Re: [Index Fiction] Anticipation & Science-Fiction...
Posté : samedi 29 octobre 2022 à 11:14
En replay jusqu'au 30/11/2022 :
Forum de l'association Asperansa
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Dans un monde proche du nôtre, une nouvelle génération de robots qui ressemblent aux humains : les hubots (human robot) les remplacent dans les tâches domestiques.
Mais certains humanoïdes rêvent de liberté et dans cette société en mutation, la tension monte…
Série d’anticipation suédoise, "Real Humans" est considérée comme un modèle du genre.
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On peut aussi y croiser des personnages de fiction présentant des traits autistiques, par exemple dans "Miniature" (je soupçonne le scénariste de l'épisode, Charles Beaumont, d'y avoir introduit des éléments autobiographiques) :Cryptobiose a écrit : ↑vendredi 14 novembre 2014 à 13:21 Puisque tu parles de séries TV, on peut citer The Twilight Zone (La Quatrième Dimension en VF), créée et principalement écrite par Rod Serling, également, qui a vu passer en outre quelques auteurs renommés (Matheson, Bradbury par exemple) et une kyrielle d'acteurs (dont certains comédiens de Star Trek ^^). Ce sont des histoires indépendantes, d'une vingtaine de minutes, qui explorent des questionnements existentiels à travers des scénarios qui font la part belle à une imagerie souvent SF (mais pas uniquement).
MINIATURE
Date de diffusion : 21 février 1963
Auteur : Charles Beaumont
Réalisateur : Walter Grauman
Résumé :
Charley Parkes, comptable introverti aimant la solitude, a pris l'habitude de déjeuner dans la cafétéria paisible d'un musée. Un jour, dans l'une des galeries, il découvre une superbe maison de poupées du XIXe siècle. Sous ses yeux, son habitante prend soudainement vie ! Il en tombe éperdument amoureux…
Critique :
[...] Mais l'essentiel de l'épisode se situe ailleurs, dans le fin portrait psychologique du protagoniste. Avec habileté, Charles Beaumont évite toute caricature : la famille de Parkes se montre avant tout aimante, même si elle ne le comprend pas. De manière amusante, sa sœur au caractère bien trempé introduit une touche Sixties dans une anthologie se situant encore volontiers dans l'atmosphère des années 50. Le gardien du musée se montre pareillement pétri d'humanité et de compréhension, de même que le psychiatre. Tout ceci renforce la singularité et l'énigme représentées par cet homme introverti, refusant tout contact réel avec ses contemporains, peinant lui-même à expliquer la raison de sa quête de solitude, pour soudain se découvrir un amour follement romantique.
L'ambiguïté entre le Fantastique et la déraison (jusqu'à la chute) a déjà été exploitée avec succès dans l'anthologie, mais ce profil lui apporte une agréable incertitude supplémentaire. Robert Duvall, au sommet de son art dès l'orée de sa carrière contrairement à d'autres futures stars apparues dans La Quatrième Dimension, se révèle l'acteur parfait pour incarner avec subtilité la troublante personnalité de Parkes. Il devient réellement effrayant en caricature de « l'homme normal » ! On tient là l'une des plus impressionnantes prestations de l'anthologie. Le reste de la distribution se complète de comédiens éprouvés, lui rendant la réplique avec talent.
La mise en scène de Walter Grauman, réalisateur de télévision au long cours, manifeste également une fine sensibilité. La colorisation de l'univers prenant vie dans la maison de poupée s'avère fort bien trouvée, à l'instar du Magicien d'Oz. Cet effet fut rajouté en syndication et constitue l'une des premières tentatives de ce genre.
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