[Index Humeur] Qu'est ce qui vous a rendu malheureux(se) aujourd'hui ?

[Escherischieuse]

Ce qui me rend malheureuse aujourd'hui?

Mon nouveau médecin m'avait dit que je ne devais pas lui écrire des courriers, surtout que pas lus pendant les consultations payantes. A me les rendre ensuite.
J'ai voulu le payer pour le temps qu'il avait dû consacrer à cette lecture.
Donc dès que j'ai eu de l'argent, j'ai retiré une certaine somme, l'ai mis dans une enveloppe et ai déposé cette enveloppe au secrétariat pour ce médecin.
Il m'a appelée aujourd'hui pour me dire qu'il ne pouvait pas accepter cet argent. A lui expliquer que c'était pour le temps de travail de lecture de mes courriers.
Lui à me répondre qu'il ne considérait pas ça comme du médical (???) et qu'il les avait lus en diagonal de toute façon et refusait l'argent.
Je lui ai proposé de compter donc des consultations.
Il a refusé.
Il m'a dit que je devais venir récupérer cet argent et aussi un courrier pour un psy.
Cela m'a fait mal et je n'ai pas compris.

Ce que je lui avais écrit, c'était la vie dans laquelle je suis actuellement, pour expliquer mon état physique et psychologique. Car comment peut-on soigner correctement quelqu'un si on ne connait pas sa situation? Et comment peut-on prétendre vouloir améliorer la santé d'une personne sans modifier un environnement toxique ou supposé toxique, lui apporter des réponses sur ce point? Et pourquoi un simple médecin ne peut-il, en attendant le rendez-vous avec un psychiatre, commencer à apporter des éléments de réponse?

Et je pensais normal de le payer pour ce temps, puisqu'il est certain que sûrement pas un loisir pour lui, donc un travail et "tout travail mérite salaire".
Et comme le temps imparti de la consultation est trop court pour parler de ma situation et qu'il ne me permet pas de m'étendre dessus...

Mon autre tristesse, c'est ma situation... J'ai fait des études scientifiques pour exercer un métier. Labo. Malgré des lettres de recommandation, je n'ai jamais pu vraiment exercer mon métier et ai perdu, depuis, mes connaissances... et n'ai pas acquis les nouvelles technologies...
J'ai pris sur moi pendant des années et des années... à accepter d'être ouvrière et maltraitée, incomprise, en partie du fait de la différence de niveau en + du reste... et à devoir toujours faire, moi... Avec l'âge, j'ai développé de l'arthrose... et je n'ai plus pu faire comme avant... Et je n'ai pas été aidée... Je me suis orientée vers la grande distribution où mes connaissances pouvaient encore servir et tant que je pouvais encore physiquement manipuler encore assez sans trop de douleur... Là encore, j'ai eu des heurts, et pas tjrs facile...
Dernièrement, j'avais vraiment mal et à prendre sur moi pour conserver un emploi... et pas très comprise...
La RH recherchait du personnel et ne parvenait pas à trouver... Je lui ai écrit en lui suggérant certaines pistes auxquelles elle n'avait peut-être pas pensée... Et comme j'avais lu aussi un article concernant mon rayon mais que je ne savais précisément qui, au-dessus, gérait cette partie, je lui ai envoyé l'article en lui disant que ça pouvait peut-être intéresser la personne gérant au-dessus.
Et je n'ai pas eu en fin de semaine de planning ni de renouvellement de contrat. Donc j'ai écrit à la RH pour lui demander après. Je n'ai eu aucune réponse. De l'agence d'intérim non plus.
J'ai fini par aller voir ma collègue qui m'a dit avec des yeux tristes qu'elles avaient eu leur planning mais rien pour moi et qu'on leur avait dit qu'il n'y en aurait plus pour moi.
J'ai pris mon courage à deux mains et suis allée voir la RH. Elle m'a répondu froidement qu'elle avait autre chose à faire que répondre à mon mail et que oui, c'était fini, et que j'avais dû avoir ma messagerie de piraté. Je lui ai demandé pourquoi. Et à me parler de ces deux mails où un je lui suggère des personnes de mon réseau ainsi que le réseau des Anciens de mon école, et l'autre où je lui mets le lien d'un article de Jancovici parlant de mon rayon. Et à me dire qu'il faut avoir un problème pour envoyer ce genre de mail.
Je n'ai rien osé répondre. J'ai retenu de toutes mes forces mes larmes en moi et cette tension, tremblement, et suis vite partie dans ma voiture puis trouver un endroit désert pour pleurer et chercher à me calmer.

Derrière, j'ai vu le médecin du travail, à qui j'avais envoyé les compte-rendus médicaux de mon état. Et à lui dire que je ne peux plus porter, que j'ai trop mal, et que j'ai des diplômes, veux me reconvertir, que je ne peux plus faire ce que je faisais jusque-là. Il me répond que même si il y a énormément de compte-rendus indiquant de l'arthrose, il ne peut mettre une inaptitude au port de charge, que c'est à moi de postuler ailleurs. Et que étant donné mon état psychologique, je devrais consulter un psy. Je lui réponds que le psy ne va pas me trouver un logement ni un emploi correct... Donc, oui, je veux bien voir un psy, mais, là, si je suis dans cet état, c'est parce que je suis seule et que je souffre des conditions dans lesquelles je suis actuellement.
Il a écrit "nécessite des soins médicaux". Après ça, l'agence ne m'a rien reproposé et je n'ai pas non plus osé la contacter de mon côté car je ne sais pas ce que je devrais lui dire...

Ayant été harcelée là où j'habitais avant car peu de logements et très chers et comme seule, moi, comme d'autres aussi seuls, à me faire harceler pour que je parte... Je suis donc finalement partie... J'ai atterri chez ma mère. Et comme j'avais réussi à travailler près de chez elle, en attendant de trouver à me loger et pérenniser l'emploi... Mais j'ai ma cheville qui avait lâché un dimanche et j'étais tombée: je m'étais fracturée plusieurs os au niveau de la cheville et aussi près du genou... puis, un autre jour, ma mère démarrant alors que j'étais encore en train de sortir de la voiture, je me suis fracturée avec déplacement un poignet (on m'a opérée et mis une plaque de métal dans le poignet). Il s'est passé des mois où j'ai été immobilisée chez ma mère... Et pas le bonheur... A prendre sur moi... A essayer de positiver et garder en moi... Puis j'ai retenté de travailler... et mal donc, mais, pour pouvoir espérer de retrouver un logement, il fallait bien que je travaille... Mais à avoir du mal à dormir car mal et me réveiller la nuit car mal et parfois aussi des cauchemars...

Aujourd'hui... je suis dans une chambre de 9m2 environ où c'est le bordel (j'ai horreur de ça. J'ai une envie de tout jeter dehors ou de m'enfuir loin d'ici mais bon... ça me mènerait où?) et où une bonne partie de ce qui est dans cette pièce n'est pas à moi... Et où il m'est aussi imposé l'ouverture ou fermeture et de la porte et de la fenêtre... A côté de ça, mes affaires perso, actuellement bloquées ailleurs, mon père à dire que comme je n'ai pas les moyens par moi-même de les déménager ni de payer leur stockage, qu'il envisageait de les vendre et jeter sans mon consentement, qu'étant pauvre, je n'avais pas mon mot à dire...
Quand à ma mère, à me dire que je n'ai rien à dire tant que je suis chez elle, et à toujours tout voir en négatif. Ma voiture est actuellement chez le garagiste car, ayant en + 14 ans et + de 130 000 au compteur, elle fait un bruit suspect et le garagiste se demande si électrique... Donc à devoir parfois utiliser la voiture de ma mère... Mais elle veut la sortir elle-même, etc. alors que j'ai moins d'accidents qu'elle...(je n'en ai eu aucun en 14 ans. Elle, 3 ces 6 derniers mois). Et elle ne me permet rien... car, selon elle, je fais tout "mal".
A me dire que "c'est dommage que les hôpitaux psychiatriques soient si déplorables car sinon on pourrait m'y interner comme ça je serais logée". A souhaiter qu'on me fasse un encéphalogramme "qu'on te déclare au moins épileptique"... pour que je ne trouve plus de travail???

Un psy de pôle emploi, en 2019, après avoir un peu discuté avec moi, avait jubilé et voulu me faire passer des tests. Après avoir corrigé ceux-ci, il semblait encore plus content et à me dire que normal si on n'arrivait pas toujours à me suivre, que j'avais une grande logique linéaire, que j'avais eu 18/20, que seuls 2% de la population atteignait ce score et bla bla bla. Et à se mettre à me parler de numérique. Et à insister. A vouloir absolument que je m'intéresse au numérique, à ce que c'est et à ses métiers. J'ai fini par regarder (pour qu'il me laisse tranquille) et finalement, j'ai été attirée et par développeur et par la cybersécurité. Alors ce psy voulait que j'atterrisse dans un CRP pour m'y former. Entre temps, il est décédé d'un cancer (en 2020) et la MDPH a considéré que même si j'avais des difficultés, je pouvais toujours faire des petits boulots sans être formée ni aller dans un CRP.
J'ai tenté de me faire former... On m'a proposé une fois de faire une licence en ligne. J'ai foncé. J'ai fait confiance, ne sachant pas le degré de difficulté ni le réel accompagnement, soutien que j'aurais, et que je ne leur avais pas caché mon niveau... J'ai commis une erreur.
Je n'ai pas vraiment été aidée. J'ai subit des railleries en ligne. Et j'ai aussi subit des cyberattaques. Je n'ai pas réussi à finir la licence dans l'année fixée. On m'a refusé un délai supplémentaire pour finir, même si j'avais la possibilité d'utiliser mon CPF.

J'ai été à des portes ouvertes INRA. J'ai des connaissances dans les thèmes abordées. J'ai des qualités recherchées (rigueur, précision, sens de l'observation, esprit d'analyse,...) Mais comme je n'ai pas eu l'opportunité d'exercer en labo depuis des années, je n'ai plus le savoir technologiques ni les méthodes d'analyse de résultat... Donc c'est dommage... Il suffirait juste de. Mais je sais que même s'il existe des services permettant de remettre à niveau, en général, c'est niet.

Ce matin, j'ai suivi un webinaire où on nous dit que dans notre lettre de motivation, on doit se montrer "sûr de soi", et écrire comme si... Mais j'en suis incapable. Et comment je pourrais être "sûr de moi" quand on me colle "doit se faire soigner", etc., quand dans une chambre de rien et sans cesse rabaissée, cassée, quand des diplômes mais qui ne représentent plus rien, quand on vous refuse une formation correcte, etc.?

Donc triste.

[seul]

Escherischieuse, j'aimerais bien que échanger une partie de mes problèmes avec une partie des tiens peut-être que les choses s'arrangeraient. Je ne sais pas trop quoi te dire à part de croire en toi. De mon côté je suis un peu dans un délire constant... Ca rend difficile d'encourager de réconforter. En tout cas tu ne t'es pas trompée sur tes capacités cognitives elles sont là elles sont à toi. C'est un puissant instrument.
Moi à côté je sais à peine faire deux pas dans la rue sans faire une connerie .

[Escherischieuse]

Escherischieuse, j'aimerais bien que échanger une partie de mes problèmes avec une partie des tiens peut-être que les choses s'arrangeraient. Je ne sais pas trop quoi te dire à part de croire en toi. De mon côté je suis un peu dans un délire constant... Ca rend difficile d'encourager de réconforter. En tout cas tu ne t'es pas trompée sur tes capacités cognitives elles sont là elles sont à toi. C'est un puissant instrument.
Moi à côté je sais à peine faire deux pas dans la rue sans faire une connerie .

qu'est-ce que tu entends par "connerie" par exemple?

[Kumi_44]

Triste tout simplement parce que je suis malade ! J'ai l'impression d'être un boulet vis à vis de mon mari qui est un ange avec moi. Entre les douleurs plusieurs jours du côté droit (sciatique + douleurs épaule allant vers la main), les maux de tête venant de plus en plus me déranger... je me sens à cran.
De plus, j'aimerais continuer ma formation en ligne mais je n'en ai pas la force.

[seul]

Escherischieuse, j'aimerais bien que échanger une partie de mes problèmes avec une partie des tiens peut-être que les choses s'arrangeraient. Je ne sais pas trop quoi te dire à part de croire en toi. De mon côté je suis un peu dans un délire constant... Ca rend difficile d'encourager de réconforter. En tout cas tu ne t'es pas trompée sur tes capacités cognitives elles sont là elles sont à toi. C'est un puissant instrument.
Moi à côté je sais à peine faire deux pas dans la rue sans faire une connerie .

qu'est-ce que tu entends par "connerie" par exemple?

Difficile de te l'expliquer sans te donner un exemple. J'ai eu récemment un rdv avec une femme dans les bois. Les bois se situent à approximativement 400-800 mètres de chez moi j'y suis allé au moins 100 fois. Eh ben au rdv j'avais oublié où se trouvait les bois. Je cherchait partout et même en demandant au gens qui me montraient du doigt je ne sais par quelle magie je n'ai pas trouvé ces bois. Finalement la femme est venu me voir mais pas au bois.

[Cerise]

J'ai mal au gorge et j'ai envie de tousser et j'ai mal partout.

[Ostara]

J'ai une baisse de moral,je ne sais pas pourquoi,aucunes raisons particulières en tout cas que j'arrive a comprendre,

La fatigue peut être ça y joue.

[Fift]

Si tu es fatiguée, effectivement ça joue.
J'ai noté chez moi que j'étais systématiquement déprimé (parce que fatigué) les lendemains des jours où je bosse en présentiel.
As-tu repéré des causes possibles de fatigue (interactions sociales, bruit, charge de travail, stress, ...) ? J'ai appris à repérer ces situations, et du coup je suis moins inquiet quand j'ai une baisse de moral, je sais que ça va s'améliorer avec du repos et une bonne gestion des interactions et des stimuli négatifs comme le bruit.

[Ostara]

Si tu es fatiguée, effectivement ça joue.
J'ai noté chez moi que j'étais systématiquement déprimé (parce que fatigué) les lendemains des jours où je bosse en présentiel.
As-tu repéré des causes possibles de fatigue (interactions sociales, bruit, charge de travail, stress, ...) ? J'ai appris à repérer ces situations, et du coup je suis moins inquiet quand j'ai une baisse de moral, je sais que ça va s'améliorer avec du repos et une bonne gestion des interactions et des stimuli négatifs comme le bruit.

Oui le bruit,le mouvement,les interactions sociales,le stress,le besoin d'être chez moi au calme
Bon j'ai plus que demain a tirer après ça devrait aller et le moral avec.

[Deoxys]

Si tu es fatiguée, effectivement ça joue.
J'ai noté chez moi que j'étais systématiquement déprimé (parce que fatigué) les lendemains des jours où je bosse en présentiel.
As-tu repéré des causes possibles de fatigue (interactions sociales, bruit, charge de travail, stress, ...) ? J'ai appris à repérer ces situations, et du coup je suis moins inquiet quand j'ai une baisse de moral, je sais que ça va s'améliorer avec du repos et une bonne gestion des interactions et des stimuli négatifs comme le bruit.

Oui le bruit,le mouvement,les interactions sociales,le stress,le besoin d'être chez moi au calme
Bon j'ai plus que demain a tirer après ça devrait aller et le moral avec.

Je rejoins Fift ; j'ai souvent les batteries à plat après avoir fait un effort, même si cet effort était très positif (exemple : une rencontre avec des gens de ma famille — que j'aime).

Je ne sais pas si c'est vraiment de la déprime pour moi, mais ça me laisse un sentiment/une sensation bizarre, je ne suis pas bien ni mentalement ni physiquement. Une sorte de déprime du coup je suppose, mais sans être malheureuse (en tout cas plus maintenant, car j'ai eu des périodes de grosse déprime et même de dépression plus jeune).
Et cet état a pu me faire culpabiliser...

Repérer ce qui provoque cet état (et comment il fonctionne) aide beaucoup, en effet. Le regard extérieur d'une personne de confiance peut aider à mieux le déterminer.
Surtout que quand je suis dans cet état, je suis comme dans un "tunnel" où tout me semble fatigant et désagréable. Maintenant, j'arrive à me dire que c'est juste une phase chiante mais normale à passer ("normale" car je sais pourquoi elle survient), et que cette désagréable impression sera partie d'ici le lendemain.


La dernière fois que j'ai eu ça, je me suis obligée à me mettre devant une vidéo d'une chaîne YouTube que je dévore habituellement (dans ces moments-là, je suis bloquée et n'arrive donc pas à "faire de la place mentalement" à l'agréable, j'ai du mal à "lâcher le morceau", à passer à autre chose).
Je me suis aussi forcée à me faire un bon repas...

Et petit à petit, ça a été mieux, et j'ai réussi à me sortir de cet état, à me remettre dans un univers plaisant.

Après, c'est ma méthode, elle ne s'applique pas à tout le monde. Et elle dépendait du contexte (je n'avais pas la possibilité d'aller me coucher directement).
Se déstimuler au maximum (dormir ou pas) reste peut-être ce qu'il y a de mieux à faire dans ces cas-là...

Sinon : SOS ronrons et observation du volatile dégénéré/papy rongeur pervers !


(Et sinon, par rapport à ta suspicion de TDA/H : pour ma part, le traitement me permet de me sentir moins fatiguée au fil des jours. Donc s'il s'avérait que tu sois concernée, ça pourrait t'apporter des améliorations. )

[Ostara]

Si tu es fatiguée, effectivement ça joue.
J'ai noté chez moi que j'étais systématiquement déprimé (parce que fatigué) les lendemains des jours où je bosse en présentiel.
As-tu repéré des causes possibles de fatigue (interactions sociales, bruit, charge de travail, stress, ...) ? J'ai appris à repérer ces situations, et du coup je suis moins inquiet quand j'ai une baisse de moral, je sais que ça va s'améliorer avec du repos et une bonne gestion des interactions et des stimuli négatifs comme le bruit.

Oui le bruit,le mouvement,les interactions sociales,le stress,le besoin d'être chez moi au calme
Bon j'ai plus que demain a tirer après ça devrait aller et le moral avec.

Je rejoins Fift ; j'ai souvent les batteries à plat après avoir fait un effort, même si cet effort était très positif (exemple : une rencontre avec des gens de ma famille — que j'aime).

Je ne sais pas si c'est vraiment de la déprime pour moi, mais ça me laisse un sentiment/une sensation bizarre, je ne suis pas bien ni mentalement ni physiquement. Une sorte de déprime du coup je suppose, mais sans être malheureuse (en tout cas plus maintenant, car j'ai eu des périodes de grosse déprime et même de dépression plus jeune).
Et cet état a pu me faire culpabiliser...

Repérer ce qui provoque cet état (et comment il fonctionne) aide beaucoup, en effet. Le regard extérieur d'une personne de confiance peut aider à mieux le déterminer.
Surtout que quand je suis dans cet état, je suis comme dans un "tunnel" où tout me semble fatigant et désagréable. Maintenant, j'arrive à me dire que c'est juste une phase chiante mais normale à passer ("normale" car je sais pourquoi elle survient), et que cette désagréable impression sera partie d'ici le lendemain.


La dernière fois que j'ai eu ça, je me suis obligée à me mettre devant une vidéo d'une chaîne YouTube que je dévore habituellement (dans ces moments-là, je suis bloquée et n'arrive donc pas à "faire de la place mentalement" à l'agréable, j'ai du mal à "lâcher le morceau", à passer à autre chose).
Je me suis aussi forcée à me faire un bon repas...

Et petit à petit, ça a été mieux, et j'ai réussi à me sortir de cet état, à me remettre dans un univers plaisant.

Après, c'est ma méthode, elle ne s'applique pas à tout le monde. Et elle dépendait du contexte (je n'avais pas la possibilité d'aller me coucher directement).
Se déstimuler au maximum (dormir ou pas) reste peut-être ce qu'il y a de mieux à faire dans ces cas-là...

Sinon : SOS ronrons et observation du volatile dégénéré/papy rongeur pervers !


(Et sinon, par rapport à ta suspicion de TDA/H : pour ma part, le traitement me permet de me sentir moins fatiguée au fil des jours. Donc s'il s'avérait que tu sois concernée, ça pourrait t'apporter des améliorations. )

Pareil que l'effort social soit positif où pas ils me laissent les batteries a plats,
Mon mari a remarqué que c'étais souvent la répétition de situations sociales qui me fatiguait,et en fait il a pas tort du tout,

En ce moment au travail on a le COVID,et beaucoup de gens positifs sont isolés dans leurs chambres je ne peut donc pas faire leurs chambres en leurs absences et certains sont très bavards (l'horreur ça m'angoisse)et je suis donc au pied du mur et obligée de répondre un peu quand ils me parlent en même temps que je bosse, ça viendrais de la je pense,plus le fait que depuis le début de la semaine j'ai mon agresseuse qui est venue bosser dans le service ou je suis,

Me plonger dans mes intérêts spécifiques n'enlève pas la fatigue mais c'est une méthode très efficace contre ce genre de déprime passagère qu'il m'arrive,

Et être entourée de ma tribu dégénérée et de mon mari,

Pour le TDA l'idée est dans ma tête de faire les démarches diagnostic,mais j'ai été très éprouvée et fatiguée par le diagnostic de TSA,alors je me laisse le temps mais effectivement s'il se révèle positif ça pourrait me donner des pistes supplémentaires pour m'aider dans le quotidien
C'est la psychiatre qui m'as diagnostiqué le TSA qui soupçonne aussi le TDA couplé, même si j'avais moi même des gros doutes ayant des soucis de concentrations depuis toujours, assez conséquents faut bien l'admettre,
Sur mon compte rendu elle a mentionné que j'avais besoin de plusieurs courtes pauses,pour m'isoler au calme,mais aussi pour pouvoir garder une concentration plus efficace lors des tâches.
Du coup j'essaye de faire des petites pauses rapides au boulot quand je peut regarder une image en liens avec mon intérêt spécifique dans les toilettes par exemple avant de repartir.lire même deux lignes d'un webzine sur un de mes IS ça me ressource.

Après j'ai eue ma séance avec ma psychologue aujourd'hui et j'en ai profité pour lui parler de mes difficultées,avec une personne atteinte de schizophrénie,qui a une angoisse de persécution assez prononcée,et mon attitude atypique renforce encore plus l'angoisse je suppose

J'évite de faire sa chambre quand elle est là d'habitude, mais là elle a le COVID donc je suis coincée,

Donc j'ai droit a :
"Vous êtes bizarre vous"
"Vous êtes atypique vous"
"Vous êtes une originale vous"
"Vous regardez pas dans les yeux,vous avez le regard fuyant, vous êtes malhonnête et vous cachez quelque chose"
"Vous avez une logique étrange"
"Vous êtes illogique"
"Vous avez l'attention et la concentration d'un enfant de cinq ans"
"Pourquoi vous ne parlez pas?vous avez quelques choses contre moi c'est ça ?"
"Vous sortez des beaux arts?y'a que des perchés la bas "

La tentation est forte de l'envoyer bouler,mais cela serait injuste de ma part car elle a une schizophrénie type paranoïaque difficile a stabiliser,et c'est pas en l'envoyant bouler que ça résoudra le problème,

Après pour le reste je suis impuissante car je n'ai pas de tact alors je préfère essayer d'ignorer et me taire,

Bref c'est pas sa faute elle fait pas exprès mais c'est très lourd et gratuit et blessant,et j'en ai ras le pom-pom grave,déjà que j'aime pas les interactions merci la galère quoi,hâte qu'elle est plus le COVID et qu'elle aille se promener pour que j'ai la paix,
Surtout que je suis très pudique et qu'elle me fixe en permanence,ça me met mal a l'aise,et elle me donne l'impression de lire en moi,

La psychologue m'as expliqué que les personnes qui font ça, essaye de montrer a la personne qu'elles savent tout d'elle pour appaiser leurs propres angoisses,mais que je sois rassurée,ce n'est qu'une impression et en fait elle ne sait rien du tout,

Du coup ça m'as aidé a mettre de la distance car je prenait vraiment la situation au premier degré,avec la peur au ventre qu'elle arrive a lire dans mon esprit (oui ça paraît insensé mais ça me donnait vraiment cette sensation même si ce n'est pas le cas)

Et j'essaie de me faire des petits dialogues comiques dans ma tête pour dédramatiser la situation,vu que j'aime l'humour,j'imagine les réponses dans ma tête style: "tu me trouve bizarre?bah toi ma cocotte tu t'es pas vue,viens si tu veut on en fait un concours de bizarreries"

[Escherischieuse]

Escherischieuse, j'aimerais bien que échanger une partie de mes problèmes avec une partie des tiens peut-être que les choses s'arrangeraient. Je ne sais pas trop quoi te dire à part de croire en toi. De mon côté je suis un peu dans un délire constant... Ca rend difficile d'encourager de réconforter. En tout cas tu ne t'es pas trompée sur tes capacités cognitives elles sont là elles sont à toi. C'est un puissant instrument.
Moi à côté je sais à peine faire deux pas dans la rue sans faire une connerie .

qu'est-ce que tu entends par "connerie" par exemple?

Difficile de te l'expliquer sans te donner un exemple. J'ai eu récemment un rdv avec une femme dans les bois. Les bois se situent à approximativement 400-800 mètres de chez moi j'y suis allé au moins 100 fois. Eh ben au rdv j'avais oublié où se trouvait les bois. Je cherchait partout et même en demandant au gens qui me montraient du doigt je ne sais par quelle magie je n'ai pas trouvé ces bois. Finalement la femme est venu me voir mais pas au bois.

Ben je connais... C'est effectivement un réflexe d'évitement de ce qui angoisse... (même si tu n'avais pas la panoplie du petit chaperon rouge version homme du conte de fée) Moi, quand financièrement juste, il m'est souvent arrivé d'oublier ma carte bancaire... ou tout simplement oublier de payer...
Mais ça n'est pas grave si cette femme est finalement venue te voir... Ça montre en + qu'elle était très intéressée... Bon, après, perso, j'ai le chic d'attirer les prédateurs, alors je ne sais pour toi... mais c'est rester prudent... prédatrice?

[seul]

qu'est-ce que tu entends par "connerie" par exemple?

Difficile de te l'expliquer sans te donner un exemple. J'ai eu récemment un rdv avec une femme dans les bois. Les bois se situent à approximativement 400-800 mètres de chez moi j'y suis allé au moins 100 fois. Eh ben au rdv j'avais oublié où se trouvait les bois. Je cherchait partout et même en demandant au gens qui me montraient du doigt je ne sais par quelle magie je n'ai pas trouvé ces bois. Finalement la femme est venu me voir mais pas au bois.

Ben je connais... C'est effectivement un réflexe d'évitement de ce qui angoisse... (même si tu n'avais pas la panoplie du petit chaperon rouge version homme du conte de fée) Moi, quand financièrement juste, il m'est souvent arrivé d'oublier ma carte bancaire... ou tout simplement oublier de payer...
Mais ça n'est pas grave si cette femme est finalement venue te voir... Ça montre en + qu'elle était très intéressée... Bon, après, perso, j'ai le chic d'attirer les prédateurs, alors je ne sais pour toi... mais c'est rester prudent... prédatrice?

C'est une amie que j'apprécie beaucoup mais malheureusement je ne suis pas son type lol. Mais on reste amis.

[Scalt]

Là, j'ai envie de prendre la voiture, m'isoler loin de ma compagne et enfants, c'est culpabilisant.

[Kumi_44]

Là, j'ai envie de prendre la voiture, m'isoler loin de ma compagne et enfants, c'est culpabilisant.

Il n'y a pas à culpabiliser. S'isoler par moments est un besoin. Pas un caprice ou un manque d'amour.

Est il possible pour toi d'expliquer ton besoin de t'isoler un petit moment à ta compagne ?
Soutien à toi.