Pour parler du burn-out, venez ici !

[Ixy]

52, ça me paraît tout à fait honnête, mais j'ai fait beaucoup d'efforts pour diminuer ce score depuis un bon moment

[misty]

J'ai l'impression qu'on me prend ma vie.

C'est drôle que tu dises ça (dans le sens de surprenant, hein, pas "rigolo"... ) parce que c'est vraiment exactement ce que je ressens quand je travaille
Avant de quitter mon précédent boulot, je faisais fréquemment de grosses crises de rage où je disais exactement ça à mon copain: "ils me prennent ma vie, ils me "mangent" la tête, je suis vidée je n'ai plus rien"

[Rem 82]

Bon tout en restant optimiste je ne fais pas moins de .... 74 !!! Il y a un mois je crois que j'aurais atteint genre 85 ...

Alors mutant je suis , mutant ...

[Manichéenne]

Dites, on parle bien d'épuisement professionnel ici ?

[TiZ]

Dites, on parle bien d'épuisement professionnel ici ?

C'est ce que je me demandais aussi, je ne comprends pas pourquoi Rem tu parles de ton cas ici...

[Ixy]

Ben être autiste c'est déjà un métier à temps plein et ceux qui exercent une activité professionnelle c'est l"équivalent d'un double métier, alors pourquoi pas ?

[Kilauea]

J'ai toujours considéré que le terme burn-out s'utilisait au moment où la rupture avait eu lieu (conclusion personnel certainement). Tout ce qui est annonciateur comme expliqué sur Wikipédia ne représentent pour moi que des "alertes".

J'ai plusieurs collègues qui ont fait des burn-out, ils sont partis en ambulance et n'ont jamais pu remettre les pieds au travail, entraînant licenciement ou démission.
D'autres cas où ça a entraîné des tentatives de suicide. De profondes dépression, crise de tétanie, impossibilité d'entrer sur le lieu de travail.
Dans mon esprit c'est ça le burn-out. Le mot est de plus en plus utilisé pour n'importe quoi... "Hoooo mon chef veut le dossier pour demain, je vais faire un burn-out!!!! Lol!!"

Je ne dis pas que la fatigue, le manque d'implication, le détachement... Ce n'est rien. Mais je ne suis pas certaine qu'on puisse attribuer le terme burn-out.

Le raisons sont multiples, et varient d'un individu à l'autre, donc c'est difficile de juger. Le plus important sur le sujet, c'est peut être de reconnaître les signes et de réussir à inverser la situation.


Bon je m'attends a me faire incendier . Je comprends, mes points de vu sont parfois un peu bruts.

[Ixy]

Non je suis d'accord avec toi, c'est ce qui a été dit sur ce topic.

Moi j'ai une connu une grande période de relâchement après ma prépa, impossible de travailler (mais aussi il y avait bcp de choses qui m'angoissaient) et des signes de grande fatigue avec luminophobie. Je suis incapable de dire si c'est une sorte de burn-out ou pas .

[Flower]

C'est peut-être un peu extrême comme image - je ne crois pas que la majorité des gens en burnout doivent être cherchés en ambulance. Et il y a des gens qui retournent à leur travail après un burnout, mais il faut une certaine ouverture d'esprit de la part de l'employeur. (Mais il y en a pas mal aussi qui restent dans leur métier mais changent d'employeur, ça peut beaucoup jouer.) Je suis assez d'accord en revanche sur l'idée que pour vraiment parler de burnout, il faut que la personne ait craqué avant. Mais bon, si on se rend compte qu'on est au bord du burnout, il vaut mieux se faire arrêter tout de suite plutôt que d'attendre l'effondrement complet... Si on peut. Je pense aussi qu'on peut rester assez longtemps au bord du burnout si on se rend compte de temps en temps que ça ne va pas, se repose quelques jours, puis repart mais sans avoir suffisamment récupéré ou sans rien changer.

(Mais c'est quoi ces employeurs pour lesquels tu bosses??? )

[FloretteRanou]

Je pense aussi qu'on peut rester assez longtemps au bord du burnout si on se rend compte de temps en temps que ça ne va pas, se repose quelques jours, puis repart mais sans avoir suffisamment récupéré ou sans rien changer.

Je pense que c'est comme ça que je tiens en étant très souvent épuisée mais sans jamais dépasser la "limite" du burn-out.
Quand je me sens vraiment mal, je profite au maximum de mes weekends et mes soirées pour récupérer.
Je me ressource en passant du temps seule à écouter de la musique ou à écouter des films ou lire des livres qui me plaisent. En fait, je crois que j'ai quand même conscience de mes limites même si je m'en approche souvent de près.
Le problème c'est qu'il y a des moments où je sens que suis vraiment trop proche de mes limites et les gens qui m'entourent (particulièrement au travail) m'en demandent autant sinon plus qu'à l'ordinaire.
Ces situations sont vraiment difficiles car je n'ai plus le contrôle.

[Kilauea]

L'image dans l'ambulance est peut être extrême, mais c'est ce que j'ai vu plusieurs fois. Du coup je ne rapporte que ce que j'ai vu. C'est extrême mais c'est une réalité de personne qui se forcent au delà du raisonnable.

[Rem 82]

Dites, on parle bien d'épuisement professionnel ici ?

C'est ce que je me demandais aussi, je ne comprends pas pourquoi Rem tu parles de ton cas ici...

Le burn-out ce n'est pas que professionel ... du moins je pense...

[TiZ]

Le burn-out ce n'est pas que professionel ... du moins je pense...

Dans ce topic-là, si. Cf 1er message du topic :

Ici, c'est pour parler de burn-out, de syndrome d'épuisement professionnel.

Je ne dis pas que ça n'existe pas dans d'autres domaines, mais ce n'est pas le même nom qui est employé (dépression, déprime, etc.)

[freeshost]

Un des questionnaires que j'ai rempli à la demande de mon psychiatre est le questionnaire de freudenberger, pour mesurer le burn out et l'épuisement professionnel.

Pour info : une version en ligne de ce test ...

Je score à 13.

[misty]

L'image dans l'ambulance est peut être extrême, mais c'est ce que j'ai vu plusieurs fois. Du coup je ne rapporte que ce que j'ai vu. C'est extrême mais c'est une réalité de personne qui se forcent au delà du raisonnable.

Je comprends complètement ce que tu veux dire, et franchement je me dis de plus en plus que ce n'est vraiment pas nous qui sommes malades (par "nous", j'entends ceux qui ont ou dont l'état nécessiterait un suivi psy) mais la société.

Je suis scandalisée de voir qu'on est vraiment dans un système qui pousse vraiment à ces extrémités dramatiques là, mais qu'en même temps, après, c'est toujours la faute de la personne qui est trop fragile, ne sait pas se reposer ou autres...

Mais bon, comme les bouquins sur le burn-out et la dépression cartonnent en librairies et rapportent un maximum, je suppose que dans un sens (toujours le même...): tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes!