Lilette a écrit :Tout de même ?!
Pour nombre d'enfants autistes, ce ne sont pas du tout les 1ers mots qui sont prononcés !
toutes mes excuses, je ne voulais choquer personne.
en réalité, c'est justement à ces enfants que je pensais.
J'étais en train de relire mon message pour corrections et éventuelles reformulations lorsque mon petit garçon est venu me voir en soupirant d'impatience et en me disant "dis, maman, tu as bientôt fini ?". Je lui avais déjà répondu, 10 mn plus tôt que je n'en avais plus pour longtemps. ^^ Et j'ai relu cette phrase où j'expliquais que le tout premier centre d'intérêt restreint de mon fils identifié en tant que tel l'avait conduit à prononcer les noms de marques de voiture avant tout autre mots... Et là, j'ai réalisé que ce n'était pas le reflet de la réalité. Que puisque certains enfants autistes commençaient effectivement à parler en utilisant de tous autres mots que ceux habituellement attendus par tous les parents et les proches, on pourrait croire que c'était le cas de mon fils, alors que ce n'est pas le cas. J'ai donc voulu, rapidement, corriger ma phrase, j'ai ouvert une parenthèse et j'ai utilisé les premiers mots que me sont venus, sentant que le "tout de même" était maladroit, mais sans avoir le temps d'y penser davantage et de trouver une formulation plus appropriée.
Un "toutefois" ou un "cependant" aurait peut-être été plus judicieux.
sinon, pour revenir au sujet, j'ai une question à vous poser :
Il y a quelques années, j'ai inscrit mon fils à des cours de Jiu-Jitsu. Je voulais l'aider, à travers cette activité sportive, à canaliser son énergie débordante.
J'ai eu la satisfaction, à la fin du premier cours, de l'entendre me dire qu'il avait adoré ! et qu'il voulait vraiment continuer.
Au cours des mois suivant, il était pour lui hors de question de manquer une session et il était même désolé de ne pouvoir assister qu'à un cours sur deux (il pouvait s'y rendre le mardi soir, mais pas le jeudi). Il y a fait la connaissance d'un petit garçon qu'il considère comme un ami et qu'il a même invité lors de sa dernière fête d'anniversaire.
Pourtant, malgré le fait qu'il admet que ses cours lui font du bien et qu'il en revient toujours satisfait, il semble avoir de moins en moins envie de s'y rendre. Depuis quelques semaines, c'est moi qui l'encourage toujours à s'y rendre et encore, il lui arrive de me répondre : "ah, non pas ce soir"... Il me faut donc le convaincre, lui rappeler qu'il aime ces cours, qu'il est toujours content d'y avoir été... etc.
Du coup, je m'interroge : Dois-je continuer à le convaincre ainsi ?
je sais que ça lui fait du bien. Il semble toujours plus serein et moins sujet à perdre le contrôle de lui-même lorsqu'il se rend à ses cours... Mais s'il a perdu son enthousiasme à ce sujet, est-ce que je ne fais pas une erreur en l'y "contraignant" ?
Qu'en pensez vous ? Avez vous des conseils à me donner ?