Autodiagnostic (attention : sujet chaud)

Toutes discussions concernant l'autisme et le syndrome d'Asperger, leurs définitions, les méthodes de diagnostic, l'état de la recherche, les nouveautés, etc.
Lita
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Re: autodiagnostic (attention : sujet chaud)

Message par Lita »

rebecca a écrit :Je n ai pas dis ce que tu est en train de dire, si tu sort une phrase d un contexte precis, tu deforme les propos de la personne
Je n'ai rien déformé il me semble, je t'ai cité, et ce n'est pas qu'une phrase en plus, c'est tout un paragraphe (et il constitue presque l'intégralité de ton post).

Tu n'as pas dit ce que je suis en train de dire... Mais je t'ai invité à étudier la question, qu'ai-je dit de plus ?

Tu veux peut être parler de la fin de mon message ?
A travers ce que je raconte de ma connaissance, je voulais peut être juste suggérer de regarder les choses de plus loin, pour voir plus de choses.
rebecca a écrit :en plus les discours d opinions ne m interessent pas
La méconnaissance n'est pas une opinion.
On ne peut débattre qu'avec des gens qui savent de quoi ils parlent, autrement ce n'est plus du débat. Donc, en l'occurrence, débattre avec toi sur ce sujet là ne m'intéresse pas non plus. Donc pas de soucis de mon côté.
je maintient qu il est impossible de parler serieusement d un sujet important par ecrit avec des totals inconnus
on peut tout au plus donner son avis, mais pas remettre en questions ces avis par des discours qui necessiterais de la profondeur
Je remets volontiers en question tes dires (ceux que j'ai cité) car ils étaient aberrants. La profondeur dont tu parles, moi je l'offre quand ça sert à quelque chose. Là, ça ne sert à rien, tu semble le dire toi même, ça ne t'intéresse pas.
Diagnostiquée Aspie, hpi et tda au cra fin 2013 à 29 ans.
1 enfant de 9 ans - Diag aspie au CRA en 2015
Laurent66
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Re: autodiagnostic (attention : sujet chaud)

Message par Laurent66 »

Premier dialogue que je lis sur ce forum que je découvre, c'est celui-ci. Drôle d'mpression! C'est quoi cette distinction faite entre les diags-off et les auto-diags? Si je vous comprends bien il y a ceux qui font partis du club et les autres? Personnellement, je suis gay, et je n'ai pas eu besoin d'un diag officiel pour le comprendre, le vivre naturellement et le revendiquer. N'est ce pas pareil pour un Asperger? Je pense que chacun est suffisamment responsable pour savoir au fond de lui ce qu'il est réellement. Le diag officiel c'est juste pour une reconnaissance socio-administrative. Peut-être me trompe-je, dans ce cas veuillez m'excuser :-)
Laurent66
Ps: Je précise que je commence mon diag-off dans quelques jours et que je connais déjà les conclusions de ce bilan... Si j'avais un doute je ne me serais pas enquiquiné à faire toutes ces démarches éprouvantes.
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rebecca
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Re: autodiagnostic (attention : sujet chaud)

Message par rebecca »

Peut-être me trompe-je, dans ce cas veuillez m'excuser
en effet, tu te trompes
si un asperger peut se reconnaitre parfaitement dans la definition du syndrome,
un non asperger peut croire s y reconnaitre,
parce qu il est marginal ou phobique social, ou obcessionnel,ou maniaco depressif,
ou hpi, ou atypique et rejeté de la societé,
or ce n est pas de l autisme .il n est pas asperger.
la distiction est énormement importante

autant il est grave que des medecins prennent des autistes pour des skyzophrenes,
et c est recurent
autant il est grave qu un non autiste se dise l etre.

en plus ca fait parti des caracteristique de l autisme de ne pas avoir un regard objectif sur soi meme ,
car on se sent normal ,
on pense plutot que les autres sont bizarres.
bref le diagnostic officiel est nécessaire ,
surtout pour qu un jour on puisse relement inserer les autistes dans la société.
diagnostiquée autiste hpi le 2 dec 2014,après 42 ans de survie et souffrance.
noodles
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Re: autodiagnostic (attention : sujet chaud)

Message par noodles »

Laurent66 a écrit :Premier dialogue que je lis sur ce forum que je découvre, c'est celui-ci. Drôle d'mpression! C'est quoi cette distinction faite entre les diags-off et les auto-diags? Si je vous comprends bien il y a ceux qui font partis du club et les autres? Personnellement, je suis gay, et je n'ai pas eu besoin d'un diag officiel pour le comprendre, le vivre naturellement et le revendiquer. N'est ce pas pareil pour un Asperger? Je pense que chacun est suffisamment responsable pour savoir au fond de lui ce qu'il est réellement. Le diag officiel c'est juste pour une reconnaissance socio-administrative. Peut-être me trompe-je, dans ce cas veuillez m'excuser :-)
Laurent66
Ps: Je précise que je commence mon diag-off dans quelques jours et que je connais déjà les conclusions de ce bilan... Si j'avais un doute je ne me serais pas enquiquiné à faire toutes ces démarches éprouvantes.
être gay, est une situation assez claire qui ne requiert pas de diagnostic, alors que le syndrome d'asperer ou la surdouance, par exemple, peuvent générer l'effet barnum à la personne qui se pose la question. C'est pour ça que je ne comprends pas que certaines personnes s'auto-diagnostic alors qu'ils n'ont qu'une image subjective d'une particularité difficile à discerné.
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laboulette
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Re: autodiagnostic (attention : sujet chaud)

Message par laboulette »

Effectivement, pas mal d'autres choses peuvent ressembler de près ou de loin à un syndrome d'asperger. Par exemple, une personne porteuse d'un trouble du déficit de l'attention peut avoir (et là, je parle d'expérience personnelle) : une grande sensibilité, une fatigabilité en société, une déficit de théorie de l'esprit, des stéréotypies, des écholalies, des intérêts restreints...

Et ça ne veut pas dire qu'elle ne fait pas partie du "club". Je suis arrivée sur ce forum, il y a pas mal de temps déjà, ayant une forte présomption que mon fils était aspi et peut être moi même.

Un diag plus loin, (même si des choses doivent encore être approfondie, et affinée, dans son cas, c'est un peu complexe), le diag posé est un TDAH + déficit de la théorie de l'esprit qui provoque un trouble de la communication sociale.

Dans le vécu, c'est pas très éloigné et relativement handicapant. Mais ce n'est pas la même chose.
Et la prise en charge est relativement proche (TCC, groupe de sociabilisation, projet personnalisé de scolarisation...).
Mais c'est différent.

Pour autant, personne ici sur ce forum ne m'a exclu pour autant, au contraire, je pense que l'expérience que l'on traverse depuis pas mal d'années, les similitudes avec le SA peut aussi faire qu'on se retrouve ici et que l'on peut partager des choses.

Le risque avec un auto diagnostique, c'est simplement de se tromper, et de passer à côté d'une aide adéquate.

On a pas moins de légitimité si on a un TCS ou un TDAH que si on est aspi.

D'ailleurs, les problématiques de prises en charges sont proches sur le fond : la reconnaissance de ses personnes, l'aide sociale, à l'accès au travail et aux études, l'accès à des thérapies adéquates et des professionnels formés.

être asperger ou être TDAh, ce n'est pas une maladie, mais potentiellement, ça peut être un handicap. Ce n'est pas le cas du fait d'être gay qui n'est ni une maladie, ni un handicap (même si malheureusement, quelques esprits étriqués et réactionnaires dans le passé ont voulu faire croire que ça l'était).
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Benoit
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Re: autodiagnostic (attention : sujet chaud)

Message par Benoit »

Je vais abonder ce qu'il y a écrit au dessus.

Il n'y a aucune raison objective de vouloir être Aspie si on ne l'est pas. C'est une condition "lourdement handicapante" qui nécessiterait une prise en charge sérieuse, même pour les gens qui n'en donnent pas l'impression quand on les voit 5 minutes à la TV.
Quand à ceux qui passent dans les séries et qui pourraient donner l'impression qu'être Aspie, c'est aussi cool que d'être geek. Ce sont des personnages de fiction qui n'auraient que les soit-disant 'avantages' du S.A. sans le revers de la médaille.

Pour cette raison, je considère qu'un non diagnostique pour une personne qui se sentirait simplement aspie mais n'en souffrirait pas constitue une bonne nouvelle, même si elle risque de ne pas être d'accord sur le moment.
Etre Aspie c'est également pour la vie, et incurable.

Bref, je ne vois rien la dedans qui donnerait envie de taper la porte d'un possible "club".

A tout cela s'ajoute le fait que les Aspies sont au sein même de l'autisme une sous population elle-même très hétérogène, avec une variété de point de vue importante, donc le terme de club ne s'applique à mon avis pas non plus.
Identifié Aspie (広島, 08/10/31) Diagnostiqué (CRA MP 2009/12/18)

話したい誰かがいるってしあわせだ

Être Aspie, c'est soit une mauvaise herbe à éradiquer, soit une plante médicinale à qui il faut permettre de fleurir et essaimer.
Pupuce
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Re: autodiagnostic (attention : sujet chaud)

Message par Pupuce »

Spoiler : HS laboulette : 
laboulette a écrit :Un diag plus loin, (même si des choses doivent encore être approfondie, et affinée, dans son cas, c'est un peu complexe), le diag posé est un TDAH + déficit de la théorie de l'esprit qui provoque un trouble de la communication sociale.

Dans le vécu, c'est pas très éloigné et relativement handicapant. Mais ce n'est pas la même chose.
Et la prise en charge est relativement proche (TCC, groupe de sociabilisation, projet personnalisé de scolarisation...).
Mais c'est différent.
As-tu demandé en quoi consiste(nt) la(es) différence(s)exactement entre TDA/H-déficit de théorie de l'esprit et le SA? Ca m'intéresse.
Officiellement non-autiste

"J'aurais pas été besoin" Nikos Aliagas, philosophe grec des Lumières
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laboulette
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Re: autodiagnostic (attention : sujet chaud)

Message par laboulette »

Spoiler :  : 
Le déficit de la théorie de l'esprit est présent chez les autistes, mais pas seulement. On le retrouve notamment chez certains TDAH, et je crois dans d'autres troubles et/ou pathologies.
Laurent66
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Re: autodiagnostic (attention : sujet chaud)

Message par Laurent66 »

Je ne parlais pas de la pertinence (ou non) de faire un diagnostique mais bien de la démarche qui consiste à dire :"un tel est diagnostiqué il est des nôtres et un tel ne l'est pas, il n'est pas des nôtres." En fait, vous réagissez comme ces NT qui répondent qu'on se fait des idées quand on leur dit qu'on est aspis (je parle d'une manière générale)... Si vous même,vous estimez que sans diag un aspi n'est pas légitime, il ne faut pas s'étonner que les NT doutent de vous quand vous dites que vous êtes autiste (y compris lorsque vous avez un diag)...
Laurent66
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Re: autodiagnostic (attention : sujet chaud)

Message par Laurent66 »

Par ailleurs, bien que ce ne soit pas le sujet : qu'est ce qui vous autorise à dire que l'orientation sexuelle est plus simple à détecter qu'un SA? Il s'agit aussi d'un spectre avec toutes sortes de variantes et de subtilités...
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Re: autodiagnostic (attention : sujet chaud)

Message par Saduoc35 »

Laurent66 a écrit :Si vous même,vous estimez que sans diag un aspi n'est pas légitime, il ne faut pas s'étonner que les NT doutent de vous quand vous dites que vous êtes autiste (y compris lorsque vous avez un diag)...
Sans diag, une personne ne sait pas avec certitude si elle est aspi ou non.
Le Syndrome d'Asperger est une condition médicale diagnostiquée par des médecins.
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Benoit
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Re: autodiagnostic (attention : sujet chaud)

Message par Benoit »

Laurent66 a écrit :Je ne parlais pas de la pertinence (ou non) de faire un diagnostique mais bien de la démarche qui consiste à dire :"un tel est diagnostiqué il est des nôtres et un tel ne l'est pas, il n'est pas des nôtres." En fait, vous réagissez comme ces NT qui répondent qu'on se fait des idées quand on leur dit qu'on est aspis (je parle d'une manière générale)... Si vous même,vous estimez que sans diag un aspi n'est pas légitime, il ne faut pas s'étonner que les NT doutent de vous quand vous dites que vous êtes autiste (y compris lorsque vous avez un diag)...
Il va me falloir une citation de la phrase entre guillemets, une citation que j'aie écrit bien sûr puisque nous sommes tous ici mis en accusation comme si nous constituions un groupe.

Et sans diag, un "aspi présumé" n'est effectivement pas légitime pour parler de sa situation 'en tant qu'aspie', ca n'empêche personne de parler de ses difficultés, surtout sur ce forum...
Et surtout pas légitime pour aller "parler des difficultés des personnes aspies en général", à un représentant d'une administration par exemple. (Déjà que les personnes aspies diagnostiquées ne le sont pas non plus, en dehors de leur cas personnel).
Si j'écris ça, c'est bien sûr parce qu'on a quelqu'un comme ça par chez nous... (avec les conséquences que les aspies peuvent bien sûr imaginer).

Pour reprendre ton analogie oiseuse avec les préférences sexuelles (qui a mon sens ne sont pas subies, contrairement à un SA), qu'est-ce que tu penserais d'un hétéro qui viendrait faire la leçon aux gays sur leurs pratiques ? En s'affichant lui même comme gay parce que "lui sait".
Identifié Aspie (広島, 08/10/31) Diagnostiqué (CRA MP 2009/12/18)

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Manichéenne
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Re: autodiagnostic (attention : sujet chaud)

Message par Manichéenne »

Laurent66 a écrit :Je ne parlais pas de la pertinence (ou non) de faire un diagnostique mais bien de la démarche qui consiste à dire :"un tel est diagnostiqué il est des nôtres et un tel ne l'est pas, il n'est pas des nôtres." En fait, vous réagissez comme ces NT qui répondent qu'on se fait des idées quand on leur dit qu'on est aspis (je parle d'une manière générale)... Si vous même,vous estimez que sans diag un aspi n'est pas légitime, il ne faut pas s'étonner que les NT doutent de vous quand vous dites que vous êtes autiste (y compris lorsque vous avez un diag)...
Ce n'est pas parce que quelqu'un a une caractéristique commune avec moi, ou même un ensemble de caractéristiques, qu'il est comme moi.
Dans ce sujet, je n'ai pas lu de gens qui forment un groupe fermé, qui revendiquent une appartenance.
Dire qu'on ne sait pas si on est aspie sans diag, ce n'est pas du tout la même chose que dire que c'est le sésame pour "être des nôtres".

Je vais faire une analogie moi aussi. Parce que c'est une situation que je vois souvent : des auto-diagnostics de troubles de personnalité limite (ou borderline). La dernière que j'ai vue, il y a quelques jours à peine, était autodiagnostiquée depuis ses 13 ans, elle en avait 15. Or c'est un trouble de l'âge adulte, sinon n'importe quel ado mal dans sa peau peut se reconnaitre dans les critères. Bien sûr, on trouve aussi des adultes qui se proclament TPL. Quelle différence avec le syndrome d'Asperger ? je n'en vois pas. On peut trouver des tas de sites plus ou moins honnêtes et plus ou moins renseignés dans lesquels se reconnaitre.
Bien sûr, il y a des gens qui auront raison en s'autodiagnostiquant. Mais ne serait-ce que par humilité, parler d'auto-prédiagnostic serait plus juste. Ou simplement de doutes importants, de forte probabilité, ou toute autre périphrase.

Autre exemple. Qui trouve légitime quelqu'un qui se dit Aspie et qui admet avoir été très sociable jusqu'à l'adolescence et avoir ensuite commencé un repli sur lui-même conjointement à des hallucinations ? Soyons un peu honnêtes...
Il ne s'agit pas de dire "toi tu l'es pas" ou de faire une carte de membres avec un club réservés aux certifiés. Il s'agit juste à mon avis du besoin que les choses soient rigoureuses, vérifiées... justes. En accord avec une vision autistique, non ?
Diagnostiquée Autiste Asperger et TDA.
Mère de 3 enfants : fils Aîné TDAH et TSA atypique, cadet TSA de type Asperger, benjamin en cours d'évaluation neuropsy.
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laboulette
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Re: autodiagnostic (attention : sujet chaud)

Message par laboulette »

Laurent66 a écrit :Par ailleurs, bien que ce ne soit pas le sujet : qu'est ce qui vous autorise à dire que l'orientation sexuelle est plus simple à détecter qu'un SA? Il s'agit aussi d'un spectre avec toutes sortes de variantes et de subtilités...
Au dernière nouvelle, être gay , bi ou hétéro, ce n'est ni un trouble, ni un handicap . J'ai aimé des personnes des 2 sexes dans ma vie. Je suis donc bi. Je n'ai pas eu besoin d'un bilan pour le savoir.

En revanche, mon fils et moi même avons énormément de caractéristiques semblables au SA ( difficultés sociales, stéréotype, hypersensibilité, intérêts restreints, monde imaginaire, écholalies pour lui quand il était petit).

Je n 'ai pas encore pu faire de bilan.

Lui a un diagnostique : Tdah, trouble de la communication sociale et hpi mais pas de SA.
Le spécialiste nous conseille cependant de poursuivre les investigations en milieu hospitalier étant donné la complexité
Car oui, les troubles neuropsychologique, c'est un sujet complexe.
Même pour un grand spécialiste qui en voit tous les jours depuis des années.

Pas une seule personne ne m'a rejeté sur ce forum pour autant.

C'est simplement le sens de cette discussion.

Moi aussi j'ai été persuadé qu'il s'agissait d'un SA, ce n'est pas un SA.

Donc un autodiagnostique peut être erroné par définition puisqu'il n'est pas basé sur une expertise médicale.

Ce n'est pas une histoire de légitimité.
Hermine
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Re: autodiagnostic (attention : sujet chaud)

Message par Hermine »

Laurent66 a écrit :Premier dialogue que je lis sur ce forum que je découvre, c'est celui-ci. Drôle d'mpression! C'est quoi cette distinction faite entre les diags-off et les auto-diags? Si je vous comprends bien il y a ceux qui font partis du club et les autres? Personnellement, je suis gay, et je n'ai pas eu besoin d'un diag officiel pour le comprendre, le vivre naturellement et le revendiquer. N'est ce pas pareil pour un Asperger? Je pense que chacun est suffisamment responsable pour savoir au fond de lui ce qu'il est réellement. Le diag officiel c'est juste pour une reconnaissance socio-administrative. Peut-être me trompe-je, dans ce cas veuillez m'excuser :-)
Laurent66
Ps: Je précise que je commence mon diag-off dans quelques jours et que je connais déjà les conclusions de ce bilan... Si j'avais un doute je ne me serais pas enquiquiné à faire toutes ces démarches éprouvantes.
Bonjour Laurent,

Je pense que dans le cas d'un syndrome qui relève du médical, de la psychologie et de la génétique (j'espère ne pas me tromper), il y a nécessité de passer un diagnostique afin d'affirmer ou non ses suspicions à ce sujet. Par exemple, je pense que l'on peut se revendiquer "geek" quand on se sent appartenir à cette communauté. Mais se dire "autiste" sans diag, ça n'a pas vraiment de sens parce que ce terme désigne quelque chose de très particulier, quelque chose de très précis sur le plan médical et légal. Sur ce point, je rejoins l'avis général exprimé sur ce sujet et ne répéterai pas une fois de plus les nombreux arguments (à mon sens pertinents) qui ont été exposés.

Néanmoins, je comprends cette impression d'exclusion. Tu dis que c'est le premier sujet du forum que tu lis : sache que c'est (à mes yeux) le seul qui puisse réellement donner cette impression. Je ne crois pas que quiconque soit exclu de ce forum. Il y a les diagnostiqués aspi, ceux qui se reconnaissent dans le syndrome sans en faire "médicalement" (peut-être que ce n'est pas un bon terme) partie, puis ceux qui comme moi ne savent pas encore. Tout le monde peut participer, échanger, découvrir les autres et apprendre à se connaitre.

J'ai lu en grande partie la discussion autour de l'auto diagnostique et j'ai vu que certains s'étaient senti exclus. "Illégitimes". J'ai presque cru, à un moment de la discussion, qu'un non-diag comme moi ne devrait pas être sur ce forum. J'ai changé ma signature pour clarifier par une phrase ma situation actuelle. Je crois que l'on peut être surpris par certains propos et, que d'une manière ou d'une autre, se croire exclu. Mais c'est faux. Ce n'est pas ça le sujet de cette discussion : c'est l'auto-diagnostique, non, le refus de diagnostique et la légitimité d'employer un terme, "aspi". Pas la légitimité de s'exprimer sur le forum. Il n'y a pas un "club" de diagnostiqués ici.

J'espère que tu seras vite rassuré sur ce point. C'est très dur d'arriver quelque part, croire reconnaitre une famille (ou une famille adoptive dans le cas où le SA n'est pas en cause, malgré d'énormes ressemblances) et soudainement d'avoir la sensation que l'on n'est pas légitime. Mais encore une fois, ce n'est pas le cas. Et si certains ici devaient penser ça, ils sont certainement minoritaires.
En attente d'un diagnostique avec le CRA de ma région ; décembre 2014 : premier rendez-vous avec un professionnel affilié au CRA, la piste SA se concrétise et je poursuis donc mon chemin avec un peu plus de confiance dans mes démarches.