Diagnostics adultes abusifs (A. Ouellette, J. Schovanec)
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Re: Diagnostics adultes abusifs (A. Ouellette, J. Schovanec)
Il ne faut pas oublier qu'il y a tout de même un grand nombre d'autodiagnostiqués sur ce forum.
Mais le pire, c'est que certains autodiagnostiqués ont carrément publié des livres à succès sur l'autisme ...
(je n'ai plus les références de ces livres, je me rappelle juste que c'étaient des américain(e)s pour la plupart)
Mais le pire, c'est que certains autodiagnostiqués ont carrément publié des livres à succès sur l'autisme ...
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Diagnostic TSA (asperger) / HP : 2019
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Re: Diagnostics adultes abusifs (A. Ouellette, J. Schovanec)
Non, ça, je ne crois pas.
Par contre, il y de nombreuses personnes en questionnement, et en cours de démarche.
Et surtout, on le rappelle régulièrement, la population du forum n'est pas du tout représentative de la diversité des autistes. Ne sont présentes ici que des personnes avec un minimum d'aisance et de volonté de communiquer, avec pour beaucoup des capacités d'introspection, avec la capacité d'aller chercher un diagnostic, voire plusieurs.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: Diagnostics adultes abusifs (A. Ouellette, J. Schovanec)
Probablement L'Asperger au féminin (en anglais: Aspergirls) de Rudy Simone.
TSA de type syndrome d'Asperger (03/2017) + HQI (11/2016).
4 enfants adultes avec quelques traits me ressemblant, dont 1 avec diagnostic TSA et 1 au début du parcours de diagnostic.
4 enfants adultes avec quelques traits me ressemblant, dont 1 avec diagnostic TSA et 1 au début du parcours de diagnostic.
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Re: Diagnostics adultes abusifs (A. Ouellette, J. Schovanec)
Il ne faut pas oublier que les psys ou CRA sont pris des fois dans l'étau des critères officiels et ont des idées assez tranchées. Si ce n'est pas le patient qui dit qu'il pense avoir un TSA, les psys n'y pensent même pas pour certains patients réellement atteint de TSA.
Et pour les psys, j'en ai vu un paquet et c'est au bout du N ième qui me diagnostique un syndrome d'asperger (chose que j'avais soupçonné à une époque mais que mes parents ont dit que je n'avais pas tous les critères selon eux)Spoiler :
Ayant une maladie et des soucis en plus, on m'a pré-diagnostiqué Asperger et j'ai eu une confirmation assez incertaine depuis. Résultat, je continue de douter.
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Re: Diagnostics adultes abusifs (A. Ouellette, J. Schovanec)
Parlez-vous d'autisme en général , TSA, ou du syndrome d'asperger (SA) ?
Modifié en dernier par user6375 le lundi 2 mars 2020 à 18:14, modifié 2 fois.
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Re: Diagnostics adultes abusifs (A. Ouellette, J. Schovanec)
du TSA et du SA.
Ayant une maladie et des soucis en plus, on m'a pré-diagnostiqué Asperger et j'ai eu une confirmation assez incertaine depuis. Résultat, je continue de douter.
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Re: Diagnostics adultes abusifs (A. Ouellette, J. Schovanec)
je demande parce que la question de l'augmentation des diagnostique, en simplifiant sous le terme de TSA c'es très vague. Il faudrait précisé de quel type de TSA il est question ...
Parce que si un autiste lourd n'est pas diagnostique rapidement dans l'enfance, c'est pas l'épidémiologie que je remet en question mais les compétences du praticien. A contrario, le SA étant connu que depuis quelques décennies, il existe toute une frange de la population adulte qui n'a techniquement jamais pu faire de diagnostique enfant, même si des démarches ont été entreprise, car le trouble SA n'était même pas connu, et encore moins diagnostiquable. Et ça faut en tenir compte, ça introduit un biais échantillon.
Et je veux bien admettre que cela peut poser problèmes aux autistes non SA, qui ont pu (je l’espère pour eux) être diagnostiqué tôt.
Parce que si un autiste lourd n'est pas diagnostique rapidement dans l'enfance, c'est pas l'épidémiologie que je remet en question mais les compétences du praticien. A contrario, le SA étant connu que depuis quelques décennies, il existe toute une frange de la population adulte qui n'a techniquement jamais pu faire de diagnostique enfant, même si des démarches ont été entreprise, car le trouble SA n'était même pas connu, et encore moins diagnostiquable. Et ça faut en tenir compte, ça introduit un biais échantillon.
Et je veux bien admettre que cela peut poser problèmes aux autistes non SA, qui ont pu (je l’espère pour eux) être diagnostiqué tôt.
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Re: Diagnostics adultes abusifs (A. Ouellette, J. Schovanec)
Pour être franc, j'ai une maladie qui a impacté ma vie sur plusieurs plans. A plusieurs occasions, les psys ont préféré attribué mes difficultés à ma maladie. Je n'ai pu être diagnostiqué que tardivement.
En France, si on peut regarder les gens dans les yeux, des médecins (beaucoup mais pas tous) pensent que l'on n'a pas de SA. J'ai eu des médecins qui même maintenant le pense toujours.Spoiler :
Ayant une maladie et des soucis en plus, on m'a pré-diagnostiqué Asperger et j'ai eu une confirmation assez incertaine depuis. Résultat, je continue de douter.
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Re: Diagnostics adultes abusifs (A. Ouellette, J. Schovanec)
Le fait que le SA ne soit plus défini en tant que tel mais que celui-ci fait partie des TSA, ça implique aussi que la notion d'autisme non SA est elle même partielle, et ne désigne pas l'ensemble du TSA. Donc les autistes non SA n'ont pas de raison de se sentir mis à mal, ils ont leur propre expression du TSA, et je vois pas l’intérêt d'opposer les extrémités du spectre l'une contre l'autre.
Perso j'ai fait la démarche de diagnostique non pas pour avoir un TSA/SA par fierté, mais parce qu'il y a quelque chose chez moi qui est différent et qu'à ce stade de ma vie j'avais besoin de mettre un nom sur cette différence.
Si maintenant la psychiatrie détermine que ma différence est un SA, parce que la psychiatrie a pris connaissance de cette nouvelle forme de trouble ces dernières décennie, et que pour les raisons propre à la psychiatrie le SA est un TSA, et que de ce fait on parle de TSA et pas de SA, c'est pas mon choix. Et je vais pas non plus m'excuser d'avoir une forme d'autisme qui ne me pose pas de problème au niveau du développement du langage, ou au niveau cognitif. Et c'est pas non plus de ma faute si grâce à mes capacités purement intellectuelle j'ai pu m'adapter et trouver des stratégies pour compenser les difficultés provoqué par ma forme spécifique du TSA. Ça change rien à la présence sous-jacente du TSA de type SA si la psychiatrie détermine qu'il y a ce trouble, ni aux difficultés autres que le langage et les fonctions purement intellectuelles.
J'ai l'impression que c'est l'arrivé massive de personne diagnostiquée à l’extrémité légère du TSA ces dernières années qui semble poser problème, et c'est ce dont parle Schovanec si j'ai bien compris.
Après oui j'admet que les diagnostiques de complaisance sont problématiques. Mais c'est pas tant la faute des patients que la déontologies des praticiens. Mais il est vrai qu'il est peut-être plus facile de céder un diagnostique de complaisance dans le cas d'une demande en psychiatrie libérale que d'en obtenir un en oncologie ...
Modifié en dernier par user6375 le lundi 2 mars 2020 à 18:41, modifié 1 fois.
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Re: Diagnostics adultes abusifs (A. Ouellette, J. Schovanec)
Propane42, le syndrome Asperger n’existe plus dans le DSM5 depuis 2013 et il n’existe plus non plus dans la CIM11 qui est validée mais non encore publiée internationalement.
Les diagnostics aujourd’hui sont posés sur la base du DSM5, et donc sous la forme TSA avec normalement une indication de besoins de soutiens de 1 à 3 en allant du plus léger au plus sévère.
Une personne ayant reçu un diagnostic de syndrome d’Asperger serait normalement diagnostiqué TSA, niveau 1 aujourd’hui.
Le SA n’a plus de sens, même s’il apparaît encore dans certains diagnostics, accolé à TSA d’après le DSM5 (C’est le cas pour nos trois diagnostics par ex).
L’autisme sans déficience intellectuelle n’était pas catégorisé avant le DSM4, en 1994, moment où sont apparus les TED dont le SA, car le DSM3 décrivait plutôt l’autisme dit sévère.
Donc en effet, les adultes TSA sans DI n’auraient pas pu être catégorisés avant.
Mais il n’y a pas lieu de distinguer l’autisme, autrement que par son niveau de sévérité et de besoin de soutien, et ce n’est pas l’écueil soulevé par Josef Schovanec ici.
Les diagnostics aujourd’hui sont posés sur la base du DSM5, et donc sous la forme TSA avec normalement une indication de besoins de soutiens de 1 à 3 en allant du plus léger au plus sévère.
Une personne ayant reçu un diagnostic de syndrome d’Asperger serait normalement diagnostiqué TSA, niveau 1 aujourd’hui.
Le SA n’a plus de sens, même s’il apparaît encore dans certains diagnostics, accolé à TSA d’après le DSM5 (C’est le cas pour nos trois diagnostics par ex).
L’autisme sans déficience intellectuelle n’était pas catégorisé avant le DSM4, en 1994, moment où sont apparus les TED dont le SA, car le DSM3 décrivait plutôt l’autisme dit sévère.
Donc en effet, les adultes TSA sans DI n’auraient pas pu être catégorisés avant.
Mais il n’y a pas lieu de distinguer l’autisme, autrement que par son niveau de sévérité et de besoin de soutien, et ce n’est pas l’écueil soulevé par Josef Schovanec ici.
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Re: Diagnostics adultes abusifs (A. Ouellette, J. Schovanec)
Heu ben vu ce que j'ai compris, pour moi c'est bien l’écueil dont parle Schovanec ici : comment se fait-il qu'aujourd'hui il y ai une augmentation de diagnostique d'autisme chez les adultes ?
Avant d'y répondre, faut déterminer de quel partie du spectre on parle. Pour moi on parle de la partie légère du spectre, celle ou se situent SA et AHN, celle qui est qualifiée de niveau 1. Parce que j'ai de la peine a envisager qu'on parle ici d'une recrudescence de diagnostique d'autisme à l'extrémité lourde du spectre chez les adultes. Ou alors j'ai pas tout compris au propos de Schovanec.
"s’agissant uniquement des adultes dont la demande est personnelle, au sens où elle n’émane pas d’un tiers, on peut raisonnablement estimer que les deux tiers des nouveaux diagnostics sont faux ou douteux."
PS : je suis un de ses adultes dont la demande est personnelle. Je suis directement visé par le propos de Schovanec.
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Re: Diagnostics adultes abusifs (A. Ouellette, J. Schovanec)
Pour en revenir au post initial de ce topic, quand Antoine Ouellette parle des comorbidités j'ai le sentiment qu'il se fourvoie : il semble suggérer que parler de comorbidités de l'autisme empêcherait la personne autiste de progresser. Pourtant il me semble, par ce que j'ai lu, et par mon contact avec les professionnels qui me suivent, que justement quand on parle de comorbidité on parle de quelque chose qui est certes fréquent chez les autistes mais qui ne relève pas de l'autisme - qui n'est donc pas normal même chez quelqu'un qui diffère de la normale - sur quoi on peut donc travailler et progresser !
Par ailleurs quand je vois son parcours et ce qu'il dit de ses difficultés il me semble que s'il acceptait l'idée de spectre il serait justement à son extrémité légère, cette supposée zone grise problématique. Du coup à part ses attaques sur le diagnostic féminin et le borderline je trouve finalement le lien entre ses propos et ceux de Schovanec assez ténu.
Par ailleurs quand je vois son parcours et ce qu'il dit de ses difficultés il me semble que s'il acceptait l'idée de spectre il serait justement à son extrémité légère, cette supposée zone grise problématique. Du coup à part ses attaques sur le diagnostic féminin et le borderline je trouve finalement le lien entre ses propos et ceux de Schovanec assez ténu.
Diagnostiqué TSA.
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Re: Diagnostics adultes abusifs (A. Ouellette, J. Schovanec)
Il faut faire attention quand on parle d'autisme "léger" / "sévère" :
https://www.huffingtonpost.fr/melanie-o ... _23045422/
Il y a des personnes qui utilisent le qualificatif de "léger" pour sous-estimer les difficultés non-visibles d'une personne autiste.
https://www.huffingtonpost.fr/melanie-o ... _23045422/
Il y a des personnes qui utilisent le qualificatif de "léger" pour sous-estimer les difficultés non-visibles d'une personne autiste.
Modifié en dernier par FloretteRanou le lundi 2 mars 2020 à 19:09, modifié 1 fois.
Diagnostiquée TSA sévérité 1 / syndrome d'Asperger par le CRA de Brest en 2017
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Re: Diagnostics adultes abusifs (A. Ouellette, J. Schovanec)
Oui tu as raison, je disais que JS ne pointait pas la différenciation des catégories, mais plutôt qui s’y intégraient et comment surtout.propane42 a écrit : Heu ben vu ce que j'ai compris, pour moi c'est bien l’écueil dont parle Schovanec ici : comment se fait-il qu'aujourd'hui il y ai une augmentation de diagnostique d'autisme chez les adultes ?
Il y a pas mal de personnes en attente d’être étiquetés « aspies », n’utilisent jamais le terme autisme et ne se sentent pas de la même catégorie que les « autistes ».
oui on parle bien du spectre du côté léger (C’est le terme attaché au niveau du soutien) mais il ne parle pas des problèmes de catégorisations, plutôt de ceux qui veulent intégrer une communauté (qui n’existent pas).Avant d'y répondre, faut déterminer de quel partie du spectre on parle. Pour moi on parle de la partie légère du spectre, celle ou se situent SA et AHN, celle qui est qualifiée de niveau 1. Parce que j'ai de la peine a envisager qu'on parle ici d'une recrudescence de diagnostique d'autisme à l'extrémité lourde du spectre chez les adultes. Ou alors j'ai pas tout compris au propos de Schovanec.
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Re: Diagnostics adultes abusifs (A. Ouellette, J. Schovanec)
Merci pour ce rappel que je suis bien placé pour comprendre. J'ai effectivement employé le terme... A la légère.FloretteRanou a écrit : ↑lundi 2 mars 2020 à 19:05 Il faut faire attention quand on parle d'autisme "léger" / "sévère" :
https://www.huffingtonpost.fr/melanie-o ... _23045422/
Il y a des personnes qui utilisent le qualificatif de "léger" pour sous-estimer les difficultés non-visibles d'une personne autiste.
Diagnostiqué TSA.