

Faut dire aussi que c'est du beau boulot, ton blog !Anty28 a écrit :Voir que mon blog est cité pour son analyse du plan autisme actuel par Autisme France, voilà qui me met du baume au coeur![]()
Rien de grave, j'espère ?Anty28 a écrit :(oui, parce que de mon côté, ça va un peu moyennement)
Nous voilà quelque peu rassurés ...Anty28 a écrit :Ça va un peu mieux
De la part de Patrick Allary,
Prescrire_vs_Reco_HAS_Autisme.pdf
GUIDE DE PRATIQUE CLINIQUE
Avril 2013/Tome 33 N°354 page 305.
Autisme chez les enfants et les adolescents : un faux consensus
La HAS a publié un guide sur les interventions éducatives et thérapeutiques à mettre en place pour ces enfants et ces adolescents.
II a été élaboré selon la méthode dite du "consensus formalisé". Mais le manque de données solides et les oppositions entre les différentes tendances de la pédopsychiatrie française n’ont pas permis d'accord véritable. La plupart des recommandations ne sont pas consensuelles, et plusieurs participants ont exprimé des réserves ou un désaccord.
Présenter de façon équilibrée les quelques certitudes et les différentes options aurait aidé les familles et les soignants non spécialisés. Les recommandations de ce guide ne reflètent que l'opinion des spécialistes des méthodes cognitivo-comportementales. Mieux vaut ne pas se laisser Ieurrer par un faux "consensus".
En somme. Pour prendre en charge les enfants et les adolescents qui souffrent d'autisme et d'autres troubles envahissants du développement, les familles et
les soignants ont besoin de recommandations élaborées à partir d'une méthode solide. Faute de données de bon niveau de preuves, un état des lieux impartial aiderait mieux à comprendre les tenants et les aboutissants qu'un faux consensus.
Ce guide privilégie les méthodes cognitivo-comportementales, et écarte les autres approches sans argument solide.
Ce choix exclusif est non ou mal étayé. Il n'aide pas les soignants de premier recours ni les familles à faire des choix éclairés.
En 2012, la Haute autorité de santé (HAS) a mis en ligne un guide de pratique clinique intitulé « Autisme et autres troubles envahissants du développement (TED) : interventions éducatives et thérapeutiques coordonnées chez I’ enfant et l'adolescent ». Les objectifs annoncés de ce guide étaient : mieux évaluer les ressources et les besoins individuels des enfants et des adolescents atteints d'autisme, et de leur famille ; favoriser l'épanouissement personnel de ces enfants et adolescents favoriser leur participation à la vie sociale, et leur autonomie.
Nous avons analysé ce guide selon la méthode de Prescrire décrite dans le numéro d'avril 2007, pages 305-306.
Des désaccords, sans aboutissement à un consensus. Les groupes qui ont contribué à ce guide sont composés par une majorité de spécialistes, notamment des pédopsychiatres. Des associations de familles de jeunes autistes et quelques médecins généralistes ont participé à ce guide.
La HAS a jugé que les liens d'intérêts déclarés par les membres des divers groupes étaient compatibles avec leur participation à ce guide.
L'élaboration de ce guide est basée sur la méthode dite du consensus formalisé.
Mais le terme de consensus ne reflète pas la réalité.
Parmi les participants, 53 ont émis des désaccords (complets ou partiels), ou des réserves sur la méthode d'élaboration et sur certaines recommandations, dont 12 des 24 membres du comité d'organisation.
Point positif : ces désaccords apparaissent clairement dans les documents publiés par la HAS.
La promotion des techniques cognitivo-comportementales.
Sur les 340 pages du texte principal de I’ argumentaire, 70 présentent l'intérêt des techniques dites cognitivo-comportementales. 32 pages sont consacrées aux traitements médicamenteux, et 3 pages aux interventions personnalisées, globales et coordonnées fondées sur une approche psychanalytique ou sur une psychothérapie institutionnelle.
Dans ce contexte, rien d'étonnant à ce que la plupart des recommandations de ce guide soient en faveur des techniques cognitivo-comportementales.
Certaines de ces recommandations sont justifiées par des données de niveau de preuves intermédiaires ou sont de faible niveau de preuves. Les autres sont issues d'un "consensus", au sein du groupe de travail, qu'une partie des participants a refusé d'endosser.
Au final, les recommandations de ce guide reflètent essentiellement l'opinion de certains professionnels. Les propositions différentes d'autres professionnels n'apparaissent pas dans les recommandations.
PRESCRIRE
Délicieuse ironie...«Il faut balayer devant nos portes,a lâché avec force l’historienne Elisabeth Roudinesco. La psychanalyse a été dominante pendant cinquante ans, et aujourd’hui elle est en voie de marginalisation. Pourquoi ? Certains d’entre nous portent une lourde responsabilité.» Et de prendre un exemple de ces rendez-vous ratés : «Regardez les homosexuels ! Ils ont gagné, car ils se sont battus contre les psys qui les prenaient pour des malades. Ils ont créé de vraies luttes politiques. Aujourd’hui, cela ne suffit pas de protester, il faut se réveiller, faire de la vraie politique, il faut penser à de nouvelles relations, par exemple avec les patients.»
Pour France-Inter, la psychanalyseFrance-Inter a écrit :Côté sciences, Pascal Neveu, psychanaliste, [...]
Normal puisque l'autisme est une maladie. (ironie inside)Tugdual a écrit :Petite anecdote caractéristique ...
Vu aujourd'hui sur le site de France-Inter :Pour France-Inter, la psychanalyseFrance-Inter a écrit :Côté sciences, Pascal Neveu, psychanaliste, [...]
est visiblement une science.
No comment ...
URL : http://www.franceinter.fr/emission-un-p ... et-autismeNous allons rester dans le même décor, dans cet atelier de jeu de construction qui propose aux enfants de plus de quatre ans de laisser leur imaginaire galoper et réaliser des tours de Babel, et autres buildings insolites…
C’est l’occasion pour le psychiatre et psychanalyste Bernard Golse, chef de service à l’Hôpital Necker à Paris d’aborder une maladie qui déroute et fait peur dès lors que le diagnostique tombe : L’autisme.
Le combat de Bernard Golse pour les autistes est avant tout médical, mais il est aussi contre les préjugés. Il milite pour une thérapie multidimensionnelle et "multifronts", car pour combatte une maladie « clivante » il faut abattre toutes les cloisons, sans exception.
On sait désormais que certains enfants s’échappent de leur bulle autistique, leurs témoignages sont porteur de vie et d’espoir…
Comment l'enfant autiste perçoit le monde, quelques éléments de réponse...
Il s’agit d’aborder sans œillères, sans idéologie et sans a priori les questions aussi délicates que les causes possibles de l’autisme, la nécessité d’un dépistage précoce et les possibilités diverses de prise en charge médicale qui ont fait, il y a encore peu de temps, l’objet de combats farouches d’exclusion de telle ou telle méthode et qui aujourd’hui s’insèrent peut-être dans un climat plus sain de complémentarité
... Enfin, c’est cette complémentarité que nous essaieront de développer avec la certitude qu’à la fin de la discussion nous laisserons plus de questions en suspens que nous n’offrirons de réponses pour expliquer le chemin de cette maladie si difficile et pour laquelle la souffrance des familles est si importante.