Le syndrome d'asperger est-il considéré comme de l'autisme?

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freeshost
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Re: Le syndrome d'asperger est-il considéré comme de l'autis

Message par freeshost »

Jean a écrit :Depuis 2005, la HAS recommande d'utiliser la CIM 10.
Vivement que le CIM-11 sorte l'année prochaine. Car le CIM-10 commence un peu à dater.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.

Diagnostiqué autiste en l'été 2014 :)
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Lupine
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Re: Le syndrome d'asperger est-il considéré comme de l'autis

Message par Lupine »

Loup, ma mère avait aussi du mal et les vidéos de Superpépéte lui ont paru plus claire que mes explications ahah...
Le triade autistique est pas mal aussi en effet. Mais si tu veux j'ai aussi de la documentation assez claire et accessible qui lui ont encore plus fait accepter le fait que je suis autiste, que l'on m'a transmis pendant mes sessions de psychoéducation au centre asperger. J'peux te les scanner et te les transmette (par contre seulement en privé car je suis pas sur que j'ai vraiment le droit je sais pas :X)
Diagnostiqué(e) en février 2014.
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Winona
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Re: Le syndrome d'asperger est-il considéré comme de l'autisme?

Message par Winona »

Il s’avère que l’appellation « syndrome d’Asperger » n’est plus utilisée depuis la publication du DSM-5 en 2013 puisqu’il est inclus dans le trouble du spectre de l’autisme (TSA) et que ses particularités sont précisées au moyen de spécificateurs.

Les définitions :

« Le Syndrome d’Asperger, handicap invisible, est lié à des anomalies structurelles du cerveau, plus précisément dans l’hémisphère droit, où se déroulent les processus responsables des émotions. Ce désordre affecte la manière dont les personnes atteintes et vulnérables communiquent et entretiennent des relations avec les autres. Celles-ci décodent difficilement les actions correspondant aux informations ou stimulus qu’elles reçoivent, mais cette difficulté est amoindrie lorsque la personne a bénéficié d’un apprentissage de la communication sociale, prise en charge incontournable et essentielle chez l’Asperger. » Tony Atwood, le syndrome d’Asperger, le guide complet.

Pour le professeur Laurent Mottron et Michelle Dawson, elle-même autiste : « L’autisme devrait plutôt être considéré comme une variante acceptée de l’espèce humaine, et non pas comme un défaut à supprimer ». La structure cérébrale différente des personnes atteintes d’autisme ne devrait pas être assimilée à une déficience, argumente le Pr Laurent Mottron de l’Université de Montréal dans un article publié dans la revue Nature.

Sur Wikipédia : « Le syndrome d’Asperger est une forme d’autisme définie cliniquement en 1981 par Lorna Wing, à partir de la « psychopathie autistique » décrite en 1944 par Hans Asperger.
Ainsi, il se distingue d’autres formes d’autisme, il intègre les classifications nosographiques officielles en 1993 dans le cadre des troubles envahissants du développement (CIM-10), et en 1994 dans celui du DSM.
Il est remplacé au cours des années 2010 par une approche plus évolutive des troubles du spectre de l’autisme (TSA). Comme tous les TSA, le syndrome d’Asperger se caractérise par des difficultés significatives dans les interactions sociales, associées à des intérêts spécifiques ou des comportements répétitifs.
Il se différencie par l’absence de déficit intellectuel et de retard dans l’apparition du langage. Il s’associe souvent à une maladresse physique et une utilisation atypique de la parole, bien qu’elles ne soient pas toujours retenues pour le diagnostic. ».
En résumé, nous pourrions définir le syndrome comme une condition neuro-développementale complexe du trouble du spectre de l’autisme qui se manifeste dès l’enfance. Comme pour toute autre condition du spectre de l’autisme, ses caractéristiques peuvent varier « de léger à sévère » et peuvent changer au cours du développement de la personne, aussi bien en nature qu’en intensité et ce, même à l’âge adulte.

Les « symptômes » :

• Difficulté à se faire des amis. Non pas par manque d’envie (il s’avère que certains en font le choix tout de même) mais davantage par un manque de « savoir-faire ». En d’autres termes, une altération des interactions sociales réciproques, c’est-à-dire une difficulté à créer des liens avec d’autres, des difficultés dans les échanges émotionnels amicaux et amoureux.

• Une altération de la communication, c’est à dire une difficulté dans la communication verbale et non verbale. Une personne présentant ce symptôme a du mal à décoder le sens d’une expression du visage, la tonalité de la voix, l’humour, les doubles sens, et le sens des gestes… Elle doit l’apprendre et ne l’intègre pas automatiquement comme les autres personnes le font. Une personne avec le syndrome d’Asperger peut donc sembler distante et froide ou à l’inverse, trop familière. Apprendre et s’adapter lui demanderont beaucoup d’énergie.

• Des intérêts restreints, des comportements répétitifs et stéréotypés qui sembleraient une manière de contenir l’anxiété intérieure. Certaines personnes réussissent à masquer ces difficultés, notamment les comportements répétitifs lorsqu’ils sont en société, nous aborderons cette particularité lors d’un prochain article : « Peut-on être autiste et haut potentiel à la fois ? »

• Aussi, il n’est pas rare que certaines personnes présentent des particularités sur le plan sensoriel et qu’ils aient du mal à supporter le bruit, les lumières vives, des odeurs, certains tissus et/ou un environnement trop stimulant.

• De par leur façon de se comporter, les personnes Asperger sont souvent qualifiées de rigides et perfectionnistes puisqu’elles accordent une importance particulière aux détails qui peuvent échapper aux autres cependant, certaines personnes réussissent à faire preuve de flexibilité cognitive mais cela leur demande énormément d’effort d’adaptation.

• Grâce à leur quotient intellectuel (QI) variant de normal à supérieur, les personnes autistes Asperger peuvent le plus souvent espérer accéder à une scolarisation régulière. Cependant, il sera important qu’un accompagnement spécialisé ainsi que certaines adaptations soient mis en place afin de faciliter leur intégration puisqu’elles présentent, entre autres choses (bruit, lumière de la classe…), des difficultés de coordination de temps et d’espace.

Les conséquences :

Elles sont très lourdes. Toutes ces difficultés peuvent engendrer : dépression, apathie et perte d’estime de soi chez les personnes autistes parce qu’elles comprennent parfaitement que malgré de nombreux efforts, elles ne réussissent pas toujours à « rentrer dans le moule ».
La France est notamment, un pays où la différence et l’ouverture d’esprit ne sont pas ses principaux atouts. Nous sommes actuellement très en retard sur l’inclusion scolaire par rapport aux Pays d’Europe du Nord et l’Italie et les VEO (Violences Educatives Ordinaires) sont pointées du doigt depuis moins de 5 ans alors même que c’est totalement proscrit en Suède (notamment) depuis une quarantaine d’années. En France, les institutions sont monnaie courante, il semblerait que nous devrions tous rentrer dans une case en fonction de l’âge, du quotient intellectuel et des capacités manuelles et intellectuelles en mettant l’aspect émotionnel et sensible de côté.

Le diagnostic :

Bien que les signes de cette condition soient généralement présents, le syndrome d’Asperger est peu diagnostiqué avant l’âge de trois ans puisque c’est à partir de cet âge que ses particularités deviennent le plus visibles. Cependant, il reste souvent non diagnostiqué jusqu’à ce que l’enfant ou l’adulte commence à avoir de sérieuses difficultés à l’école, au travail ou dans sa vie personnelle. En effet, de nombreux jeunes adultes et adultes vivant avec le syndrome d’Asperger reçoivent leur diagnostic lorsqu’ils cherchent à obtenir de l’aide pour des questions d’anxiété ou de dépression et que la cause de leurs problèmes se centre essentiellement sur des difficultés au niveau des interactions sociales.

Si les personnes n’ont pas la chance de s’adresser rapidement à un spécialiste formé, plusieurs mois, voire plusieurs années peuvent s’écouler du au retard conséquent de la France à propos de l’autisme.

De plus, les caractéristiques du syndrome d’Asperger peuvent être confondues avec celles d’autres conditions développementales telles que le déficit d’attention avec ou sans hyceperactivité (TDAH). En effet, de nombreuses personnes touchées par le syndrome d’Asperger sont initialement diagnostiquées avec un TDAH jusqu’à ce qu’il devienne clair que leurs difficultés proviennent plus d’une incapacité à socialiser que d’une incapacité à se concentrer. L’impulsivité émanant du TDA/H peut être confondue avec l’effet de décharge émotionnelle ou encore, l’hyperactivité (pas seulement motrice mais aussi cérébrale) chez la personne TDA/H peut tout à fait ressembler à l’attitude d’une personne Asperger lorsqu’elle s’intéresse de très près à une activité, une passion, un intérêt pour quelque chose. Il existe aussi des similitudes entre certaines hyper-sensorialités d’une personne à haut potentiel et certains « symptômes » de la personne Asperger. Ajoutons, tout de même, qu’une même personne peut être à la fois autiste avec un TDA/H, avec des troubles Dys et même avec un haut potentiel intellectuel.

Malheureusement, ces erreurs de prise en charge et de diagnostic peuvent être lourdes de conséquences. Le risque de dépression et la perte d’estime de soi sont réels pour la personne qui vit régulièrement l’échec, l’anxiété et l’insécurité qui peuvent venir de pair avec un syndrome d’Asperger d’autant plus que les personnes ne comprennent pas toujours d’où vient leur fatigue aussi bien physique que psychique.
Parfois même, elles reçoivent des diagnostics les contraignant à prendre des médications qui, quand elles n’agissent pas, perturbent encore plus le fonctionnement de la personne autiste. Pire encore, certaines personnes sont internées en hôpital psychiatrique !

Avec le bon diagnostic, bien des conflits, de l’incompréhension et de la détresse peuvent être épargnés. Un meilleur équilibre familial peut être trouvé dès lors que les parents, la fratrie et l’entourage reconnaissent et acceptent ce mode de fonctionnement. Il s’avère que le diagnostic est souvent vécu comme un soulagement par la personne elle-même ainsi que par son entourage.

Les besoins fondamentaux :

Il va de soi, que toute la société devrait connaître cette condition de l’autisme très souvent invisible et encore trop peu reconnue. Malgré elles, les personnes autistes Asperger sont vues comme des personnes chanceuses du fait qu’elles peuvent parler et intellectualiser dans le monde du handicap.
Elles voient leurs difficultés minimisées et donc très peu prises en charge au détriment des autres formes d’autisme plus visibles. Les distorsions entre certaines associations et parents sont nombreuses alors même qu’il est nécessaire d’œuvrer pour l’acceptation d’un mode de fonctionnement différent vis-à-vis d’une certaine « norme » si on considère que la neurodiversité a toute sa place en l’espèce humaine.

Delphine Bessière, pour Dys-Positif
Source : https://www.dys-positif.fr/le-syndrome-d-asperger/
• Diagnostiquée autiste Asperger (centre expert, 2019) + QI hétérogène
• Diag SEDh (centre expert MOC, 2021).
(errance médicale + diag tardif pour les 2 diag)

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rekkan
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Re: Le syndrome d'asperger est-il considéré comme de l'autisme?

Message par rekkan »

Personnellement je trouve qu'avoir fondu le Syndrôme d'Asperger dans le TSA est une erreur. Je ne suis ni psychiatre, ni psychologue et je laisse donc le soin aux personnes qualifiées de me corriger en cas d'erreur. Mais le SA est très différent de l'autisme de Kanner, dans le sens où il n'y a aucun retard ni du développement intellectuel (c'est même tout le contraire, car beaucoup de cas de HPI ont été relevés parmi les Asperger) ni dans l'apparition du langage.

De même la prise en charge n'est pas la même. Comme dit ma psychiatre, ce sont que des mots.
Atteint de TAS, TPE, TSA,dyspraxie constructive visuo-spatiale.
Sors de dépression nerveuse.
En attente de diagnostic TDAH et/TPB et de TAG/TP.
THPI potentiel.
Hyperimpulsif.
Hypersensible.
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Re: Le syndrome d'asperger est-il considéré comme de l'autisme?

Message par Arcane »

Les TSA font parti d'un SPECTRE. D'où le S pour Spectre.
Avec différents "degrés" et différentes atteintes...
Avec DI ou non...

Le spectre englobe tout ça, sachant que la base des difficultés (dyade autistique)... Donc la souche est bien commune même si elle ne s'exprime pas de la même façon chez tout le monde, et ce, quelque soit le "degré" d'atteinte


C'est un peu comme si tu disais que les scolioses avec peu de degrés n'étaient pas des scolioses car la personne n'est pas assez atteinte pour être opérée.. Alors que cette personne souffre elle aussi de maux de dos... Et rencontre des difficultés au quotidien à cause de sa pathologie
HPI (2018)
TSA (février 2020 en libéral, décembre 2021 au CRA)
TDAH (avril 2023)
EnHans
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Re: Le syndrome d'asperger est-il considéré comme de l'autisme?

Message par EnHans »

Arcane a écrit : lundi 29 août 2022 à 21:57 Les TSA font parti d'un SPECTRE. D'où le S pour Spectre.
Avec différents "degrés" et différentes atteintes...
Avec DI ou non...

Le spectre englobe tout ça, sachant que la base des difficultés (dyade autistique)... Donc la souche est bien commune même si elle ne s'exprime pas de la même façon chez tout le monde, et ce, quelque soit le "degré" d'atteinte


C'est un peu comme si tu disais que les scolioses avec peu de degrés n'étaient pas des scolioses car la personne n'est pas assez atteinte pour être opérée.. Alors que cette personne souffre elle aussi de maux de dos... Et rencontre des difficultés au quotidien à cause de sa pathologie
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Fluxus
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Re: Le syndrome d'asperger est-il considéré comme de l'autisme?

Message par Fluxus »

Si je peux me permettre de blablater un peu sur le sujet : Je suis plus que d'accord avec cette réponse également :
Arcane a écrit : lundi 29 août 2022 à 21:57 Les TSA font parti d'un SPECTRE. D'où le S pour Spectre.
Avec différents "degrés" et différentes atteintes...
Avec DI ou non...

Le spectre englobe tout ça, sachant que la base des difficultés (dyade autistique)... Donc la souche est bien commune même si elle ne s'exprime pas de la même façon chez tout le monde, et ce, quelque soit le "degré" d'atteinte


C'est un peu comme si tu disais que les scolioses avec peu de degrés n'étaient pas des scolioses car la personne n'est pas assez atteinte pour être opérée.. Alors que cette personne souffre elle aussi de maux de dos... Et rencontre des difficultés au quotidien à cause de sa pathologie
Et je ne pense pas que le fait d'avoir englobé toutes les anciennes formes d'autisme dans le spectre qu'est le TSA soit une erreur.

Concernant mon cas personnel, je n'ai ni déficience intellectuelle, ni de retard de langage : Si j'avais été diagnostiquée plus tôt, on m'aurait diagnostiqué sur le papier "syndrome d'Asperger" et non "TSA sans déficience intellectuelle et sans altération du langage". D'ailleurs, ma psychiatre actuelle, spécialisée TSA mais qui n'a rien à voir avec le CRA qui m'a diagnostiqué, se permet d'utiliser "syndrome d'Asperger" pour moi.

Aujourd'hui, ce qu'on utilise pour caractériser le diag et préciser un peu plus la position sur le spectre c'est :

-TSA : Oui ou Non

-Si oui : Mentionner :

-Avec ou sans déficience intellectuelle
-Avec ou sans altération/retard de langage
-Avec ou sans comorbidités/troubles associés
-Niveau de soutien préconisé allant de 1 à 3

Pour en revenir à ma situation personnelle donc, même si ce n'est pas une référence, je pense avoir de longues années d'introspection derrière moi pour pouvoir expliquer ma vision choses :

J'ai pris conscience réellement de ma différence vers l'adolescence, notamment à partir du moment où j'ai commencé à subir beaucoup de harcèlement scolaire avec beaucoup de jugements et remarques portant sur mes différences. Idem avec ma famille qui a commencé à beaucoup me répéter que mon comportement était vraiment excessivement anormal et que je devais le changer pour m'adapter. Avant ça, je ne cherchais pas à m'adapter, je subissais. Je ressentais des choses que les autres ne ressentaient pas au fond de moi, je voyais que j'avais des comportements que les autres n'avaient pas mais je n'avais pas les capacités de pouvoir intellectualiser ces choses, ça ne restait que des faits, des choses vues par mes yeux mais sans qu'elles ne puissent être interprétées par mon cerveau. Je n'avais pas d'esprit critique, j'étais incapable de toute interprétation, de pensée qu'on considère un peu complexe ou réfléchie. Je faisais des énormes crises qu'énormément de personnes qu'on pouvait qualifier avant de "autistes Kanner" pouvaient faire. Je ne parlais quasiment jamais bien que je n'ai pas présenté ce retard de langage, je ne mangeais quasiment rien du tout sans être malade derrière, sans savoir que je faisais probablement de la sélectivité alimentaire.

Bref, avant d'être diagnostiquée, quand j'ai commencé à vraiment me dire que c'était le TSA, je me considérais réellement comme une personne ayant commencé sa vie en étant "autiste sévère" qui a progressé au fil du temps pour tendre vers un "autisme plus léger", si je peux dire ça comme ça...

Mais en fin de compte, après avoir réfléchi longuement dessus après le diagnostic : C'était juste les manifestations de mon autisme. Je les ai associé à l'autisme sévère par les clichés avec du recul. Alors qu'au niveau de mes ressentis, si j'avais pu les décrire à l'époque, ce dont j'étais incapable, ça aurait été vu juste comme de l'autisme tout court.

Mais c'est juste la façon dont l'autisme s'est manifesté chez moi durant toute ma petite enfance en fait.

Bref, tout ça pour dire qu'en fin de compte, je trouve ça vraiment pas nécessaire de devoir distinguer plusieurs formes d'autisme dans le spectre.

D'autant plus quand la recherche tend à montrer aujourd'hui qu'au final, plus le TSA est repéré tôt, plus rapidement on pourra mettre en place des prises en charge pour éviter que ça ne soit trop invasif dans la vie d'une personne.

Donc à ce niveau là, en fin de compte, se préoccuper des "formes" n'est plus vraiment nécessaire.

Ça ne reste qu'un avis personnel basé sur ma propre expérience de vie.

EDIT : Quand je parle du fait que je ne cherchais pas à m'adapter, je devrais plutôt dire que je ne cherchais pas de moyen d'adaptation, que ce soit moi qui m'adapte aux autres ou moi qui adapte mon environnement, puisque je ne savais pas à l'époque, je n'en avais pas conscience, c'est comme si je subissais en continu de manière passive, sans rien pouvoir faire.

La seule différence de mon côté, c'est que j'étais en avance intellectuellement parlant. Sinon, avec du recul, littéralement tout chez moi, faisait penser à une sorte "d'autisme sévère".
TSA sans déficience intellectuelle et sans altération du langage + trouble anxiodépressif associé - CRA régional (2021)

Ce n'est qu'en essayant continuellement que l'on finit par réussir.
Plus ça rate, plus on a de chances que ça marche. ~ Les Shadoks