Votre rapport avec votre psy

[Bubu]

On non ! C'est pas comme ça que ça se passait avec mon psy.
Il me disait : Mets toi en position Pi/2 sur mon bureau, enlève bien ton pantalon, et écarte bien les jambes, et pousse fort, s'il te plait.
Bah moi j'obéissais, obligé pour avoir mon traitement.
Ça dilate et ça fait mal. Et ça me coûte 43 €
J'ai beaucoup subit. J'ai énormément souffert. En toute dignité. Je n'arrivais pas à m'assoir pendant 2 jours, j'avais des déchirures anales multiples, mais au moins j'avais mon ordonnance.

Donc mon rapport avec mon psy était purement anal.

[Fluxus]

On non ! C'est pas comme ça que ça se passait avec mon psy.
Il me disait : Mets toi en position Pi/2 sur mon bureau, enlève bien ton pantalon, et écarte bien les jambes, s'il te plait.
Bah moi j'obéissais, obligé pour avoir mon traitement.
Ça dilate et ça fait mal. Et ça me coûte 43 €
J'ai beaucoup subit. J'ai bien subit.

Donc mon rapport avec mon psy était purement anal.

Horrible. J'ai des larmes de rire, merci Bubu ! Je m'attendais à tout en terme de réponses, sauf ça !

[Zia .]

Bon j'ai pas tout lu
Mais envie de réagir quand même.

Beaucoup de psy pensent que ce transfert est nécessaire s'ils veulent voir le patient revenir et être régulier dans son suivi.

Perso je n'aime pas du tout quand un psy essaye de provoquer un transfert (projection affective du patient ver le psy). Parce que qui dit transfert dit contre-transfert (projection affective du psy ver le patient) et que ce dernier peut être positif comme négatif. Et ce n'est pas anodin : redouter d'être perçu négativement par son psy peut interférer gravement avec la prise en charge.
C'est pour ça que le concept de thérapie par texto m'avait bien plu: l'autre n'existe pas et l'on existe pas pour l'autre, seul l'échange compte.

[Fluxus]

Pourquoi "provoquer le transfert" ? Ça ne s'installe pas tout seul pendant une thérapie ? Ça fait bizarre le terme "provoquer", ça donne l'impression que c'est quelque chose de volontaire et non d'aléatoire.

Perso, je ne me soucie pas trop de ces notions de transferts/contre-transferts.

Je me dis que si 1 psy me porte de l'affection, c'est probablement que j'ai touché la personne par ma situation et mon histoire, alors peut-être, encore une fois, que ça pourrait nuire un peu à une totale neutralité mais comme on l'a dit précédemment, un.e psy ça reste un.e humain.e et à mon sens, la neutralité, ça n'est pas retirer de l'humanité à la personne que j'ai en face de moi. Puis j'ai du mal à savoir ce qu'est exactement "être neutre" et si on en a tous la même définition.

Puis perso, je ne cache pas que ça ne me laisserait pas indifférente si 1 psy manifestait de l'attachement envers moi.

Je suis abonnée* aux situations de dépendance affective depuis longtemps mais j'ai remarqué que depuis que j'ai de nouveau 1 suivi sérieux et surtout, depuis que j'ai cotoyé vraiment plusieurs professionnels différents, notamment dans le cadre des diagnostics et tout le reste, le fait de recevoir autant de bienveillance a fait que je n'ai plus ce besoin de "caregiving" en continu, sans pour autant ressentir de débordement dans la relation patient/psy ou la relation patient/professionnel, même si, évidemment, parfois, y a des moments où on se demande si on en voudrait pas plus. Mais je pense que c'est naturel.

A force de répondre sur ce sujet, j'ai rêvé de ma psy la nuit dernière. Depuis le début, ça ne m'était encore jamais arrivé.

Et y avait aucun rapport au c*l.

*Mieux que "adepte" qui n'avait pas trop de sens dans ce cas là.

[Zelmoed]

Je suis abonnée* aux situations de dépendance affective depuis longtemps mais j'ai remarqué que depuis que j'ai de nouveau 1 suivi sérieux et surtout, depuis que j'ai cotoyé vraiment plusieurs professionnels différents, notamment dans le cadre des diagnostics et tout le reste, le fait de recevoir autant de bienveillance a fait que je n'ai plus ce besoin de "caregiving" en continu, sans pour autant ressentir de débordement dans la relation patient/psy ou la relation patient/professionnel, même si, évidemment, parfois, y a des moments où on se demande si on en voudrait pas plus. Mais je pense que c'est naturel.

Ohhh j'espère que ça se passera comme ça pour moi...

[Zelmoed]

A force de répondre sur ce sujet, j'ai rêvé de ma psy la nuit dernière. Depuis le début, ça ne m'était encore jamais arrivé.

Et y avait aucun rapport au c*l.

[freeshost]

Il y avait rapport à quoi ? Vous avez ripaillé ensemble ?

[Fluxus]

Ceci dit, je ne m'estime pas sortie de la dépendance, pas du tout même.

C'est juste que depuis qu'une relation amoureuse dans laquelle j'ai énormément souffert s'est interrompue brutalement, la dépendance a pris fin de la même manière quelques mois plus tard, soudainement. Après quasi 5 ans de souffrance continue.
Je suis restée en bons termes avec Madame et elle trouve ça cool que je me fasse aider.

C'est pas simple quand on s'en remet à l'autre sans aide extérieure et qu'on lui fait porter nos soucis et que la dépendance crée en plus des attentes qui amplifient les problèmes.

Bref, du coup, ça va beaucoup mieux de ce côté là, tant que je n'ai plus personne sur qui mettre cette dépendance qui est bien-entendu, involontaire et fait souffrir.

Mais je vois bien que dès que je recommence à avoir des attentes de la part de quelqu'un, que ce soit du cercle proche ou plus éloigné, je retrouve les critères de dépendance qui prédominent et me renvoient un peu à cette longue période de 5 ans non stop. Y a juste pas l'amour intense et passionnel. Juste les attentes, la dépendance pure.

Du coup, j'essaie de vite me focaliser sur autre chose pour éviter de me faire souffrir parce que je peux en avoir mal physiquement.

Et mon cœur brisé pas encore réparé n'a pas besoin de plus en ce moment, il en a déjà assez.

Ceci dit, je me projette quand même un peu pour essayer de retrouver l'amour même si c'est compliqué.

[Fluxus]

Il y avait rapport à quoi ? Vous avez ripaillé ensemble ?

Mais noooon ! Y avait rien d'ambigu, c'était triste en plus, j'étais en PLS et dans le mal. C'était étrange et assez proche de ce que je vis au quotidien en terme de contexte (avec peut-être 1 ou 2 fantasmes mais rien de graveleux du tout, très loin de là, d'ailleurs).

[freeshost]

Et la psychologue parlait avec toi, t'écoutait, te soutenait ?

[Fluxus]

Et la psychologue parlait avec toi, t'écoutait, te soutenait ?

Je n'ai pas de souvenirs de paroles, c'était plutôt imagé mais c'était à moitié dans un contexte qui paraissait cohérent et rationnel, à moitié quelque chose de "wtf", comme on dit.

Pour les vieux :

What the fuck ?, une manière assez grossière d'exprimer son incrédulité, notamment sur Internet ;
en français, la vulgarité de l'expression anglaise disparaît et WTF signifie « Mais c'est du grand n'importe quoi ! » ;

Source : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/WTF

Ne me remerciez pas.

[Zelmoed]

C est qui, les vieux ?

[freeshost]

Parler de vieux, c'est old school. Sus à l'âgisme.

Cela dit, ne nions pas la vieillesse et ses implications physiologiques, psycho-sociales.

Tu comprends mieux mon usage de la ouate de phoque.

[Fluxus]

Tu comprends mieux mon usage de la ouate de phoque.

Oh noooon, je n'avais même pas fait le rapprochement !

C est qui, les vieux ?

Hm... Bonne question !

[Zelmoed]

Tu comprends mieux mon usage de la ouate de phoque.

Euh... pas compris ?