Paroles de chansons, dialogues de films, autre...

[evolution650HBn°2]

Daria Morgendorgffer (série) - je l'avoue, j'ai usé du c/c.

Mme Manson : Daria, qu'est-ce que tu vois dans cette image ? Daria ?
Daria : Euh, une horde de magnifiques chevaux sauvages courant en liberté dans la prairie.
Mme Manson : Euh, désolée, mais ce ne sont pas des chevaux, ce sont juste des gens. (…) Ce sont deux personnes en train de discuter. D'après toi, de quoi parlent-elles ?
Daria : D'accord, je vois. Eh bien pour moi c'est un garçon et une fille et ils sont en train de parler d'un magnifique troupeau de chevaux sauvages galopant dans la prairie.

Mlle Defoe (regardant le dessin de Daria) : Tu as fait du très joli travail, Daria ! Ton cube jaillit littéralement de ta feuille de dessin, c'est magnifique ! Tu as vraiment réussi à faire croire à quelque chose de profond !
Daria : Eh bien dans ce cas j'ai plus qu'à me lancer dans la politique.


Daria : De l'argent bien dépensé, surtout que c'était pas le mien.

Quinn : Comment je vais pouvoir garder la tête haute à la prochaine réunion ?
Daria : T'as qu'à mettre une minerve.

Quinn (devant l'étrange comportement des parents Morgendorffer) : Ben, je sais pas toi, mais moi ça commence à me coller la trouille !
Daria : Pas de panique, on va arranger ça. On va essayer de faire un bilan de la situation calme et objectif, d'accord ?
Quinn : Oui, bon, d'accord !
Daria : Nous sommes au milieu de nulle part, personne ne sait où on est, nous n'avons aucun moyen de contacter quelqu'un et nos parents sont devenus dingues.
Quinn : Voilà, c'est ça !
Daria : Il n'y a vraiment pas de quoi s'inquiéter, Quinn.

Daria (après que Quinn soit devenue comme leurs parents) : Bon, on ne panique pas. La famille est devenue dingue, faut les ramener vers la civilisation, ce qui est virtuellement impossible, maman ayant décidé de couper tous les moyens de communication. Il n'y a plus qu'à improviser... (Sonnerie de portable venant d'un sac) ... ou à compter sur le côté hypocrite de ma mère. [...] (répondant au téléphone avec un calme olympien). Désolé, elle devra vous rappeler. (Elle fait un numéro). Allô, les urgences ? C'est urgent...

[evolution650HBn°2]

Les regrets (Alain Souchon)

Rêvant des révolutions sur le bord de la rivière,
il y avait des illusions dans ma main
que tu laissais sous ton pull-over.
De mal penser la faiblesse de n'avoir pas fait d'études,
les chansons de ma jeunesse,
et de Robert Zimmerman, l'altitude.

Oh, des regrets, des regrets, des regrets.. des regrets.

J'ai perdu mon allégresse sur des bateaux de conquête
j'ai perdu par leur vitesse quelque chose que dans mon coeur je regrette.

Oh, des regrets, des regrets, des regrets.. des regrets.

Deux chevaux citroen, où sont les gens dedans ?
De mon baptême, la timbale d'argent.
Je voudrais que tout revienne
alors que tout est passé,
et je chante à perdre haleine
que je n'ai que des regrets, des regrets.

Oh, des regrets, des regrets [...]

[evolution650HBn°2]

Rive gauche (Alain Souchon)

Les chansons de Prévert me reviennent
de tous les souffleurs de verre..laine ;
du vieux ferry, les cris, la tempête,
Boris Vian ça s'écrit à la trompette.

Rive gauche à Paris,
adieu mon pays
de musique et de poésie,
les marchands malapprit
qui ailleurs ont déjà tout pris,
viennent vendre leurs amis en librairie.
En librairie...

Si tendre soit la nuit, elle passe,
oh ma zelda c est fini, montparnasse.
My davis qui sonne sa Gréco,
tous les Morrison leur Nico.

Rive gauche à Paris,
oh mon île, oh mon pays,
de musique et de poésie,
d'art et de liberté méprise,
elle s est fait prendre, elle est prise,
elle va mourir quoiqu'on en dise
et ma chanson la mélancolise.

La vie c est du théâtre et des souvenirs,
mais nous sommes opiniâtres à ne pas mourir.
A trainer sur les berges, venez voir,
on dirait Jane et Serge sur le pont des Arts.

Rive gauche à Paris,
[...]
adieu le jazz, adieu la nuit,
un état dans l'état d'esprit
traité par le mépris,
comme le Québec par les Etats-Unis,
comme nous aussi.
[...]

[evolution650HBn°2]

Ultra moderne solitude (Alain Souchon)

Ca s'passe boulevard Hausman à 5 heures,
elle sent venir une larme de son coeur.
D'un revers de la main, elle l'efface,
des fois on sait pas bien c'qui s'passe.

Pourquoi ces rivières
soudain sur les jours qui coulent
dans la fourmilière
c'est l'ultra moderne solitude.

Ca s'passe à Manhattan dans un coeur,
il sent monter une vague des profondeurs,
pourtant j'ai des amis sans bye bye,
du soleil, un amour, du travail.

Pourquoi ces rivières
[...]
c'est l'ultra moderne solitude.

Ca s'passe partout dans le monde chaque seconde,
des visages tout d'un coup si sombre,
un revers de la main efface,
des fois on sait pas bien c'qui s'passe.

Pourquoi ces rivières
soudain sur les jours qui coulent
dans la fourmilière
c'est l'ultra moderne solitude.

On a les panoplies, les hangars,
les tempos, les harmonies, les guitares,
on danse des étés entiers au soleil,
mais la musique est mouillée par elle.

Pourquoi ce mystère malgré la chaleur des foules ?
dans les yeux d'hiver...
[...]
c est l'ultra moderne solitude.

[evolution650HBn°2]

C'est déjà ça (Alain Souchon)

Je sais bien que rue Belleville, rien n est fait pour moi
mais je suis dans une belle ville, c est déjà ça.
Si loin de mes antidotes, je marche tout bas,
marcher dans une ville d'Europe, c est déjà ça.

Et je rêve que soudain mon pays se soulève
ohoh,
rêver, c'est déjà ça.

Y a un sac de plastique vert au bout de mon bras
dans mon sphincter il y a de l'air, c est déjà ça.
Quand je danse en marchant, danser djellaba,
ça fait sourire les passants, c est déjà ça.

Et je rêve que soudain mon pays se soulève
[...]

Pour vouloir la belle musique,
Soudan, mon Soudan,
pour un air démographique, on s'casse les dents.
Pour vouloir le monde parler,
Soudan, mon Soudan,
celui de la parole échangée,
on s'casse les dents.

Et je rêve que soudain mon pays se soulève
ohoh,
rêver, c'est déjà ça.

Je suis assis rue Belleville au milieu d'une foule,
et là le temps hémophile
coule.

Et je rêve que soudain mon pays se soulève
[...]
rêver, c'est déjà ça.

[evolution650HBn°2]

Foule sentimentale (Alain Souchon)

Olala la vie en rose,
le rose qu'on nous propose
d'avoir des quantités de choses
qui donnent envie d'autre chose..
Aïe, on nous fait croire
que le bonheur c est d'avoir
d'en avoir plein nos armoires,
dérision de nous, dérisoire.

Car, foule sentimentale,
on a soif d'idéal,
attiré par les étoiles, les voiles,
que des choses pas commerciales.
Foule sentimentale,
il faut voir comme on nous parle
comme on nous parle...

Il se dégage de ses cartons d'emballage
des gens lavés hors d'usage
et tristes et sans aucun avantage.
On nous inflige
des désirs qui nous affligent,
on nous prend faut pas déconner dès qu'on est né
pour des cons alors qu'on est des..

foules sentimentales,
on a soif d'idéal,
[...]
Foule sentimentale,
il faut voir comme on nous parle
comme on nous parle...

On nous Claudia Schiffer,
on nous Paul Loup Sullitzer,
ah, le mal qu'on peut nous faire..
et qui ravagea la moukère.
Du ciel, des vagues,
un désir qui nous emballe,
pour demain nos enfants pâles..
un mieux, un rêve, un cheval.

foule sentimentale,
on a soif d'idéal,
attiré par les étoiles, les voiles,
que des choses pas commerciales.
Foule sentimentale,
il faut voir comme on nous parle
[...]

[G.O.B.]

- Hope this doesn't embarrass you Jen, but I find the best thing to do with a new employee is to size them up with a long hard stare.
(...)
So!
- So...
- First day?
- Yes...
- Scary?
- Yes...
- Don't be scared!
- Well I'm not really scared...
- You should be!
- Well I am a little bit scared...
- Well don't be!
- Make up your mind...
...

The IT Crowd

[Benoit]

Ash: Klaatu Barada Nikto.
Wiseman: Well, repeat them.
Ash: Klaatu Barada Nikto.
Wiseman: Again.
Ash: I got it, I got it! I know your damn words, alright?

Bruce Campbell vs. l'Armée des Ténèbres. (Evil Dead 3)

Excellent film ultra parodique (déjà, mettre le nom de l'acteur en titre au lieu de celui de son personnage...)

(je ne spoile pas ce qui se passe après).

[arthus]

" Klaatu barada nikto " vient du film de Robert Wise ( 1951) le jour ou la terre s'arrêta

[G.O.B.]

Moskau, Moskau
wirf die Gläser an die Wand,
Russland ist ein schönes Land, ho, ho, ho, ho, hey!

[evolution650HBn°2]

La vie Théodore (Alain Souchon)

On s'ennuie tellement
On s'ennuie tellement
On s'ennuie tellement
On s'ennuie tellement
Alors la nuit quand je dors,
je parle avec Théodore
dehors, dehors, dehors...
Marcher dans le désert
Marcher dans les pierres
Marcher des journées entières
Marcher dans le désert...
Dormir dehors
Couché sur le sable d'or
Les satellites et les météores,
Dormir dehors...
Il faut un minimum ;
une bible, un coeur d'homme,
un petit gobelet d'aluminium,
il faut un minimum...

Si loin de la nature ici,
le coeur durci.
On est si loin de l'air,
On est si loin du vent,
si loin du grand désert,
si loin de l'océan,
alors la nuit quand je dors,
je parle avec Théodore,
dehors, dehors, dehors..
Marcher dans le désert
Si loin de la nature ici,
le coeur durci.
Chercheur de trésor,
de brindille et de phosphore,
D'amour humaine et d'effort,
Chercheur de trésor...
Il faut un minimum ;
une bible, un coeur d'homme,
un petit gobelet d'aluminium.

On s'ennuie tellement,
On s'ennuie tellement,
[...]

[evolution650HBn°2]

La rivière (BlueBall Clan)


Quand j'serai mort j'en regretterai certains
alors je viens vous voir maintenant ; pas question d'attendre demain.
J'ai plus envie d'jouer, j'ai plus envie d'me cacher,
j'ai plus envie d'me battre et j'ai plus envie d'aimer,
j'ai juste envie d'fuir,
j'ai juste un dernier truc à dire,
encore une p'tite chose à accomplir
avant d'finir pour toujours à mon tour dans une ptite boîte à la mer,
avant d'finir à mon tour dévoré par les vers.
J'ai eu une grande gueule bien longtemps,
j'me suis souvent r'trouvé seul à regarder passer le temps
et si personne ne peut m'comprendre, j'en voudrais à personne,
c est comme ça, c est l'destin, j'accepte ma condition d'homme.
J'ai toujours gardé en moi une partie enfantine,
j'avais trop peur de grandir, trop peur de voir la fin du film,
j'voulais pas voir l'twist final et j'voulais pas rester assis,
j'en pouvais plus d'avoir mal j'ai préféré rêver ma vie.
J'ai toujours su être lucide sur la condition humaine,
mais j'ai gardé la tête dans l'ciel pour fuir les horreurs de la haine,
se confronter à la vie, c est une bonne chose mais c est risqué,
s'enfermer dans son monde c est moins dur qu'la réalité,
c est moins dur [...]

J'assisterai tout d'abord à mon enterrement,
j'espère qu'il y aura pas grand monde, j'ai jamais pu blairer les gens,
j'espère qu'il y aura d'la musique un peu glauque mais pas trop triste,
j'espère qu'il y aura des artistes, des toxicos et des autistes.
Ensuite je partirai sans peur pour rejoindre le royaume immense,
j'dirai bonjour au Créateur et j'lui dirai c'que j'en pense,
j'ai tout un tas d'questions pour lui auxquelles il faudra qu'il réponde,
pourquoi notre monde est comme ça, pourquoi la vie n'dure qu'une seconde ?
Et si jamais il reste sans voix j'irai chez Lucifer en bas,
j'passerai le reste de l'éternité à fumer d'la ganjah,
j'passerai le reste de l'existence à plus poser d'questions
comme ça j'comprendrais pas, j'aurais pas l'choix,
mais bon j'm'en bats, j'serai plus là.

Moi j'mourrai jamais,
rien à branler, j'suis immortel ;
ça fait déjà plusieurs millénaires que j'vous vois pourrir le ciel
avec vos machines bizarres et vos rêves égoïstes
vos jugement qui chaque jour vous rendent un peu plus racistes,
et vos complexes de supériorité pour cacher vos blessures,
maintenant y a même des écolos qui s'achètent des voitures...
Des gens qui s'bousillent,
des familles qui partent en vrille,
des regards qui fusillent
et des sauveteurs en forme d'aiguille..
J'veux pas paraître stupide mais là franchement j'comprends plus rien,
pourquoi vous faites la guerre alors que vous êtes sur l'déclin ?
[...]

J'veux mourir dans une explosion, faire péter une bombe atomique,
provoquer ma mort moi-même, j'veux entendre des cris d'panique,
jvoudrais qu'ils sachent que c'est moi, juste avant d'mourir,
qu'ils ouvrent les yeux et qu'ils me voient voler leur avenir.
J'veux mourir dans une explosion, faire péter une bombe atomique,
provoquer ma mort moi-même, j'veux détruire ce monde de fric,
j'aurais une belle place en enfer, une salle de torture à moi ;
j'ai toujours kiffé Lucifer, plus la vie est dure plus il aime ça.
Il me donnera des pédophiles, des politiques et des fachos,
des gens méchants, intolérants, et il m'tapera un coup dans l'dos,
j'ferais c'que j'veux éternellement et dans ma chambre il y aura
des pics en fer [...]
Et juste moi. Ahah.
Pour faire ???? tous ces connards,
et juste moi.

[evolution650HBn°2]

Question de dialectique (BlueBall Clan).

Ah.. question de dialectique.. c'est bien philosophique...

Prophète du rien-à-branlisme au nom du saint-humanisme,
dans ma tête on est beaucoup docteur en schizophrénisme,
on m'accuse d'être sarcastique et sadique avec tout l'monde,
de faire l'effet d'une bombe quand j'fais la gueule comme une tombe.
Jme base trop sur les autres et j'me renferme sur moi-même,
en même temps y a jamais eu quelqu'un qui en valait vraiment la peine.
J'me sens seul, jme sens mal, jme sens faible, j'suis minable,
j'fais la gueule, j'suis pas sortable, j'suis en déprime totale.

La croisade sur Paname et dans des états sévères,
trainant d'vant Notre-Dame ou en train d'boire des verres.
Mon but c est d'toucher l'fond et d'creuser
- t'façon la vie c est marche ou creuse, alors sers un verre, moi j'roule un beuz.

Je sais que ça risque pas d'me faire oublier mon mal,
mais 25 piges que j'tire la même gueule, tu trouves ça normal ?
A chaque réveil j'ai encore plus mal que la veille,
chaque nuit qui passe j'joue l'insomniaque qui cherche le sommeil.
Les gens que j'supporte peuvent facilement se compter
sur les doigts d'une main qu'on aurait amputée.
On m'accuse de faire le con mais c est l'avantage d'être intelligent,
le contraire serait un peu plus chaud, ou disons moins évident.
J'essaie de garder mon humour quitte à passer pour un con,
j'pars souvent en dérision mais c est la douleur qui tient l'crayon,
ma vengeance est noble, j'ai déjà tout perdu, j'ai plus rien à perdre,
ma culpabilité est là aussi, et elle t'emmerde.
Quand on voit l'monde qui tourne comme ça, comment peut on être heureux ?
S'en foutre c est être un connard, et j'pense pas qu'ils se sentent mieux ;
quand t'es réveillé tu vois l'monde réel ??? et cruel,
mais au moins t'es pas esclave d'un systeme qui t'fait croire qu'la vie est belle.
"Voyez pas qu'mon rêve c est la révolution ?" J'suis pas trop comme ça,
c est la conscience collective qu'il faut changer avant d'changer l'état,
ton personnage préféré c est Ché Guévara,
mais la seule révolution qu't'as fait c est quand tu t'es barré d'chez toi.
Pas la peine d'tirer la gueule si ton t'sens concerné,
t'es innocent d'la tête que t'as mais responsable d'celle que tu fais.
On m'avait dit qu'la chance tournerait mais j'vois toujours pas l'virage,
c'qui doit arriver arrive alors fais gaffe au naufrage.
Fonce tête baissée, quitte à prendre le mur,
j'préfère profiter plutôt que d'm'attarder sur l'futur.
Après la mort soit y a rien et on s'en fout c est la vie,
soit c est mieux, donc on s'en fout aussi.

On a raté notre départ,
mais on continue, on survit,
y a des jours où j'ai honte d'être humain
et honte d'être ici.
Et j'en veux à la terre entière de m'avoir laissé dans mon monde,
enfermé dans ma haine qui grandissait à chaque seconde.
- Dialectique ? C'est quoi ça ?
- C'est une théorie qui tente d'expliquer comment les changements s'effectuent.
- C'est quoi ton plus grand rêve Ezechiel ?
- La paix.
- La paix dans l'monde ?
- Non, la paix, fous moi la paix.
- Hein ?
- Mais fous moi la paix !

Qu'est-ce tu voulais faire quand t'étais petit, et maintenant t'en es où ?
Mais regarde toi, c est quoi cette vie, esquive les coups,
c'est seulement si tu perds tout qu'tu t'souviendras d'tes rêves
alors lèves toi et creuse, la vie c est marche ou crève.
J'aime bien les excès, ça m'fait m'sentir vivant
même si mon trip dans la vie c est plutôt d'aider les gens.
J'pensais qu'la seule façon d'avoir de l'estime pour soi..
mais j'ai pas trop les boules contre les gens, ça va.
S'ils aiment être comme ça, formatés par les médias,
disons qu'ils marchent courbés pendant qu'j'essaie de rester droit,
J'pense avoir toucher l'fond mais j'ai une pelle pour creuser,
j'creuserai jusqu'au bout d'la terre, jusqu'au trou vers la lumière.
La vie est un cadeau à chaque moment,
c est pas pour rien qu'on appelle ça le présent,
et au final la vie c est un peu comme les gens,
tu trouves du bon quand tu cherches vraiment ;
Maintenant assume tes rêves, je suis sûr qu'ils sont beaux
La vie c est comme un twix long et dur mais ça reste un cadeau,
je sais qu'un passé comme ça faut l'garder pour soi,
mais j'ai pas peur de tout avouer, la vie n'est pas un putain d'combat.

J'm'adresse aux paumés qui creusent, à ceux qui nous comprennent,
ceux à qui on enlève des rêves et qui s'mettent à avoir la haine,
à ceux dont l'monde donne envie de vomir - c est moi -,
à ceux qui restent et ceux qui veulent partir.
A ceux qu'en ont plus rien à branler et qui meurent à l'usure,
ceux qui essaient de changer l'monde à leur mesure,
[...] qui crachent sur le capitalisme et toute cette moisissure,
ceux qui s'rendent compte que leur avenir est de moins en moins sûr.
Ceux qui ont les pieds dans la merde et qui luttent pour s'en sortir,
[...] qui ont la gueule dans la merde qui trouvent la force de sourire,
ceux qui s'réveillent chaque matin encore plus triste que la veille,
ceux qui s'sentent moins seuls grâce à leur bouteille.
A ceux qui ont du mal à trouver l'sommeil,
à ceux qui ont du mal à trouver la sérénité,
à ceux qui tiennent la route avec l'esprit déprimé,
enfin ceux qui écoutent et qui se sentent concernés.

T'es une voix dans la mienne ?
C'est toi qui m'a créé ! C'est pas moi qui ai créé un pauvre looser pour m'sentir mieux dans ma peau.
Prends t'es responsabilités ! J'les prends.
Et les connards poussent dans un sens, les [...]
C'est une question d'dialectique, une question d'équilibre,
ma haine c est ma force, l'amour c est ma raison d'vivre,
la vengeance sera mon arme, la culpabilité me rendra libre.


J'ai quelque chose à te dire qui t'expliquera pourquoi je n'ai pas écrit ;
à chaque fois que j'ai recu une de tes lettres, j'ai eu une grave crise d'angoisse.
Tout ça parce que récemment, quand j'étais à l'hopital psychiatrique,
ils ont découverts que j'avais une maladie nouvelle appelée "le syndrôme d'Asperger"
qui est un handicap envahissant du développement neurobiologique.
Je préfère "aspi" comme raccourci.
Je vais maintenant te donner quelques caractéristiques d'un aspi :
1) je trouve le monde très déroutant et confus car je prends tout au pied de la lettre avec logique ;
2) j'ai du mal à comprendre ce qu'exprime le visage des gens ; plus jeune je me suis fais un carnet pour m'aider quand j'étais perdu ;
3) à la main j'écris mal, je suis hypersensible.
Il m'arrive d'être très inquiet.
4) j'aime résoudre des problèmes - c est une bonne chose.
et enfin, numéro 5 : j'ai du mal à exprimer mes émotions. Le docteur dit que mon cerveau est défectueux et qu'un jour il y aura un remède pour mon handicap.
Je n'aime pas quand il dit ça, je ne me sens pas handicapé, defectueux ou atteint d'une maladie.
J'aime être un aspi.
Ce serait comme essayer de changer la couleur de mes yeux.

[evolution650HBn°2]

On est des dingues (Patrick Sébastien).

On danse à contre-danse,
les bras qui balancent, on les lance
n'importe comment,
on se lâche, même si ça fâche,
la vie c est cash,
on veut pas mourir avant l'heure,
on est vivant.

On est des fous fous fous,
et on s'en fout fout fout,
de ce que les cons et les jaloux peuvent penser de nous.
On est des dingues dingues dingues,
complètement dingues dingues dingues,
on a des paillettes et des confettis dans la tête.
On est des fous [...]
et on s'en fout [...]
de ce que les cons et les jaloux peuvent penser de nous.
On est des dingues [...]
complètement dingues [...]
et quand les autres font la tête, on fait des marionnettes.

Et on tape des mains comme ça.

A quoi ça sert d'acheter un matelas à crédit,
si l'crédit t'empêche de dormir ?
A quoi ça sert d'acheter la voiture de ta vie,
si tu peux pas payer l'essence pour la conduire ?
Et c'est pour ça qu'on vit cash,
et c est pour ça qu'on se lâche,
et c est pour ça qu'on s'arrache.

On est des fous fous fous,
et on s'en fout fout fout,
de ce que les cons et les jaloux peuvent penser de nous.
On est des dingues dingues dingues,
complètement dingues dingues dingues,
on a des paillettes et des confettis dans la tête.
On est des fous [...]
et on s'en fout [...]
de ce que les cons et les jaloux peuvent penser de nous.
On est des dingues [...]
complètement dingues [...]
et quand les autres font la tête, on fait des marionnettes.

[evolution650HBn°2]

Même pas peur (Patrick Sébastien).

Je suis le fou à clochettes,
je suis le bouffon du roi,
je ne sais que faire la fête,
je ne sais pas marcher droit.
Et je me moque des princes,
des marquis, des courtisans,
qui se gavent et qui se rincent
sur le dos des pauvres gens.

Et j'emmerde les duchesses,
je monte sur les tables,
et je fais voir mes fesses
au banquet des notables.
Et j'emmerde le roi,
le roi et ses ministres,
et je n'ai qu'une loi :
éviter d'être triste.

Ils m'ont brandit cent fois
la corde pour me pendre,
mais il n'y a qu'à moi
que j'ai des comptes à rendre.
Et j'emmerde le roi,
sa garde nationale,
qui a prédit de moi
que je finirais mal.

Et même pas peur,
[...]
j'ai choisi mon chemin
et je veux être libre.
Même pas peur,
même pas peur,
j'ai choisi mon destin,
on ne meurt que de vivre.

Je suis le fou à clochettes,
je suis le bouffon du roi,
j'ai le délire dans la tête,
je peux faire n'importe quoi.
Et je me moque des comtes,
des barons, des lèches-bottes,
qui se régalent sans honte,
sans jamais penser aux autres.

Et j'emmerde les duchesses,
je monte sur les tables,
et je fais voir mes fesses
au banquet des notables.
Et j'emmerde le roi,
le roi qui se parade,
qu'est-ce qu'on ne ferait pas
pour plaire aux courtisanes.

Ils m'ont brandit cent fois
la corde pour me pendre,
mais il n'y a qu'à moi
que j'ai des comptes à rendre.
Et j'emmerde le roi,
la cour qui se prosterne,
faudra bien plus de ça
pour qu'un jour je la ferme.

Et même pas peur,
[...]
j'ai choisi mon chemin
et je veux être libre.
Même pas peur,
[...]
j'ai choisi mon destin,
on ne meurt que de vivre.

On n'a peur de rien,
et on saute.