Specialisterne et Passwerk : entreprises pour autistes

[Jean]

la suite de la discussion (hors sujet apparemment) :
http://forum.asperansa.org/viewtopic.php?f=4&t=2423

[Luna]

Ch'uis en plein dans mes mails du soir, mais je vous fais suivre celui-ci qui est un copié-collé de celui de Scott Standifer, qui a reçu ce mail des dirigeants de Passwerk car ils n'ont pas réussi à me joindre, mdrr, heureusement que le monde asperger est petit. Apparement, ils ont beaucoup aimé :


"Dear Scott,

In fact it is a rather special story …

After reading your article about the photos of Luna we decided to order 3 photos via the american website you mentioned at the end of the article. …. Nothing special of course …

I have the habit to check from time to time what appears on the internet about Passwerk via Google. Par coincidence I discovered the “Asperansa” site and text

She says that she sent Nico an email (We did not receive any) and she was a little bit waiting for a reply about it. Luna was a bit concerned because she sent the mail in French (the mail we did not receive, so we did not replied to it). She was curious to know if we were happy with the parcel or not. I tried to get acces to Asperansa but without success ….

I just wanted to congratulate her in my behalf but also on behalf of Nico. We like the photos very much! One of our jobcoaches will buy a appropriate frame for the photos and to be honest the photos of Luna are our first investment in the decoration of our office in Berchem. We are very proud on this photos and admire the performance. We liked them all but the choice is made in a combination of photo and title of the photo. Also the fact that the bottle was a favorite of Luna influenced our choice. We are impressed about Luna’s competences in this areas and are very proud to have some photos taken by Luna in our office. We have the intention to organize an open office day for our test engineers, their family, relatives and other stakeholders of Passwerk and I can assure that Luna’s photos will take an important place in this open office days. Thanks you for sharing you view on the world with us Luna!

Passwerk is now with 33 test engineers with ASD and we will hire some more test engineers in the last quarter of this year. At the end of this year we probably will be with 40 test engineers, 5 job coaches and Nico and myself.

Feel free to forward this mail to Luna!

Kind Regards,
Dirk Rombaut "

[Mars]

Eh bien, c'est magnifique tout ça

[Jean]

Cher Scott,

En fait c'est une histoire assez spéciale ...

Après avoir lu votre article sur les photos de Luna, nous avons décidé de commander 3 photos via le site américain que vous avez mentionné à la fin de l'article. .... Rien de spécial, bien sûr ...

J'ai l'habitude de vérifier de temps en temps ce qui apparaît sur l'Internet au sujet Passwerk via Google. Par coïncidence, j'ai découvert le site "Asperansa« et le texte

Elle dit qu'elle a envoyé un courriel à Nico (Nous n'avons reçu aucun) et elle était un peu en attente d'une réponse. Luna était un peu inquiète parce qu'elle a envoyé le mail en français (nous n'avons pas reçu l'e-mail , donc nous n'y avons pas répondu). Elle était curieuse de savoir si nous avons été heureux avec le colis ou pas. J'ai essayé d'obtenir accès à Asperansa mais sans succès ....

Je voulais juste la féliciter en mon nom mais aussi au nom de Nico. Nous aimons beaucoup les photos ! Un de nos jobcoachs va acheter un cadre approprié pour les photos et pour être honnête les photos de Luna sont notre premier investissement dans la décoration de notre bureau à Berchem. Nous sommes très fiers de ces photos et admirons le spectacle. Nous les avons tous aimées , mais le choix est fait dans une combinaison de photos et le titre de la photo. Aussi le fait que la bouteille était une photo favorite de Luna a influencé notre choix. Nous sommes impressionnés sur les compétences de Luna dans ces domaines et sommes très fiers d'avoir quelques photos prises par Luna dans notre bureau. Nous avons l'intention d'organiser une journée portes ouverts pour nos ingénieurs de tests, leur famille, parents et autres intervenants du Passwerk et je peux assurer que les photos de Luna vont prendre une place importante dans cette journée "porte ouverte". Merci à vous, Luna, pour partager votre point de vue sur le monde avec nous !

Passwerk a maintenant 33 ingénieurs de tests ayant un TSA et nous embaucherons un peu plus d'ingénieurs de tests dans le dernier trimestre de cette année. A la fin de cette année nous aurons probablement 40 ingénieurs de tests, 5 job coachs, Nico et moi-même.

N'hésitez pas à transmettre ce courrier à Luna!

Cordialement,
Dirk Rombaut

[Rom]

Ouah !!! la classe

[Jonquille57]

Hé bien Luna, quand tu as une baisse de moral, tu peux relire ce message, et je suis sûre que tu retrouveras le sourire !

[Jean]

C'est toujours possible de lui répondre en français, puisqu'il est capable de comprendre ce qui se dit sur le forum à son sujet

[Luna]

Ce soir, je lui écris en anglais pour le remercier. Et j'écris aussi à Doc L..(mais je dois avouer que dans ce dernier cas c'est dur, mais j'y arriverai, hein)
Pages d'écriture en perspective.

[maho]

Waoouuhh! Que ca fait plaisir de lire!

[Jean]

30 juin 2011
For Some With Autism, Jobs to Match Their Talents
Pour certains autistes, des emplois à harmoniser avec leurs dons
par DAVID BORNSTEIN

- Traduction Asperansa

Steen B. Iversen teste des téléphones mobiles pour la société danoise de télécommunications TDC. Avant la réception de cet emploi deux ans et demi plus tôt, Iversen, 50 ans, qui a été diagnostiqué avec le syndrome d'Asperger, a passé plus de 12 ans à chercher du travail. «çà a toujours été un peu traumatisant", dit-il. «J'ai eu des emplois, mais j'ai toujours été viré. Les gens se moquaient de moi derrière mon dos et se moquaient de moi en face. Ces problèmes ont été plus ou moins un problème pour moi depuis l'enfance. "

Dans le monde du travail, Iversen le dit, son plus gros problème était la communication. «La plupart du temps, c'était tout simplement que les gens ne me comprenaient pas et je ne les comprenais pas», dit-il.

Iversen travaille pour une entreprise danoise remarquable, Specialisterne ("Les Spécialistes"), qui est en train d'améliorer l'avenir de nombreuses familles, en ouvrant des possibilités d'emploi pour les personnes atteintes du syndrome d'Asperger et autisme de haut niveau qui se sont historiquement retrouvés exclus de l'emploi, principalement du fait qu’ils ne rentrent pas dans les normes du travail.Specialisterne a été fondée par Thorkil Sonne. Il y a onze ans, Sonne était un directeur couronné de succès à TDC lorsque son plus jeune enfant, Lars, 3 ans alors, a été diagnostiqué avec autisme. «J'ai eu la carrière parfaite et la famille parfaite», se souvient-il. «Cela a été très choquant de réaliser qu’un des membres de notre famille avait un handicap à vie. Comme parents, nous voulions donner le meilleur avenir possible pour tous nos enfants, pas seulement les deux qui étaient non-handicapés. Nous avons donc dû trouver un nouveau plan pour l'avenir de notre famille. "

Sonne et son épouse ont pensé à ce qui serait le mieux pour leur fils. «Qu’est ce va rendre Lars heureux lorsque nous ne seront plus là?", se sont-ils demandés. "Nous avons pensé," dit Sonne: «Si d'autres pouvaient apprécier ses compétences et respecter sa personnalité particulière dans un travail significatif et productif, alors nous pourrions mourir en paix."

Avec Specialisterne, Sonne a créé quelque chose qui va au-delà de donner un coup de main à son fils. À ce jour, l'entreprise a embauché 35 personnes avec autisme pour travailler en tant que consultants pour d'autres entreprises, et est maintenant en train d’en former 46 autres. Plus important peut-être encore, son modèle gagne du terrain. Sonne a été contacté par des personnes provenant de 60 pays qui veulent adapter le travail au niveau local. Il s'est développé en Islande et en Ecosse et prévoit de s'étendre à une dizaine de pays supplémentaires dans les prochaines années, y compris la Pologne, l'Allemagne, l'Irlande et les États-Unis. Specialisterne a également inspiré une entreprise à but non lucratif semblable basée à Chicago appelée Aspiritech.

L'idée de Specialisterne est venu à Sonne, après qu'il ait été impliqué dans une organisation de soutien à l'autisme et qu’il ait rencontré des dizaines de personnes avec des troubles du spectre autistique (TSA). Il y a de grandes variations au sein de ce spectre : il comprend les gens qui sont sérieusement ébranlés, ainsi que certains qui, en surface, semblent tout à fait dans la moyenne et sont souvent très intelligents. Les personnes atteintes de TSA ont des problèmes pour imaginer les sentiments des autres et saisir les contextes sociaux; ils se démènent ou peuvent être incapables de lire les indices sociaux comme les expressions faciales ou le sarcasme. Ils ont généralement des intérêts étroitement définis, s'engagent dans des comportements répétitifs, et sont résistants aux changements dans les routines. Et ils sont très sensibles au stress et vulnérables à la dépression.

Personne ne sait ce qui cause l'autisme, ou comment il est répandu. Environ un pour cent des enfants dans les Etats-Unis sont diagnostiqués avec TSA. Seul un petit pourcentage d'adultes avec autisme sont employés à temps plein aux Etats-Unis ou en Europe. C'est un problème qui s'étend aussi bien à des gens avec de nombreux autres handicaps. Aux États-Unis en 2010, sur 14,7 millions de personnes entre 16 et 64 ans avec un handicap, seulement 4,2 millions - moins de un sur trois - sont employés.

Comme Sonne a appris à connaître de nombreux jeunes et adultes avec TSA, il a découvert comment beaucoup étaient malheureux. Ils ont vécu des histoires douloureuses en étant rejetés pour des emplois ou congédiés. Ils ont parlé d'être submergés par l'anxiété au travail et de devoir démissionner. Beaucoup avaient abandonné tout espoir de trouver du travail où ils seraient à l'aise et acceptés. "Un homme avait eu une bonne formation en technologie de l’information et avait postulé pour des centaines d'emplois et avait été à une poignée d'entretiens d'embauche," se rappelle Sonne. "Mais un entretien d'embauche est de l’ordre de l’alchimie et des gens comme lui sont recalés dès les premières minutes - alors qu'ils n’arriveront jamais à dire à quoi ils sont bons."

Une partie du problème est que les gens pensent rarement au handicap, sauf s'ils sont directement touchés par lui. Et tandis que de nombreux hommes d'affaires s’inquiètent sur les coûts d'accueil des employés handicapés, il y en a peu qui considèrent la contribution potentielle des personnes qui ne sont pas «normales» ou «neurotypiques», comme on dit dans le milieu de l'autisme.

A suivre ...

[Jean]

Un croquis, à droite, d'une page d'index dans un livre de cartes, dessiné de mémoire par Lars Sonne à 7 ans, autiste, qui a démontré un talent pour la reproduction visuelle. Cela a renforcé la conviction de Thorkil Sonne que les autistes ont des compétences qui méritent d'être rendues visibles et accessibles à la société.

http://www.nytimes.com/imagepages/2011/ ... g-img.html
Grand format :
http://graphics8.nytimes.com/images/201 ... pup-v2.jpg

[Benoit]

<sup>Comme mentionné sur un autre fil, j'avais déjà pris connaissance de cet article (et de sa suite...) au moment de sa parution cet été.

Ma traduction diffère évidemment de celle de Jean, Traduttore, traditore comme disait l'autre, je ne suis pas forcément au point sur les termes techniques et j'ai une aversion pour certains termes comme "don" pour parler de nos "caractéristiques exceptionnelles". J'ai aussi tendance à me lourder sur les règles de ponctuation et typographie françaises...</sup>
...
Pour Certains Autistes, des Emplois qui Concordent avec leurs Talents par David Bornstein, NY Times Opinionator

Mots Clés: Syndrome d'Asperger, Austisme, troubles du spectre autistique, Handicaps, travailleurs handicapés, emplois.

Steen B. Iversen teste des téléphones portables pour la société de télécommunicatoin danoise TDC. Avant de trouver ce travail il y a deux ans et demi, Mr Iversen, qui a 50 ans et est diagnostiqué du Syndrome d'Asperger, a passé plus de 12 ans à chercher du travail. "Cela a toujours été quelque peu traumatisant", dit il, "j'ai du des emplois, mais je me faisais toujours licencier. Les gens se moquaient derrière mon dos et riaient de moi en face. Ca a été plus ou moins un problème pour moi depuis l'enfance".

Mr Iversen dit que dans le monde du travail, son plus gros problème était la communication. "La plupart du temps, c'était simplement que les gens ne me comprenaient pas et que je ne les comprenais pas", dit il.

Mr Iversen travaille pour une société danoise extraordinaire, Specialisterne ("Les Spécialistes" (NdT ou les Experts) , qui améliore l'avenir de nombreuses familles en développant des offres d'emploi pour les gens qui ont le Syndrome d'Asperger et les autistes de haut niveau, et qui se sont historiquement retrouvés exclus du monde du travail, essentiellement parce qu'ils ne se conforment pas aux normes des postes de travail.

Specialisterne a été fondée par Thorkil Sonne. Il y a onze ans, Mr Sonne était un cadre supérieur à TDC lorsque son plus jeune fils, Lars, agé alors de 3 ans, est diagnostiqué autiste. "J'avais une carrière parfaite et une famille parfaite", se rememore t il. "C'était si choquant de réaliser qu'un membre de notre famille avait un handicap à vie. En tant que parents, nous voulions faire de notre mieux pour l'avenir de tous nos enfants, et pas seulement les deux qui ne sont pas handicapés. Alors il nous a fallu trouver un nouveau plan pour l'avenir de notre famille."

Mr Sonne et son épouse ont réfléchi à ce qui serait le mieux pour leur enfant. "Qu'est-ce qui rendrait Lars heureux quand nous ne seront plus là ?" se sont ils demandés. "Nous avons pensé", dit Mr Sonne, "que si d'autres pouvaient apprécier ses compétences et respecter sa personalité particulière dans le cadre d'un travail cohérent et productif, alors nous pourrions partir avec une bonne conscience". (NdT en anglais la tournure est franchement glauque).

Avec Specialisterne, Mr Sonne a crée quelque chose qui va au delà de tendre une main secourable à son fils. A ce jour, la société a embauché 35 personnes autistes pour travailler comme consultants pour d'autres sociétés, et en forme 46 autres. Plus important peut être, son exemple est en train de devenir en vogue. Mr Sonne a été contacté par des personnes dans 60 pays qui veulent l'adapter chez eux. Il s'est développé en Islande et en Ecosse, et planifie de s'étendre à une demi douzaine d'autres pays dans les années à venir, parmi lesquels la Pologne, l'Allemagne, l'Irlande et les Etats-Unis. Specialisterne a également inspiré une entité à but non lucratif basée à Chicago du nom d'Aspiritech.

L'idée de Specialisterne est venue à Mr Sonne après qu'il se soit impliqué dans des organisations de soutien à l'autisme et ait rencontré de nombreuses personnes ayant des troubles du spectre autistique (TSA). Il y a de nombreuses différences dans ce spectre: il va de personnes manifestement handicapées à d'autres qui semblent superficiellement parfaitement normales, et sont souvent très intelligentes. Les gens ayant un TSA ont des problèmes pour se figurer les sentiments des autres et saisir les environnement sociaux: ils ont besoin d'efforts pour, ou même sont incapables de, lire les codes sociaux comme les expressions du visage ou le sarcasme. Ils ont habituellement des centres d'intérêt définis très étroitement, s'engagent dans des comportements répétitifs, et résistent aux changements dans leur habitudes. Et ils sont très vulnérables au stress et à la dépression.

Personne ne sait ce qui cause l'autisme, ou à quel point il est répandu. Environ un pourcent des enfants aux Etats Unis sont diagnostiqués TSA. Seulement un faible pourcentage d'adultes autistes est employé à plein temps, que ce soit aux Etats Unis ou en Europe. Le problème se pose également pour les gens ayant d'autres formes de handicap. Aux Etats Unis en 2010, sur 14,7 millions de personnes handicapés de 16 à 64 ans, seuls 4,2 millions - moins d'un sur trois - avaient un travail.

Alors que Mr Sonne a appris à connaître de nombreux jeunes et adultes ayant des TSA, il découvrit à quel point beaucoup étaient malheureux. Ils lui ont raconté leurs histoires douloureuses de se voir refuser un travail, ou licencié. Ils lui ont expliqué être accablés par l'anxiété au travail et devoir démissionner. Beaucoup avaient abandonné l'espoir de trouver un travail où ils pourraient se sentir à l'aise et acceptés. "L'un d'eux avait une bonne formation informatique et postulé à des centaines de jobs et eu quelques entretiens", se souvient Mr Sonne. "Mais l'entretien d'embauche relève de la séduction et les gens comme lui trébuchent dans les premières minutes - et n'ont ainsi jamais l'occasion d'expliquer leurs qualités professionnelles".

Une partie du problème est que les gens pensent rarement au handicap à moins d'y être directement confrontés. Et si de nombreux responsables d'affaire craignent les coûts pour aménager un poste aux employés handicapés, peu envisagent les contributions possibles des gens qui ne sont pas "normaux" - ou "neurotypiques" comme on les appelle dans la communauté de l'autisme.

(suite de la partie traduite par Jean).

"Je pense que tout un chacun a des ressources dont la Société peut bénéficier, dans les bonnes circonstances", explique Mr Sonne. Cependant, note-t-il, il est plus facile d'en apporter la preuve parmi ceux qui ont un autisme de haut niveau. Mr Sonne a constaté que Lars, alors âgé de 7 ans, avait une aptitude inhabituelle à restituer de mémoire les détails lus dans des livres. Ayant travaillé pendant plusieurs années dans le domaine de l'informatique, il savait que les forces qui accompagnent souvent les TSA - tels qu'un talent pour la focalisation approndie et la concentration, une capacité à reconnaître les motifs, détecter des différences infimes et mémoriser des détails, ainsi qu'une assiduité aux tâches répétitives - pouvaient s'avérer un avantage pour des emplois où priment la logique et la précision. Le test logiciel, la conversion et la gestion de l'information (NdT ou des données) en sont des exemples évidents.

Lorsque Mr Sonne a fondé Specialisterne, il a pris une orientation inhabituelle: il a décidé que, au lieu de faire ses affaires en appelant à la responsabilité d'entreprise ou en offrant sa main d'oeuvre à un coût réduit, il présenterait ses consultants (NdT ou sous-traitants) comme des travailleurs supérieurs et facturerait leurs services à un coût elevé en conséquence. Cette approche, qui est clairement limitée à une partie des personnes autistes, semble marcher.

Mr Sonne l'appelle la "philosophie du pissenlit". Selon votre point de vue, un pissenlit est une plante médicinale - source de fer et de vitamine A, avec de nombreuses qualités médicinales - ou une mauvaise herbe envahissante dans votre jardin. "Une mauvaise herbe n'est qu'une plante magnifique qui pousse là où on n'en veut pas", dit il. "Une plante médicinale c'est la même plante à l'endroit où on la recherche. Qui décide si quelque chose est une mauvaise herbe ou une plante médicinale ? La société."

Puisque Mr Sonne voulait que les sociétés considèrent les personnes autistes comme des plantes médicinales et non des mauvaises herbes, il a crée un programme de cinq mois pour évaluer avec soin les profils d'érudition et de comportement des candidats, développer leur confiance, et les préparer au succès. (Ce programme d'apprentissage est subventionné par les municipalités danoises, une politique sage. Aux USA, on estime que chaque dollar dépensé par le gouvernement pour le rétablissement professionnel des personnes handicapées fait économiser 7$ à la Social Security Administration (NdTla Sécurité Sociale ).)

Mr Sonne savait que beaucoup de personnes ayant des TSA aiment jouer aux Lego. Ainsi, ils s'est rapproché de cette société danoise pour développer un programme d'évaluation utilisant la technologie Lego "Mindstorm Robotique". On demande aux employés de construire et de programmer des automates, une façon de déterminer comment ils traitent les instructions, de savoir s'ils posent des questions quand ils ne comprennent pas quelque chose, et comment ils réagissent si on leur demande de travailler avec un collègue. "Nous avons découvert que les gens pouvaient nous montrer qui ils sont bien mieux qu'en se présentant à l'oral", dit-il. (L'approche de Specialisterne est conforme au modèle dit de "Travail Personnalisé" défendu par l'US Office of Disability Employment Policy (NdTBureau US de Politique de l'Emploi Handicapé).)

Tous les candidats qui ont fait l'expérience de cette formation et évaluation y ont gagné une connaissance précieuse sur eux mêmes et ce qui leur est nécessaire pour se surpasser à leur poste de travail. Mais seuls certains d'entre eux sont en harmonie avec le travail qu'offre Specialisterne. Mr Sonne dit que son plus grand défi est d'équilibrer objectifs financiers et sociaux. Cette année, la société va embaucher un quart de ses apprentis comme consultants. La charge de travail est typiquement de 20 à 25 heures par semaine. La plupart des consultants sont placés dans les bureaux des sociétés clientes de Specialisterne, mais certains sont incommodés par le fait d'être envoyés hors du site. Specialisterne a une équipe de 20 personnes qui assurent un soutien d'organisation en continu pour les sociétés clientes (NdT je ne suis pas sûr s'il s'agit d'autistes qui travaillent à distance ou de personnes qui gèrent à distance les problèmes ), parmi lesquelles figurent Microsoft, Oracle, Deloitte et Nokia. L'année dernière, la société a fait un petit bénéfice sur ses 3 millions de $ de chiffre d'affaire. (NdT un financier serait bienvenu pour confirmer qu'il s'agit de chiffre d'affaire). Mr Sonne dit qu'ils sont en bonne voie pour augmenter le chiffre d'affaire cette année de 40 pourcents. (Mr Sonne a vendu sa société pour une couronne danoise à la Fondation Specialisterne, une organisation à but non lucratif qu'il a crée pour répandre son modèle à travers le Monde).

Après deux ans et demi de travail chez Specialisterne, Mr Iversen déclare ressentir une amélioration de tranquilité - en grande partie parce qu'il se sent compris. Son encadrant à TDC, Johnni Jensen, est satisfait de son travail.

Les consultants de Specialisterne sont méticuleux, dit Mr Jensen. "Vous savez que s'il y a 85 tests à faire, ils vont faire les 85 tests", explique t il. "Ils ne vont pas s'arrêter à 80 pour prendre un chemin de traverse". Ceci peut se traduire en de grandes économies. Un bug détecté dans la phase de production d'un logiciel (NdT juste avant d'être commercialisé) peut coûter 50 à 100 fois plus à résoudre que s'il est découvert en phase de définition et de tests (NdT au début de sa "vie"). En tant que manager, les rapports sociaux ont apportés de nouveaux défis à Mr Jensen. Il a du apprendre à communiquer de façon précise et claire, à faire attention au ton de sa voix, et aux besoins individuels de ses sous-traitants. "L'un d'eux a peur de ne pas travailler suffisamment bien pour nous", m'a t il déclaré. "Un autre ne sait pas dire non: il ne s'arrêtera pas et restera travailler très tard. (NdTje vous jure que c'est pas moi) Je dois gérer attentivement leur charge de travail".

Il a également découvert qu'une personne autiste pouvait ne pas être très sociable, mais tout de même apprécier les évènements sociaux. "L'un de nos sous-traitants ne dit ni bonjour le matin ni au revoir le soir", a t il expliqué. "Mais tous les vendredi matin pour notre petit déjeuner au travail, il aime se joindre à nous et rire avec nous."

Grâce à cette expérience, il dit être devenu plus ouvert aux personnes handicapées. "Je n'avais rien contre eux auparavant, mais maintenant je me rends compte qu'il faut rechercher les particularités de chacun", dit il. "Il est plus facile d'accepter les différences si vous pouvez pleinement les comprendre".

Lars, maintenant agé de 14 ans, espère travailler comme formateur Lego Mindstorm chez Specialisterne pendant trois ans une fois de diplôme en poche. Mr Sonne pense que d'ici au moment où Lars sera prêt à débuter sa carrière, plus de sociétés au Danemark seront disposées à considérer ses compétences et non son seul handicap.

Ce Vendredi (NdT c'était début Juillet), je répondrai aux commentaires et fournirai des exemples de sociétés américaines qui ouvrent leur environnement de travail aux personnes handicapées. J'expliquerai également pourquoi les sociétés qui apprennent à s'adapter aux différences pourraient en tirer un avantage pour faire face aux défis du XXIe siècle.

<sup>Commentaires des lecteurs (NdT: l'article qui suit celui ci étant en partie basé sur les 'meilleurs' commentaires de cet article, j'ai traduis ici ceux qui en font l'objet, ainsi que ceux qui ont été jugés les plus pertinents ou 'highlights')

[3] CDM de Providence (Etat de Rhode Island), citation dans l'article
En tant que parent d'une jeune personne handicapée, ce qui se passe au Danemark m'inspire. Il est très difficile de voir une personne que vous aimez forcée de faire face au fait que, à cause de son handicap, elle n'est pas reconnue comme quelqu'un qui peut contribuer de façon significative dans son lieu de travail. Les seuls emplois disponibles sont subalternes. Adopter la philosophie du pissenlit signifierait une transmutation du genre de société dans laquelle nous vivons.

[4] Nicole dans l'Alabama, cité dans un commentaire ultérieur
J'ai passé mon enfance perplexe et perdue dans un enfant d'autres enfants. Je ne les "comprenait" pas, et je suis rentrée dans une coquille. Heureusement pour moi, j'ai effectué un changement drastique dans ma vie à l'âge de 17 ans et pris la décision consciente de me réparer. Rétrospectivement, je pense que ce que j'ai fait c'est tourner mon oeil hypercritique et déconstructif vers l'attitude des autres. Je me suis demandé qu'est ce qui fonctionnait dans ce qu'ils font - et ensuite j'ai imité leur stratégies de succès. Les choses que je ne pouvais contrôler, comme la timidité paralysante, j'y ai fait face simplement en faisant semblant de ne pas être timide.

Ce n'est que bien avancée dans l'age adulte que j'ai appris que j'étais Asperger. Les stratégies de contrôle que j'ai apprises sont souvent mentalement épuisantes, mais en général elles fonctionnent. Avec l'âge je m'améliore, et j'arrive à transformer au mieux mes bizarreries d'Aspi en qualités pour mon travail. Si je ne serai jamais un animal social et trouverai toujours le moyen de faire des aneries à des moments facheux, *prétendre* d'être socialement capable me permet de faire face à la plupart des réunions et des projets en équipe.

La société de Mr Sonne donne l'impression d'être fantastique, mais étant donné l'essor des taux de troubles autistiques, je pense que les jeunes enfants doivent commencer à apprendre des stratégies de contrôle qui leur conviennent au plus jeune âge. L'école primaire est un moment important pour apprendre les relations sociales, et les enfants Aspis doivent être capable d'y prendre part au mieux de leur possibilités, ou, comme moi, leurs années d'enfance seront tout simplement du temps perdu.

[14] Kao du Missouri, highlight et en réponse au précédent
Nicole, n°4... oh mon dieu MERCI. Je ne suis pas seule !! J'ai suivi pas mal de cours d'anthropologie quand j'allais à l'institution communautaire au lieu du lycée, et ainsi j'ai pu apprendre à analyser le comportement humain et d'en comprendre les pourquois et les raisons. J'ai aussi pu contempler comment je me faisais un groupe d'amis et, inévitablement, après quelques années, soit les voir flipper parce qu'un jour j'apparaissais avec mes sous-programmes de compétence sociale en disfonctionnement, soit ils rencontreraient mon grand frère NT qui est sociable et charmant. Cela blesse d'une façon qui laisse des plaies béantes et douloureuses qui ont pris des années à guérir. Maintenant, je n'ai simplement pas d'amis...

Je suis parvenue à développer quelques compétences sociales, mais elles ne sont pas innées comme celles des autres. Je dois me souvenir de demander des nouvelles après X mesures, me souvenir de ne pas me balancer ou fredonner, me souvenir de ne pas parler de mes centres d'intérêt les plus bizarres, me souvenir de ne pas m'inquiéter, me souvenir que je ne peux pas me blottir quand on me touche l'épaule, que mon tout me corps ne doit pas se dérober quand il y a un bruit haut perché ou fort ... c'est fatiguant. Tout le monde aime ma concentration minutieuse aux détails, ma mémoire et mes compétences pour écrire dans le langage formel, mais je rentre chez moi physiquement éprouvée d'être tendu et stressée toute la journée à essayer d'être "normal". Mon Dieu, le simple fait de repenser au rôle que je doit jouer me donne envie de pleurer et me fait mal à fleur de peau.

C'est l'heure d'enfiler mon pull lourd simplement pour son poids (?)

Ce n'est que ces derniers mois que j'ai pris conscience que je pourrais (probablement) appartenir au spectre autistique. Mon mari l'est, et nos façons de faire nous rendent très similaires ... nous 'habitudes' diffèrent, nos réponses à certains stimuli également, mais c'est une bénédiction de rentrer à la maison et de pouvoir être simplement qui je suis. Je serais capable de vivre sans la pression de me faire du mal quand je dois faire face à des stimuli écrasants, qui a fait partie de moi aussi longtemps que je me souvienne, mais encore une fois, je peux vivre avec aussi: mon mari me dit quand je le fais et me prend les mains s'il le faut pour m'arrêter.

[16] ETF, du New Jersey, cité dans l'article
Ca pourrait être une avancée passionnante. J'ai travaillé la majorité des 20 dernières années à fournir des services professionnels aux personnes handicapés. Que l'économie aille bien ou mal, la plupart des employeurs ont des difficultés quand on leur présente des travailleurs handicapés qualifiés. Je ne parle pas de situations 'trou rond / bidule carré'. Même les cas 'trou rond / bidule octogonal semblent bloquer les encadrants et superviseurs de niveau moyen qui ont été formés à ne considérer les travailleurs que d'une seule façon. J'applaudis Specialisterne et pourtant, je me demande ce qu'il se serait passé si le fils de Thorkil Sonne n'avait pas eu un diagnostic d'autisme. Je doute qu'il serait 'venu à Jesus' de lui même. C'est la lutte de nous tous qui sommes au service des handicapés et de leurs familles. Jusqu'à ce qu'un grand ponte de chaque grande entreprise aux USA ait été personnellement touché par un handicap, nous continuerons tous à nager à contre courant.

[17] Troy Westerberg de Denver, Etat du Colorado, highlight
Il y avait un jeune homme qui travaillait comme barista dans le café de la bibliothèque de mon école, il était dans le spectre de l'autisme. Avant que nous ne sachions quelle était sa situation, on le trouvait plutôt rude, rapide à piquer une crise et franchement 'off'. Mais une chose que j'ai constatée c'est son talent pour les noms. Il a appris les noms (et prénoms) de centaines d'étudiants au cours de sa première année ici et il appelait de fait chacun de ses clients par son nom. Il est devenu énormément populaire et a gagné mon respect comme un type avec un sens de l'humour bizarre, une niveau d'honnêteté parfois déconcertante et un coeur réellement grand.

C'est réconfortant de voir que des organisations (dont les dirigeants des cafés de mon campus), ont la volonté de s'adapter aux bizarreries insignifiante de la personnalité de gens du spectre en faveur de leurs contributions. Tout le monde y gagne. J'ai appris beaucoup de ce jeune homme. Je ne l'oublierai jamais.

[20] LMC de New York City, highlight
Ce qui me frappe c'est la façon que ce Monsieur a eu de créer un business: au lieu du profit avant tout, c'était la moralité, la moralité de fournir à ceux nés avec des limitations et des dons la dignité du travail et de l'autosuffisance. Les implications de ce modèle pourraient transformer la société actuelle capitalistique et irraisonnable en un monde plus miséricordieux et compatissant.

[36] Sleepygirl de California, citée dans l'article
J'espère que ça va se répandre !! Non seulement pour les personnes "handicapées" mais encore pour tous ceux qui ne se conforment pas à la personnalité idéale. L'Amérique, pour le moins, donne l'impression de TELLEMENT mettre l'accent sur l'extroversion, les réseaux, ... la pom pom girl. Je suis une employée excellente et j'ai réussi tout ce qu'on m'a donné la chance de tenter, mais je suis réservée (comme en privé, plutôt que timide), les réseaux m'ont l'air vaseux, et je *hais* jouer aux "jeux de bureau" parce que je ne les comprends pas. Si vous êtes un encadrant et prenez le temps d'apprendre comment s'occuper de et travailler avec différents types de personnes, des choses extraordinaires vont arriver ! Si vous êtes RH - pareil ! Apprenez à reconnaitre les compétences, plutôt que d'embaucher la personalité la plus expansive.

Quand j'étais enfant - une enfant vraiment timide - les gens demandaient à ma mère ce qui n'allait pas avec moi. Cela a continué du berceau à ... et bien, j'étais assez grande pour m'en souvenir. Sérieusement, POURQUOI diriez vous ça à un enfant ? Il n'y avait RIEN de "mal" avec moi. Vous êtes un étranger, je ne vous connais pas, et ainsi je ne veux pas que vous me touchiez/tapotez/pincer ou m'ennuyez. A quel point est-ce difficile ? Désolée - légèrement hors sujet =p

[41] Alexa du Nord de l'Etat de New York, citée dans l'article et highlight
Il est important de noter que la société danoise, Specialisterne, a été fondée dans un pays qui a de nombreuses aides sociales. Et principalement parmi elles l'assurance maladie universelle.

Ils ont également d'autres programmes sociaux qui soutiennent les efforts de réadaptation bien mieux que tout ce qu'on a. Je me demande si ç'aurait pu arriver dans tous les autres pays?

Et coach professionnel financé par l'état désigné localement pour mon enfant lui donne des offres d'emploi chaque semaine et lui dit, tiens, va postuler pour celles là. Il n'y a jamais eu de suite. Il aurait été mieux de choisir une offre et de travailler l'ensemble du processus avec lui, y compris le jeu de rôle d'entretien d'embauche, les discussions au téléphone, l'écriture de candidatures/CVs/lettres de remerciement; et de le défendre de l'autre côté de la barrière : contacter un employeur éventuel et lui expliquer les compétences exceptionnelles de mon fils et les possibles besoins d'adaptation.

En plus des caractéristiques de bon-employé déjà mentionnée au dessus, les Aspis possèdent aussi: loyauté, honnêteté, capacité de penser différemment, reconnaître des motifs et voir les choses qui n'y correspondent pas. Et, c'est important, quelque chose de déjà mentionné, ce sens bizarre de l'humour.

[44] Jennifer, de la Caroline du Nord, citée dans l'article
Dans ma carrière longue de 13 ans, je dois encore trouver un employeur qui tolère mes problèmes de TSA, ou plus encore les adopte. Merci de m'apprendre qu'un jour, un employeur pourrait accepter mes contributions uniques en leur genre à un lieu de travail, ou même les valoriser. C'est difficile d'avoir des TSA dans un monde neurotypique, et encore plus difficile de conserver un emploi quand tant de choses neurotypiques, comme les vêtements ou les conversations, sont tenues pour acquises.

[49] Moshe Weitzberg de Highland Park dans l'Illinois, cité dans l'article
Directeur des opérations chez Aspiritech, je veux vous remercier de cet excellent article. Inspirés par la vision adoptée à Specialisterne, nous avons lancé Aspiritech, une organisation à but non lucratif, en 2008 pour employé des adultes autistes dans l'industrie du test logiciel. Situés dans la zone de Chicago, nous somme la première de ces sociétés aux Etats Unis. Nous employons actuellement 11 personnes du spectre et quelques stagiaires. Plusieurs centaines de plus sont dans notre liste d'attente. Nous voyons de première-main comment la bonne structure, le soutien et particulièrement le type de travail approprié peut transformer l'expérience du travail des personnes autistes.
Nous avons déjà constaté l'incroyable capacité de nos testeurs à comprendre différents projets et détecter des "bugs" très subtils. En fait, l'un de nos clients récents m'a mentionné : "Je suis étonné du niveau de détail que vos testeurs sont capables d'appréhender."
En dépit de nos clients très satisfaits, nous avons toujours des difficultés pour convaincre la communauté des affaires que les gens du spectre peuvent fournir un travail d'une qualité incroyablement élevée d'Assurance Qualité, ce qui est critique pour le développement logiciel.
Nous sommes reconnaissant que plus d'attention soit finalement offerte aux adultes autistes et espérons que le modèle d'Aspiritech pourra se répandre dans un futur proche pour remédier à leurs besoins croissants d'emploi.

[55] yukarisakamoto de Tokyo et Singapour, cité(e?) dans l'article
Il y a une usine viticole au nord de Tokyo qui emploie des adultes autistes sur la chaine de mise en bouteille et à d'autres tâches autour du vin. J'ai travaillé côté à côté avec ces gens stupéfiants et ils m'inspirent. CNN a réalisé une courte vidéo qui montre que c'est du gagnant-gagnant pour l'usine et les étudiants. J'ai été dans des usines viticoles à travers le monde mais celle là est de loin la plus particulière. http://edition.cnn.com/2009/WORLD/asi ... ndex.html

[63] Scott de l'Arizona, cité dans l'article
En plus d'Aspiritech & Specialisterne il y a aussi Uzmanlar Danismanlik en Turquie, Autism Works au Royaume Uni et Kaien au Japon, pour ceux d'entre vous qui cherchent dans d'autres parties du monde.

[65] CHN de Houston, au Texas, cité dans l'article
C'était un excellent article. Merci de le partager avec nous. Je suis enseignant en éducation spécialisée pour un programme lycéen qui aide les étudiants Aspergers et TSA. La transition du lycée au monde réel est de loin le problème le plus préoccupant et stimulant auquel nous faisons face.</sup>

[Jean]

Merci pour la traduction. Je trouve l’article intéressant : il apporte des éléments supplémentaires par rapport à ce qui avait déjà été publié.

J'ai mis de côté la suite de l'article pour la traduction. Tu continues, Benoît ?

Et signale les posts les plus intéressants à ton avis.

[Benoit]

Je continue, mais ce soir dodo, je ne posterais la suite que demain matin.

L'article suivant est un vrai recueil des commentaires les plus pertinents reçus par D. Bornstein après son premier article (posté le jeudi 30 juin, le second le vendredi d'après 5 juillet), il y a eu 71 commentaires dans la semaine.
L'intérêt aussi est que des gens d'Aspiritech et Mr Sonne vont encore au dela du domaine présenté (les "soutiers" de l'informatique).

Il y a aussi l'analogie du pissenlit, que je n'avais pas lue ailleurs auparavant, bref cet article est une excellente boîte à outil du candidat.
Et comme je l'ai écrit ailleurs, il est publié sur le site du N.Y. Times, ce qui en jette quand même plus que les Nouvelles de Pétaouchnok.

Pour les commentaires, en dehors des miens qui sont nuls, , c'est un peu l'auberge espagnole, ça va du témoignage aux thèses plus ou moins farfelues (plutôt plus) et aux prises de positions trollesques (genre c'est la vie c'est dur pour tout le monde), mais je vais voir ce que je peux faire.

Y a t il une limite à la taille des messages ici ? (Pour ajouter les commentaires sous l'article).
P.S. Pour les corrections/critiques le cas échéant, je préfère par MP, ça évitera de détourner le fil.

[Jean]

Je ne connais pas de limites à la taille des messages. D'autant moins qu'il est possible d'ajouter des pièces jointes assez volumineuses.

Je ne me suis trouvé limité de temsp en temps qu'à l'intégration d'images trop volumineuses dans le message. Par exemple, l'image du dessin de Lars Sonne était trop volumineuse : j'ai choisi la version plus petite, en la mettant en lien hyper-texte avec la version normale.

Mais quand je parlais des posts, je pensais aux posts de : [Site web] Autism Spectrum Disorder (ASD) Job Sink, pas aux commentaires de l'article du NYT.