Recherches sur le bumétanide

[Nova]

Les médicaments me font très peur, j'en prend le moins possible

[Eclipse]

Ce qui est sur c'est que ça fait couler de l'encre...

J'ai même eu des MP très virulents sur FaceBook qui me disaient que la publication dans Science venait comme par hasard juste après les assises de l'autisme de "SOS Autisme en France", et que le but était de faire croire qu'on pouvait guérir l'autisme pour que Olivia Cattan cesse d'être médiatisée...hum!

[G.O.B.]

C'était simplement pour information, comme je suis à jour dans les podcasts pour une fois

Je ne suis pas spécialement non plus pour une solution médicamenteuse à long terme (pour mon cas), d'autant plus qu'il semblerait que je "potentialise" les médicaments comme cosima. Mais faut reconnaitre que les recherches semblent prometteuses, et les 2 docteurs en question m'inspirent confiance.

[Tempus Fugit]

Je ne veux pas vous casser votre trip avec l'ocytocine, mais lorsque j'ai accouché (sans peridural, sans ocytocine de synthèse) ben ca n'a rien arrangé du tout. pourtant j'étais dopé a fond. je trouvais les gens tout aussi bizarre. Mais si ca se trouve, je suis tellement foutu que ca marche pas sur moi

[Jean]

Illustration : Action d'inhibition ou d'excitation du GABA qui dépend du niveau de chlore intracellulaire. L'importateur de chlore NKCC1 domine dans les neurones immatures. L'exportateur naturel de chlore KCC2 va s'exprimer plus tard et sera éliminé dans des situations pathologiques. Source :Inserm

http://www.psychomedia.qc.ca/autisme/20 ... hlore-gaba

[Jean]

Sujet sur l’autisme (on y voit Virgile et Audrey) au “Grand Soir 3” vendredi 7 février
http://www.francetvinfo.fr/replay-jt/fr ... 19469.html

[Jean]

"Nous pourrions désormais dépister l’autisme beaucoup plus tôt"
Hugo Jalinière - Sciences et Avenir - Publié le 07-02-2014

Yehezkel Ben-Ari, directeur de recherche émérite à l'Inserm, revient sur les espoirs et les inquiétudes que suscite la publication de ses travaux sur l'autisme.

ACCOUCHEMENT. En injectant un diurétique à des souris porteuses d’une forme d’autisme juste avant qu’elles n’accouchent, des chercheurs français sont parvenus à prévenir les comportements autistiques dans leur descendance. Ils ont ainsi mis en lumière le rôle prépondérant d'une hormone produite au moment de l'accouchement dans l'apparition de la maladie.

S&A : Vos recherche permettent-elles d'envisager un remède contre l'autisme ?

Yehezkel Ben-Ari : Non, il n'est pas envisageable à l'heure actuelle de soigner l'autisme. Car prévoir que tel ou tel enfant à naître sera touché par l’autisme n’est pas possible. Le mécanisme d’apparition du syndrome autistique décrit dans notre étude permet de mieux comprendre la maladie, mais pas d’anticiper son apparition et encore moins de la traiter de façon préventive.

Il est vrai qu'on a réussi à prévenir l’apparition de l’autisme chez des souris en administrant des substances diurétiques à leur mère peu avant l’accouchement, mais parce qu’on savait que, sans ce traitement, ces souris à naître développeraient l'autisme. Chez l’homme cela reste impossible. Notamment car on ne peut pas mesurer le taux de chlore neuronal chez l’homme. Et on ne va pas administrer de diurétique à toutes les femmes enceintes avant qu’elles n’accouchent !

Prévenir l'apparition de la maladie avant la naissance serait éventuellement envisageable avec une pathologie comme la trisomie 21 (ndlr : ce n'est pas le cas), car son apparition peut être observée et confirmée très tôt.

S&A : Quel espoir cette découverte offre dans la lutte contre l'autisme ?

Yehezkel Ben-Ari : Notre étude permet d’envisager le développement d’outils de dépistage très précoce. Actuellement on est en mesure de diagnostiquer l’autisme chez l’enfant à partir de ses 2 ans. Certaines études montrent que des différences cérébrales sont identifiables dès 6 mois. Nous pouvons désormais espérer dépister l’autisme au bout de quelques mois. Or, on sait que dans ce type de maladie, plus on la repère vite plus les traitements envisagés seront efficaces.

Surtout, on peut désormais travailler sur certaines molécules comme les substances diurétiques utilisées dans notre étude en sachant de façon certaine qu’elles peuvent être bénéfiques. Développer ce type de traitement en même temps que le dépistage très précoce permettrait d’améliorer considérablement la prise en charge de l'autisme.

Encore une fois, il n’est pas question de guérir l’autisme, mais de trouver des traitements qui réduisent le mieux possible le syndrome. L’autisme est aussi une maladie sociétale, et c’est à la société de se donner les moyens d’accompagner les malades par le biais de structures adaptées.

S&A : Votre étude montre l'importance de l'hormone de l'accouchement dans l'apparition du syndrome autistique. Ne pourrait-on pas agir au moment de l'accouchement pour réduire les risques d'apparition de la maladie ?

Yehezkel Ben-Ari : L’accouchement est un moment clé dans l’apparition du syndrome autistique. Pour autant, c’est un processus qui engage des mécanismes hormonaux très complexe et il n’est pas réaliste d’envisager qu’on puisse détecter et donc pallier le déficit d’ocytocine au moment de la naissance.

L’ocytocine est l’hormone que la mère (ou l’enfant on ne sait pas bien) déclenche au moment de l’accouchement. C’est elle qui provoque une baisse du taux de chlore et permet aux neurones de se développer normalement. On sait qu’une naissance prématurée favorise l’apparition de la maladie. C’est également vrai lorsque des problèmes de détresse respiratoires surgissent lors de l’accouchement.

Nos travaux doivent emmener la communauté scientifique à poursuivre et approfondir les études épidémiologiques sur le lien entre accouchement par césarienne et autisme. Car jusqu’à présent les études suggérant ce lien sont controversées. Ces recherches sont particulièrement urgentes en ce qui concerne les césariennes programmées, dites de confort. Si on me donnait demain un financement de 100 000 euros je le ferais tout de suite ! Je ne suis pas obstétricien et ne peux donc pas m’avancer, mais si ces études épidémiologiques étaient menées, nous pourrions avoir des surprises.

[Jean]

Y. Ben-Ari :

L’autisme est aussi une maladie sociétale, et c’est à la société de se donner les moyens d’accompagner les malades par le biais de structures adaptées.

C'est àla société de s'adapter, et non seulement aux personnes autistes. L'écart de fonctionnement produit un handicap social.

[Murielle]

Tempus Fugit, j'ai accouché de ma fille sous péridurale (fortement dosée à l'époque) et elle va bien NT ...
Pour mon fils qui est arrivé très vite, pas eu le temps de la péridurale....Et lui est SA....
Comprenne qui pourra.!
Et pour les Psykk, j'étais angoissée durant ma 1ère grossesse, j'ai fait une dépression durant un an après l'accouchement et ma fille va super bien.!
Pour mon fils, je n'ai jamais été aussi bien que durant ma deuxième grossesse, aucun souci pendant et après l'accouchement une pêche d'enfer et c'est lui qui est autiste....
Comprenne là encore qui pourra.!

[Tugdual]

Comprenne là encore qui pourra.!

On ne peut rien déduire d'une expérience individuelle.
Elle n'est pas pour autant inutile, loin de là, mais seul
l'accumulation d'un grand nombre d'expériences
individuelles permet d'en déduire quelque chose ...

Il ne faut pas oublier qu'en "sciences molles",
on reste dans le cadre des probabilité. Quand bien
même on arrive à prouver d'un événement a 99%
de chance de se produire, individuellement on peut
tout à fait se trouver dans le fameux 1% qui reste ...

Ça me donne envie de préparer un petit sondage,
à l'échelle du forum. Je vais y réfléchir ...

[pourlavie]

C'était simplement pour information, comme je suis à jour dans les podcasts pour une fois

Je ne suis pas spécialement non plus pour une solution médicamenteuse à long terme (pour mon cas), d'autant plus qu'il semblerait que je "potentialise" les médicaments comme cosima. Mais faut reconnaitre que les recherches semblent prometteuses, et les 2 docteurs en question m'inspirent confiance.

Pouvez-vous svp m'expliquer ce que vous voulez dire par "potentialise les médicaments" ?

[G.O.B.]

J'ai repris le terme de cosima qui l'explique dans son thread de présentation. Une petit dose de médicaments me fait beaucoup d'effet, y compris les effets secondaires. Idem pour l'alcool...

[pourlavie]

Incroyable ! Moi aussi je potentialise les médicaments alors ! Et mon psychiatre qui ne me croit pas.

[Idée]

Une petit dose de médicaments me fait beaucoup d'effet, y compris les effets secondaires. Idem pour l'alcool...

C'est un signe d'appel chez l'adulte :

Une réponse inhabituelle (soit par l’absence de réaction, soit par des effets paradoxaux ou d’hypersensibilité) aux prescriptions de psychotropes doit aussi être considérée comme un signe d’appel.

Source : Recommandation de bonne pratique
Autisme et autres troubles envahissants du développement :
diagnostic et évaluation chez l’adulte (HAS)

[Murielle]

Oui Tugdual, ou encore "l'exception qui confirme la règle?"