[Doc] Le Mur ou la psychanalyse à l'épreuve de l'autisme (Sophie Robert)

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Jean
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Re: Reportage : LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'aut

Message par Jean »

L’argumentation de la CIPPA :
"Le mur" : un honteux montage. Témoignages.
"La CIPPA (coordination internationale des psychanalystes psychothérapeutes de personnes autistes) fondée par Geneviève Haag et présidée par Dominique Amy, nous a proposé de réunir un dossier regroupant un certain nombre d’informations parmi lesquelles figurent les témoignages de Beranrd Golse, Laurent Danon Boileau et Pierre Delion, membres de la CIPPA et de Christine Loisel, sur les circonstances dans lesquelles nous avons été piégés." (P. Delion)
Dossier 44 pages : http://www.balat.fr/IMG/pdf/fichierglobal2011-1-.pdf
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Benoit
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Re: Reportage : LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'aut

Message par Benoit »

J'aime bien le témoignage du Pr. Boileau. Si ce qu'il écrit avoir dit se trouve sur les enregistrements, bien sûr...

Les autres, moins voire pas du tout (quand j'ai comprenais, c'est à dire pas souvent). La dernière, j'ai envie de lui répondre que poser la question "En quoi les textes de Freud et de Lacan peuvent-ils encore servir de référence aujourd'hui ?" sous-entend la potentialité de répondre "En rien du tout".
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Soraan
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Re: Reportage : LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'aut

Message par Soraan »

J'ai répondu en commentaire sur la page, décri mon vécu en hosto psy. Ce n'est pas du tout aussi démonstratif que je le voudrais, mais on verra bien.

Le commentaire :

"Bonjour,

Je suis autiste de haut niveau (asperger) et ai fait un séjour en hôpital psychiatrique.
Bien que tout laissait supposer un TED, on m'a rangée dans la catégories des psychotiques. Je n'avais "pas assez de difficultés de communication pour être autiste". Qu'importe ma petite enfance, mon fonctionnement, mes incompréhensions et compensations. Qu'importe l'angoisse et l'absence d'hallucinations : je n'étais pas autiste, au mieux j'avais des épisodes psychotiques. Ma mère, persuadée des compétences des psychiatres et elle-même psy a accepté toutes les initiatives. Oui, après tout, elle était "responsable".

Les angoisses étaient maîtrisées par la force ou le médicament. Je devais prendre des neuroleptiques ainsi qu'une grosse dose de valium quotidiennement.
De ce fait, je ne pouvais pas marcher correctement ni parler. J'avais l'air d'un zombie, et bien entendu, aucun effet sur mon fonctionnement.
Je devais jouer la comédie parce que si j'étais "naturelle", même si j'avais expliqué que mon manque de réactivité faciale et la monotonie de ma voix ne traduisaient rien, il s'agissait pour eux d'une preuve de dépression, et le séjour se rallongeait.
Je ne pouvais ni manger, ni sortir de ma chambre, ni dormir correctement. L'angoisse était trop forte, je me réveillais en vomissant et en hurlant, pleurant, la main devant la bouche pour ne pas ameuter les infirmiers qui, devant ma panique, m'auraient injecté des calmants de force et attachée.

On me refusait mon identité. Cela revenait chaque jour : vous n'êtes pas lucide. Vous ne dites pas la vérité. Je ne vous crois pas.
Dès que je demandais à voir quelqu'un, on me disait : tiens, ce n'est pas très autistique, ça !
Mes silences ET paroles étaient des appels aux injections forcées et aux remarques tellement violentes et infondées du personnel soignant que j'en restais ébahie, incapable de réagir ("si tu crois que les gens vont écouter quelqu'un d'aussi bizarre et crétin", "t'as cru t'étais un ordinateur ? C'est pas normal d'être comme ça, réveille toi ! T'es pas le robot que tu montres", "fais pas genre tu sais quoique ce soit alors que t'es qu'une ado rebelle et idiote", etc...).

On voulait me couper de mes rituels, me forcer à me "socialiser". Je n'avais pas le droit à une chambre individuelle. Je n'avais pas non plus le droit de rester seule, quelque soit mon angoisse. Selon eux, je me coupais volontairement des gens tout en étant parfaitement NT. Je cherchais juste "à tout prix un diagnostic qui pourrait excuser un comportement".

La surcharge d'angoisse et de désespoir me poussait à m'enfermer loin de tout, même de ma propre conscience. Je voulais juste que tout s'arrête. J'ai finit par ne vouloir que mourir.
Selon eux toujours, j'allais rester toute ma vie à l'hôpital. J'étais "sans espoir" d'autonomie.

"Vous n'êtes pas honnêtes", me répétaient-ils. Je me mordais les mains, me déchirais la peau d'angoisse. Je sanglotais et m'évanouissais. Je mangeais tellement peu que je ne pouvais plus marcher, et ils refusaient toujours que je le fasse seule.
"Il faut vous socialiser."

C'était de la torture physique et psychique. Je me sentais mourir de l'intérieur, m'abandonner devant tant de douleur. Ils ne me croyaient pas, ne m'écoutaient pas et me torturaient sciemment pour me "socialiser".
J'aurais pu en mourir, mais je me suis battue pour être entendue, et maintenant, je sais ce que je suis. Je sais que je n'étais pas folle.

La violence n'est pas forcément là où on la voit. Elle est relative.
La psychanalyse peut tuer un autiste en le brutalisant et l'abandonnant à son état. Elle est là, la violence. "

Je ne sais pas si c'est très parlant mais j'ai tenté d'être claire :/
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Jonquille57
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Re: Reportage : LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'aut

Message par Jonquille57 »

Je trouve ton texte terriblement parlant... J'espère qu'il sera lu et entendu, car il reflète la triste réalité de ces HP et des méthodes qui y sont pratiquées. Il rejoint tristement le témoignage que j'ai moi-même envoyé.
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Jonquille57
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Re: Reportage : LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'aut

Message par Jonquille57 »

Et il est vrai que quand on commence à raconter ce que l'on a vécu, soit directement, soit à travers notre enfant, les mots paraissent terriblement ternes par rapport à ce que nous avons ressenti. Mais nous n'avons pas d'autres armes que les mots.
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Murielle
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Re: Reportage : LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'aut

Message par Murielle »

Bernadette Rogé (C'est pas n'importe qui dans le domaine de l'autisme.!) Réagit aussi au "Mur"...


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Point de vue du Pr Bernadette Rogé concernant le Film "LE MUR"

J’ai visionné le film intitulé « Le mur » et j’y ai relevé des propos totalement erronés d’un point de vue scientifique et relevant d’une prise de position idéologique en opposition avec l’intérêt des personnes atteintes d’autisme et de leurs familles :

L’autisme y est encore considéré comme une psychose, un refus de communiquer. L’organisation mondiale de la santé considère l’autisme comme un trouble neurodéveloppemental et la haute Autorité de santé a adopté ce point de vue dans les recommandations pour le diagnostic de l’autisme.

La dépression maternelle serait responsable de l’autisme : aucune donnée ne vient étayer cette affirmation. Cette déclaration concernant la responsabilité de la mère est pourtant assortie de considérations telles que « le symptôme qu’il lui est imparti d’avoir par le lien maternel », « une partie des gènes vient de la mère, une partie vient du père et la mère rejette cette partie, je ne reconnais pas ce bébé, je veux l’éjecter ». La mère est incriminée : « la folie maternelle est à l’origine de l’autisme », « l’enfant est aliéné à la mère », « il pense qu’il est le phallus de la mère », «la mère est trop chaude ou trop froide », « la mère est du côté animal, le père est du côté de la culture ».Le père quant à lui serait là « pour interdire, protéger l’enfant du désir incestueux de la mère ». Le père « a fait l’enfant, la mère nie son existence. Il est comme un figurant. Quand la mère considère la parole du père, l’enfant parle, si le père ne porte pas la fonction symbolique, il y a carence ». L’autisme proviendrait d’un état de fusion avec la mère.



Si l’on en croit ces affirmations, l’autisme s’installerait donc par un mécanisme psychologique. Tous les travaux de recherche montrent au contraire que l’origine de ce désordre est neuro-développementale. Là encore on relève des propos dogmatiques : « tant qu’on est fusionné dans l’autre on ne peut pas parler », « le cerveau… cette façon de concevoir la causalité de l’autisme est réductrice, les autistes sont malades du langage, ils ont une façon de se défendre de la langue ».

Les mères déjà tellement mises à mal par la difficulté qu’elles ont à élever un enfant différent n’ont pas à subir ce genre de jugements dénués de tout fondement et pourtant si destructeurs.

Lorsque les traitements sont abordés, on y entend que sont préconisés l’attitude d’observation, le retrait, l’absence de volonté éducative. Tout ceci est en contradiction flagrante avec ce que la communauté scientifique internationale préconise. Enfin, on apprend que la psychanalyse est en combat contre les techniques cognitivo-comportementales pour maintenir la subjectivité et que les résultats scientifiques ne changent pas la pratique des psychanalystes. Pourtant, des travaux scientifiques démontrent l’efficacité des techniques cognitivo-comportementales pour aider l’enfant à se développer et pour améliorer la qualité de vie des enfants et des parents.Lorsque l’on demande sur quoi reposent toutes ces affirmations, la réponse est « çà vient des écrits psychanalytiques », ce qui confirme l’absence de fondements scientifiques et la référence à des textes qui sont des élaborations intellectuelles dénuées de base empirique.

Les propos tenus traduisent une méconnaissance de l’autisme, une volonté de ne pas prendre en compte l’évolution des connaissances en termes de causes de l’autisme et de traitements.Il s’agit d’une attitude contraire à l’éthique et qui doit être dénoncée. Elle contribue largement à la détresse des parents et à la stagnation d’enfants dont le développement est entravé sévèrement si les interventions adaptées (qui font consensus au niveau international) ne sont pas appliquées.

Professeur Bernadette Rogé
Bernadette Rogé est professeur des Universités, psychologue, spécialiste de l’autisme. Elle travaille dans ce domaine depuis les années 80. Elle a effectué des formations spécialisées à l’Université de Californie à Los Angeles, à l’Université de Chapel Hill en Caroline du Nord, à l’institut de psychiatrie de Londres, et plus récemment (cet été) au M.I.N.D. Institute à Sacramento (USA).Elle est présidente du Comité scientifique de l’arapi (association pour la recherche sur l’autisme et la prévention des inadaptations). Elle a été vice-présidente de l’aftcc (association française de thérapie comportementale et cognitive). Elle a participé au Consortium International de génétique moléculaire de l’autisme et au consortium international AGP (Autism Genome project). Elle a participé à de nombreux programmes de recherche européens sur l’autisme (Educautisme, Depistautisme, MOLGEN et en cours COST). Elle est donc au contact de la communauté scientifique internationale et se tient régulièrement informée des avancées dans le domaine de l’autisme. Elle assure des enseignements dans le cadre du l’université de Toulouse le Mirail mais aussi à l’Université de Mons en Belgique et de Fribourg en Suisse. Elle a été professeure invitée à l’Université du Québec à Montréal (UQAM).Par ailleurs, elle travaille avec le CERESA (Centre Régional d’Education et de Services pour l’Autisme) où elle dirige un SESSAD (Service d’éducation et de soins à domicile) et une plateforme associative à Toulouse, et une structure expérimentale à Martel dans le lot.
Murielle,
Maman de Pauline 21 ans,Léo (asperger) 17 ans et demi .
Savoir profiter du moment présent ,
Savoir vivre pleinement chaque instant et ne pas uniquement penser aux jours à venir, voilà un défi à relever maintenant.
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Soraan
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Re: Reportage : LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'aut

Message par Soraan »

Cool d'avoir le commentaire de personnalités dans le domaine de l'autisme :mrgreen:

Sinon, il me semble que mon commentaire n'est pas passé. Dommage.
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Benoit
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Re: Reportage : LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'aut

Message par Benoit »

Soraan, je suis presque certain que autiste de haut niveau et Asperger sont deux notions différentes, mais je serais bien en peine de t'expliquer précisément en quoi... (on me l'a déjà expliqué, mon cerveau refuse de l'enregistrer).

A part ça, j'ai trouvé ton témoignage particulièrement poignant, et tu as tout à fait raison de parler de violence non-physique (quoique les piqûres sont tout de même physique) dans la "prise en charge".
Tu as envoyé ton commentaire sur la page web ou sous forme d'attestation pour la justice ? (dans ce dernier cas, il est probablement trop tard).
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Soraan
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Re: Reportage : LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'aut

Message par Soraan »

Simple commentaire.
Oui, l'autisme de haut niveau est censé garder le retard de langage contrairement à l'asperger, mais ma psy parle toujours de moi en temps qu'autiste de haut niveau ET TED même si j'ai été plus que précoce de ce côté..
Donc je ne sais pas trop xD
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Benoit
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Re: Reportage : LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'aut

Message par Benoit »

Je ne cherche plus à comprendre la différence, alors que je devrais être capable de le faire puisqu'on m'a rangé dans la catégorie Asperger. :mrgreen:
Ca doit être un truc de filles :D
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Soraan
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Re: Reportage : LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'aut

Message par Soraan »

Je ne me pose pas + la question, plus pratique de dire simplement "TED". De toute façon, la séparation Asperger/(très) haut niveau me semble controversée. :geek:
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Jean
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Re: Reportage : LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'aut

Message par Jean »

Benoit a écrit :Je ne cherche plus à comprendre la différence, alors que je devrais être capable de le faire puisqu'on m'a rangé dans la catégorie Asperger. :mrgreen:
Ca doit être un truc de filles :D
Ce sont les garçons qui sont surreprésentés dans le SA (au moins 4 garçons pour une fille). Ce "sex/ratio" est discuté, puisqu'il est défendu que les filles s'adaptent mieux.
Et quand le terme "haut niveau" est utilisé, c'est surtout pour dire "sans déficience intellectuelle". Si on se rapporte à l'article : "Le potentiel caché des enfants autistes", on voit que ce n'est pas si simple.
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Benoit
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Re: Reportage : LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'aut

Message par Benoit »

J'avais surtout l'impression que Autiste de Haut Niveau n'était pas vraiment diagnostiqué (vu la faiblesse des nuances et la non-convergence des avis de spécialistes) par rapport à Asperger, ou qu'on pourrait éventuellement classé des cas comme Atypique (=inclassables, justement). Déjà que le commun des mortels ne connaît pas forcément les Asperger, je trouve plus simple de classer tout le monde "pareil" le temps de faire avancer la (re-)connaissance.

Je crois que Soraan est la/le premièr(e) AHN que je vois passer ici, c'est pour ça que j'ai dit "truc de fille". :mryellow:

En dehors du fait de s'adapter mieux, il y a malheureusement tout l'héritage machiste/culturel qui fait qu'une femme "Aspi" a plus de chances de passer inaperçue, parce que rester à la maison s'occuper des enfants (je caricature mais pas tant que ça) sans n'avoir d'interaction sociales qu'avec les commerçants ne permet pas nécessairement de lever le voile.
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Soraan
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Re: Reportage : LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'aut

Message par Soraan »

Après faut voir ce que la dame entend par "AHN". Peut-être qu'elle fait un raccourci...
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manu
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Re: Reportage : LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'aut

Message par manu »

Soraan a écrit :La violence n'est pas forcément là où on la voit. Elle est relative.
La psychanalyse peut tuer un autiste en le brutalisant et l'abandonnant à son état. Elle est là, la violence. "
Oui. Dommage qu'il soit pas passé ton témoignage.
Tu emploie le mot psychanalyse, mais en l’occurrence c'est d’abord la psychiatrie (médication), plus la psychologie (interprétation).
Encore une fois il ne faut pas s'en prendre aux mots qui protègent les gens, si non comme je l'ai écrit ailleurs le mot fait pour le psy comme office de chiffon rouge pour le toréador.
Jean a écrit :Et quand le terme "haut niveau" est utilisé, c'est surtout pour dire "sans déficience intellectuelle". Si on se rapporte à l'article : "Le potentiel caché des enfants autistes", on voit que ce n'est pas si simple.
Historiquement AHN c'est un enfant diagnostiqué autiste qui deviens un adulte qui n'a pas un "bas niveau de fonctionnement" comme c'était abusivement censé être le cas.
Le syndrome d'asperger c'est petit ou grand toujours un syndrome d'asperger.

Enfin ça c'est la vérité diagnostique de environ 1985 a environ 2015.
C'était différent avant, et ça serra différent après.
Ca ne définit ni la personne si la nature exacte de son trouble a elle qui n'est pas nécessairement exactement le même que celui des autres qui ont eut le même.
La preuve c'est que beaucoup on ont le diplôme "psychotique" mais que comme par magie celui là ne colle pas au dossard.


Un jour il faudra qu'on m'explique pourquoi un psy qui dit asperger a toujours et définitivement raison même si c'est l e dixième consulté alors qu'un psy qui dit psychose a nécessairement tord si un autre a dit autre chose après.
Reconnu humain à la naissance.
Aucun diagnostique plus pertinent depuis!


"L'homme qui sait ne parle pas, L'homme qui parle ne sait pas." (Lao Tseu) ... J'arrête pas d'le dire!