Pour ma part, je me tourne plutôt du côté de la démarche scientifique. Donc si des croyances doivent nous amener au déni de réalité (par exemple le déni de la fin de la vie), je n'y adhère pas.
"Ma religion s'arrête où commence celle d'autrui."
Ma religion actuelle : le libre partage à tous les étages, la tolérance de la différence comme de la similitude, les joies du langage, de l'humour, de la diversité. Sus à l'homogénéité et aux formes d'essentialismes et de totalitarismes. Sus à la rancune, à la haine et à la vengeance ! Que vivent le don, le pardon, le partage, la musique, la sérénité, la sagesse, l'homéostasie, l'observation, l'écoute, l'adaptation ! (bon, question sagesse, je ne suis pas le mieux placé

) Je ne crois pas en quelque dieu, je préfère croire en les êtres vivants (même si c'est provisoire). En plus, je suis plutôt libriste libertarien : liberté d'expression, d'opinion, de parole, de croyance, de rite, d'être tel qu'on est, liberté de partager des ressources (didactiques, scientifiques, artistiques, ludiques, etc.), des logiciels, des fichiers, des connaissances, des savoir-faire, de la bonne humeur.
L'habit ne fait pas le moine. Le rite ne fait pas l'authenticité. Mais d'aucuns mettent à prix la tête de l'emploi, ou la réputation.
A lire Karl Popper,
la tolérance a des limites.
J'ai aussi pris l'habitude de détecter les biais cognitifs, entre autres dans les croyances, les religions, les positions politiques, la publicité, l'influence sociale. Vive la psychologie sociale.
Don't feed the trolls. Don't feed the extremists. Don't feed the fear.
Ne nous prenons pas la tête pour des futilités de pacotille.
