Ovidie a écrit : "Alors, ce qui est vachement intéressant, c'est que quand on sort de la sexualité, et a fortiori de l'hétérosexualité, on se sort pas seulement d'une pratique sexuelle, on se sort de tout un système. Et soudainement, plein de choses nous semblent évidentes. C'est-à-dire, on se rend compte que énormément de nos interactions sociales au quotidien, qu'on croit complètement désexualisées, sont en réalité basées sur la séduction, sur le minaudage."
[Index Sexualité] Pour parler de sexualité...
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Re: [Index Sexualité] Pour parler de sexualité...
Une autre citation, de la 2ème vidéo :
Diagnostic d'autisme juillet 2019.
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Re: [Index Sexualité] Pour parler de sexualité...
lulamae a écrit : ↑samedi 15 juillet 2023 à 15:26 Une autre citation, de la 2ème vidéo :
Ovidie a écrit : "Alors, ce qui est vachement intéressant, c'est que quand on sort de la sexualité, et a fortiori de l'hétérosexualité, on se sort pas seulement d'une pratique sexuelle, on se sort de tout un système. Et soudainement, plein de choses nous semblent évidentes. C'est-à-dire, on se rend compte que énormément de nos interactions sociales au quotidien, qu'on croit complètement désexualisées, sont en réalité basées sur la séduction, sur le minaudage."
Je ne crois pas être "asexuelle"
Par contre je suis aveugle/insensible à cette dimension
Mon ex compagnon m'a laissée l'entrevoir et vraiment, c'est quelque chose qui m'est totalement étranger.
Les autres sont.. autres
(asexués en quelque sorte. Juste des éléments exterieurs)
C'est perturbant d'imaginer le monde de ce point de vue : ne voir que des sexes en quelques sortes. Des friandises(?!)
En cours de diagnostic TSA
Diagnostiquée TDAH entre autre
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Re: [Index Sexualité] Pour parler de sexualité...
Désolé si cela n'a aucun rapport avec la sexualité (quoique !), mais je viens d'apprendre que les personnes Asperger sont interdits de donner leurs gamètes !
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Re: [Index Sexualité] Pour parler de sexualité...
La sexualité en général m'intéresse énormément, au point de me demander si c'est pas un intérêt spécifique...
Je parle pas de passer des heures devant du porno et je sais qu'on a tendance à penser et dire que les mecs pensent qu'à ça
Je pense que ça vient du fait que j'avais conscience que j'avais pas les codes... et que j'avais besoin d'apprendre et comprendre.
D'une façon générale, j'ai toujours essayer de comprendre et d'apprendre sur les rapports humains.
Je parle pas de passer des heures devant du porno et je sais qu'on a tendance à penser et dire que les mecs pensent qu'à ça
Je pense que ça vient du fait que j'avais conscience que j'avais pas les codes... et que j'avais besoin d'apprendre et comprendre.
D'une façon générale, j'ai toujours essayer de comprendre et d'apprendre sur les rapports humains.
TSA et TDAH diagnostiqués tardivement, début 2024
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Re: [Index Sexualité] Pour parler de sexualité...
Une question me préoccupe : comment se fait-il que les hommes déclarent, en moyenne, environ deux fois plus de partenaires sexuels que les femmes - et que tout le monde, excepté moi, semble trouver ça crédible ? Dernier exemple sur lequel je suis tombé, cet article : https://ifstudies.org/blog/nine-decades-of-promiscuity
N'y a-t-il pas, quelque part dans l'univers, des statisticiens pour faire remarquer la bizarrerie d'un tel écart?
N'y a-t-il pas, quelque part dans l'univers, des statisticiens pour faire remarquer la bizarrerie d'un tel écart?
Diagnostiqué SA (septembre 2016).
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Re: [Index Sexualité] Pour parler de sexualité...
........
Modifié en dernier par Scalt le samedi 30 mars 2024 à 12:17, modifié 1 fois.
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Re: [Index Sexualité] Pour parler de sexualité...
En effet, les deux explications les plus vraisemblables pour ces résultats (pas mutuellement exclusives d'ailleurs) sont une tendance masculine à l'exagération, ou une tendance féminine à l'amnésie. Cela ne répond cependant pas à la seconde partie de ma question - pourquoi tout le monde a l'air de trouver ça crédible?
Diagnostiqué SA (septembre 2016).
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Re: [Index Sexualité] Pour parler de sexualité...
Peut-être par ce que tout le monde a rapidement la même analyse et accepte donc le résultat sans surprise ?
Non diagnostiqué.
En questionnement.
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Re: [Index Sexualité] Pour parler de sexualité...
Statistiquement, cela pourrait aussi s'expliquer s'il y'avait plus de rapports sexuels entre hommes qu'entre femmes (bon, pas la totalité de l'écart que tu trouves curieux, mais une partie).
Diagnostiqué TSA sans déficience intellectuelle le 12/08/2022
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Re: [Index Sexualité] Pour parler de sexualité...
........
Modifié en dernier par Scalt le samedi 30 mars 2024 à 12:15, modifié 1 fois.
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Re: [Index Sexualité] Pour parler de sexualité...
L'article évoque une promiscuité sexuelle plus élevée chez les hommes que chez les femmes.
Cela pourrait s'expliquer par les différences dans les rôles genrés traditionnels. Les hommes auraient le rôle actif, celui qui courtise (l'article évoque un "traditional tomcatting", un "tomcat" en anglais étant un chat mâle entier, connu pour son comportement de coureur de jupons à plein temps).
Il y a aussi le fait que la virginité (purement conceptuelle à la base) masculine est vue comme quelque chose de moins sacré, moins nécessaire à préserver, du fait qu'elle ne repose sur aucune "preuve" physique (l'hymen chez la femme/personne ayant une vulve).
Sauf qu'en réalité, même d'un point de vue purement physique sans y accorder une valeur quelconque : l'hymen ne veut pas dire grand chose. Il y a des personnes qui naissent sans, qui se le déchirent en faisant du sport, qui en ont un très souple qui ne se déchirera pas (sauf éventuellement lors d'un accouchement), qui ne saignent pas lors de la première pénétration sexuelle, etc.
Il n'est pas rare non plus qu'on valorise les conquêtes sexuelles chez les hommes et qu'on juge négativement leur absence (et ce venant souvent des hommes eux-mêmes ou de leurs cercles).
Pour les femmes, même celles qui accèdent à un niveau d'éducation élevé (université comme dans l'article), il reste une stigmatisation assez forte de la promiscuité sexuelle. Par exemple : les racontards sur les fameuses "putes du lycée" viseront quasiment à coup sûr une fille, ou éventuellement un garçon homosexuel appelé ainsi dans le but de le rabaisser ; on n'entendrait pas ce genre de choses sur les garçons hétéros sexuellement actifs.
Un homme "tomcat" sera plus volontier qualifié de playboy, de salaud...
Une femme, plutôt de "traînée", de "salope".
Tout à fait d'accord avec @Scalt, du coup.
Un des points qui me semble important ici aussi, c'est qu'il s'agit des USA. Or, là-bas, le poids de la religion est très fort.
Il existe même des universités dont le règlement est d'un puritainisme assez incroyable.
Je suis actuellement la chaîne YouTube d'un couple d'ex-mormons, où ce couple parle parfois d'universités mormones dont on peut se faire renvoyer pour le simple fait de coucher hors-mariage (les personnes qui y étudient sont encouragées à se surveiller les unes les autres) ou d'être dans un couple homosexuel.
Il existe ce qu'on appelle la "purity culture", particulièrement intransigeante envers les femmes, mais qui peut effectivement impacter les hommes.
Par exemple dans le mormonisme un jeune homme qui serait actif hors-mariage s'expose a une pression religieuse énorme, qui va parfois jusqu'à la culpabilisation pour avoir regardé une vidéo pornographique ou simplement s'être masturbé, ce qui est défendu.
De façon plus étendue (donc dans un contexte moins puritain), la femme est perçue comme moins intéressée par le sexe. Mais ça ne s'arrête pas qu'à cela : il y a globalement un manque d'information, d'éducation sur les parties génitales féminines, sur le plaisir, sur le fait de disposer de son corps et d'apprendre à le connaître en autonomie.
Il y a eu aussi pas mal de freins, d'idées reçues (clitoris ignoré de la science pendant un temps, notions d'orgasmes clitoridiens et vaginaux — le second était soi disant plus "mature" –, comme quoi sans un pénis l'organe ne serait pas complet, etc.). J'ai entendu récemment parlé d'une expérience, où l'on avait fait voir à des personnes des photos de vulves dont la leur : elles étaient majoritairement incapables de la reconnaître.
Donc il y a un conditionnement dans le comportement sexuel.
Maintenant, en suivant cette logique, il se pourrait que l'écart ne soit pas si élevé si une partie des hommes et des femmes ont menti respectivement.
Mais que les résultats soient avérés ou biaisés par une part de mensonge, ils disent la même chose au final...
Cela pourrait s'expliquer par les différences dans les rôles genrés traditionnels. Les hommes auraient le rôle actif, celui qui courtise (l'article évoque un "traditional tomcatting", un "tomcat" en anglais étant un chat mâle entier, connu pour son comportement de coureur de jupons à plein temps).
Il y a aussi le fait que la virginité (purement conceptuelle à la base) masculine est vue comme quelque chose de moins sacré, moins nécessaire à préserver, du fait qu'elle ne repose sur aucune "preuve" physique (l'hymen chez la femme/personne ayant une vulve).
Sauf qu'en réalité, même d'un point de vue purement physique sans y accorder une valeur quelconque : l'hymen ne veut pas dire grand chose. Il y a des personnes qui naissent sans, qui se le déchirent en faisant du sport, qui en ont un très souple qui ne se déchirera pas (sauf éventuellement lors d'un accouchement), qui ne saignent pas lors de la première pénétration sexuelle, etc.
Il n'est pas rare non plus qu'on valorise les conquêtes sexuelles chez les hommes et qu'on juge négativement leur absence (et ce venant souvent des hommes eux-mêmes ou de leurs cercles).
Pour les femmes, même celles qui accèdent à un niveau d'éducation élevé (université comme dans l'article), il reste une stigmatisation assez forte de la promiscuité sexuelle. Par exemple : les racontards sur les fameuses "putes du lycée" viseront quasiment à coup sûr une fille, ou éventuellement un garçon homosexuel appelé ainsi dans le but de le rabaisser ; on n'entendrait pas ce genre de choses sur les garçons hétéros sexuellement actifs.
Un homme "tomcat" sera plus volontier qualifié de playboy, de salaud...
Une femme, plutôt de "traînée", de "salope".
Tout à fait d'accord avec @Scalt, du coup.
Un des points qui me semble important ici aussi, c'est qu'il s'agit des USA. Or, là-bas, le poids de la religion est très fort.
Il existe même des universités dont le règlement est d'un puritainisme assez incroyable.
Je suis actuellement la chaîne YouTube d'un couple d'ex-mormons, où ce couple parle parfois d'universités mormones dont on peut se faire renvoyer pour le simple fait de coucher hors-mariage (les personnes qui y étudient sont encouragées à se surveiller les unes les autres) ou d'être dans un couple homosexuel.
Il existe ce qu'on appelle la "purity culture", particulièrement intransigeante envers les femmes, mais qui peut effectivement impacter les hommes.
Par exemple dans le mormonisme un jeune homme qui serait actif hors-mariage s'expose a une pression religieuse énorme, qui va parfois jusqu'à la culpabilisation pour avoir regardé une vidéo pornographique ou simplement s'être masturbé, ce qui est défendu.
De façon plus étendue (donc dans un contexte moins puritain), la femme est perçue comme moins intéressée par le sexe. Mais ça ne s'arrête pas qu'à cela : il y a globalement un manque d'information, d'éducation sur les parties génitales féminines, sur le plaisir, sur le fait de disposer de son corps et d'apprendre à le connaître en autonomie.
Il y a eu aussi pas mal de freins, d'idées reçues (clitoris ignoré de la science pendant un temps, notions d'orgasmes clitoridiens et vaginaux — le second était soi disant plus "mature" –, comme quoi sans un pénis l'organe ne serait pas complet, etc.). J'ai entendu récemment parlé d'une expérience, où l'on avait fait voir à des personnes des photos de vulves dont la leur : elles étaient majoritairement incapables de la reconnaître.
Donc il y a un conditionnement dans le comportement sexuel.
Maintenant, en suivant cette logique, il se pourrait que l'écart ne soit pas si élevé si une partie des hommes et des femmes ont menti respectivement.
Mais que les résultats soient avérés ou biaisés par une part de mensonge, ils disent la même chose au final...
Diagnostiquée hyperactive (TDAH mixte), autiste et anxieuse
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Re: [Index Sexualité] Pour parler de sexualité...
Moi c'est idem.Idjene a écrit : ↑lundi 17 juillet 2023 à 19:52lulamae a écrit : ↑samedi 15 juillet 2023 à 15:26 Une autre citation, de la 2ème vidéo :
Ovidie a écrit : "Alors, ce qui est vachement intéressant, c'est que quand on sort de la sexualité, et a fortiori de l'hétérosexualité, on se sort pas seulement d'une pratique sexuelle, on se sort de tout un système. Et soudainement, plein de choses nous semblent évidentes. C'est-à-dire, on se rend compte que énormément de nos interactions sociales au quotidien, qu'on croit complètement désexualisées, sont en réalité basées sur la séduction, sur le minaudage."
Je ne crois pas être "asexuelle"
Par contre je suis aveugle/insensible à cette dimension
Mon ex compagnon m'a laissée l'entrevoir et vraiment, c'est quelque chose qui m'est totalement étranger.
Les autres sont.. autres
(asexués en quelque sorte. Juste des éléments exterieurs)
C'est perturbant d'imaginer le monde de ce point de vue : ne voir que des sexes en quelques sortes. Des friandises(?!)
D'ailleurs je n'ai jamais eu de partenaire et je ne comprends rien à tout celà...
diagnostiqué TSA et suivi régulièrement par le CRA
Ados et Adi... et le reste... TSA confirmé ++
Et aussi HP posé.
David68
Ados et Adi... et le reste... TSA confirmé ++
Et aussi HP posé.
David68
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Re: [Index Sexualité] Pour parler de sexualité...
Pour ma part, je suis attiré par les anthroplanes:
Fils de 16 ans dont le diagnostic est confirmé.
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Re: [Index Sexualité] Pour parler de sexualité...
Quelle justification aérodynamique peut-on invoquer pour cette poitrine exagérée ?
Voici, une fois de plus, une représentation dévalorisante et sexiste de la femme, la réduisant à ce que les individus d'une navrante simplicité désignent par l'expression « avion de chasse ».
ASD (DSM-5)
Catch Me If You Scan or Buy Me a Phish & Chips.
ἕν οἶδα ὅτι οὐδὲν οἶδα. Σωκράτης
Catch Me If You Scan or Buy Me a Phish & Chips.
ἕν οἶδα ὅτι οὐδὲν οἶδα. Σωκράτης
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Re: [Index Sexualité] Pour parler de sexualité...
Je me pose une question...
Existe-t-il des p**pées g**flables en forme d'anthroplane ?
Existe-t-il des p**pées g**flables en forme d'anthroplane ?
Fils de 16 ans dont le diagnostic est confirmé.