[Index Sociologie] Le racisme/sexisme...

Pour les gens qui ont simplement envie de discuter sans souhaiter faire passer d'information particulière.
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Re: [Index Sociologie] Le racisme/sexisme...

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Re: [Index Sociologie] Le racisme/sexisme...

Message par user6539 »

user8110 a écrit : samedi 23 mars 2024 à 12:05 Pour finir, oui effectivement, je suis sujette à de nombreux facteurs qui viennent interagire fortement avec ma consistance et ma régularité en termes de quantité et de qualité. Celà est totalement indépendant de ma propre volonté. Je me passerais bien d'être malade.
Je conçois que ce soit perturbant. Mais je pensais trouver ici des personnes pouvant faire preuve de compassion et de tolérance à cette égard.
C-E-S-S-E D-E T-E P-R-E-N-D-R-E P-O-U-R L-E N-O-M-B-R-I-L D-U M-O-N-D-E.
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Re: [Index Sociologie] Le racisme/sexisme...

Message par user8110 »

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Deoxys
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Re: [Index Sociologie] Le racisme/sexisme...

Message par Deoxys »

hazufel a écrit : mercredi 13 mars 2024 à 15:57Sur Arte, en libre accès jusqu'au 07/04 :

Exterminez toutes ces brutes
La troublante conviction de l'ignorance

Dans une puissante méditation en images, Raoul Peck montre comment, du génocide des Indiens d'Amérique à la Shoah, l'impérialisme, le colonialisme et le suprémacisme blanc constituent un impensé toujours agissant dans l'histoire de l'Occident.

"Civilisation, colonisation, extermination" : trois mots qui, selon Raoul Peck, "résument toute l'histoire de l'humanité". Celui-ci revient sur l’origine coloniale des États-Unis d’Amérique pour montrer comment la notion inventée de race s'est institutionnalisée, puis incarnée dans la volonté nazie d'exterminer les Juifs d'Europe. Le même esprit prédateur et meurtrier a présidé au pillage de ce que l'on nommera un temps "tiers-monde".

Déshumanisation
Avec ce voyage non chronologique dans le temps, raconté par sa propre voix, à laquelle il mêle celles des trois auteurs amis qui l'ont inspiré (l'Américaine Roxanne Dunbar-Ortiz, le Suédois Sven Lindqvist et Michel-Rolph Trouillot, haïtien comme lui), Raoul Peck revisite de manière radicale l’histoire de l'Occident à l'aune du suprémacisme blanc. Tissant avec une grande liberté de bouleversantes archives photo et vidéo avec ses propres images familiales, des extraits de sa filmographie mais aussi des séquences de fiction (incarnées notamment par l’acteur américain Josh Hartnett) ou encore d'animation, il fait apparaître un fil rouge occulté de prédation, de massacre et de racisme dont il analyse la récurrence, l'opposant aux valeurs humanistes et démocratiques dont l'Europe et les États-Unis se réclament. "Exterminez toutes ces brutes", phrase prononcée par un personnage du récit de Joseph Conrad Au cœur des ténèbres, et que Sven Lindqvist a choisie comme titre d'un essai, résume selon Raoul Peck ce qui relie dans un même mouvement historique l'esclavage, le génocide des Indiens d'Amérique, le colonialisme et la Shoah : déshumaniser l'autre pour le déposséder et l'anéantir. De l'Europe à l’Amérique, de l'Asie à l’Afrique, du XVIe siècle aux tribuns xénophobes de notre présent, il déconstruit ainsi la fabrication et les silences d'une histoire écrite par les vainqueurs pour confronter chacun de nous aux impensés de sa propre vision du passé.
A revoir à tout âge. Mes fils en 4e, étudient la merveilleuse colonisation... Ils vont les regarder.
Je viens enfin de regarder les quatre épisodes aujourd'hui...

Il ne reste plus beaucoup de temps pour les regarder en libre accès, je ne peux que vous conseiller d'en profiter. :bravo:

Attention tout de même, si vous y êtes sensibles : certains passages sont violents.
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hazufel
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Re: [Index Sociologie] Le racisme/sexisme...

Message par hazufel »

Dans Télérama, à l’occasion de l’exposition du musée du Quai Branly. Je trouve que ça complète le documentaire cité plus haut.
Pour la culture aztèque, l’heure de la reconquête
Caricaturée, brutalement effacée par les colons espagnols, la culture de ce peuple, qu’aborde l’exposition “Mexica” du Quai Branly, reste méconnue. Des historiens restituent enfin sa grande richesse.
Spoiler : 
Les Aztèques, terme générique utilisé pour désigner « le peuple qui dominait le Mexique central au moment de l’arrivée des Espagnols », ont de tout temps fasciné les chercheurs, tant leur langue, leurs codes sociaux, leurs pratiques guerrières et religieuses restaient obscurs. L’historienne américaine Camilla Townsend, qui enseigne l’histoire de l’Amérique précolombienne à Rutgers University (New Jersey), lève le voile sur ce peuple dans son dernier ouvrage, Le Cinquième Soleil, récit de l’histoire enfouie – et réécrite par les Espagnols – d’une civilisation multiforme, conquise, longtemps restée mystérieuse parce qu’on ne savait pas ce qu’elle disait d’elle-même.


En étudiant des sources demeurées inexploitées, les annales et chroniques en langue nahuatl rédigées après la conquête, l’historienne restitue la parole et la mémoire d’une myriade d’ethnies et de royaumes, défigurées par les discours et les représentations de ceux qui les ont colonisés.

Les livres écrits par les Espagnols du XVIᵉ siècle encouragent à croire que les peuples vaincus par les conquistadors étaient extrêmement barbares.
Camilla Townsend, historienne
L’image des Aztèques, telle qu’elle a été véhiculée par le récit des conquérants, est, explique Camilla Townsend, « à glacer le sang. Les couteaux de silex avec leurs yeux incrustés, les pierres sacrificielles, les porte-crânes, impriment dans l’imagination des images indélébiles […] Nous imaginons des orgies de violence, comme celles représentées dans le film Apocalypse (2006) […] Les livres écrits par les Espagnols du XVIᵉ siècle encouragent également les lecteurs à croire que les peuples vaincus par les conquistadors étaient extrêmement barbares, que Dieu a voulu la fin de leur civilisation parce qu’elle incarnait tout ce qu’il y a de mauvais dans la nature humaine […] Les Aztèques ne se reconnaîtraient jamais dans l’image de leur monde telle qu’elle ressort des livres et des films que nous avons produits. »

Une image forgée depuis 1519, quand une dizaine de navires espagnols, conduits par le conquistador Hernán Cortés (1485-1547), abordent Cempoala, près de Vera Cruz. Des étrangers pour les Nahua, qui ne pouvaient les nommer, ignorant de quelle région ou pays ils venaient, et qui débarquent « vêtus de métal », avec des chevaux, des chiens hurlant, des canons, des couleuvrines, des arquebuses, des arbalètes et des hallebardes scintillantes. Belliqueux, inférieurs en nombre mais puissamment armés, les Espagnols, qui parfois négocient des alliances ou nouent des pourparlers de paix avec ceux qu’ils rencontrent (mais qui souvent les exterminent s’ils n’obtempèrent pas), sont toutefois surpris par la physionomie de ces indigènes, à la fois guerriers et cultivateurs, aux coiffes d’aigle, de jaguar, de serpent. Deux mondes face à face, qui s’entretuent dans les forêts et les marais, et ne se comprennent pas.

Le témoignage d’un baroudeur espagnol de la conquête, Bernal Diaz del Castillo (vers 1495-1584), dans son Histoire véridique de la conquête de la Nouvelle-Espagne, relate la sidération des quatre cent cinquante soldats espagnols arrivant, le 8 novembre 1519, à Mexico-Tenochtitlan, agglomération de plus de 200 000 habitants. Ils furent d’abord « ébahis d’admiration […] à cause des grandes tours, des temples et des édifices bâtis dans l’eau, tous de chaux et de pierre. Quelques-uns même de nos soldats demandaient si cette vision n’était pas un rêve. » L’admiration se changea en horreur quand ils découvrirent des lieux de sacrifice encore sanglants, surmontés par les statues des dieux de la guerre et des enfers.

Après les guerres, les épidémies de variole, de rougeole et de typhus qui décimèrent les populations, une autre bataille prit rapidement le relais : celle des langues. Les sources espagnoles de la conquête sont nombreuses. Entre 1519 et 1525, Hernán Cortés envoie ainsi régulièrement des rapports au souverain d’Espagne, autant pour glorifier son expédition que pour se dédouaner des accusations qui fustigent sa fureur iconoclaste.

Puis tout un contingent de missionnaires franciscains débarque. Afin de comprendre la langue locale inconnue, aux signes pictographiques mystérieux, aux images symboliques sans représentation phonétique, ils apprendront à en transcrire les sons au moyen de l’alphabet romain. Mais comment pouvaient-ils appréhender tout un système religieux et les dieux qui le composaient, comme Quetzalcóatl, le serpent à plumes, dieu du vent ? « Il y avait beaucoup de dieux et de déesses, explique Camilla Townsend, et chacun d’entre eux apparaissait avec tout un éventail de traits possibles. Aujourd’hui, nous ne comprenons pas toujours leurs caractéristiques aussi bien que nous le voudrions, car, à l’époque coloniale, les Nahua n’avaient pas toute liberté pour les évoquer. S’ils pouvaient consigner ouvertement des récits historiques, il était dangereux d’écrire sur les dieux. »

Codex peints, glyphes, musique…

Un prêtre indigène dit aux Franciscains : « Vous nous avez dit que nous ne connaissions pas Celui qui nous donne la vie et l’existence, qui est le Seigneur des cieux et de la terre. Vous dites aussi que ceux que nous adorons ne sont pas des dieux. Cette façon de parler est tout à fait nouvelle pour nous, et très scandaleuse. Nous sommes effrayés […] car nos ancêtres qui nous ont engendrés et gouvernés n’ont jamais rien dit de tel. Au contraire… ils nous ont appris à honorer les dieux… Et ils nous ont dit que c’est à travers nos dieux que nous vivons et existons, et que nous leur sommes redevables […] Nous mourrons avant d’avoir renoncé à les servir et à les vénérer. » Ce Jésus dont leur parlaient les missionnaires, ils ne le rejetaient pas, à condition de pouvoir l’agréger à leurs dieux, sans les remplacer par lui. Mais dans l’esprit des Espagnols, il fallait extirper des mémoires ces croyances qu’ils jugeaient pernicieuses.

Le formidable effort d’apprentissage que déployèrent alors les missionnaires franciscains avait pour objectif de neutraliser une culture et une langue. Dans Quand les Indiens parlaient latin. Colonisation alphabétique et métissage dans l’Amérique du XVIᵉ siècle, ouvrage paru l’an passé, l’historien Serge Gruzinski, spécialiste de la mondialisation ibérique au XVIᵉ siècle, écrit : « L’oralité préhispanique s’appuie sur les codex peints, les glyphes, les bas-reliefs de pierre, la musique et la mécanique méticuleuse des rituels. La multiplicité des supports et des codes – glyphes, chromatismes, senteurs, chatoiement des plumes, sons des instruments, chants, danses, rythmes battus sur les tambours… – demande une agilité et une plasticité bien supérieures à la simple maîtrise d’une langue alphabétique. »

Brûlant ou confisquant les codex, détruisant les idoles du paganisme, les missionnaires se trouvaient confrontés au caractère intraduisible d’un monde conceptuel. À défaut de pouvoir faire disparaître toutes les croyances païennes, au moins s’efforçaient-ils de les récupérer pour les inscrire dans l’interprétation qu’ils voulaient imposer du divin.

Afin de mener à bien la christianisation, ils ouvrirent des écoles pour éduquer les jeunes de familles nobles, de 10 à 12 ans, avec les préceptes religieux, le latin, l’espagnol, la musique et les enluminures. Le grammairien franciscain Alonso de Molina publia, en 1571, un dictionnaire nahuatl-castillan afin d’aider les missionnaires à évangéliser les indigènes nahua. Ouvrage d’autant plus utile que le nahuatl ne s’écrivait pas et que la difficulté consistait à traduire cette langue parlée dans l’alphabet européen, donc, écrit Serge Gruzinski, à « établir une équivalence de sons proférés par les Nahua avec nos voyelles et nos consonnes ».

Les jeunes de familles riches ainsi formés à l’alphabet romain entreprirent de consigner ce que leur racontaient en nahuatl les anciens qui avaient connu la conquête – en évacuant toutefois ce qui se rapportait aux sacrifices. Entretien d’une mémoire à haut risque, quand le fait de conserver des statuettes divines pouvait conduire à la mort. Pourtant, soutient Camilla Townsend, les indigènes ne renièrent jamais leur identité : « Bien au contraire, tout au long de l’ère coloniale, leur conscience de soi s’est épanouie. »

Nourri de ces annales méconnues de la mémoire autochtone, son livre fait revivre des personnages et des pratiques. Et invite à penser autrement les légendes colportées après la conquête menée par les conquistadors. Les femmes esclaves, prises de guerre, livrées aux tribus adverses ou aux Espagnols ; les nombreuses épouses des chefs offrant de nombreux prétendants au trône ; Miyahuaxihuitl, « Perle de maïs », la princesse que tous voulaient avoir ; Matlalcihuartl, « femme bleu-vert », la préférée du roi de Texcoco ; Malintzin, traductrice puis compagne de Cortés, figure controversée encore aujourd’hui, les uns l’accusant de trahison envers son peuple, les autres la louant pour avoir tenté de minimiser les effusions de sang… Autant de silhouettes qui ressurgissent des études, menées aussi par des épigraphistes, des archéologues, des anthropologues ou des historiens de l’art, et qui rectifient les sources espagnoles – celles des vainqueurs, qui mirent à profit le considérable essor de l’imprimé, l’autre grand acteur de cette période.

L’écriture fut l’une des manifestations les plus brutales, durables et insidieuses de la colonisation espagnole.
Serge Gruzinski, historien
Au tout début du XVIᵉ siècle, par exemple, quelque trois cents exemplaires de la première édition de Don Quichotte partirent pour la « Nouvelle- Espagne », avec de la littérature chrétienne en langue locale pour encourager l’endoctrinement et diffuser la culture européenne.

Pour Serge Gruzinski, c’est même là un phénomène majeur, qui se développera dans les décennies suivantes : « Compagne invisible et omniprésente, l’écriture constitue l’une des manifestations les plus brutales, les plus durables, les plus insidieuses et les plus irréductibles de la colonisation espagnole. » L’écriture européenne a ainsi, selon lui, conditionné la pensée aussi bien de ceux qui écrivaient que de ceux qui lisaient.

Cette « révolution alphabétique » engendrée par la conquête, sa « technique invasive » censée illustrer la supériorité de ceux qui vinrent d’Europe, seraient aussi, selon l’historien, à méditer pour évaluer les transformations les plus contemporaines : « Sa violence cachée, estime-t-il, ses effets paralysants et irréversibles ont des points communs avec la révolution numérique à laquelle nous sommes aujourd’hui confrontés et soumis. »

- Le Cinquième Soleil. Une autre histoire des Aztèques, de Camilla Townsend, traduit de l’anglais (États-Unis) par Sylvie Taussig, éd. Albin Michel, 414 p., 26,90 €.
- Quand les Indiens parlaient latin. Colonisation alphabétique et métissage dans l’Amérique du XVIᵉ siècle, de Serge Gruzinski, éd. Fayard, 320 p., 23 €.
- L’Amérique latine précolombienne. Des premiers peuples à Tupac Amaru, de Carmen Bernand, éd. Belin, 624 p., 49 €.
- Exposition « Mexica. Des dons et des dieux au Templo Mayor », au musée du Quai Branly, Paris 7ᵉ, jusqu’au 8 septembre.
Lien vers l’exposition du Quai Branly - Mexica

À l’instar de l’exposition sur Néandertal que j’ai vue dans le petit musée archéologique du Vexin, je trouve que les expositions, les émissions, les ouvrages s’attèlent enfin et de plus en plus à la déconstruction des mythes qui installaient les peuples non blancs / non européens au rang de « brutes, sauvages, animaux », etc.
Les mythes ne se cassent pourtant pas depuis si longtemps.
Si Svante Pääbo et ses équipes n’avaient pas réalisé le séquençage du génome de Neandertal, prouvant qu’il y a eu mélange avec l’espèce dont les humains actuels descendent, le mythe perdurait sans doute encore :-(

Cependant à l’heure où l’humanité s’étiole en déliquescence délétère, je trouve que se rattacher à la sauvagerie et l’animalité est la plus vaste porte de salut pour retrouver ce qu’est la valeur intrinsèque du vivant sentient.
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hazufel
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Re: [Index Sociologie] Le racisme/sexisme...

Message par hazufel »

En "compléments" des documentaires de Raoul Peck, dans le monde diplomatique du mois :

Au temps où la démocratie américaine organisait le terrorisme racial

Puis :

L’esclavage aboli, les lynchages ont commencé aux États-Unis
Spoiler : 
Si quelqu'un veut les articles entiers, suffira de demander
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Deoxys
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Re: [Index Sociologie] Le racisme/sexisme...

Message par Deoxys »

hazufel a écrit : jeudi 25 avril 2024 à 13:10
Spoiler : 
Si quelqu'un veut les articles entiers, suffira de demander
Spoiler : 
Je veux bien s'il-te-plaît. :)

Quant au rapport d'Amnesty International... que dire. On est loin du « plus jamais ça » comme évoqué dans l'article...
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Tugdual
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Re: [Index Sociologie] Le racisme/sexisme...

Message par Tugdual »

Modération (Tugdual) : Un message a été déplacé ici.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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hazufel
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Re: [Index Sociologie] Le racisme/sexisme...

Message par hazufel »

Deoxys a écrit : dimanche 28 avril 2024 à 10:42
hazufel a écrit : jeudi 25 avril 2024 à 13:10
Spoiler : 
Si quelqu'un veut les articles entiers, suffira de demander
Spoiler : 
Je veux bien s'il-te-plaît. :)

Quant au rapport d'Amnesty International... que dire. On est loin du « plus jamais ça » comme évoqué dans l'article...
C’est envoyé, bonne lecture à toi :-)

« Plus jamais ça » ne sera jamais. L’humain ne fait que reproduire les mêmes atrocités depuis la nuit des temps, où le pouvoir est apparu comme gestionnaire du monde.
Si les déclinaisons ne manquent pas, le but reste toujours le même.
Qu’ils fassent tout pèter une bonne fois pour toute, avec les armements nucléaires disponibles, il y a de quoi faire en moins de temps qu’il ne faut pour le dire.
La Terre sera enfin tranquille et le pouvoir n’existera plus sinon celui de l’équilibre.

@Tugdual, merci pour le déplacement !
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Re: [Index Sociologie] Le racisme/sexisme...

Message par user6539 »

hazufel a écrit : dimanche 28 avril 2024 à 11:10
Deoxys a écrit : dimanche 28 avril 2024 à 10:42
hazufel a écrit : jeudi 25 avril 2024 à 13:10
Spoiler : 
Si quelqu'un veut les articles entiers, suffira de demander
Spoiler : 
Je veux bien s'il-te-plaît. :)

Quant au rapport d'Amnesty International... que dire. On est loin du « plus jamais ça » comme évoqué dans l'article...
C’est envoyé, bonne lecture à toi :-)

« Plus jamais ça » ne sera jamais. L’humain ne fait que reproduire les mêmes atrocités depuis la nuit des temps, où le pouvoir est apparu comme gestionnaire du monde.
Si les déclinaisons ne manquent pas, le but reste toujours le même.
Qu’ils fassent tout pèter une bonne fois pour toute, avec les armements nucléaires disponibles, il y a de quoi faire en moins de temps qu’il ne faut pour le dire.
La Terre sera enfin tranquille et le pouvoir n’existera plus sinon celui de l’équilibre.

@Tugdual, merci pour le déplacement !
Dans l'hypothétique éventualité d'une apocalypse nucléaire, je me laisse aller à une interrogation d'une profondeur quasi abyssale : les individus dont l'activité cérébrale semble être en sommeil éternel se livreront-ils à l'exercice frivole de documenter l'événement via des récits éphémères via TokTok ou encore Schnaps-Schnaps sur leurs appareils mobiles jusqu'à ce que la désintégration totale ne les emporte ?

Cela constituera, sans doute, une ultime représentation tout à fait à la hauteur de ce que l'humanité s'est façonnée à être.
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Re: [Index Sociologie] Le racisme/sexisme...

Message par Deoxys »

Une nouvelle trend : prendre un selfie ou se filmer avec un champignon atomique (un vrai) en fond. 8) Bon, je fais ma mauvaise langue mais à côté de ça, je consomme moi-même pas mal de contenu, voire j'échange en commentaires dans certains cas, sur Instagram. 👀


Il est vrai sinon que c'est mal parti... Mais je pense qu'on peut encore essayer d'améliorer les choses en agissant à son échelle (ce peut être simplement, si on n'a pas les moyens de donner de sa personne/son argent, en maintenant un dialogue ouvert et plus bienveillant, en évitant soi-même de causer du tort — ou d'y contribuer — là où cela est évitable...).

Si vraiment la situation devenait irrécupérable pour de bon, au moins on aura tenté...
Et si elle s'améliore, on aura bien fait.

Après bien sûr, on n'atteindra jamais un "plus jamais ça" parfait (ou alors pas avant des siècles et des siècles, si jamais on évoluait jusqu'au stade d'êtres "surélevé·es" [et je ne vois pas comment ce serait possible ou même souhaitable]).
Encore et toujours, ce n'est pas la perfection qu'il faut viser (pas juste irréaliste mais impossible et pouvant mener à des dérives) mais la réduction/l'optimisation, là où on le peut de manière raisonnable, de son impact sur le monde...

Mais j'avoue qu'il y a de quoi se désespérer... Mais en même temps, je me dis (pour moi en tout cas) qu'on n'a pas le droit d'abandonner. Tant pis si ça fait bisounours. :mrgreen: 🌈💖
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Ostara
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Re: [Index Sociologie] Le racisme/sexisme...

Message par Ostara »

En ce qui concerne le sexisme,mon mari choqué par la condition de ses camarades féminines,me rapporte que les candidates avec lui dans sa formation, s'extasie devant leurs mec qui fait le ménage exceptionnellement, tu te rend compte je suis rentrée tard il avait tout fait a la maison,pour une fois,et il était fier de lui,

Eeeuuuh mais ton mec il veut quoi un pim's,une médaille,la légion d'honneur,un bonbon? p'tite pastille à la menthe peut être ?

Encore des personnes qui malheureusement doivent subir toute la charge mentale,et tous le monde s'en fout comme de l'an quarante,le mec il a passé le balais on va le canonisé limite :roll:

Le partage des tâches c'est pas encore ça sur le terrain.

certains je pense qu'ils ont cru que leurs conjointes (pas tous je ne généralise pas),c'est pas leurs conjointes en faite,c'est l'agent d'entretien en CDI.

Tout s'explique du coup.s't'un malheureux malentendu.ça arrive de confondre zut de flute.

Notamment l'hiver avec la nuit qui tombe plus tôt,si on allume pas la lumière,tout de suite,on peut se méprendre vous comprenez.
Diagnostic TSA avec suspicion de TDA associé,trouble anxio-dépressif de type épuisement.
Ma page perso fragrantica: https://www.fragrantica.fr/members/58816

Savoir,Vouloir,Oser,
Se taire.
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Re: [Index Sociologie] Le racisme/sexisme...

Message par user6539 »

Ostara a écrit : samedi 4 mai 2024 à 23:40 En ce qui concerne le sexisme,mon mari choqué par la condition de ses camarades féminines,me rapporte que les candidates avec lui dans sa formation, s'extasie devant leurs mec qui fait le ménage exceptionnellement, tu te rend compte je suis rentrée tard il avait tout fait a la maison,pour une fois,et il était fier de lui,

Eeeuuuh mais ton mec il veut quoi un pim's,une médaille,la légion d'honneur,un bonbon? p'tite pastille à la menthe peut être ?

Encore des personnes qui malheureusement doivent subir toute la charge mentale,et tous le monde s'en fout comme de l'an quarante,le mec il a passé le balais on va le canonisé limite :roll:

Le partage des tâches c'est pas encore ça sur le terrain.

certains je pense qu'ils ont cru que leurs conjointes (pas tous je ne généralise pas),c'est pas leurs conjointes en faite,c'est l'agent d'entretien en CDI.

Tout s'explique du coup.
Cela me rappelle une expression que de nombreuses amies de mes partenaires utilisaient : « homme bon à marier », ce qui me mettait toujours très mal à l'aise (à cause du mot « marier »), jusqu'à ce que l'on m'en explique enfin la signification et que je sois abasourdi d'apprendre que la plupart des « hommes » (j’aurais employé un autre terme mais je vais rester poli…) ne faisaient absolument rien une fois rentrés chez eux…

Mes grands-parents m’ont toujours inculqué le sens de l’aide dans les tâches, qu’il s’agisse du jardin potager, du ménage, de la mise de table ou encore de la préparation des repas. J’avais cru comprendre que le partage des responsabilités s’était très légèrement amélioré, mais j’ai l’impression que nous assistons à un retour en arrière, particulièrement avec la montée du masculinisme et des idéologies rétrogrades.

Ce mouvement, souvent articulé autour d’une réaffirmation agressive d’une conception traditionnelle des rôles de genre, revendique fréquemment un retour à une société où les hommes détiennent un pouvoir exclusif sur les finances et le foyer, tandis que les femmes seraient reléguées aux tâches ménagères. Cette attitude menace les progrès réalisés dans la reconnaissance de l’égalité domestique et professionnelle, en rejetant l’idée d’une juste répartition des tâches au sein du couple. En conséquence, les normes de partenariat progressistes, où la coopération est valorisée, risquent d’être remplacées par un modèle patriarcal qui cantonne chacun à des stéréotypes obsolètes... :/

Mais bon… Encore faudrait-il que ces partisans du masculinisme « trouvent » une partenaire.
Éventuellement, du côté du collectif Némésis ou des identitaires… :sick:
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Re: [Index Sociologie] Le racisme/sexisme...

Message par Ostara »

C3PO a écrit : dimanche 5 mai 2024 à 0:28
Ostara a écrit : samedi 4 mai 2024 à 23:40 En ce qui concerne le sexisme,mon mari choqué par la condition de ses camarades féminines,me rapporte que les candidates avec lui dans sa formation, s'extasie devant leurs mec qui fait le ménage exceptionnellement, tu te rend compte je suis rentrée tard il avait tout fait a la maison,pour une fois,et il était fier de lui,

Eeeuuuh mais ton mec il veut quoi un pim's,une médaille,la légion d'honneur,un bonbon? p'tite pastille à la menthe peut être ?

Encore des personnes qui malheureusement doivent subir toute la charge mentale,et tous le monde s'en fout comme de l'an quarante,le mec il a passé le balais on va le canonisé limite :roll:

Le partage des tâches c'est pas encore ça sur le terrain.

certains je pense qu'ils ont cru que leurs conjointes (pas tous je ne généralise pas),c'est pas leurs conjointes en faite,c'est l'agent d'entretien en CDI.

Tout s'explique du coup.
Cela me rappelle une expression que de nombreuses amies de mes partenaires utilisaient : « homme bon à marier », ce qui me mettait toujours très mal à l'aise (à cause du mot « marier »), jusqu'à ce que l'on m'en explique enfin la signification et que je sois abasourdi d'apprendre que la plupart des « hommes » (j’aurais employé un autre terme mais je vais rester poli…) ne faisaient absolument rien une fois rentrés chez eux…

Mes grands-parents m’ont toujours inculqué le sens de l’aide dans les tâches, qu’il s’agisse du jardin potager, du ménage, de la mise de table ou encore de la préparation des repas. J’avais cru comprendre que le partage des responsabilités s’était très légèrement amélioré, mais j’ai l’impression que nous assistons à un retour en arrière, particulièrement avec la montée du masculinisme et des idéologies rétrogrades.

Ce mouvement, souvent articulé autour d’une réaffirmation agressive d’une conception traditionnelle des rôles de genre, revendique fréquemment un retour à une société où les hommes détiennent un pouvoir exclusif sur les finances et le foyer, tandis que les femmes seraient reléguées aux tâches ménagères. Cette attitude menace les progrès réalisés dans la reconnaissance de l’égalité domestique et professionnelle, en rejetant l’idée d’une juste répartition des tâches au sein du couple. En conséquence, les normes de partenariat progressistes, où la coopération est valorisée, risquent d’être remplacées par un modèle patriarcal qui cantonne chacun à des stéréotypes obsolètes... :/

Mais bon… Encore faudrait-il que ces partisans du masculinisme « trouvent » une partenaire.
Éventuellement, du côté du collectif Némésis ou des identitaires… :sick:
Je pensais aussi que ça c'était amélioré,tout du moins un temps,

Jusqu'à ce que je me rende compte que dans mon boulot,j'ai pleins de collègues qui se sont séparés où qui ont divorcé justement parce que leur conjoint/mari faisait quasiment rien a la maison,que tout reposait sur leurs épaules et qu'elles n'en pouvaient plus.

Récemment j'ai écouté une émission a la télé que pendant et après l'accouchement, maintenant que les avancées médicales modernes,avaient permis de ne plus avoir de décès par infections,une des premières causes de décès chez les femmes ayant récemment accouché,c'étais le suicide,avec les troubles cardiaques,

c'est pas une statistique fiable ni une statistique tout court,mais ça me paraît pas si surprenant au vu des situations que peuvent vivre certaines femmes :( de ce que beaucoup au quotidien racontent,

Ça rejoint un peu aussi le constat qui avait été fait que les femmes décédait plus souvent de maladies,car tellement débordées par des journées qui n'en finissent jamais,n'avait même pas le temps de prendre rdv pour des contrôles de routines,où pour se soigner,

Y'avait un spot préventif qui passait un temps à la tv,sur ce problème de charge mentale et de défaut de soins qui en découlent,ça sensibilisais les gens a la charge mentale qui pèse sur les femmes,et faisait passer le message qu'il fallait les inciter a se soigner,a penser a leur santé.je ne m'en rappelle plus dans les détails,mais ça m'avait marquée.

J'espère vraiment qu'on ne va pas reculer en arrière,déjà les pas en avant sont lents,alors si on recule c'est la fin des haricots.

Entre ça et les conneries sur la maternité qu'on peut entendre, l'instinct maternel et tout le toutim susucre rose,a base de mais tu verras t'inquiète pas tu sauras instinctivement quoi faire,
Spoiler : 
c'est comme le gynéco qui m'as posé mon stérilet quand je lui ai dit que quand j'allais accoucher ça allait être comique,vu comment je hurle pour un stérilet,qu'il m'as répondu oui mais vous le vivrais mieux y'a la carotte au bout.

Alors moi docteur 3.5kg j'appelle plus ça une carotte mais une citrouille coincée dans la tuyauterie :lol:
Encore une fois,une pression supplémentaire,une femme qui accouche,doit tout trouver merveilleux, incroyable,de sa grossesse a son accouchement,il y a peu de place a la parole, jusqu'à récemment la dépression post accouchement,et le burn out parental étaient encore des sujets tabous,la aussi,une femme qui avouait sans hypocrisie ne pas trouver tout merveilleux dans la maternité, pointée du doigt de "mauvaise mère",

Bon bien sûr les choses avancent,des femmes et des parents en général témoignent et la parole se libère,et ça c'est cool,

Mais dans les mentalités collectives,c'est pas encore intégré du tout.
Diagnostic TSA avec suspicion de TDA associé,trouble anxio-dépressif de type épuisement.
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Re: [Index Sociologie] Le racisme/sexisme...

Message par user6539 »

Ostara a écrit : dimanche 5 mai 2024 à 0:50
Spoiler : 
Je pensais aussi que ça c'était amélioré,tout du moins un temps,

Jusqu'à ce que je me rende compte que dans mon boulot,j'ai pleins de collègues qui se sont séparés où qui ont divorcé justement parce que leur conjoint/mari faisait quasiment rien a la maison,que tout reposait sur leurs épaules et qu'elles n'en pouvaient plus.

Récemment j'ai écouté une émission a la télé que pendant et après l'accouchement, maintenant que les avancées médicales modernes,avaient permis de ne plus avoir de décès par infections,une des premières causes de décès chez les femmes ayant récemment accouché,c'étais le suicide,avec les troubles cardiaques,

c'est pas une statistique fiable ni une statistique tout court,mais ça me paraît pas si surprenant au vu des situations que peuvent vivre certaines femmes :( de ce que beaucoup au quotidien racontent,

Ça rejoint un peu aussi le constat qui avait été fait que les femmes décédait plus souvent de maladies,car tellement débordées par des journées qui n'en finissent jamais,n'avait même pas le temps de prendre rdv pour des contrôles de routines,où pour se soigner,

Y'avait un spot préventif qui passait un temps à la tv,sur ce problème de charge mentale et de défaut de soins qui en découlent,ça sensibilisais les gens a la charge mentale qui pèse sur les femmes,et faisait passer le message qu'il fallait les inciter a se soigner,a penser a leur santé.je ne m'en rappelle plus dans les détails,mais ça m'avait marquée.

J'espère vraiment qu'on ne va pas reculer en arrière,déjà les pas en avant sont lents,alors si on recule c'est la fin des haricots.

Entre ça et les conneries sur la maternité qu'on peut entendre, l'instinct maternel et tout le toutim susucre rose,a base de mais tu verras t'inquiète pas tu sauras instinctivement quoi faire,
Spoiler : 
c'est comme le gynéco qui m'as posé mon stérilet quand je lui ai dit que quand j'allais accoucher ça allait être comique,vu comment je hurle pour un stérilet,qu'il m'as répondu oui mais vous le vivrais mieux y'a la carotte au bout.

Alors moi docteur 3.5kg j'appelle plus ça une carotte mais une citrouille coincée dans la tuyauterie :lol:
Encore une fois,une pression supplémentaire,une femme qui accouche,doit tout trouver merveilleux, incroyable,de sa grossesse a son accouchement,il y a peu de place a la parole, jusqu'à récemment la dépression post accouchement,et le burn out parental étaient encore des sujets tabous,la aussi,une femme qui avouait sans hypocrisie ne pas trouver tout merveilleux dans la maternité, pointée du doigt de "mauvaise mère",

Bon bien sûr les choses avancent,des femmes et des parents en général témoignent et la parole se libère,et ça c'est cool,

Mais dans les mentalités collectives,c'est pas encore intégré du tout.
Oui… Les inégalités que subissent les femmes s'enracinent dans chaque recoin de leur vie quotidienne, exposant une injustice qui ne peut être tolérée…

Sur le front économique, elles sont systématiquement sous-payées par rapport aux hommes, même lorsqu'elles accomplissent un travail de valeur égale. Elles sont exclues des postes de pouvoir et de décision, confinées dans des emplois précaires et sous-rémunérés. Le poids disproportionné des tâches ménagères et des soins aux enfants, associé à une charge mentale écrasante, les enferme dans un cercle vicieux qui réduit leur accès aux opportunités professionnelles.

Sur le plan de la santé, elles rencontrent des obstacles scandaleux : un accès insuffisant aux soins, des affections mal diagnostiquées ou négligées par manque de recherche et une prise en charge inadéquate qui les laisse vulnérables. Elles subissent des violences intolérables, qu'il s'agisse d'agressions sexuelles, de harcèlement, de violences domestiques, ou de pratiques culturelles rétrogrades telles que les mariages forcés et les mutilations génitales.

Dans la sphère politique, elles sont privées de voix, sous-représentées et réduites au silence dans la prise de décision. L'éducation, pourtant un droit fondamental, leur est parfois refusée, les laissant moins alphabétisées et empêchées d'accéder à l'enseignement supérieur.

Les stéréotypes sexistes leur ferment les portes des opportunités, tandis que les normes de beauté irréalistes leur imposent des standards oppressifs. Elles sont également privées d'accès équitable à la propriété foncière, aux crédits financiers, et leurs droits matrimoniaux ou parentaux sont bafoués dans certaines sociétés, etc.

Et bien entendu, malgré ces efforts proclamés en faveur du changement, la situation s'améliorera sans doute lorsque les rivières remonteront vers leurs sources.
ASD (DSM-5)
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ἕν οἶδα ὅτι οὐδὲν οἶδα. Σωκράτης