[Index Littérature] Que lisez-vous ?

[hazufel]

Freeshost, c'est un des livre qui m'a le plus marquée avec Fahrenheit 451 de Ray Bradbury. Même s'ils m'ont profondément bouleversée et attristée face au potentiel de l'homme.

Autrey, j'ai beaucoup aimé la différence invisible également.

Sosein, je ne crois pas que je lirai ce témoignage mais bonne lecture.
J'aurai sans doute terminé mon tome 3 demain.

Ome Etzli, il doit bien remuer... tu nous diras ton avis.

[le jean moulant]

L'autre jour j'ai acheté 'Rain Man' dans une brocante...je n'ai jamais vu le film.

[Mafalda]

Je lis Femmes qui courent avec les loups de Clarissa Estes
C'est vraiment intéressant, l'autrice met en parallèle des contes de toutes origines avec la nature sauvage de la femme et la psychnalyse. J'aurais voulu le lire jeune.

[Larsen]

Malaise dans la démocratie de Jean-Pierre Le Goff. Excellent, vraiment !

Les bouleversements qui se sont produits des années 1960 à aujourd’hui et la « révolution culturelle » qui les a accompagnés ont entraîné des fractures dans les pays démocratiques révélant des conceptions contradictoires du rapport au travail, de l’éducation, de la culture et de la religion.
Ce livre met en lumière les postures et les faux semblants d’un conformisme individualiste qui vit à l’abri de l’épreuve du réel et de l’histoire, tout en s’affirmant comme l’incarnation de la modernité et du progrès. Il montre comment une nouvelle conception de la condition humaine s’est diffusée en douceur à travers un courant moderniste de l’éducation, du management, de l’animation festive et culturelle, tout autant que par les thérapies comportementalistes, le néo-bouddhisme et l’écologisme. Une « bulle » angélique s’est ainsi construite tandis que la violence du monde frappe à notre porte.
Faute d’affronter ces questions, les démocraties se condamnent à demeurer aveugles sur leurs propres faiblesses internes qui les désarment face aux nouveaux désordres du monde et aux ennemis qui veulent les détruire. Camus disait : « Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde se défasse. » Cet impératif est plus que jamais d’actualité.

[freeshost]

Autrement, il y a La démocratie des crédules, de Géarld Bronner.

Ou encore Le savant et le politique, de Max Weber.

[Ome Etzli]

Ome Etzli, il doit bien remuer... tu nous diras ton avis.

Le livre date de 1995, mais les luttes sont toujours d’actualité. Je connais bien la situation kurde actuelle, j’ai appris en revanche sur les luttes passées, et mieux compris leur situation sous le régime kémaliste. Ce bouquin est très bien pour avoir une histoire globale et comprendre les actualités concernant ce peuple.
Il est à noter que la France a apporté une aide tactique et un soutien politique à la plupart des massacres orchestrés par la Turquie kémaliste (spécialement en 1927, 1928). Cette France qui, avec les Anglais, avait déjà manqué à ses engagements et nié le droit des Kurdes à disposer d’eux-mêmes en scindant arbitrairement le Kurdistan selon le bon vouloir politico-économique.
(À titre personnel, je me suis passionné pour ce peuple dès que j’ai lu la célèbre phrase « Kurds have no friend but their mountains »)

[hazufel]

Ome Etzli, C'est le genre de livres qui met tout son être en révolution. Le faire connaitre et faire connaitre l'histoire d'un peuple oublié et maltraité est alors primordial.

Mafalda, je ne connais pas, je vais aller voir
Le pull orange, je ne savais même pas qu'il y avait un livre, je vais aller voir ça ! Comment le trouves-tu ?
Sosein, ça doit être vraiment intéressant, tu nous diras ce que tu en auras retenu d'important ?

j'ai terminé la trilogie du Magicien noir, et j'ai commencé la suite, les chroniques du magicien noir. Je suis dans une période magie.
Entre les deux, j'ai lu le premier épisode de Bösendorfer et Cie, série de SF. Un style très agréable et profond, des personnages tourmentés et complexes, un environnement pur SF. Je poursuivrai quand je serai dans une période SF, mais le style est vraiment prenant

[Bubu]

J'ai commencé :
"Oui-Oui va aux putes."

Pour l'instant, je trouve ça quand-même beaucoup trop subtil.
Un peu trop à l'eau de rose.

J'ai préféré :
"Dora va chez son dealer."
L'intrigue est bien plus développée : sa coke est trop coupée . Génial !

Et :
"Tintin au pays des pédés."
Normal, c'est du Hergé.
Là on a le Saint Graal : homophobie, racisme et antisémitisme à leur paroxysme.

J'ai également étudié :
"Mickey et la mystérieuse bite dans le cul."
C'est fameux.
Du Walt Disney bien capitaliste, en version gonzo. Je conseille !

Dans la même veine, j'ai été ému par :
"Gargamel veut se faire la schtroumpfette"
Le spleen dans toute sa splendeur.

De même que :
"Non, tu n'auras pas mon cul !"
Barbalala suppliant Barbidule.

Sans compter le bien célèbre :
"Non ! Mon soulier ne se met pas là !"
La suite torride de Cendrillon. (Réservée aux plus de 18ans)

J'allais oublier :
"Winnie l'Ourson et le gros bâton magique."
Heureusement que Cochonnet est là pour lui montrer comment s'en servir !

Il ne fallait pas oublier l'inoubliable :
"Non, je ne fais pas de gorge profonde !"
Célèbre diatribe entre Daisy et Donald.
(Il ne fallait pas l'oublier celle-là)

Ou la fameuse réplique du Petit Chaperon Rouge :
"Non, le grand méchant loup, elle est trop grosse pour moi ! "
Ah, Perrault, ce génie !

[misty]

Le foyer, un lieu de repli frileux où l'on s'avachit devant la télévision en pyjama informe ? Sans doute. Mais aussi, dans une époque dure et désorientée, une base arrière où l'on peut se protéger, refaire ses forces, se souvenir de ses désirs. Dans l'ardeur que l'on met à se blottir chez soi ou à rêver de l'habitation idéale s'exprime ce qu'il nous reste de vitalité, de foi en l'avenir. Ce livre voudrait dire la sagesse des casaniers, injustement dénigrés. Mais il explore aussi la façon dont ce monde que l'on croyait fuir revient par la fenêtre. Difficultés à trouver un logement abordable, ou à profiter de son chez-soi dans l'état de " famine temporelle " qui nous caractérise. Ramifications passionnantes de la simple question " Qui fait le ménage ? ", persistance du modèle du bonheur familial, alors même que l'on rencontre des modes de vie bien plus inventifs... Autant de préoccupations à la fois intimes et collectives, passées ici en revue comme on range et nettoie un intérieur empoussiéré : pour tenter d'y voir plus clair, et de se sentir mieux.

Un essai passionnant, sur un thème qui devrait parler à certains ici...

Petite interview de l'auteur: http://next.liberation.fr/vous/2015/04/ ... ue_1233018

[Tugdual]

Ça donne envie (de lire) ...

[Autrey]

Le nom de la Rose d'Umberto Eco, un grand classique policier médiéval, beaucoup plus philosophique et théologique que le film (qui est bien aussi).

[hazufel]

Autrey, c'est un de mes livres préférés
Misty, je l'ajoute à ma liste ça a l'air chouette.

J'ai terminé deux trilogies de Trudi Canavan (celle du Magicien Noir et celle des Chroniques du magicien noir). J'ai beaucoup aimé ce monde.

J'ai commencé La longue Terre de Pratchett et Baxter. Quand est-ce que quelqu'un inventera un passeur pour qu'on se retrouve quand on veut dans un monde tranquille sans personnes ?! J'ai toujours adoré la téléportation de Star Trek mais là, c'est excellent. Le profil de Josué me plait bien, celui de l'entité Lobsang aussi. À lire !

[manuchou]

Le livres des serpents et des échelles de Caroline Bianchi
M’a entrainée, je ne me lasse plus d’entrer dans le labyrinthe de sa belle intelligence émotionnelle pour y partager mes méandres
et de m’y perdre à chaque fois pour découvrir d’autres pistes possibles à penser agir vivre au mieux ensemble dans le respect et la tolérance.
Présentation Fnac
"Le livre des serpents & des échelles est une oeuvre au système de narration unique, basé sur le jeu mexicain « Serpientes y Escalerias », et qui ose aller aux frontières de la bande dessinée. C'est une sorte de jeu de l'oie avec un biais moralisateur : chaque échelle lie une vertu à sa récompense, faisant ainsi progresser le joueur ; chaque serpent relie un péché à sa conséquence, faisant reculer le joueur. Officiellement, le but du jeu est d'éviter les serpents afin d'arriver le plus rapidement à la case 100. Officieusement, le but du jeu de ce livre est d'arriver le plus lentement possible à la case 100, en ayant vu un maximum de choses, au hasard. On pourrait théoriquement s'armer d'un dé et « jouer » ce livre, piocher dedans au hasard ou le lire dune traite. Certains passages sont inspirés des Notes de chevet de Sei Shonagon, écrivaine japonaise, dont le texte a été publié vers lan 1000, et reconnu comme lune des oeuvres majeures de la littérature japonaise. Née en 1976, Lætitia Bianchi développe un univers singulier. Parmi ses nombreux projets, une traduction étonnante du Lysistrata dAristophane et la direction de la revue littéraire R de Réel. Elle est aussi auteure de (Voyez-vous, 2002, Verticales) et a été directrice de collection chez Verticales. Elle est actuellement directrice de la rédaction du journal Le Tigre.
"


Pourquoi je l’ai choisi ?
Son titre
« Le livre des serpents & des échelles ….basé sur le jeu mexicain « Serpientes y Escalerias »,
A fait référence à ‘Le livre-jeu Géant de Caroline Astrop Grund jeunesse[/size]
une des «préfèrances» de ma bibliothèque de classe personnelle, un des impondérables, un mes « objets » d’apprentissage de la lecture, parce que lire pour jouer avec les autres en autonomie

façon pédagogique: «  Cette sélection est destinée à permettre, dès l’école maternelle, l’entrée des enfants dans une première culture littéraire. Elle est organisée en deux grandes parties : la première s’appuie sur des pratiques orales de transmission (raconter, conter, dire, théâtraliser, mettre en scène,...), la seconde est organisée à partir des pratiques de lecture…. Entrer dans le jeu avec le livre, avec une histoire ou un jeu mise en scène dans le livre. » (Eduscol La littérature à l’école)


Pourquoi l’avoir ouvert, acheté et jamais refermé: parce que c’ 
« est une oeuvre au système de narration unique, basé sur le jeu »
sa présentation: originale et ludique

façon littérature de jeunesse « L’album de jeunesse est un genre qui appartient à la littérature de jeunesse dont l’une des spécificités est d’associer l’image au texte ….. à ce titre elle est adaptée à son public qui voyage grâce à elle dans un monde merveilleux »

Façon BD « qui ose aller aux frontières de la bande dessinée " dés la première page

Sa mise en page texte/ image artistique créative
Façon mind map: «TONY BUZAN exprime cela en disant que le mind map n'est pas logique mais « biologique »:…L’arborescence permet ensuite de développer de multiples associations qui génèrent créativité et mémoire. L'arborescence recrée visuellement les associations faites spontanément par notre cerveau. Vous savez ces discussions à « bâtons rompus » quand on se demande comment on a pu arriver à parler pêche alors qu'on commençait à échanger sur la politique...Celle-ci ne fait que reproduire en image sur une feuille de papier  la constitution arborescente même de notre corps. Quand on commence àfaire du mind map si nous acceptons de "lâcher prise", tout ceci devient des évidences. Nous créons naturellement une arborescence de notre pensée. Les liens apparaissent de façon intuitives. Les courbes deviennent souvent préférables aux lignes droites. en 1 mot nous créons un graphisme qui est le miroir de notre humanité.La clé pour retenir une information, c'est donc l'association.  Cette forme de graphisme déclenche une vision d'une efficacité redoutable par sa clarté et son aspect synthétique. »

m’a fait entrer fait dans le monde merveilleux « Lætitia Bianchi développe un univers singulier »
Sa profondeur philosophique «  avec une biais moralisateur »

Façon dico Larousse : « Morale nf définition …3. En philosophie, étude du bien et du mal visant à établir des principes normatifs pour l'action humaine éthique"

Façon le site « Désordre » de Philippe De Jonkheere
«  Nos existences sont des labyrinthes dont certains méandres sont communs à d’autres empruntés par d’autres ( pas toujours contemporains d’ailleurs); ces réseaux sont amenés à s’entrecroiser à l’envi, pourvu qu’on est l’intelligence de s’y perdre ».
(Extrait du magazine Le monde de l’intelligence -dossier : Devenez super créatif)

M’a entrainée, je ne me lasse plus d’entrer dans le labyrinthe de sa belle intelligence émotionnelle pour y partager mes méandres
et de m’y perdre à chaque fois pour découvrir d’autres pistes possibles à penser agir vivre au mieux ensemble dans le respect et la tolérance.

Y a t'il quelqu'un parmi vous qui partage le bonheur de cette lecture? Sinon qui pourrait me faire partager un autre livre magique! bonne journée


Modération (Tugdual) : Fusion de sujets (message unique).

[manuchou]

Bonjour, merci au modérateur, d'avoir déplacé mon message, je termine juste la lecture du fil parce découvert après envoi, oups, y'avait un fil super, bref je vous agace, je m'agace mais je me soigne,
merci bonne journée.

[evolution650HBn°2]

J'ai fini La maison des feuilles de Mark Z. Danielewski.
Livre très original tant dans la forme que dans le fond.



Résumé : La Maison des feuilles débute avec un narrateur à la première personne : Johnny Errand, employé dans un magasin de tatouage de Los Angeles. Un soir, Errand reçoit un coup de fil de son ami Lude lui enjoignant de le rejoindre afin de visiter l'appartement d'un vieil aveugle nommé Zampanò, récemment décédé.

Dans l'appartement de Zampanò, Errand découvre un manuscrit écrit par celui-ci qui se trouve être une étude académique d'un film documentaire appelé The Navidson Record (mais ce film se révèlera fictif).

Le reste du roman alterne entre le rapport de Zampanò sur le film fictif, les interjections biographiques de Johnny et de brèves notes d'éditeurs non identifiés ; tout cela tissé ensemble par de massives notes de bas de page. Il y a également un quatrième narrateur, la mère de Johnny, dont la voix se présente au travers d'une série de lettres intitulées Les Lettres de Whalestoe. Chacun des textes des narrateurs est imprimé dans une police différente, facilitant pour le lecteur les soudains changements de formats du roman.

Rajout : Le Navidson Record (l'histoire autour de laquelle tout gravite) est le film d'une famille vivant dans une maison plus grande à l'intérieur qu'à l'extérieur. Des couloirs interminables apparaissent, les murs changent de place....

Je ne dirais pas que j'ai aimé ce bouquin, la lecture fut douloureuse (et semblait, comme l'espace de la maison, ne jamais terminer). Mais c'est un peu comme regarder un film expérimental ; on n'accroche pas forcément, mais à la fin, on est quand même content de l'avoir vu.




Et là, j'enchaîne sur Le Mage de John Fowles que j'aime beaucoup.

Résumé : Récit envoûtant d'une initiation sentimentale, Le Mage est un chef-d'oeuvre de la littérature moderne. Nicholas, un jeune professeur, quitte Londres et part enseigner dans une île grecque. Il fait la connaissance d'un vieil homme, mi-grec mi-anglais, qui le fait participer à des expériences étranges. Fasciné par Conchis, ce Mage mystérieux qui lui envoie des soeurs jumelles pour le séduire, Nicholas est mené, à travers une sorte de Jeu Suprême, aux frontières mouvantes du rêve et de la réalité. Qui est Conchis ? Un être doué de pouvoirs supra-normaux ? Un vieil homme impérieux qui, diaboliquement, met en scène ses fantasmes pour agir sur les sensibilités fragiles ? Un psychiatre qui, dans l'intérêt de la science, poursuit l'étude d'un « cas » ? Puissance de l'imagination, sûreté de l'écriture, vérité humaine des thèmes multiples qui s'entrecroisent avec bonheur : on songe à Lawrence Durrell, à Malcolm Lowry et à Shakespeare. Roman baroque, érotique, fantastique, Le Mage fait partie de ces livres solaires qui créent ou recréent des mythes, posent et imposent des énigmes, et visent constamment à l'essentiel. « Un tour de force magistral »