J'ai lu ça dans le sous-forum accueil :
"(...) diagnostique en tout cas, j'espère que ça va porter ces fruits et t'aider à combler ce vide et cette lassitude que tu décris.."
En ce moment, je commence à lâcher un peu prise sur mes recherches concernant le SA. J'ai eu mon pré-diagnostic du CRA et je l'ai intégré.
Seulement, en prenant du recul, je commence "à accuser le coup".
Bon, je présume que c'est cette expression qu'il faut associer à ce que je ressens... Je ne suis jamais sûre du sens réel des expressions... Mais je les aime bien alors...
En fait, quand j'étais enfant, j'observais les adultes de ma famille.
Ils étaient si "vivants", ils "étaient".
Je me disais qu'un jour je serais moi même adulte, et je me demandais comment j'allais passer de l'état de fantôme à... ce que les adultes étaient.
L'écart entre les 2 était si grand que je m'en remettais à la magie : "quand je serais adulte, magie, je serais comme ça"
Désillusion, je suis adulte, mais je ne suis pas comme eux.
Quand je ne savais pas encore pour le SA, je pouvais avoir l'espoir que ça passe par magie (puisque l'effort n'en venait pas à bout)
Mais maintenant, l'espoir lié à la magie s'estompe...
Ayant commencé à comprendre où sont mes limites et apprenant à les respecter, je commence à aller mieux (au niveau surcharge sensorielle/cognitive) et donc à limiter mes périodes de déprime/dépression...
Mais je suis forcée de constater que mes perspectives d'avenir ne sont pas géniales...
Peut-on faire autre chose qu'essayer de survivre à chaque jour qui passe avec le SA ?
Peut-on réellement limiter la sur-stimulation sensorielle qui épuise les stocks d'énergie ?
Comment "vivre" avec le SA ?
Y a t-il seulement des réponses à ces questions ?
Donc, pour en revenir à la citation du tout début. Comment le diagnostic peut aider à combler le vide et la lassitude ?
C'est du même ordre que ce que je décris plus haut ? De l'ordre de l'espoir insensé, de la magie ?