qu'est-ce qui vous fait peur ?

[Flower]

T'inquiètes, Freeshost, je ne fais pas de cauchemars sur la montée des parties extrémistes.

Un parti peut être extrême dans son positionnement sans pour autant être raciste ou quelque chose du genre.

En revanche je fais un cauchemar récurrent dans lequel je fuis quelque chose ou quelqu'un, jusqu'à ne plus pouvoir courir. Parfois je me cache puis je me fais découvrir et dois encore courir... Ce que je fuis est variable, je me souviens qu'une fois, il y avait des mange-morts derrière moi - j'avais vu un Harry Potter au cinéma. Mais parfois ce sont des monstres ou même des membres de ma famille...

[freeshost]

Tes membres de la famille déguisés en détraqueurs ?

[lulamae]

T'inquiètes, Freeshost, je ne fais pas de cauchemars sur la montée des parties extrémistes.

Un parti peut être extrême dans son positionnement sans pour autant être raciste ou quelque chose du genre.

C'est relativement subjectif cette appréciation de ce qui est extrême en politique - on peut déjà regarder quels partis recourent et encouragent aux institutions comme le vote, les moyens légaux d'obtenir ou de réfuter quelque chose (pétition, manifestation, recours au Conseil Constitutionnel, demande de référendum), et condamnent la violence.

[seul]

T'inquiètes, Freeshost, je ne fais pas de cauchemars sur la montée des parties extrémistes.

Un parti peut être extrême dans son positionnement sans pour autant être raciste ou quelque chose du genre.

En revanche je fais un cauchemar récurrent dans lequel je fuis quelque chose ou quelqu'un, jusqu'à ne plus pouvoir courir. Parfois je me cache puis je me fais découvrir et dois encore courir... Ce que je fuis est variable, je me souviens qu'une fois, il y avait des mange-morts derrière moi - j'avais vu un Harry Potter au cinéma. Mais parfois ce sont des monstres ou même des membres de ma famille...

Du moment que tu ne fais pas le rêve de Pharaon ou de Nabuchodonosor (espèce éteinte)...

[Lilas]

Plein de choses me font peur, mais plutôt des choses concrètes de mon quotidien, qui se présentent à moi et que je ne maîtrise pas.

Présentement, une communication de la CGT à l'ensemble du personnel, qui dit avoir négocié et obtenu des choses difficiles à coder dans les outils, alors que je ne suis même pas au courant (parce que bien sûr, ça va être à moi de les coder).

[Idjene]

En revanche je fais un cauchemar récurrent dans lequel je fuis quelque chose ou quelqu'un, jusqu'à ne plus pouvoir courir. Parfois je me cache puis je me fais découvrir et dois encore courir... Ce que je fuis est variable, je me souviens qu'une fois, il y avait des mange-morts derrière moi - j'avais vu un Harry Potter au cinéma. Mais parfois ce sont des monstres ou même des membres de ma famille...

Depuis toute petite j'avais ce même thème de rêve.
Au fil du temps j'ai "trouvé des astuces",
Je m'envolais! (Mais l'atterrissage était toujours assez aléatoire..) j'ai même volé avec des poissons

A un moment donné j'ai fini par me retourner.. Et dans un premier temps ça a hyper bien fonctionné.. (J'étais tellement hantée par ces rêves que j'ai peut-être fini par faire des rêves semi conscients. Je savais en partie, en rêvant, ce qu'il se passait..)

Et puis après un an avec une psychologue sans même parler de ces reves récurrents (il y avait quantité de thèmes !) ils ont quasi disparu..

Bon, ça n'apporte pas grand chose à la discussion..
Mais pendant très longtemps j'avais horriblement peur de rêver.. (Pourtant à cette periode je n'aspirais à rien d'autre que dormir..)

[Idjene]

J'ai peur d'être perfusée à vie en attendant la mort..
Avoir Alzheimer, être dans un état "végétatif", ou simplement calmée par des médocs.. Vivre sans pouvoir faire quoi que ce soit de cette vie,
La subir, indéfiniment, éternellement..

Mince, j'ai peur du dimanche aussi, et il approche ! C'est mal barré
Toujours eu une peur froide, terrible.. Fin d'après-midi dominical..

[Idjene]

Bon.. Me revoilà..

Le déclin des capacités cognitives
Je trouve ça effrayant,

Je continue quand même à m'interroger sur l'effet potentiel des médicaments que j'ai avalés dans ma jeunesse, à quel point ça a pu, peut-être, favoriser un "déclin"
En plus, arrivant à mes 40 "bougies".. Pas tellement envie d'arriver à ce moment où il me faudra les souffler..
Ça joue peut-être sur mon ressenti?

Être à ce point ralentit.. Quand en plus l'aspect physique devient de moins en moins engageant (cheveux blancs à " maquiller", rides, poches sous les yeux, peau qui se distend... )

À la caisse du supermarché j'ai pas supporté le petit jeune, ado boutonneux qui parlait joyeusement avec son collègue des programmes erasmus au japon.

Quand je lui ai présenté ma carte de fidélité qui était celle d'une autre enseigne et que (lorsqu'il m'a indique le fait que c'était leurs "concurrents) je me suis encore retrouvée dans le flou total à me demander où j'étais et à quoi ressemblait la dite carte, où est elle rangée et à quoi elle ressemble.. À sautiller sur place à cause de mes problèmes d'équilibre quand je dois rester immobile, etc etc. Et l'entendre me sortir une gentille blague..
Polie et naïve à mon sens..

C'est terrifiant de vieillir.

J'ai fini par le lui dire.. Envie de souligner le fait que clairement ça va vite.. Qu'il en profite.. J'imagine bien qu'il n'a pas saisi, pas fait de réel rapprochement.. Et tant mieux,
Quand on est jeune et en pleine possession de ses capacités, mieux vaut y "être".

Quand on prend conscience qu'on a basculé de l'autre côté, la dégénérescence... C'est une autre histoire.

[seul]

Comme le dit Fichte il ne faut pas voir le vrai dans ce qui est périssable. Je suis sûr que ton esprit est en pleine forme et qu'il peut encore infiniment progresser.
Pour Mohamed ce qui nous réduit à l'état de bête c'est le fait de s'écarter de Dieu. Donc peut-être que dans une relation à Dieu on peut conserver ce qu'il y a d'humain en nous.

[lulamae]

@Idjene, je n'ai pas tellement peur de vieillir au niveau cérébral : sans modestie, je pense que j'ai de la marge par rapport à un cerveau "normal", et s'il est vrai que j'oublie des choses, ce sont souvent des obligations liées à l'organisation, des choses que je n'ai pas envie de faire, à la marge même par rapport aux rendez-vous essentiels. Quand on a ses intérêts spécifiques, qu'on lit beaucoup et continue à apprendre, il me semble qu'on entretient suffisamment son cerveau. Mais bon, si je devenais stupide, je n'en serais pas malheureuse, puisque je ne m'en rendrais sans doute pas compte.

En revanche, je commence à profiter de l'âge et de la fatigue qui va avec pour m'économiser sur des conneries - par exemple, puisque les concours administratifs que l'on me pousse à passer sans justification sont cette année au Mans, soit à 176 km, 2h de train (!!), je n'en passerai aucun des deux. Je suis fatiguée, je fais des semaines de 54 heures avec les transports. Maintenant c'est non !

Honnêtement, si j'ai peur de quelque chose avec le travail, c'est d'y rester. Nous avons dans ma famille paternelle une anomalie génétique qui occasionne des cancers - elle a été identifiée chez ma cousine (sur 6 enfants chez mon père, 4 sont morts d'un cancer avant 60 ans, mon père à 57 ans, 1 a eu plusieurs cancers mais il n'est pas mort, il va sur 75 ans, et une a la maladie d'Alzheimer à 80 ans). Je sens l'âge approcher (j'ai 55 ans) et je ressens ça comme une fatalité.

Je vais utiliser cette peur comme moteur pour refuser dorénavant de me laisser impressionner par les ressources inhumaines et obtenir un vrai poste de reclassement, pérenne et dans de meilleures conditions que cette année. Ça va barder, je vous le dis !

Je viens de rechercher l'étymologie de "barder" qui était pour moi du patois tourangeau : or, cela vient de l'ancien français, ça signifie "couvrir un cheval de bataille d'une barde, couvrir un combattant d'une armure", j'aime bien, c'est adapté dans ce cas.

[Idjene]

Mais bon, si je devenais stupide, je n'en serais pas malheureuse, puisque je ne m'en rendrais sans doute pas compte.

Je pense que ça me vient beaucoup du "tdah" dont les manifestations en periodes de fatigue/stress/déprime, sont exacerbée. Et comme (justement) du côté de mes ancêtres il y a Alzheimer et parkinson...

Je vais utiliser cette peur comme moteur pour refuser dorénavant de me laisser impressionner par les ressources inhumaines et obtenir un vrai poste de reclassement, pérenne et dans de meilleures conditions que cette année. Ça va barder, je vous le dis !

Je viens de rechercher l'étymologie de "barder" qui était pour moi du patois tourangeau : or, cela vient de l'ancien français, ça signifie "couvrir un cheval de bataille d'une barde, couvrir un combattant d'une armure", j'aime bien, c'est adapté dans ce cas.

Tu as bien raison, je t'y encourage!! C'est ce que nous devrions tous être amenés à faire (déterminer nos priorités et mettre des limites..) pas seulement lorsque l'on tombe malade ou que l'on pense avoir une épée de Damoclès au dessus de nous.

Intéressant pour la barde!! Pas mal effectivement

[user6539]

M’apercevoir, au petit matin, que ce monde n’est pas une funeste chimère de mes divagations nocturnes.

[HeleneK]

Notre avenir écologique, pour faire court.

[seul]

Je n'ai pas vraiment peur pour la planète ou en tout cas j'essaie de limiter cette peur. Je préfère vivre dans le rêve concernant l'avenir du monde. Pas forcément un rêve industriel avec des fusées et des voitures volantes bien sûr.

[mathieu frank]

la planète elle s'en fout , nous sommes tous responsables de ce qui nous arrive
elle nous survivra et c'est tres bien
ca m'amuse de voir tout le monde courir partout comme des blattes