Problème : la voie ferroviaire entre Cavaillon et Pertuis n'est pas utilisée. Pour circuler en train entre Cavaillon et Pertuis, il faut changer à Marseille-St-Charles.

Pour moi ton histoire ne représente pas l'échec de la médecine conventionnelle, mais le manque d'écoute de médecin pour ne pas dire l'orgueil, le fait qu'il pratique tel ou tel médecine n'a rien a voir. En médecine conventionnelle on traite le malade dans sa globalité et pas uniquement le symptôme. Dans ton cas ils n'ont rien traité du tout, tu avais des douleurs aigues au ventre, excuse moi mais en médecine conventionnelle une des causes est la crise d'appendicite, c'est même une des premières causes a laquelle il faut penser. Ce que finalement tu avais. Ces médecins sans doute débordés se sont laissé aveuglé par leur conviction, leur ressenti, leur impression, que c'était psy et que t'étais hypocondriaque, ils ont perdu de vue la médecine scientifique pour fonder leur pratique sur leurs croyances. Ils n'ont rien soignés du tout , ni le symptôme , ni le malade, ni autre chose, ils n'ont pas vraiment cherché ce que tu avais.Frivole a écrit :Même cas de figure pour moi... j'ai vécu des troubles de la digestion depuis ma plus tendre enfance: douleurs abdominales, constipation, nausées, indigestions et autres... Ado, quand j'allais chez le docteur, je lui parlais toujours de ces problèmes-là et je me faisais répondre que c'était dû à l'anxiété.
Au début de l'âge adulte, mes problèmes ont empiré: j'étais devenue émétophobe au point où je mangeais très peu et toujours les mêmes aliments, de peur de vomir. Puis, à 24 ans, le calvaire a commencé sous forme de crises de brûlures d'estomac sévères qui me forçaient à me rendre aux urgences. On me donnait de la morphine contre la douleur et on me renvoyait à la maison car aucun des médecins que j'ai vu au cours des diverses hospitalisations ont été incapables de mettre le doigt sur le bobo. Entretemps, désireuse d'améliorer ma qualité de vie, j'ai stoppé le gluten. Magie! Tous mes symptômes ont disparu en moins d'une semaine: fatigue, ballonnements, inconfort, nausées, perte d'appétit, sommeil, j'ai repris des couleurs, du poids et j'ai arrêté d'être toujours faible. J'ai même réintégré des aliments que je ne mangeais plus du tout: sauce à spaghetti, piments, épices... hmmm! Que du bonheur. Malheureusement, les crises de brûlures d'estomac se sont intensifiées, autant que mes visites chez divers docteurs qui ont tous, sans exception, totalement méprisé mon choix de ne plus manger de gluten, prétextant que mon problème était dû à l'anxiété et rien d'autre et que le gluten ne pouvait être en cause. J'ai même un gynéco qui m'a sommé de quitter son cabinet (alors que j'étais nue sur sa table d'examen) en me disant, avec un mépris à peine caché, que je lui faisais perdre son temps et que le problème était dans ma tête. Plus tard, autre crise, autre visite à l'urgence, encore un échec à me faire diagnostiquer.
Finalement, vers la fin janvier 2013, j'ai vécu une crise encore pire que les autres: douleurs intenses à l'abdomen, vomissements, fièvre, faiblesse et perte de conscience. Une fois aux urgences, le médecin de garde m'a installé sur une table et m'a laissée là pendant un certain temps. J'étais abonnée à ces urgences-là et plus personne ne me prenait au sérieux! Or, comme je tolère très mal la douleur (et parce que j'en avais marre de me faire niaiser) je me suis mise à hurler à la mort et à taper dans le matelas comme une déchaînée! Rapidement, l'équipe s'est précipitée, mi-gueulant, mi-frustrée de se faire déranger par une prétendue hypocondriaque anxieuse, ils m'ont servi un sermon et je les ai interrompus par un ''soignez-moi calisse!''. Enfin, après toutes ces années à errer d'un médecin à l'autre, on a enfin consenti à me faire passer un scan et là, surprise! Je faisais une appendicite aigue...
En fait, je faisais des crises d'appendicite aigues et chroniques. Faut croire que, de nos jours, se faire soigner aux urgences pour une affection aussi banale (mais dangereuse) que l'appendicite est comme gagner à la loterie. Des dizaines de médecins et infirmières ont été incapables de voir ça! On m'a opérée et, re-surprise, j'avais en fait une tumeur carcinoïde situé à l'appendice. Alors non seulement les médecins ont échoué à me soigner proprement mais, en plus, ils m'ont laissée moisir pendant de longues années avec un cancer en puissance qui se développait tranquillement dans mon corps. Quelle honte!
Maintenant, je suis en parfaite santé mais je continue de raconter cette histoire parce qu'elle représente bien les aléas et échecs de la médecine conventionnelle. On soigne des symptômes, pas des maladies. On gomme le problème. Alors, pour revenir à cette histoire de gluten, eh bien je crois que le cancer que j'ai eu est une conséquence du fait que j'ai suivi un régime inadapté pendant de très nombreuses années et que, forcément, ça m'a créé des ennuis pires encore. Je ne peux pas le prouver et c'est très relatif tout ça mais c'est comme ça que je le ressens.
N'écoutez pas trop ces médecins-là qui vous traitent comme des idiots! La vérité est qu'ils en savent pas bien bien plus long à ce sujet que nous. Ils croient savoir, mais la réalité les dépasse complètement.
Le gluten, à l'origine, se trouvait dans certaines céréales en de faibles quantités. Au fil du temps, les cultivateurs ont croisé les espèces pour faire augmenter le taux de gluten parce que ça fait du meilleur pain (le gluten est la molécule qui fait tout le moelleux du bon pain croûté que l'on aime tant!). Depuis l'avènement de l'industrialisation du secteur alimentaire, les plantes ont été génétiquement modifiées pour qu'il y ait encore plus de ce gluten dedans. Le résultat de tout ceci est que le blé que l'on mangeait il y a 5 000 ans n'a rien à voir avec celui que l'on mange aujourd'hui. Pire encore, on retrouve la farine de blé dans presque tous les aliments transformés (pâtes, sauces, desserts, puddings, tortillas, etc...) Nous ne sommes pas faits pour ingurgiter autant de blé qui contient des taux anormalement élevés de gluten. Voilà pourquoi il y a tant de gens qui cessent d'en manger: trop lourd, trop riche, trop trop. Mes proches qui mangent souvent SG pour moi l'ont tous constaté: sans gluten, t'as un meilleur appétit, la digestion est plus facile, moins de pets, moins d'inconfort... tout le monde y gagne!
Ne laissez jamais un docteur réduire vos symptômes à des manifestations d'ordre psychiques. Jamais. Exigez les soins appropriés, quitte à menacer le fautif de déposer une plainte contre lui ou elle. Haussez le ton s'il le faut. Revenez à la charge. Allez voir un autre médecin, n'arrêtez pas d'essayer. Si j'avais pas fait tout ça, j'aurais encore le cancer et mon pronostique aurait été engagé. J'aurais fait de la chimio. J'aurais des métastases.
Ce serait une bonne nouvelle si c'était ça.à un moment le système digestif n'en peut tellement plus qu'on réagit à tout et n'importe quoi même si la vraie intolérance est beaucoup plus limitée.
Je pense, maintenant que j'ai contacté mon médecin, que je vais attendre avant de faire les choses par moi-même. Je verrai en fonction de l'accueil que mon problème rencontrera. J'ai rendez-vous jeudi.Après, si tu veux faire des tests pour la maladie cœliaque, il ne faut pas arrêter de manger du gluten avant, donc là si tu manges encore du pain etc., il vaut mieux aller voir un médecin tout de suite et faire le régime éliminatoire après.
Je me demandais quand même du coup si je devais aller chez le médecin ou tenter toute seule, mais en effet aller consulter c'est mieux ^^.Et les tentatives de régime à commencer après avoir consulté bien sûr, surtout pour le gluten (très important !). Reste sur tes gardes p/r aux professionnels, j'en ai entendu des vertes et des pas mûres avant de récolter des indices (et non un suivi hélas) à gauche et à droite.
Les tomates, je ne sais pas je n'ai pas fait attention car je pensais les légumes hors de tout soupçons (mais vu tout ce que j'ai planté dans le jardin comme variétés, j'aimerai mieux ne pas y être intolérante ^^).Est-ce que tu réagis à des aliments comme les tomates, les agrumes, les fromages très affinés? Dans ce cas un problème avec l'histamine est assez probable. L'avantage, c'est que ce point-là s'améliore généralement au bout d'un moment quand les choses se calment.