Plus généralement sans effort, ou sans travail. Je veux dire que je n'ai encore jamais reçu d'aide extérieure à proprement parlé, en tous cas pas en face à face (les livres, témoignages vidéos, blogs, etc sont finalement déjà une forme d'aide extérieure), et pourtant je progresse. Je pense que si on arrête de se mettre en situation de progression d'une manière ou d'une autre, on régresse effectivement. On revient sans doute petit à petit vers notre (dys)fonctionnement de base. Un peu comme avec l'apprentissage d'une langue étrangère.tintaglia227 a écrit : ↑jeudi 24 octobre 2019 à 9:27 On pourrait presque en conclure que sans prise en charge, sans aide extérieure, ça risque "d'empirer".
Autisme et souffrance ?
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Re: Autisme et souffrance ?
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Re: Autisme et souffrance ?
Merci Oris, ton exemple est très ... parlant (sans mauvais jeu de mot).Oris a écrit : ↑jeudi 24 octobre 2019 à 21:41Plus généralement sans effort, ou sans travail. Je veux dire que je n'ai encore jamais reçu d'aide extérieure à proprement parlé, en tous cas pas en face à face (les livres, témoignages vidéos, blogs, etc sont finalement déjà une forme d'aide extérieure), et pourtant je progresse. Je pense que si on arrête de se mettre en situation de progression d'une manière ou d'une autre, on régresse effectivement. On revient sans doute petit à petit vers notre (dys)fonctionnement de base. Un peu comme avec l'apprentissage d'une langue étrangère.tintaglia227 a écrit : ↑jeudi 24 octobre 2019 à 9:27 On pourrait presque en conclure que sans prise en charge, sans aide extérieure, ça risque "d'empirer".
Ca m'inquiète un peu car nous avons un peu mis les situations de progression, pour reprendre ton terme, un peu en pause au vu de tout le boulot qu'il a pour le collège
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Re: Autisme et souffrance ?
Pour moi, cela fluctue surtout en fonction de l'environnement : si je m'y sens bien, les choses sont bien plus faciles et je peux communiquer sans trop de difficultés.
Si je le ressens comme plus hostile ou que je ne m'y sens pas à ma place, je ne suis plus bonne à rien, je m'isole et me ferme totalement, et souffre de ce sentiment de solitude et de décalage.
Avec de la chance, en devenant adulte on peut moduler plus activement son environnement, faire des choix de vie pour accéder à celui qui nous correspond et nous convient le mieux. Je dirais donc que les choses peuvent devenir plus faciles.
Si je le ressens comme plus hostile ou que je ne m'y sens pas à ma place, je ne suis plus bonne à rien, je m'isole et me ferme totalement, et souffre de ce sentiment de solitude et de décalage.
Avec de la chance, en devenant adulte on peut moduler plus activement son environnement, faire des choix de vie pour accéder à celui qui nous correspond et nous convient le mieux. Je dirais donc que les choses peuvent devenir plus faciles.
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Re: Autisme et souffrance ?
Difficile de juger de l'extérieur bien sûr, mais ce ne serait sans doute pas sain de le surcharger non plus. Et puis concernant les capacités sociales, aller au collège c'est déjà en tant que tel une sacrée situation de progression. Ça doit lui prendre beaucoup d'énergie s'il est vite fatigué par les interactions.tintaglia227 a écrit : ↑vendredi 25 octobre 2019 à 8:48 Ca m'inquiète un peu car nous avons un peu mis les situations de progression, pour reprendre ton terme, un peu en pause au vu de tout le boulot qu'il a pour le collège
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Re: Autisme et souffrance ?
Hum...Oris a écrit : ↑vendredi 25 octobre 2019 à 19:35Difficile de juger de l'extérieur bien sûr, mais ce ne serait sans doute pas sain de le surcharger non plus. Et puis concernant les capacités sociales, aller au collège c'est déjà en tant que tel une sacrée situation de progression. Ça doit lui prendre beaucoup d'énergie s'il est vite fatigué par les interactions.tintaglia227 a écrit : ↑vendredi 25 octobre 2019 à 8:48 Ca m'inquiète un peu car nous avons un peu mis les situations de progression, pour reprendre ton terme, un peu en pause au vu de tout le boulot qu'il a pour le collège
Comment dire : il n'intéragit pas beaucoup avec ses pairs (juste ce qu'il faut pour ne pas trop passer pour un ours, et quand on l'interroge, parce que, sic : on n'est pas là pour discuter mais pour apprendre Des fois je me demande de qui il tient !)
Cela étant, nous avons bien limité la fatigabilité de deux manières : pas de cantine le midi, mais à la maison, au calme, avec personne qui vient l'enquiquiner (comprendre maman me fiche la paix), et il est dispensé de sport (fatigabilité et sports co inaccessibles... Allez faire comprendre à un prof de sport que suivre le ballon + suivre les copains + comprendre qui est dans son équipe qui ne l'est pas + suivre les règles, nan, c'est juste pas possible. Et pleine de bonne volonté, elle suggérait qu'il pourrait faire l'arbitre: elle n'avait rien écouté.)
Mine de rien, le fait de ne pas aller manger à la cantine le midi règle beaucoup de soucis.
après, le fait est qu'il est un chouia renfermé par rapport à l'année dernière, l'année de quatrième est chaude.
Merci beaucoup pour cette réponse.
Atypique maman d'un aspie de 17 ans en terminale scientifique (maths, pc, maths expertes), aesh à 20 h en seconde, 3 h en terminale.