Je ne mange ni viande ni poisson, je suis donc végétarien, depuis deux ans et demie. J'ai mangé une fois de la tarte au thon par mégarde, je ne me suis pas senti bien pendant une semaine (pas pour le thon mais, physiquement, à l'intérieur, comme une oppression...).
Je ne mange plus ni viande ni poisson, pour :
- Etre en meilleure santé (c'est le cas, plus d'énergie, pas tombé malade une seule fois en deux ans et demie, et davantage de muscles). Je pense que l'être humain n'a pas besoin de manger de viande ou de poisson, et qu'on a largement surestimé la consommation de viande et de poisson de nos ancêtres chasseurs-cueilleurs.
- Dépenser moins, manger mieux (je ne mange que du bio, ça ne me coûte pas plus cher que les saloperies qu'ils vendent en supermarché).
- Arrêter de faire du mal aux animaux (je peux me passer de les manger pour survivre, et en plus je n'en tire que des bénéfices).
- Pour montrer mon désaccord avec cette société où on nous apprend dès l'enfance qu'on a besoin de viande (ce qui est évidemment faux), où on torture les bêtes de leur naissance à leur mort, ou on produit de la merde en intoxiquant les gens pour se faire plus d'argent, où on pollue toujours plus la planète, où on laisse crever de faim des milliards d'êtres humains alors qu'on produit bien assez de nourriture pour nourrir tout le monde (mais on préfère la donner à des bêtes malades et torturées pour avoir un steack dans son assiette, ça rapporte bien plus).
Je vais préciser deux-trois trucs (c'est chiant d'avoir à le faire, mais dès qu'on dit qu'on est veg-quelque chose, une bonne partie des gens pensent aussitôt qu'on est des extrémistes ou je sais pas quoi) :
- Tu manges de la viande (ou du poisson) ? Je m'en fiche complètement. C'est ta vie, ta santé, ton choix (encore que, avec le poids de la culture, je ne suis pas sûr que ce soit réellement un choix). Pour moi, chacun est libre de ses choix, ce n'est pas en voulant convaincre que les gens changeront leurs habitudes (et encore moins en brandissant des photos d'animaux torturés à la sortie d'un restau de bidoche comme je l'ai déjà vu).
- Je ne pense pas que se forcer à devenir veg-quelque chose pour des raisons éthiques ou politiques soit une bonne solution. De se culpabiliser non plus. Il me semble préférable de penser avant tout à soi, à sa santé, à son plaisir (je cuisine, je me fais plaisir, et chaque repas est un délice).
- Je ne suis absolument pas antispéciste.
Diagnostiqué surdoué en 2013, diagnostiqué autiste en 2016. Dyspraxique et hyperacousique (non diagnostiqué mais ça ne fait aucun doute).