Toutes discussions concernant l'autisme et le syndrome d'Asperger, leurs définitions, les méthodes de diagnostic, l'état de la recherche, les nouveautés, etc.
IrwenRed a écrit : ↑vendredi 5 juin 2020 à 15:43On a une personne non diagnostiqué qui s'auto proclame autiste mais qui a guéri mais qui en fait non n'est pas guerri? Parce que dans la vidéo il n'arrête pas de répéter "quand j'étais autiste" et il dit même qu'on peut en guérir.
Non en fait c'est des moments différents:
- dans son enfance les médecins voulaient le placer en institution psychiatrique, sa mère a résisté et sa façon de faire a visiblement bien réussi;
- à l'adolescence il disait qu'il avait été autiste et ne l'était plus - alors même qu'il en montrait toujours des signes, mais à l'époque la notion de l'autisme utilisée par lui comme par la plupart des gens était l'autisme non verbal;
- et maintenant il dit qu'il a toujours été autiste (donc qu'il se trompait à l'adolescence) mais que ça ne se voit plus, c'est intérieur - voir sur ce point ce qu'en dit Laurent Mottron: "On peut changer d’apparence, mais guérir ça c’est une autre affaire. Probablement que M. Horiot pense toujours d’une façon très distincte de la mienne ou de la vôtre".
TSA de type syndrome d'Asperger (03/2017) + HQI (11/2016).
4 enfants adultes avec quelques traits me ressemblant, dont 1 avec diagnostic TSA et 1 au début du parcours de diagnostic.
Euh scusez moi j'ai pas tout compris. On a une personne non diagnostiqué qui s'auto proclame autiste mais qui a guéri mais qui en fait non n'est pas guerri? Parce que dans la vidéo il n'arrête pas de répéter "quand j'étais autiste" et il dit même qu'on peut en guérir.
C'était un enfant, on peut se tromper ...
Lisez le commentaire d'olivierfh, il est de loin le plus éclairant
Lilette a écrit :Ah bah si l'excuse de se tromper excuse & explique tout, on est sauvé alors
Alors, oui d'une part. Heureusement que les êtres humains ont le droit à l'erreur et n'ont pas à être stigmatisés, ou moqués pour cela. Moi en tout cas, je ne suis pas infaillible et j'aime à croire que mes erreurs peuvent être excusables.
Et je dirais que cela est d'autant plus vrai lorsqu'il s'agit d'enfant...d'ailleurs, il est même difficile de parler d'erreurs dans leur cas. Les enfants ont une vision différentes des choses, ils les appréhendent à leur niveau avec leurs moyens et évidemment leurs analyses/interprétations diffèrent de ceux des adultes. D'autant plus lorsqu'ils sont "à besoins spécifiques" dirons nous. Cela n'empêche pas la sincérité des propos de cet enfant.
Je veux savoir comment je m'y prendrais, moi aussi, pour être heureuse. Vous dites que cest si beau, la vie. Je veux savoir comment je m'y prendrai pour vivre." Anhouil
Autrey a écrit : ↑dimanche 7 juin 2020 à 19:52"guérir de l'autisme", n'importe quoi.
Pas forcément: voir ici et autres études (exemple) sur "optimal outcome" ("issue optimale" = sortie des critères de diagnostic).
TSA de type syndrome d'Asperger (03/2017) + HQI (11/2016).
4 enfants adultes avec quelques traits me ressemblant, dont 1 avec diagnostic TSA et 1 au début du parcours de diagnostic.
On ne guérit pas tout à fait, on se fond dans le décor mais guérir quand on a de naissance un cerveau différent ? Je n'y crois pas de trop.
De plus la neurodiversité est une chance et un choix, pourquoi vouloir guérir à tout prix ? C'est à coup sûr une vie de frustration pour ceux qui cherchent à guérir. Essayer de s'améliorer sur certains points, ok mais chercher à courir après un idéal (qui n'existe d'ailleurs pas) et penser en plus le trouver.....Je suis sceptique.
Diagnostique TSA - la cinquantaine mais jeune dans la tête
Mylie a écrit : ↑dimanche 7 juin 2020 à 20:49"masquing ++" et donc un gros risque de burn out sur la durée ?
Oui, souvent le camouflage (camouflaging ) n'a rien d'issue "optimale" vu les conséquences à "revêtir sa meilleure panoplie de normalité". Mais apparemment il y a peut y avoir des gens comme Hugo Horiot qui s'en sortent bien grâce à la conscience assumée d'être un "imposteur".
TSA de type syndrome d'Asperger (03/2017) + HQI (11/2016).
4 enfants adultes avec quelques traits me ressemblant, dont 1 avec diagnostic TSA et 1 au début du parcours de diagnostic.
IrwenRed a écrit : ↑vendredi 5 juin 2020 à 15:43On a une personne non diagnostiqué qui s'auto proclame autiste mais qui a guéri mais qui en fait non n'est pas guerri? Parce que dans la vidéo il n'arrête pas de répéter "quand j'étais autiste" et il dit même qu'on peut en guérir.
Non en fait c'est des moments différents:
- dans son enfance les médecins voulaient le placer en institution psychiatrique, sa mère a résisté et sa façon de faire a visiblement bien réussi;
- à l'adolescence il disait qu'il avait été autiste et ne l'était plus - alors même qu'il en montrait toujours des signes, mais à l'époque la notion de l'autisme utilisée par lui comme par la plupart des gens était l'autisme non verbal;
- et maintenant il dit qu'il a toujours été autiste (donc qu'il se trompait à l'adolescence) mais que ça ne se voit plus, c'est intérieur - voir sur ce point ce qu'en dit Laurent Mottron: "On peut changer d’apparence, mais guérir ça c’est une autre affaire. Probablement que M. Horiot pense toujours d’une façon très distincte de la mienne ou de la vôtre".
Merci pour l'info !
Diagnostique par psychiatre : TSA avec HPI et trouble anxio-depressif chronique
Le 15/04/2019
Pré diagnostiquée TSA sans HPI le 24/05/2018
Autrey a écrit : ↑dimanche 7 juin 2020 à 21:26
On ne guérit pas tout à fait, on se fond dans le décor mais guérir quand on a de naissance un cerveau différent ? Je n'y crois pas de trop.
De plus la neurodiversité est une chance et un choix, pourquoi vouloir guérir à tout prix ? C'est à coup sûr une vie de frustration pour ceux qui cherchent à guérir. Essayer de s'améliorer sur certains points, ok mais chercher à courir après un idéal (qui n'existe d'ailleurs pas) et penser en plus le trouver.....Je suis sceptique.
Comment ça la neurodiversité est un choix ?
Diagnostic en cours chez médecin spécialisé.
L'ADOS me place sur le spectre. Trouble de l'intégration sensoriel. Trouble des fonctions exécutives suspecté.
En attente d'investigations supplémentaires avant de conclure à l'autisme.
Autrey a écrit : ↑dimanche 7 juin 2020 à 21:26
On ne guérit pas tout à fait, on se fond dans le décor mais guérir quand on a de naissance un cerveau différent ? Je n'y crois pas de trop.
De plus la neurodiversité est une chance et un choix, pourquoi vouloir guérir à tout prix ? C'est à coup sûr une vie de frustration pour ceux qui cherchent à guérir. Essayer de s'améliorer sur certains points, ok mais chercher à courir après un idéal (qui n'existe d'ailleurs pas) et penser en plus le trouver.....Je suis sceptique.
Comment ça la neurodiversité est un choix ?
J'ai tiqué aussi.
Mais peut-être voulait elle dire que ça peut-être quelque chose qui s assume et dont à n a pas à avoir honte qu on peut revendiquer son droit de ne pas être tout à fait dans les rails ?
Sinon on rentre dans un versant psychanalytique , le personnalité comme choix du sujet.
Je suis un peu perdue, entre d un côté les articles partagés disant qu il y a plus de diagnostics parce que les critères d entrée dans le diag ont été revus à la baisse (si j ai bien compris le propos de l article partagé) et d un autre, un article disant que les TSA seraient sous diagnostiqués car confondus avec les troubles borderlines..
Je fais un contresens ou c est pas cohérent ?
09/21: diagnostiquée TSA - anciennement Asperger, par le CRA de Nancy
(J'ai une maladie pulmonaire depuis toujours)