evolution650HBn°2 a écrit :Je ne sais pas ce qu'il en est pour les hommes, mais j'ai lu qu'une des possibles caractéristiques des aspigirls était de se sentir mi-homme/mi-femme, ou plutôt, ni réellement homme, ni réellement femme, juste d'être soi, sans appartenance à un genre bien précis (c'est mon cas).
Peut-être cela est-il à mettre en relation avec cette haute propension de bi ?
Simple supputation.
Selon moi, la différenciation homme/femme est de deux natures :
- il y a à la base une différenciation naturelle : le corps n'est pas le même, les hormones produites sont différentes et on forcément un influence (plus ou moins marquée) sur le caractère et les désirs.
- cette différenciation est renforcée par un apprentissage social (le fameux "on ne naît pas homme ou femme, on le devient")
Je relie le sentiment d'appartenance à un genre à la seconde, et l'orientation sexuelle à la première.
J'aurai donc eu tendance à dire que les aspies, plus hermétiques à cet apprentissage, vont donc moins s'identifier aux notions de masculinité ou de féminité véhiculées par la société, sans que cela ai forcément d'influence sur la sexualité.
Mais apparemment, il y a bien aussi plus d'ambivalence sexuelle ici que ce que veut la norme donc... mon raisonnement ne tient pas la route

!
Tant pis, je laisse quand même.
Etape n°1 dans l'apprentissage de la communication : s'autoriser à parler sans savoir ce qu'on raconte
evolution650HBn°2 a écrit :J'ai également lu que nombre d'aspigirl "préféreront rester célibataire", mais cette phrase me pose problème (si ma mémoire ne me fait pas défaut, c'est Rudy Simone qui le dit).
Je ne sais pas comment comprendre le verbe "préférer" ici.
Est-ce à dire que malgré une attirance/un amour.. envers une personne, l'aspie fera le choix de rester célibataire (id est, qu'elle va à l'encontre de sa volonté première) ou bien qu'elle ne ressent tout simplement pas le besoin d'être avec quelqu'un, voire qu'elle est étrangère à tout cela (auquel cas je trouve le verbe "préférer" mal choisi, car il ne s'agit pas d'un choix mais d'un fait contre lequel on ne peut rien, tout comme l'homosexualité, l'hétérosexualité) ?
Je pencherai pour la seconde hypothèse (justifiée seulement par mon expérience personnelle).