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Re: Notion de QI, HQI, HPI, intelligence ... etc ...
Posté : mardi 12 mars 2024 à 14:38
par Eratosthène
Scalt a écrit : ↑mardi 12 mars 2024 à 9:55
Eratosthène a écrit : ↑mardi 12 mars 2024 à 0:08
Scalt a écrit : ↑mercredi 6 mars 2024 à 12:22
D'après les test, je suis hpi avec un profil hétérogène entre les indices et au sein des indices. Mais calculable malgré tout.
Mais je galère tellement...
J'arrive pas à savoir à ce stade si mes difficultés viennent de mon profil cognitif, du TSA, du caractère, du passé. Je sais pas sur quoi je peux agir ou pas.
Est ce que vous êtes passés par là pour ceux et celles qui ont été diagnostiquées tardivement?
Bien entendu
Avec les ruines, les saisies des biens des parents, les TS parentales, le meltdown effrayant du père etc plus les différentes formes de harcèlement, je pensais que tous mes problèmes en grande partie dépassés étaient liés à ma vie.
Ce n'est que très récemment que j'ai pris conscience de ma neurodivergence et vu qu'elle expliquait mieux certaines choses. Heureusement le diagnostic a été assez rapide car tant qu'il n'allait pas là je repassais toute ma vie en boucle depuis ma prise de conscience.
A chaque étape de ma vie j'avais l'impression de rencontrer des impasses, je ne comprenais pas ce qui clochait, mais pourtant au bout du compte chaque année et chaque épreuve permettait des progrès sur le plan social jusqu'à une vie normale. Il est probable que passif et Tsa sont des facteurs qui s'additionnent pour freiner la progression.
Pour le HPI, aucune idée quant à mon cas, mais il y a bien un côté hétérogène évident, je n'ai jamais éprouvé le besoin de faire des tests, ma culture G assez vaste et hétéroclite me semble plus satisfaisante qu'un nombre (sachant que je suis nul en math tout en étant capable de comprendre des théories mathématiques si elles sont exprimées en mode verbal et non symbolique ). Donc impossible de dire si ça a joué dans mon comportement, faute de diagnostic sur ce plan.
Et aujourd'hui, tu sais différencier ce qui est de l'ordre du "trauma" du TSA ?
De mon côté, certains points ne sont pas clairs...
Les personnes qui me suivent ont beaucoup insisté pour le passage du WAIS .Ils pensaient que ça pourrait m'aider à reprendre confiance.
Oui mais non.
Mon test montre des faiblesses dans la perception spatiale, la vitesse de traitement et la mémoire de travail.
C'est un peu au dessus de la moyenne mais avec de gros écarts avec les autres indices.
La vitesse de traitement est impactée par des "toc" de vérification. Le tout serait aussi fortement impacté par de l'hypersensibilité.
Mon psychiatre a posé le diagnostic de TSA mais on doit aborder le tda dans quelques jours car je suis au dessus du seuil significatif d'après mes bilans.
Et donc, par exemple:
J'ai des problème d'orientation dans l'espace:
J'ai besoin de prendre le même trajet avec gps. Je n'arrive pas à me représenter l'espace de manière globale. C'est fractionné.
Si je me retrouve dans une rue faisant partie de mon chemin quotidien (que je connais par coeur) en y arrivant par un autre chemin, je suis perdu, je ne la reconnais pas. Sauf si d'un coup je remarque un arbre ou un panneau ou un élément particulier, je vais pouvoir me réorienter. Je repasse souvent par chez moi pour me rendre d'un point a un autre car c'est mon repère et je perds du temps, de l'essence...
J'ai lu que ça pouvait être le cas pour les personnes avec TSA et ou avec tda.
Et je me demande d'où vient cette difficulté : particularité cognitive, TSA, tda, trauma?
Je suis peut être aussi trop exigeant dans mon besoin de compréhension/réponses attendues dans le but d'avoir des axes de travail clairs et précis pour gérer mes difficultés...
Je ne suis pas certain que qui que ce soit puisse répondre à cette question avec certitude même avec une aide professionnelle : en fait les deux sont sans doute imbriqués : bien des évènements traumatisants sont causés par le TSA (phase de chômage de dix ans, mon record, écartelé entre l'idée de se sentir bon à rien, tout en ne comprenant pas comment ça peut stagner ainsi avec une culture générale et des compétences techniques, en informatique surtout, largement au dessus de la moyenne), mais certains évènements sont vécus comme traumatisants parce que TSA là où d'autres n'y verraient que des incidents ("ami" qui dit vous avoir fréquenté uniquement parce que vous étiez seul à ce moment là ado).
Ce que je vois clairement c'est qu'en situation de crise ou en phase de surmenage, les traits autistiques sont bien plus évidents et bien plus envahissant, provoquant à leur tour des soucis en un cercle vicieux. Donc je me ménage autant qu'il est possible.
La musculation m'aide beaucoup en me procurant une routine saine, une amélioration psychomotrice, et cerise sur le gâteau une métamorphose physique qui fait beaucoup de bien à l'ego tout en facilitant la communication par le biais d'une apparence agréable aux yeux des critères sociaux. La maîtrise rapide de notions importantes en kinésithérapie, physiologie, et en anatomie facilitant les progrès dans ce domaine, pour en revenir aux capacité d'apprentissage chiffrées (chiffrable?) ou pas.
Re: Notion de QI, HQI, HPI, intelligence ... etc ...
Posté : mardi 12 mars 2024 à 15:14
par Scalt
Eratosthène a écrit : ↑mardi 12 mars 2024 à 14:38
Scalt a écrit : ↑mardi 12 mars 2024 à 9:55
Eratosthène a écrit : ↑mardi 12 mars 2024 à 0:08
Bien entendu
Avec les ruines, les saisies des biens des parents, les TS parentales, le meltdown effrayant du père etc plus les différentes formes de harcèlement, je pensais que tous mes problèmes en grande partie dépassés étaient liés à ma vie.
Ce n'est que très récemment que j'ai pris conscience de ma neurodivergence et vu qu'elle expliquait mieux certaines choses. Heureusement le diagnostic a été assez rapide car tant qu'il n'allait pas là je repassais toute ma vie en boucle depuis ma prise de conscience.
A chaque étape de ma vie j'avais l'impression de rencontrer des impasses, je ne comprenais pas ce qui clochait, mais pourtant au bout du compte chaque année et chaque épreuve permettait des progrès sur le plan social jusqu'à une vie normale. Il est probable que passif et Tsa sont des facteurs qui s'additionnent pour freiner la progression.
Pour le HPI, aucune idée quant à mon cas, mais il y a bien un côté hétérogène évident, je n'ai jamais éprouvé le besoin de faire des tests, ma culture G assez vaste et hétéroclite me semble plus satisfaisante qu'un nombre (sachant que je suis nul en math tout en étant capable de comprendre des théories mathématiques si elles sont exprimées en mode verbal et non symbolique ). Donc impossible de dire si ça a joué dans mon comportement, faute de diagnostic sur ce plan.
Et aujourd'hui, tu sais différencier ce qui est de l'ordre du "trauma" du TSA ?
De mon côté, certains points ne sont pas clairs...
Les personnes qui me suivent ont beaucoup insisté pour le passage du WAIS .Ils pensaient que ça pourrait m'aider à reprendre confiance.
Oui mais non.
Mon test montre des faiblesses dans la perception spatiale, la vitesse de traitement et la mémoire de travail.
C'est un peu au dessus de la moyenne mais avec de gros écarts avec les autres indices.
La vitesse de traitement est impactée par des "toc" de vérification. Le tout serait aussi fortement impacté par de l'hypersensibilité.
Mon psychiatre a posé le diagnostic de TSA mais on doit aborder le tda dans quelques jours car je suis au dessus du seuil significatif d'après mes bilans.
Et donc, par exemple:
J'ai des problème d'orientation dans l'espace:
J'ai besoin de prendre le même trajet avec gps. Je n'arrive pas à me représenter l'espace de manière globale. C'est fractionné.
Si je me retrouve dans une rue faisant partie de mon chemin quotidien (que je connais par coeur) en y arrivant par un autre chemin, je suis perdu, je ne la reconnais pas. Sauf si d'un coup je remarque un arbre ou un panneau ou un élément particulier, je vais pouvoir me réorienter. Je repasse souvent par chez moi pour me rendre d'un point a un autre car c'est mon repère et je perds du temps, de l'essence...
J'ai lu que ça pouvait être le cas pour les personnes avec TSA et ou avec tda.
Et je me demande d'où vient cette difficulté : particularité cognitive, TSA, tda, trauma?
Je suis peut être aussi trop exigeant dans mon besoin de compréhension/réponses attendues dans le but d'avoir des axes de travail clairs et précis pour gérer mes difficultés...
Je ne suis pas certain que qui que ce soit puisse répondre à cette question avec certitude même avec une aide professionnelle : en fait les deux sont sans doute imbriqués : bien des évènements traumatisants sont causés par le TSA (phase de chômage de dix ans, mon record), mais certains évènements sont vécus comme traumatisants parce que TSA là où d'autres n'y verraient que des incidents ("ami" qui dit vous avoir fréquenté uniquement parce que vous étiez seul à ce moment là ado).
Ce que je vois clairement c'est qu'en situation de crise ou en phase de surmenage, les traits autistiques sont bien plus évidents et bien plus envahissant, provoquant à leur tour des soucis en un cercle vicieux. Donc je me ménage autant qu'il est possible.
Merci pour ta réponse. C'est à réfléchir effectivement.
Je suis d'accord pour le cercle vicieux. C'est ce que je ressent.
Faut que j'apprenne à me ménager aussi .
Je pourrais peut être pas agir sur tout ce que j'aurais voulu...
Merci pour le partage de ta vision des choses
Re: Notion de QI, HQI, HPI, intelligence ... etc ...
Posté : mardi 12 mars 2024 à 15:40
par Eratosthène
Scalt a écrit : ↑mardi 12 mars 2024 à 15:14
Eratosthène a écrit : ↑mardi 12 mars 2024 à 14:38
Je ne suis pas certain que qui que ce soit puisse répondre à cette question avec certitude même avec une aide professionnelle : en fait les deux sont sans doute imbriqués : bien des évènements traumatisants sont causés par le TSA (phase de chômage de dix ans, mon record), mais certains évènements sont vécus comme traumatisants parce que TSA là où d'autres n'y verraient que des incidents ("ami" qui dit vous avoir fréquenté uniquement parce que vous étiez seul à ce moment là ado).
Ce que je vois clairement c'est qu'en situation de crise ou en phase de surmenage, les traits autistiques sont bien plus évidents et bien plus envahissant, provoquant à leur tour des soucis en un cercle vicieux. Donc je me ménage autant qu'il est possible.
Merci pour ta réponse. C'est à réfléchir effectivement.
Je suis d'accord pour le cercle vicieux. C'est ce que je ressent.
Faut que j'apprenne à me ménager aussi .
Je pourrais peut être pas agir sur tout ce que j'aurais voulu...
Merci pour le partage de ta vision des choses
Je t'en prie, j'espère t'avoir aidé
je ne suis pas certain que tu aies eu mon "edit" sur l'aide que procure une musculation raisonnée et raisonnable, ou tout au moins sur un sport qui n'engage pas trop de capacité d'anticipation spatiale, mais de toute façon l'essentiel était dans ton quote
Re: Notion de QI, HQI, HPI, intelligence ... etc ...
Posté : mercredi 13 mars 2024 à 13:00
par Scalt
Eratosthène a écrit : ↑mardi 12 mars 2024 à 15:40
Scalt a écrit : ↑mardi 12 mars 2024 à 15:14
Eratosthène a écrit : ↑mardi 12 mars 2024 à 14:38
Je ne suis pas certain que qui que ce soit puisse répondre à cette question avec certitude même avec une aide professionnelle : en fait les deux sont sans doute imbriqués : bien des évènements traumatisants sont causés par le TSA (phase de chômage de dix ans, mon record), mais certains évènements sont vécus comme traumatisants parce que TSA là où d'autres n'y verraient que des incidents ("ami" qui dit vous avoir fréquenté uniquement parce que vous étiez seul à ce moment là ado).
Ce que je vois clairement c'est qu'en situation de crise ou en phase de surmenage, les traits autistiques sont bien plus évidents et bien plus envahissant, provoquant à leur tour des soucis en un cercle vicieux. Donc je me ménage autant qu'il est possible.
Merci pour ta réponse. C'est à réfléchir effectivement.
Je suis d'accord pour le cercle vicieux. C'est ce que je ressent.
Faut que j'apprenne à me ménager aussi .
Je pourrais peut être pas agir sur tout ce que j'aurais voulu...
Merci pour le partage de ta vision des choses
Je t'en prie, j'espère t'avoir aidé
je ne suis pas certain que tu aies eu mon "edit" sur l'aide que procure une musculation raisonnée et raisonnable, ou tout au moins sur un sport qui n'engage pas trop de capacité d'anticipation spatiale, mais de toute façon l'essentiel était dans ton quote
Oui, c'est toujours intéressant d'envisager différents points de vue.
J'ai longtemps envisagé la musculation comme sport car les mouvements sont lents et contrôlés. J'ai acheté le livre d'olivier Lafray, pour de la musculation à domicile sans matériel. Mais j'ai toujours remis au lendemain...
Et depuis, j'ai eu une intervention du rachis.
Il faut que je me motive et arrive à dégager du temps pour me remettre à la natation, un des seuls sports que je puisse faire sans risque.
J'ai toujours entendu dire "bien dans son corps, bien dans sa tête".
Faut que j'expérimente ça
Re: Notion de QI, HQI, HPI, intelligence ... etc ...
Posté : jeudi 4 avril 2024 à 23:21
par MrMétaphysique
Le QI est un instrument de comparaison. La valeur de référence est 100. Le QI n’existe pas dans la réalité.
En dehors de toute son utilité, réelle dans certains cas, il ne sert à rien, surtout dans la façon dont il est utilisé aujourd’hui : classer la valeur des individus en fonction d’un test abstrait, hors contexte particulier.
Personnellement, je n’ai pas envie de savoir si j’ai plus ou moins de compréhension verbale que mon boulanger. Ça ne m’apporte rien.
En revanche, j’ai très envie d’être le meilleur dans ce que j’aime faire parce que j’ai l’esprit de compétition. C’est là que j’accepte la comparaison : avec d’autres personnes qui font quelque chose de comparable, précisément, c’est-à-dire dans le même domaine. Pour cela, nul besoin d’un test de QI, de dire qu’un tel est en soi plus intelligent qu’un autre. On juge sur les œuvres, c’est-à-dire le résultat, quels que soient les potentiels des uns et des autres.
Ce post a seulement pour but de rappeler que ce qui compte, ce n’est pas de comparer ses capacités abstraites avec des gens qu’on ne connaît pas, mais de réaliser des œuvres dont on peut être fier. Le concret est plus important que l’abstrait. Les œuvres que le QI.
Mieux vaut ne pas avoir de « haut potentiel » mais réaliser ses projets, qu’en avoir un sans avoir su le transformer en quelque chose.
Ça me fait penser à Hegel. Dans la préface à la phénoménologie de l’esprit, il explique sa conception de la vérité, comme n’était pas une simple proposition énonçant la vérité, mais le processus total du début à la fin, incluant le développement c’est-à-dire la démonstration :
« Le vrai est le Tout. Mais le Tout n’est que l’essence s’accomplissant définitivement par son développement. Il faut dire de l’Absolu qu’il est essentiellement résultat, qu’il n’est qu’à la fin ce qu’il est en vérité ».
Être « potentiellement » est insuffisant. Encore faut-il parvenir à un résultat. Et cela requiert un long développement, c’est-à-dire beaucoup de travail. Le travail est quelque chose d'exigeant. Il s'ancre dans la durée et la répétition. Le travail exige la discipline. Or, la discipline n'est pas incluse dans le potentiel, elle n'est pas mesurée par un test de QI. Si le Qi est élevé, mais qu'il n'y a pas de discipline, à la fin, il n'y aura pas de résultat. Autrement dit, et c'est le sens du propos de Hegel, il ne suffit pas de connaitre le début pour connaître la fin. Il faut traverser le développement, qui a ses difficultés propres. Il faut réellement accomplir son oeuvre. En être capable n'est pas suffisant pour la voir arriver dans l'existence.
On aurait aussi pu introduire le couple conceptuel du possible et de l’effectif, présent dès Aristote et qui a fait l’objet d’un long débat traversant toute l’histoire de la philosophie. Pour certains, le possible est plus essentiel que l’effectif. Pour d’autres, c’est l’inverse (Aristote notamment).
Bref. Il faut laisser aux orgueilleux le plaisir de s’enorgueillir de ce qu’ils pourraient faire, comme un homme riche qui accumule toujours plus d’argent parce qu’il jouit de penser à tout ce qu’il pourrait acheter avec, ce qu’il ne fera jamais, car cela reviendrait à en perdre. Comme l’argent fait oublier de vivre, le QI envoûte nos contemporains. Je plains beaucoup les gens qui croient avoir trouvé leur identité dans leur potentiel et qui en oublient de le réaliser.
Il faut travailler et être heureux, plutôt que se comparer inutilement. Toute réalisation demande de renoncer à presque tout le reste, c’est-à-dire aux millions de possibilités. Le réel excède infiniment le possible. Une œuvre, même la plus modeste du monde, excède un chiffre de QI, aussi élevé soit-il.
Re: Notion de QI, HQI, HPI, intelligence ... etc ...
Posté : lundi 9 septembre 2024 à 9:10
par Hydrean
J'ai entendu dans un podcast de France culture (la semaine dernière) qu'apparemment on ne dit plus HPI mais HP.
Re: Notion de QI, HQI, HPI, intelligence ... etc ...
Posté : lundi 9 septembre 2024 à 12:37
par Soline34
Jusqu’à la prochaine appellation
Re: Notion de QI, HQI, HPI, intelligence ... etc ...
Posté : lundi 9 septembre 2024 à 21:06
par Mizunotama
Si j'étais cynique, je dirais que le I de HPI renvoie trop à intellectuel, alors que juste Haut Potentiel peut laisser sous-entendre beaucoup plus de choses (pensée en arborescence, hyperémotivité, hyperempathie...)
Ca me fait penser à cette planche :
https://www.frann.fr/balzamine-surdouee ... t-celeste/
Re: Notion de QI, HQI, HPI, intelligence ... etc ...
Posté : lundi 9 septembre 2024 à 22:27
par Tugdual
Je graisse :
Mizunotama a écrit : ↑lundi 9 septembre 2024 à 21:06
Si j'étais cynique, je dirais que le I de HPI renvoie trop à intellectuel, alors que juste Haut Potentiel peut laisser sous-entendre
beaucoup plus de choses (pensée en arborescence, hyperémotivité, hyperempathie...)
Attention, toutes ces choses ne sont pas établies, voir
Franck Ramus...
Re: Notion de QI, HQI, HPI, intelligence ... etc ...
Posté : mardi 10 septembre 2024 à 1:06
par Mizunotama
Tugdual a écrit : ↑lundi 9 septembre 2024 à 22:27
Je graisse :
Mizunotama a écrit : ↑lundi 9 septembre 2024 à 21:06
Si j'étais cynique, je dirais que le I de HPI renvoie trop à intellectuel, alors que juste Haut Potentiel peut laisser sous-entendre
beaucoup plus de choses (pensée en arborescence, hyperémotivité, hyperempathie...)
Attention, toutes ces choses ne sont pas établies, voir
Franck Ramus...
En remontant tout le fil de discussion, c'est impressionnant le changement de point de vue global sur le "HPI" depuis une 10aine d'années. Et je dis ca, alors qu'il y'a une 15aine d'années, je me souviens avoir sorti une phrase très proche de "trop intelligent pour être heureux" comme "soit on est bete et heureux, soit intelligent et malheureux" avec des amis (alors même que je n'avais jamais lu le fameux livre de Jeanne Siaud Fachin.
Et maintenant, je grince même des dents quand un de mes supérieurs (non directs heureusement) mentionne le terme de HPI au travail.
Re: Notion de QI, HQI, HPI, intelligence ... etc ...
Posté : samedi 14 septembre 2024 à 14:57
par seul
Je ne crois que ce qui est très manifeste à mon esprit la plupart du temps.
Re: Notion de QI, HQI, HPI, intelligence ... etc ...
Posté : samedi 14 septembre 2024 à 15:09
par Soline34
Hélas, il y a encore des professeurs qui pensent que le HPI n’est qu’une excuse pour un gamin pour expliquer pourquoi il est insupportable en classe.
Des dispositifs commencent à se mettre en place dans l’EN cependant. Mais je ne vois pas trop de progrès depuis 15 ans. Pour vous dire: j’ai toujours déclaré que ma fille était dys; mais HPI, je ne le mentionnais qu’avec précautions.
Re: Notion de QI, HQI, HPI, intelligence ... etc ...
Posté : jeudi 26 septembre 2024 à 16:25
par MrMétaphysique
La notion de HPI n’a aucune pertinence, puisque le test mesure quelque chose d’effectif (les réponses apportées aux questions et aux problèmes), et non un potentiel.
La haine de la notion de « HPI » n’est pas une bonne chose non plus. C’est un concept qui a servi a faire passer l’idée au grand public y avait des problèmes dont l’origine n’était pas psychologique mais cognitive. Il a été d’une grande utilité. Cracher dessus aujourd’hui, parce qu’en réalité les « HPI » étaient des TSA, des TDAH ou des DYS, c’est craché dans la soupe. Ce n’était qu’une étape dans un processus historique. Le « HPI » a préparé le grand public à la « neuroatypie »/« neurodivergence », c’est-à-dire aux TND.
C’est mon point de vue pour éviter la haine contre « HPI » ou ceux qui l’utilisent. Ça n’empêche pas de rétablir la vérité sur sa non-pertinence scientifique comme diagnostic médical et sur les préjugés qu’on a véhiculés sur les personnes HQI.
Re: Notion de QI, HQI, HPI, intelligence ... etc ...
Posté : mardi 1 octobre 2024 à 0:54
par Mizunotama
MrMétaphysique a écrit : ↑jeudi 26 septembre 2024 à 16:25
La notion de HPI n’a aucune pertinence, puisque le test mesure quelque chose d’effectif (les réponses apportées aux questions et aux problèmes), et non un potentiel.
La notion de HPI avec toutes les "supposées" particularités qui seraient contingentes n'a aucune pertinence par rapport au sens premier du HQI (qui est effectivement ni plus, ni moins que la mesure d'un QI supérieur à 130).
MrMétaphysique a écrit : ↑jeudi 26 septembre 2024 à 16:25
La haine de la notion de « HPI » n’est pas une bonne chose non plus. C’est un concept qui a servi a faire passer l’idée au grand public y avait des problèmes dont l’origine n’était pas psychologique mais cognitive. Il a été d’une grande utilité. Cracher dessus aujourd’hui, parce qu’en réalité les « HPI » étaient des TSA, des TDAH ou des DYS, c’est craché dans la soupe. Ce n’était qu’une étape dans un processus historique. Le « HPI » a préparé le grand public à la « neuroatypie »/« neurodivergence », c’est-à-dire aux TND.
La question étant : est ce que ce détour par le HPI était nécessaire, ou même, est ce qu'il a vraiment fait plus de bien que de mal ? Pour la 2ème partie de ma question, je ne prétends pas avoir de métrique ou de critères pour évaluer cela, mais le fait d'utiliser
LES HPI et non
DES HPI laisse à penser que TOUTES les personnes qui ont été diagnostiquées HPI étaient en fait TSA/TDAH ou DYS, ce qui me semble très peu probable (et de ce point de vue là, me semble rendre difficile de pouvoir affirmer que le développement de cette notion auprès du grand public n'aura été que positive à 100%).
Je suis d'accord que comme la vulgarisation scientifique, il faut à certains moments pouvoir simplifier/mieux illustrer son propos, mais cela ne veut pas dire qu'il faille dire/transmettre quelque chose de faux : dans le cadre du message cité, c'est le fait de diagnostiquer un HQI au lieu d'un TSA/TDAH... Certes, cette erreur peut être quelque chose qui n'a pas été vu ou interprété comme telle, un "oubli" que j'estimerais acceptable, SI je n'avais pas l'impression (attention, je suis peut-etre complètement à coté de la plaque, et peut-etre biaisé par le fait de suivre trop souvent ce forum) qu'il y'ait une certaine complaisance vis à vis du diagnostique de HQI (appelé HPI) que ce soit de la part des patients (cela semble plus mélioratif de s'entendre dire qu'on a un haut potentiel qu'un trouble) ou des médecins (et sur ce point, je ne peux même pas parler d'expérience perso/témoignage).
Re: Notion de QI, HQI, HPI, intelligence ... etc ...
Posté : samedi 5 octobre 2024 à 22:01
par seul
PHQ, péter plus haut que son Q. :/ . Désolé j'avais envie de le dire... Je ne me moque de personne bien sûr sincèrement.