extrememnt confus et pas dit.(et moi non lus je ssui incapable de le dire...ni meme de le ressentir je crois)
donc t vois, les parents qui n'echangent ps, je connais...et j'ai voulu etre differente avec ms enfants.Je leur ai dis que je les aimais, bcp, sans doute trop... :mryellow:
bref, je en sais aps pourquoi je raconte totu ça mais ça me parle ces "non dits".
mon frère aussi est ds ce type on peut parler de ce qui va, mais pas de ce qui est grave ou intime.(mon neveu est aspi mais il nen parle pas.)
du coup je ne lui ai pas dis pour moi...mais il v savoir car je lui enverrai mon témoignage un jour. Ma soeur elle sait et ça ne l'etonne ps.bref..
totu ça pour dire qu'aujourd'ui j'ai du mal avec les autres et leur relations a leur parents,n'en ayant pas eu vraiment je ne comprends pas les histoires de familles, les "pttis tracas" de relations mères ou père, ou les etats ds lequel peuvent s emetre le sgens quand leur parents sont malades..ça me parait "aller de soi" si ils sont agés...donc impossible pour moi de "compatir" a ces choses.je me sens un monstre parfois.

.
lo² a écrit : Pareil pour toi Meï : peut-être qu'une nouvelle reprise d'études te serait bénéfique ? C'est vrai que j'ai souvent l'impression que nous autres, ne pouvons faire autre chose que des études et de la recherche (ce qui revient un peu au même, un bon étudiant étant un étudiant qui cherche, et un bon chercheur étant un chercheur qui étudie)... Mais le problème, c'est pour financer cela...
oui c'est aussi comme ça quie je le ressens, incapable de rien faire d'autre..ça m'angoisse meme. :oops:
lo² a écrit : Nous ne sommes pas fous, ni moi, ni toi, Meï, ni toi, Francesca ! Nous sommes atypiques, mais pas fous !!! 0uf :-)
oh oui comme tu le dis mais meme en le sachant aujourd'hui, ça n'efface pas ces malaises lorsque je vis au quotidien...ma bulle est bien la et me "coupe" des autres, de leurs émotions, (et moi j'y suis bien en fait)...donc meme si je sais aujoud'hui que je ne suis aps "folle" je me sens quand meme un peu a part meme en faisant bcp d'efforts. :roll: mais ç'est pus supportable aujourd'hui qu'avant.
1973 ( TSA, hpi, diag CRA 2012) de 4 enfants (tsa/ hpi, tdah, hpi et autres.)...)
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lo²
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Re: MDPHement parlant : ...

Message par lo² »

Merci beaucoup Madu. C'est très gentil. J'ai tout récemment pris connaissance de Josef Schovanec. J'aimerais échanger avec lui, peut-être que cela m'aiderait à y voir plus clair. Je me reconnais beaucoup dans son parcours : même scolarité chaotique, mêmes années d'enfermement volontaire, même étiquette de schizophrénie, même camisole chimique, quasiment le même âge, et le même amour d'une Philosophie qui, si elle ne fait en effet pas de la vie un « long fleuve tranquille », m'est d'une grande aide. Elle m'aide à avoir les idées plus claires et à mieux comprendre, tant moi-même que les autres. Sans la Philosophie, je ne sais vraiment pas où j'en serais aujourd'hui. J'ai coutume de dire qu'il y a trois grandes dames sans qui je ne m'en serais jamais sorti : ma mère, mon épouse et la Philosophie. Je suis content que quelqu'un lui ait donné la chance de pouvoir travailler, mais j'espère quant à moi pouvoir faire de la recherche... Je serais si malheureux si je devais arrêter... Je sais que je suis bon dans ce que je fais ! :/ Alors oui, je m'accroche à ce projet de vie, mais j'ai du mal à ne pas décrocher... La route est si rude ! :/ Je suis comme toi Meï : convaincu d'être fait pour la recherche et que la recherche est faite pour moi – je suis sûr de pouvoir apporter quelque chose au monde si je peux poursuivre sur cette voie, et il n fait aucun doute que sans cette activité je ne serais plus rien. Et c'est vrai que c'est terriblement angoissant...

Meï, c'est bien triste ce que tu racontes là concernant ta relation à ton père. Mon père quant à lui a surtout à mon avis beaucoup souffert de ne pouvoir avoir de relation normale avec moi, son premier enfant... Cette relation père-fils si emblématisée... Il a tout fait pour partager et me comprendre, et je lui ai rendu la tâche si difficile... Pourtant, je ne faisais rien d'autre qu'être moi-même, mais il ne comprenait pas et l'on a fini par se prendre en grippe. Ma mère dit le contraire, mais je sais bien que sans cela, ils seraient encore ensemble... Bon, aujourd'hui ma mère est avec quelqu'un de super et que j'aime beaucoup, même si je suis bien malheureux d'être incapable de lui montrer (le pauvre est le seul neurotypique et doit supporter toute une famille d'aspies ! Il a bien du courage ! oO). Mais tout de même, j'ai de la peine pour eux, qu'ils aient vécu cela, pour mon père, de lui avoir fait cela...

Concernant le diagnostic, oui la bulle est toujours là (et c'est vrai que d'une certaine manière j'y suis bien, je serais effrayé si elle ne me protégeais plus, même si parfois j'aimerais en sortir, mais quand même, c'est bien difficile de vivre au travers...) ; il y aura toujours quelque chose entre nous et le monde, c'est sûr, et nous aurons toujours ces difficultés... Au moins savons-nous à présent ce dont il s'agit et pouvons-nous être compris (un peu :/) par ceux qui y voyaient de la mauvaise volonté. Mais il est vrai que cela ne change en rien ce que nous sommes, et la difficulté de faire avec...
Francesca
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Re: MDPHement parlant : ...

Message par Francesca »

lo² a écrit :Et bien, le moins que l'on puisse dire Francesca, c'est que nous sommes sur la même longueur d'onde... Sauf que de mon côté je bénéficie d'un minimum de soutien qui m'a permis de tenir jusqu'ici ! Si ta mère, ton père et ton frère ne te sont d'aucun secours, je pense qu'il faudrait que tu trouves le moyen d'expliquer tes difficultés à ton mari. Il est clair qu'il est très difficile de faire comprendre ce que nous vivons aux neurotypiques... Ma femme et moi mettons ces jours ci assez douloureusement les choses à plat : elle ne soupçonnait pas à quel point je compensais, faisais semblant d'être autonome, et elle a du mal à assumer que je m'en remette autant à elle pour le quotidien... Mais elle fait l'effort d'essayer de comprendre, elle se rend bien compte de mes difficultés, même si elle a du mal à les cerner.
Mon mari ne comprend rien du tout, mais alors là rien de rien. Il ne sait pas se mettre à la place de quelqu'un d'autre. Il ne sait pas comprendre, il voit et ressent tout par rapport à lui, à ses expériences, à sa vie, à sa manière de penser et d'agir. Donc pour lui quelqu'un de différent n'est pas normal. Et pire même, pour lui puisque je suis autiste, je ne suis pas normale ni logique (même si le diagnostic dit que j'ai une logique saine) et donc je devrais "suivre" les autres et faire ce qu'on me dit. Il ne fait pas la différence entre autisme et débilité, voir même folie et franchement je n'en peux plus. Je ne parle même plus. Je reste dans ma chambre et je lis ou j'essaie d'écrire. Je me sens seule, mais seule encore plus qu'avant.
lo² a écrit :Pour ma part, je sais par quel côté les TSA ont transité, mais il y a d'abord eu une forme de déni de la part des concernés (« J'ai passé ma vie à faire semblant d'être normal, pas question qu'on me dise aujourd'hui que je suis autiste ! »), puis à présent l'acceptation vient comme un soulagement, puisque la responsabilité des parents n'est plus pointée dans mes échecs passés (et ce alors que je transforme ces échecs en réussites)... Dans ma fratrie, je suis clairement le plus atteint, mais ce truc est là, à des degrés divers dans toute cette branche de la famille. Simplement, j'ai été le seul, ayant plus de difficultés que les autres, n'envisageant pas de continuer à être mis sous anxio tous les ans, et refusant le diagnostic de psychose qui était clairement inadéquat (et pas cohérent puisque j'avais plusieurs diags contradictoires) à faire une démarche de dépistage. Je pense que d'autres, qui n'ont pas nécessairement le suivi adapté à leurs problèmes, gagneraient à le faire, mais c'est à eux de voir... Je crois qu'effectivement, la plupart pensent que ce n'est qu'une affaire de volonté, comme un coup de déprime... qui durerait 10, 20, 30ans (!) mais qui pourrait passer si on « se secouait un peu » ! Enfin, je ne sais pas trop... J'ai du mal à me rendre compte de comment les gens me perçoivent. Mes proches semblent reconnaître que je suis « bizarre », mais « pas trop », et je ne sais pas à quel point ils peuvent prendre la mesure du problème.
Encore une fois... idem!
lo² a écrit :Personne à part moi n'a lu le diagnostic, qui de toute façon n'est pas éclairant au delà d'une simple mention de la pathologie et d'un très bref récapitulatif de quelques faits que tout le monde connaît. Ma mère attend que je repasse par chez elle pour le lire. Les autres, je ne sais pas si ça les intéresse. Je ne suis pas sur qu'ils se soient renseignés, mais ils ont le nom : « Asperger », une étiquette à mettre sur un truc qui ne leur paraît pas être un vrai handicap ni une maladie, à peine une bizarrerie qui associe fainéantise, précocité, asociabilité et psychorigidité. J'essaie bien des fois de leur expliquer, mais je commence à peine moi-même à arriver à mettre des mots là dessus, alors leur expliquer... J'ai décidé de mettre en ligne un blog, pour commencer, pour présenter le SA à la fois cliniquement et vécu de l'intérieur, et mettre des mots sur ce que je ressens, mettre mes idées au clair. Je suis en train de bosser sur le premier billet... il fait 22 pages, bien trop long... :/
Mon mari la lu... et le résultat est qu'il n'a rien compris du tout.
Mon médecin traitant l'a lu et elle refuse le diagnostic du CRA, je suis trop "normale" pour elle, mais attention, elle ne me connais pas du tout parce que j'avais un médecin traitant belge avant.
lo² a écrit :Dans un sens, mon malheur est l'inverse du tiens : on t'a dit que tu étais folle, moi j'avais fini par le devenir mais personne ne voulait le voir, même quand je m'étais réfugié dans le délire shizo-paranoïde, aidé par les drogues... J'ai fini par en sortir et à présent je vois bien ce qui relève du SA et ce qui s'était greffé dessus en termes de névroses et psychoses.
Ce que tu expliques là ressemble à la personnalité de mon père et de mon frère, qui eux nient tout problème.
lo² a écrit :Mon beauf m'a demandé cet été si demander une RQTH ne blesserait pas mon amour propre, si je ne me sentirais pas diminué... Je n'ai pas réussi à lui expliquer à quel point je me sentais de toute façon diminué, à quel point je le suis, et combien au contraire j'attends de cette reconnaissance qu'elle me donne les moyens de prouver ma valeur sur d'autres plans !
Bonne réponse, je vais la servir à un de mes fils qui pense à peu près pareil, qui refuse le handicap alors qu'il est le premier à avoir été pré diagnostiqué autiste.

lo² a écrit : 0ui, je comprends très bien : cette limite, je la franchis presque tous les jours. Je fais plusieurs crises de nerfs par semaine et ça m'épuise, en plus de me faire me sentir super mal par rapport à ma femme (et à mes enfants, qui pour l'instant ne voient rien... mais plus tard ? Je ne veux pas qu'ils voient leur père dans cet état ! :∕). Le depakote est censé calmer ces crises, mais il a seulement fait que je ne casse plus tout – les explosions sont toujours là, plus verbales, et elles laissent plus d'anxiété ensuite.
Pour l'instant encore idem, j'en suis à taper sur les murs et à avoir envie d'aller hurler un bon coup au fond du jardin.
lo² a écrit :Alors que faire ? Clairement, en effet, mon psychiatre ne m'aide pas, et en même temps j'ai besoin de lui... Hier soir j'ai doublé la dose de somnifères et pour la première fois depuis des mois j'ai fait une bonne nuit de sept heures ! J'ai besoin que ce psychiatre continue à me prescrire ces somnifères et mon antiépileptique, mais j'aimerais qu'il arrête le régulateur d'humeur et là dessus il ne veut rien savoir... Et j'aimerais que ces crises cessent, que l'anxiété diminue, que les choses de la vie quotidienne soient plus faciles à gérer, cessent de me mettre dans tous mes états... mais comment faire ?! Je ne connais aucun spécialiste compétent et mon médecin traitant n'a pas la moindre idée de ce qu'il me faudrait.
Si tu es certain de ne pas être bipolaire pourquoi n'arrête tu pas le régulateur d'humeur sans en parler à ton psychiatre?
Et pour les somnifères et les anxiolitiques c'est mon médecin traitant qui me les prescrits.
Pour les antiépileptique, mon fils en prenait avant et la première fois après les tests c'est le médecin de l'hôpital qui les a prescrits mais les suivants c'était le médecin traitant. Là maintenant il n'a plus fait de crise depuis 4 ans (je touche du bois), avant il en faisait à chaque fois qu'il avait un choc nerveux, une peur ou quelque chose du style.
lo² a écrit : Tes relations avec ton père ont l'air d'avoir été très dures... Avec le mien, l'adolescence s'est très mal passée, jusqu'à la rupture, et au divorce de mes parents... Ce n'est que par la suite que nous avons renoué le contact, et encore aujourd'hui nous avons du mal à retrouver nos marques. Mais lui ne m'a jamais haï, et à l'inverse du tiens, je pense que c'est précisément parce qu'il n'était pas aspie qu'il n'a jamais compris comment je fonctionnais. Encore aujourd'hui, tout cela est tabou. Avec lui, il y a des choses dont on ne peut pas parler : la politique, la santé mentale, l'affectif et le psychologique... Pourtant, il a accepté de participer au financement de mon analyse, comme il m'a aidé à payer mes frais de scolarité cette année (entamer un triple cursus l'année où je perds ma bourse est financièrement assez douloureux!)... Il paie, mais on ne parle pas. Quand je lui ai dit, par mail, que j'étais autiste et non psychotique comme les médecins le pensaient jusque là, j'ai réalisé qu'il n'avait pas la moindre idée que l'on m'avait dit psychotique, et il m'a simplement dit (par mail également) que c'était une bonne nouvelle – je lui ai dit (toujours par mail) que l'on pourrait en parler, et laissé entendre que j'apprécierais qu'on le fasse, en lui glissant quelques mots sur ce qu'était le SA, mais il n'a pas donné suite et alors que l'on se voyait la semaine suivante pour mes trente ans, l'on n'a pas évoqué le sujet. Chez lui, on ne parle pas de choses graves, qui pourraient fâcher... Je pense qu'il garde le traumatisme de nos années de rupture familiale...
Ca fait 17 ans que je n'ai plus adressé la parole à mon père et que je ne l'ai plus vu, enfin si vu par la fenêtre quand on habitait près de chez lui mais c'est tout. Il m'avait promis de détruire mes enfants, de les "monter" contre moi et il a plus ou moins réussi, au moins à semer le doute. Et à me rendre vraiment très malheureuse parce que mes enfants doutent, parce qu'il empêche ma mère de me voir et me salit à ses yeux et parce que mon frère pour protéger ma mère des crises de colère de mon père, me rejette aussi. Du coup je suis encore plus seule. Mais même si je ne parle pas beaucoup, le manque de famille, la solitude extrême surtout à cause de ça, me fait énormément souffrir et j'en vient à me demander ce que je fais sur cette terre et pourquoi je n'ai pas été la fausse couche de ma mère.
lo² a écrit : En gros, il me faudrait comme une AVS, mais pour adulte et pour tous les instants de ma vie... mais je ne supporterais pas sa présence ni d'être mis sous tutelle... Bref : c'est compliqué, je ne sais absolument pas comment gérer ça ! Pour l'instant, c'est mon ange qui me supporte, mais je ne sais pas comment elle fait...
Pareil, sauf que j'aurais peur qu'une AVS m'infantilise et me prenne pour une débile.
lo² a écrit :J'ai très peur aussi de ne pas savoir m'y prendre avec mes enfants... L'aîné n'a que deux ans, peut-être aussi le SA (il y a des signes, mais ce n'est pas évident...) et déjà j'ai du mal à gérer mon rôle de père... Et à te lire Francesca, ainsi que d'autres témoignages sur ce forum, la relation entre un père et un fils tous deux aspies a l'air effroyablement complexe à gérer ! :/
Au début je n'avais pas peur parce que je ne savais pas ce que j'avais. Mais le problème c'est que je ne me suis pas vite rendue compte que mes enfants avaient tous un problème et maintenant je me sens coupable. Mon mari avait bien vu que ce n'était pas normal que la principale activité de notre fils aîné (faire bouger sans arrêt des essuies glaces) n'était pas normal, mais je ne voyais pas ça de la même manière et puis il lisait et écrivait à 4 ans, à 18 mois il remplissait des cahiers d'activités pour enfants de 3 à 5 ans, à 3 ans il faisait des cahiers de 6 à 9. A 4 ans son institutrice maternelle disait qu'il en savait autant qu'un enfant qui terminait sa première primaire (CP) et en plus elle nous engueulait pour ça, mais qu'est ce qu'on y pouvait? Mon 3ème fils lui n'a pratiquement jamais été à l'école et il en sait plus aujourd'hui qu'un élève de terminale et il a tout appris tout seul. Là aussi on est passé pour des mauvais parents. A l'école il ne faisait rien, il ne disait rien, il ne répondait à rien, il a été pré diagnostiqué autiste, ils ont voulu l'envoyer dans une école Teach. Et finalement quand il est sorti de sa bulle j'ai réalisé qu'il savait un tas de choses sans les avoir apprises.

Mais je suis certaine à 99,99% que mon père et mon frère sont aspies, quant à ma mère, je ne sais pas, soit elle est influençable, soit elle a aussi un problème. Elle a surtout la manie de dire des choses inapropriées.
lo² a écrit : 0n disait de moi que j'étais « dans la lune »... Tout au plus s’offusquait-on parfois qu'un élève aussi intelligent fasse si peu d'efforts, mais puisque je réussissais sans travailler, pourquoi me donner de la peine ? Je n'étais que rarement le premier (au grand désarroi de mon père !), j'avais juste la moyenne, sans fournir le moindre effort. Mais au collège mon problème d'intégration a commencé à devenir une véritable torture : du solitaire, je suis devenu le souffre-douleur.
Moi aussi on disait de moi que j'étais dans la lune et on me laissait tranquille : en Belgique les oraux n'ont pas tant d'importance et si je voulais les faire écrits ça ne posait pas de problèmes aux profs ce qui fait que j'étais bonne élève et j'avais été la meilleure aux tests psychologiques et psychotechniques quand je suis entrée en secondaire.

Pour le reste, je reconnais mes enfants en toi : pourquoi se donner la peine de travailler quand on réussi sans étudier? Et mes filles sont devenues les souffre douleurs au point qu'elles ont arrêtés les cours au lycée pour continuer par correspondance. C'était un enfer pour elle. Seuls mon premier et mon deuxième fils ont terminé leurs études en allant en cours. Mon 3ème fils lui personne ne voulait plus de lui, il suffisait de prononcer son nom pour qu'on me dise qu'on ne pouvait pas l'accepter et qu'il devait aller dans une des deux écoles pour autistes de la ville.
lo² a écrit :Les adolescents sont comme des rats : ils vivent en groupe, avec un dominant et un dominé - celui qui est seul est la cible de tous, il doit se cacher, ne pas être vu ou trouver un groupe. Aussi, chacun essaie de se caser dans un groupe.
Une fille peu fréquentable mais pas bête et qui sait de quoi elle parle a dit que "l'école c'est horrible, parce que tu es censé trouver des amis dans un groupe de gens que tu n'as pas choisi, qui n'ont rien en commun avec toi, mais avec qui t'es obligé de passer du temps". Elle a raison : à l'école, il faut s'intégrer, ne pas être le "tout seul", parce que le "tout seul", à moins d'être aussi le "balèze", c'est celui qui se fait racketter, harceler moralement, parfois physiquement... Donc il faut un groupe, et si on n'a d'affinité avec personne, on se regroupe entre exclus. Ces groupes de marginaux sont peut-être les pires : là encore, il y a le dominant, le dominé, et entre les deux, tous ceux qui veulent être proches du dominant pour ne pas être exclus, ne pas devenir des "tout seul". Et à un moment se pose la question de l'exclusion du dominé et de qui va prendre sa place - à ce moment là, personne ne veut être le dominé, personne ne veut être exclu. C'est là que les promesses d'amitié volent en éclats. Parce qu'on doit suivre la meute, pointer du doigt la personne que la meute pointe du doigt, trop soulagé de ne pas être à sa place.
Ce n'était pas comme ça de mon temps, en revanche mes enfants ont connu ça et ils sont persuadés que j'ai été dans des écoles hyper sélect pour ne pas avoir connu la méchanceté en classe et des profs gentils.
lo² a écrit :L'accompagnement, c'est bien là que le bât blesse... et l'insertion : d'une part, comment aménager l'environnement au quotidien pour ne pas être constamment en mode panique ? D'autre part, comment mettre à profit notre potentiel ? Je suis convaincu que nous pourrions faire de grandes choses si l'on nous laissait étudier et travailler dans la recherche, mais au lieu de cela combien d'entre-nous vont se retrouver en ininsertion où à errer de job en job sans parvenir à s'adapter ? Combien aussi d'aspies déscolarisés alors qu'ils pourraient décrocher des diplômes avec mention et faire de brillantes carrières ? Moi j'ai eu de la chance, jusqu'ici, mais je me rends bien compte que je suis une exception, et que cette chance là je la dois à mon entourage... et encore, je ne suis pas arrivé au bout du chemin... Comment continuer maintenant ?
LA bonne question!
Je n'ai jamais réussi à m'insérer. En primaire et en secondaire j'étais comme dans une bulle, protégée malgré mes parents qui ne comprenaient rien. Mais une fois livrée à moi même dans la réalité, dans le vrai monde, j'ai perdu pied complètement et même en faisant des efforts surhumains je savais au fond de moi qu'il n'y avait pas de place pour moi dans la société. Pourtant je continuais à m'en rendre malade parce qu'on me traitait de fainéante. Ma fille aînée a le même problème et se fait aussi traiter de fainéante. Ma plus jeune fille "qui n'aurait pas su suivre en générale" selon ses profs, est en train de faire 2 années en une par correspondance et elle suit très bien. Ils voulaient soit lui faire redoubler sa 3ème à contrecoeur, soit l'envoyer en cap, comme elle avait 16 ans on l'a scolarisée à distance avec l'équivalent du cned belge et fini les problèmes! Sauf que maintenant elle se sent seule, mais si c'était pour continuer à se faire insulter comme l'année passée, franchement!

Mais oui, comment continuer maintenant? moi à mon âge, ma fille aînée qui rêve d'obtenir son diplome mais renonce pour ne pas passer d'examen oral et ma plus jeune fille quand elle devra passer l'examen?

lo² a écrit :Pour ce qui est de se sentir jeune, personnellement j'ai du mal à me voir comme un adulte en fait... J'ai l'impression d'être un enfant et je commence tout juste à me faire à ce que l'on me vouvoie, alors que ça fait plusieurs années ! Je me suis toujours senti plus proche des adultes que des enfants, et je ne vois pas vraiment ce qui a changé si ce n'est mon statut... et le fait que l'on ne me harcèle plus (ou moins) ! En fait, j'ai l'impression que ce sont les autres qui ont changé, pas moi...
Encore une fois : exactement pareil.

lo² a écrit : Je fuis tout contact physique et oral qui me terrifie. Je ne sors que pour aller chez le médecin/psy (5 à 8 fois par mois) et en cours (une à deux fois par semaines). J'angoisse déjà de devoir aller dans ma famille pour Noël – alors que je les aime énormément ! – et la seule personne qui me reste qui ressemble plus ou moins à un ami, je ne l'ai vu que deux fois au cours des trois derniers mois, les deux fois à son initiative... C'est elle qui maintient le contact... Et elle s'obstine à me rappeler à chaque fois que je lui envoie un sms, ce qui fait que je n'ose plus lui écrire – et dire qu'elle attend que la 3g passe chez moi dans l'espoir de faire de la visio ! Argh !!! X/
Bon ben je me répète, mais... pareil et je ne te dis pas dans quel état j'étais après avoir parlé à une dame du cpam par visioconférence... on m'envoie à la permanence, déjà il me faut des jours pour m'habituer à cette idée, je m'attends à voir un être humain... et quand j'arrive, la dame d'accueil me dit que c'est en visioconférence... l'horreur! Je n'ose même pas expliquer, j'ai failli m'enfuir, me cacher dans le placard, faire n'importe quoi pour éviter ça!
lo² a écrit : J'avoue avoir beaucoup de mal avec cette culture de l'image et de l'oralité qui est en train de remplacer celle du texte. :/
Idem...



Quoi qu'il en soit, pour moi comme pour vous Meï et Francesca, je ne sais pas ce que l'avenir nous réserve mais une page se tourne... Peut-être publierons-nous un jour... Je ne sais... Je le souhaite (peut-être un livre sur le SA? Je commence déjà par ouvrir mon blog...), peut-être finirai-je par publier un (des?) ouvrage(s) de Philosophie... mais cela suppose que je finisse ma thèse, et que je réussisse la soutenance (ARGH ! :/)... et que je réussisse en parallèle à faire quelque chose de mes études en psychanalyse et sociologie... Tout cela je pourrais le faire si le quotidien n'était pas aussi difficile à gérer...
4 mois, c'est le délai réglementaire, mais il est possible de faire accélérer avec des motifs "convaincants".
La personne qui m'a reçu a déjà mis un post-it « urgent : pas de revenu »... Je ne sais pas si c'est suffisant ni si je peux d'une manière ou d'une autre accélérer le processus... J'ai déjà eu du mal à faire cette démarche.:/[/quote]
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Jean
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Re: MDPHement parlant : ...

Message par Jean »

Il faudrait se rencontrer pour s'expliquer.

La rencontre avec d'autres parents d'enfants TED m'a aidé à mieux comprendre ma fille, à repérer ses points forts et sa différence.
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
Francesca
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Re: MDPHement parlant : ...

Message par Francesca »

Se rencontrer oui, mais arriver à parler ça c'est autre chose :?
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Benoit
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Re: MDPHement parlant : ...

Message par Benoit »

Ca ne vous dirait pas à vous tous qui ressentez ce besoin d'accompagnement de "drafter" vos idées, de préférence sous une forme "collaborative" histoire de pouvoir pousser avec un peu de poids ça dans un environnement approprié, par exemple les discussions liées au nouveau plan autisme ?

Histoire de transformer le sempiternel "il n'y a rien pour nous les adultes" en "voici de quoi nous aurions besoin"?

Francesca, de ce que j'interprète, ton entourage semble surtout persuadé que "rentrer dans le moule" est la seule et unique façon de faire lorsqu'on en est capable (efforts ou pas).
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Jean
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Re: MDPHement parlant : ...

Message par Jean »

La forme "collaborative" est effectivement adaptée à construire un projet.

Cependant, pour avoir l'énergie de participer, il faut parfois reprendre confiance. Des rencontres peuvent le faire - même si au départ on ne s'exprime pas beaucoup. Il vaut mieux que la rencontre soit limitée en nombre de personnes.
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Benoit
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Re: MDPHement parlant : ...

Message par Benoit »

Merci,

Techniquement, je pensais d'abord à des "rencontres" exploitant pour la forme d'outils du genre "environnement collaboratif".
Excusez mon esprit pratique & technique.

Pour être précis il existe des sites web dédiés au partage d'idées, et un peu plus adapté qu'un forum: outils de chat en mode texte, audio ou video (type Google+), "tableau noir" partagé virtuel permettant de gérer les modifications et versions d'un document, etc...

Je pense que ça peut également constituer une étape avant un éventuel contact plus "de proximité".
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Jean
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Re: MDPHement parlant : ...

Message par Jean »

ok pour améliorer les techniques de travail !

Il y a plusieurs personnes qui se sont déclarées motivées pour cela. On peut donc y aller.

Yapluka ! Mais je ne sais pas comment faire :hotcry:
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Re: MDPHement parlant : ...

Message par Francesca »

Benoit a écrit :Ca ne vous dirait pas à vous tous qui ressentez ce besoin d'accompagnement de "drafter" vos idées, de préférence sous une forme "collaborative" histoire de pouvoir pousser avec un peu de poids ça dans un environnement approprié, par exemple les discussions liées au nouveau plan autisme ?
Euh, à ma grande honte je ne comprends pas le mot "drafter" :oops:

Benoit a écrit : Francesca, de ce que j'interprète, ton entourage semble surtout persuadé que "rentrer dans le moule" est la seule et unique façon de faire lorsqu'on en est capable (efforts ou pas).
Exact : ils veulent que ça ne se voie pas pour ne pas devoir avoir honte de moi ou pour moi et aussi que mes problèmes de communication ne les dérangent pas.
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Re: MDPHement parlant : ...

Message par Benoit »

Francesca a écrit :
Benoit a écrit :Ca ne vous dirait pas à vous tous qui ressentez ce besoin d'accompagnement de "drafter" vos idées, de préférence sous une forme "collaborative" histoire de pouvoir pousser avec un peu de poids ça dans un environnement approprié, par exemple les discussions liées au nouveau plan autisme ?
Euh, à ma grande honte je ne comprends pas le mot "drafter" :oops:
Nan ? C'est vrai ? Pas possible. :mrgreen:

Sérieusement, c'est plutôt à moi d'être désolé, draft est le mot anglais pour l'ensemble des phases de "brouillon / épreuve / ébauche / avant-projet" qui précèdent la publication d'un document. Par déformation professionnelle (et fainéantise, faut bien être honnête), etc.. j'en arrive à "drafter".
Je ne le ferai plus.
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Benoit
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Re: MDPHement parlant : ...

Message par Benoit »

Jean a écrit :ok pour améliorer les techniques de travail !

Il y a plusieurs personnes qui se sont déclarées motivées pour cela. On peut donc y aller.

Yapluka ! Mais je ne sais pas comment faire :hotcry:
Donc voilà, histoire de "débuter" par un environnement simple je viens de créer un "canal" sur Reddit à l'adresse
http://www.reddit.com/r/Asperger_fr/
en guise de bac à sable.

Reddit est "plus simple" et "plus libre" d'accès que d'autres outils plus complexes comme Google+ et autre technologies de Cloud (comme ils disent dans la pub).
Il faut cliquer sur "s'inscrire" à droite.

La seule chose et unique chose qui vous est demandée est de créer un compte reddit avec un mot de passe et c'est tout. (bon il faut que le compte n'existe pas encore). Une adresse mail n'est même pas nécessaire. (par contre il faut taper le code Capcha).

Et c'est tout. (difficile de faire plus simple).

Ceci fait, vous pouvez commenter, écrire, critiquer, etc comme sur facebook ou autre.

J'ai mis les premières lignes d'une traduction qui m'a été proposée d'un des articles de Nature, j'encourage l'auteur à me contacter en message personnel ou carrément à venir poster sa traduction sur reddit.

P.S. Comme j'ai crée le canal, j'ai un statut de modérateur. Mais là encore reddit est très simple et flexible et me permet de changer de modérateur en moins de 30 secondes chrono, donc autant choisir un modérateur auxquels les gens peuvent faire confiance.

Il y a un choix important par contre, c'est de savoir si le canal est "libre d'accès", "en lecture seule" ou "sur invitation". Pour l'instant il est libre d'accès, j'espère ne pas avoir à faire le ménage de messages de pub demain.
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Re: MDPHement parlant : ...

Message par Jean »

Benoit a écrit :Reddit est "plus simple" et "plus libre" d'accès que d'autres outils plus complexes comme Google+ et autre technologies de Cloud (comme ils disent dans la pub).
Il faut cliquer sur "s'inscrire" à droite.

La seule chose et unique chose qui vous est demandée est de créer un compte reddit avec un mot de passe et c'est tout. (bon il faut que le compte n'existe pas encore). Une adresse mail n'est même pas nécessaire. (par contre il faut taper le code Capcha).

Et c'est tout. (difficile de faire plus simple).

Ceci fait, vous pouvez commenter, écrire, critiquer, etc comme sur facebook ou autre.
OK : j'ai suivi tes consignes. On verra ensuite.
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