
Mais son emploi du temps et ses compétences font qu'il est énormement demandé alors je n'abuse pas de mes "talents de commerciale" afin qu'il soit ok pour se mobiliser pour les rares fois où je le sollicite.!!!!


Excuse -moi Benard... mais cette analyse est excellente(c'est pourquoi je la cite en entier)bernard a écrit :En fait, il ne suffit pas de mettre les gens dans les cases, et de ne rien en faire ensuite.
Le but de cette méthodologie est de classifier pour ensuite s'orienter vers une compréhension de ce qu'est cette catégorie.
En faisant des comparaisons avec des autres cas de la même classification, on peut se resservir des méthodes qui ont marché pour rendre une qualité de vie acceptable pour le patient.
Ces méthodes peuvent être la création d'un environnement moins anxiogène si besoin, d'adaptation du comportement des proches du patient, etc ...
Mais je ne vois souvent que des solutions de type "emplâtres sur jambe de bois", comme les médocs qui n'ont ici aucun intérêt puisque la cause continue à exister (la cause est en 2 parties : une partie liée au cerveau du patient, une partie liée à l'environnement qui stresse). Déjà agir sur la seconde cause, c'est déjà beaucoup.
C'est bien ça la question.florence35 a écrit :ET APRES ????
Qu'entends-tu par " se cacher derrière le diag. " ? De toute façon, depuis que l'on a le diag pour M. on n'a pas plus avancer, et en tout cas, on n'a pas plus de solutions... Avant, c'était la confusion totale, car on ne comprenait rien à son comportement, on était complètement largué par la déscolarisation et tout le reste. Maintenant qu'on sait, on entend partout que les gens sont désolés, qu'il n'y a rien pour les autistes, et patati et patata... En attendant, comment on vit ? Comment M. va se construire après toutes ces années de galère ? Tu sais, Bernard, je n'incrimine personne, vraiment pas, mais j'en ai marre de tout ce blabla qui ne sert à rien et qui, surtout, ne donne aucune solution. Je ne parle pas de cette conversation, je parle en général. Soit les gens n'ont pas le temps, soit ils sont désolés, soit ils donnent des conseils débiles ( là, je parle des psys... ). Et M., dans tout ça ? Qui est-ce qui le gère au quotidien ? Pas les psys en tout cas. Pas ceux qui n'ont pas le temps ou qui sont " désolés ".... M. a 20 ans. Peut-être qu'un jour, il y aura des solutions. Mais dans combien de temps ? Et en attendant ? M. continue à grandir, ( enfin, pas grandir, vieillir.. ), et nous, ses parents, continuons à vieillir, mais vieillir à vitesse grand V. Il y a des vies qui ne valent pas le coup d'être vécues, vraiment...bernard a écrit : Mais il faut continuer à avancer. Et ne pas se cacher derrière le diag.
Je disais la meme chose, mais recemment il y a une association (tu les a eu au telephone je crois?) qui fait partie de l'alliance avec Asperansa, et on se rends compte qu'il y a beaucoup de parents dans notre cas, et leurs enfants dans les memes "cases" que le notre. Et ces gens habitent a coté de chez nous.En Mayenne, je ne connais aucun jeune dans le cas de M. ( pourtant, il doit bien y en avoir... ).