En effet, elle ne peut pas parce que déjà elle ne peut pas poser de diagnostic psychiatrique et qu’elle n’a pas l’éventail de compétences dans le domaine d’un psychiatre.Autiste ou surdoué ? a écrit : ↑mardi 10 septembre 2019 à 17:29 J'ai du mal à comprendre cette idée de "diagnostic différentiel"...
Une neuro psychologue n'a pas voulu me recevoir prétextant qu'elle ne faisait pas de diagnostic différentiel.
Un diagnostic différentiel c’est un diagnostic bel et bien posé mais pas d’autisme.Je vois le diagnostic différentiel comme une méthode de diagnostic, pas comme un résultat. Pour moi, le médecin utilise cette méthode pour trier les résultats quand les symptômes sont trop nombreux et peuvent correspondre à plusieurs, voire à de nombreux troubles, désordres ou maladies. Ainsi il arrive à affiner un peu le diagnostic mais doit arriver à donner une réponse, même si cela reste non départagé entre plusieurs troubles.
Souvent, comme ici avec "une quinzaine de diagnostics différentiels", je ne comprends pas l'emploi de cette notion et ressent l'impression d'un "mot-valise".
Je suis un peu perdu avec cette notion, je me demande si je comprend bien...
Différentiel pour différent de l’autisme mais qui peut y faire penser, de prime abord.
Les évaluations / entretiens / observations permettent ensuite d’affiner en effet, d'éliminer et de poser le bon diagnostic.
Est-ce que ça te parait plus clair du coup ?
D’après F. Cazalys, 50% des démarches diagnostiques d’autisme aboutissent à un diagnostic d’autisme posé. Les autres aboutissent à un autre diagnostic (parmi ces diagnostics différentiels potentiels).
EDIT :
Voici un document retrouvé sur le forum qui indiquait une partie des diagnostics différentiels (les plus fréquents j'imagine), les raisons des ressemblances avec l'autisme et ce qui permet de les distinguer :
download/file.php?mode=view&id=13758