Merci beaucoup Curiouser
Bon mon psy m'a expliqué le mécanisme lié à ma dysregulation émotionnelle j'ai une vulnérabilité sur mon humeur. Et vu que je m'étais sur investie dans la sophrologie en étant persuadée que j'allais réussir à mieux me gérer je me suis usée et bim...
hello
c'est hyper important tout ce que tu as mis en place
(psy, sport, traitement, sophro, bonne hygiène de vie...)
et sur le long terme ça va porter ses fruits, logiquement, plutôt que si tu ne mettais rien en place, après oui ça peut prendre de l'énergie, et savoir lâcher aussi peut être nécessaire parfois, sinon c'est comme si on s'épuisait à aller bien,
, comme une sorte d'acharnement -
j'ai lâché la thérapie pendant quelques mois parce que c'était trop, ça me pesait plus qu'autre chose dans mon emploi du temps (j'avais plusieurs suivis, ça prend du temps en transport etc.) se demander " de quoi j'ai vraiment besoin là maintenant- qu'est ce qui me ferait du bien là maintenant", et arriver à remplir ce besoin pas par "obligation d'aller bien" mais guidé par le désir, le plaisir.
Peut-être aussi ne pas être dans une optique de "réussir" car du coup on se met la pression, et si ça ne "marche pas" on rechute on a l'impression qu'on est une grosse m...de etc. qu'on n'a pas fait assez d'efforts (alors qu'en fait on en a peut-être trop faits)
Quand il y a de gros traumas, on peut alléger la charge, mais à un moment ça nous repètera à la figure pour X raisons (en essayant à terme que ça repète avec moins d'intensité, que ce soit plus supportable et vivable) - et les occasions de réactiver un trauma sont nombreuses - peut-être quà ce moment- là,juste accepter que ça repète, juste être bienveillant avec soi et ne pas s'en rajouter un couche en constatant " l'échec" parce que ça repète etc. sinon on alimente le cercle vicieux, s'alléger déjà de la culpabilité et de la dévalorisation, c'est déjà énorme, peut-être que c'est renoncer à guérir mais savoir qu'on peut toujours prendre soin de soi, en mettant de côté la culpabilité, l'autodévalorisation, le sentiment d'échec (et c'est dur car on, enfin j'ai- a - tendance à se féliciter quand ça va bien - hier j'étais fiere de moi, j'ai pu m'endormir sans anxyolitique , j'avais l'impression d'être la reine du monde - difficile en ce moment - du coup si je "craque" bah quoi alors je ne me félicite pas, je me dis "pas bien ça", et je me donne un mauvais point ? je viens de me rendre compte de ça tiens, je vais y réfléchir).