Spoiler : HS :Idée note que freeshost multiplie les lapsus ces temps-ci .freeshost a écrit :Après tout, nous sommes livres, wir sind frei, we are free, somos libres, siamo liberi.
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Re: intolérance au gluten
Pas ma faute si le b est juste à côté du v (sur le clavier suisse).
Remarque que... en latin, livre ressemble à libre, ainsi qu'à enfant :
- liber, libri, m., le livre,
- liberi, liberorum, m. pl., les enfants,
- liber, libera, liberum, adj., libre.
Les enfants libres lisent des livres.
Liberi liberi libros legunt.
Par contre, rien à voir avec la livre (homographe).
Remarque que... en latin, livre ressemble à libre, ainsi qu'à enfant :
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Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: intolérance au gluten
Sur le clavier français aussiPas ma faute si le b est juste à côté du v (sur le clavier suisse).
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On peut revenir de tout, sans être parti très loin, on peut revenir de loin, sans être parti du tout ! - Bazar et bémols
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Re: intolérance au gluten
Il faudra que je m'entraîne à taper la phrase :
Barjavel a commis une bévue. En buvant de la bière et de la vodka dans son bivouac de Bavière, il bava et brava les bonnes manières de vivre.
Barjavel a commis une bévue. En buvant de la bière et de la vodka dans son bivouac de Bavière, il bava et brava les bonnes manières de vivre.
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Re: intolérance au gluten
Bonjour,
je me pose quelques questions sur l'intolérance au gluten.
En effet je me suis mis à essayer un régime sans gluten pendant quelques semaines, car j'en avait marre de ce qui se passait dans mon ventre (je vais pas donner de détails ).
Constatant une nette amélioration (disparition complète de tous mes symptômes, réapparaissant à chaque petit écart), mon généraliste m'envoie chez un gastro-entérologue.
Chez celui-ci, j'ai un peu vécu l'horreur : aucune impression d'écoute, pour lui le régime sans gluten est une mode, si ça fonctionne c'est un effet placebo (avec le discours genre "non non je ne vous prend pas pour un con/hypocondriaque/quelqu'un qui lit tout et n'importe quoi sur internet, je vous explique juste"). En insistant en disant que ça n'était pas un effet placebo j'arrive tout juste à lui sous tirer que le fait de changer de régime alimentaire peut effectivement améliorer les choses. Pour lui ça serait plutôt un colon hyperactif/irritable (ou autre trouble du genre, je n'ai pas bien retenu ou il n'a pas été très explicite) et beaucoup du au stress, je dois faire du sport, me détendre, etc.
Il me fait quand même faire des analyses, en disant d'attendre une semaine sans faire de régime sans gluten.
Hier j'ai eu les résultats d'analyse, ils effectivement négatifs (dosage des Iga à 0.6...).
Mais voilà je ne suis pas vraiment le genre de personne à suivre la mode et encore moins à faire des régimes . Je ne parle pas de l'effet placebo, bref.
Je veux bien admettre que ça ne soit pas le gluten, mais quoi alors ? J'ai vu des allergies au blé, mais ça parait quand même beaucoup plus rare et grave.
J'ai aussi vu qu'on pouvait avoir un déficit en Iga, ce qui fausserait ce premier dosage (il faudrait doser d'autres Ig). Mais si je vais revoir le gastro-entéro avec cette hypothèse, je pense que je vais définitivement passer pour un hypocondriaque (je lui ai même évoqué le SA, j'aurai du m'abstenir...).
Qu'en pensez vous ? merci
edit : je pensais éventuellement aller demander des analyses sans ordonnance (iga sérique et igg si j'ai bien suivi), vous savez si c'est possible ?
je me pose quelques questions sur l'intolérance au gluten.
En effet je me suis mis à essayer un régime sans gluten pendant quelques semaines, car j'en avait marre de ce qui se passait dans mon ventre (je vais pas donner de détails ).
Constatant une nette amélioration (disparition complète de tous mes symptômes, réapparaissant à chaque petit écart), mon généraliste m'envoie chez un gastro-entérologue.
Chez celui-ci, j'ai un peu vécu l'horreur : aucune impression d'écoute, pour lui le régime sans gluten est une mode, si ça fonctionne c'est un effet placebo (avec le discours genre "non non je ne vous prend pas pour un con/hypocondriaque/quelqu'un qui lit tout et n'importe quoi sur internet, je vous explique juste"). En insistant en disant que ça n'était pas un effet placebo j'arrive tout juste à lui sous tirer que le fait de changer de régime alimentaire peut effectivement améliorer les choses. Pour lui ça serait plutôt un colon hyperactif/irritable (ou autre trouble du genre, je n'ai pas bien retenu ou il n'a pas été très explicite) et beaucoup du au stress, je dois faire du sport, me détendre, etc.
Il me fait quand même faire des analyses, en disant d'attendre une semaine sans faire de régime sans gluten.
Hier j'ai eu les résultats d'analyse, ils effectivement négatifs (dosage des Iga à 0.6...).
Mais voilà je ne suis pas vraiment le genre de personne à suivre la mode et encore moins à faire des régimes . Je ne parle pas de l'effet placebo, bref.
Je veux bien admettre que ça ne soit pas le gluten, mais quoi alors ? J'ai vu des allergies au blé, mais ça parait quand même beaucoup plus rare et grave.
J'ai aussi vu qu'on pouvait avoir un déficit en Iga, ce qui fausserait ce premier dosage (il faudrait doser d'autres Ig). Mais si je vais revoir le gastro-entéro avec cette hypothèse, je pense que je vais définitivement passer pour un hypocondriaque (je lui ai même évoqué le SA, j'aurai du m'abstenir...).
Qu'en pensez vous ? merci
edit : je pensais éventuellement aller demander des analyses sans ordonnance (iga sérique et igg si j'ai bien suivi), vous savez si c'est possible ?
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Re: intolérance au gluten
et tu as pense que c'était juste un pb d'equilibre alimentaire ?
pas besoin de chercher des allergies etc, juste rééquilibrer ton régime (pcq sans gluten, ça oblige a faire attention a cet équilibre) ça a amélioré tes symptômes ?
après pas obligé de suivre le régime le plus contraignant qui existe pour rééquilibrer son régime alimentaire
pas besoin de chercher des allergies etc, juste rééquilibrer ton régime (pcq sans gluten, ça oblige a faire attention a cet équilibre) ça a amélioré tes symptômes ?
après pas obligé de suivre le régime le plus contraignant qui existe pour rééquilibrer son régime alimentaire
TSA
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Re: intolérance au gluten
Oui j'y ai pensé, car c'est vrai que je ne mange pas bien, mais en fait j'ai pas tant changé de régime que ça je trouve en faisant mon essai :had a écrit :et tu as pense que c'était juste un pb d'equilibre alimentaire ?
pas besoin de chercher des allergies etc, juste rééquilibrer ton régime (pcq sans gluten, ça oblige a faire attention a cet équilibre) ça a amélioré tes symptômes ?
après pas obligé de suivre le régime le plus contraignant qui existe pour rééquilibrer son régime alimentaire
_lait chocolaté (delactosé) + céréales (avec/sans gluten) + cracottes ou pain avec nutella (cracottes ou pain sans gluten pour le régime)
_le midi au lieu d'un sandwich + soda, c'était piemontaise (industrielle) + soda
_le soir riz au lieu de pates, pain sans gluten au lieu du pain
Il m'est aussi arrivé le soir de manger de la salade au lieu de la pizza (c'est sur c'est mieux ) mais bon c'est pas tout les soirs non plus.
Avec des écarts le we où les symptômes réapparaissaient.
Bref pas tant de changement que ça je trouve :/. En gros j'ai juste changé le pain et les céréales, et évité les pâtes (mais pour prendre des pdt ou du riz à la place).
Et si c'était un pb de régime alimentaire, est-ce que les symptômes apparaîtraient/disparaîtraient aussi brutalement ?
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Re: intolérance au gluten
Salut Astro !
j'ai depuis toujours des troubles digestifs et après avoir essayé sans succès plusieurs traitements, j'ai décidé de chercher la cause du problème et je suis tombée sur le gluten. J'ai testé un régime sans gluten et sans caséine et il faut dire que les résultats sont là. Plus de troubles digestifs ou presque. Pourtant, les tests sont aussi négatifs. Après avoir fait quelques recherches, j'ai découvert que les tests ne sont pas fiables à 100 pour cent et ne sont souvent positifs que dans le cas où la muqueuse intestinale est très endommagée.
Je trouve très frustrant de ne pouvoir avoir de "preuve", mais les résultats sont pourtant là !
Un ouvrage intéressant à ce sujet est "l'alimentation ou la troisième médecine" du docteur Jean Seignalet si tu souhaites en savoir plus.
j'ai depuis toujours des troubles digestifs et après avoir essayé sans succès plusieurs traitements, j'ai décidé de chercher la cause du problème et je suis tombée sur le gluten. J'ai testé un régime sans gluten et sans caséine et il faut dire que les résultats sont là. Plus de troubles digestifs ou presque. Pourtant, les tests sont aussi négatifs. Après avoir fait quelques recherches, j'ai découvert que les tests ne sont pas fiables à 100 pour cent et ne sont souvent positifs que dans le cas où la muqueuse intestinale est très endommagée.
Je trouve très frustrant de ne pouvoir avoir de "preuve", mais les résultats sont pourtant là !
Un ouvrage intéressant à ce sujet est "l'alimentation ou la troisième médecine" du docteur Jean Seignalet si tu souhaites en savoir plus.
Aspie diagnostiquée au CRA de Toulouse
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Re: intolérance au gluten
Pour la maladie coeliaque, il faut impérativement tester les IgA et les IgG, mais il faut remanger du gluten pendant plusieurs semaines avant. En Allemagne, ils font systématiquement une gastro-entéroscopie avec biopsie pour diagnostiquer ça. Ne peux-tu pas aller voir un autre médecin? Parce que mode ou pas, c'est une maladie très sérieuse qui non prise en compte va favoriser les cancers de l'intestin...
Personnellement, je n'ai pas de problèmes avec le gluten, en revanche depuis décembre 2013, je ne supporte plus le blé (et je fais une intolérance à l'histamine depuis août 2013).
Personnellement, je n'ai pas de problèmes avec le gluten, en revanche depuis décembre 2013, je ne supporte plus le blé (et je fais une intolérance à l'histamine depuis août 2013).
Détectée HQI dans l'enfance, diagnostiquée TSA de type syndrome d'Asperger en juillet 2015.
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Re: intolérance au gluten
s'il mange sans gluten, tout devrait rentrer dans l'ordre non ?
Personnellement j'ai réintroduit le gluten avant les tests pendant quelques mois qui ont été une horreur tout ça pour avoir des résultats négatifs. Si c'était à refaire je laisserais tomber. Quant à la biopsie, les médecins ne la font plus que si les tests sont positifs pour confirmer le diag.
Personnellement j'ai réintroduit le gluten avant les tests pendant quelques mois qui ont été une horreur tout ça pour avoir des résultats négatifs. Si c'était à refaire je laisserais tomber. Quant à la biopsie, les médecins ne la font plus que si les tests sont positifs pour confirmer le diag.
Aspie diagnostiquée au CRA de Toulouse
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Re: intolérance au gluten
On peut être sensible voire intolérant au gluten sans être cœliaque en effet.
C'est juste que dans ce dernier cas, il faut aussi supprimer tout ce qui contient potentiellement des traces de gluten, ce qui peut devenir un véritable casse-tête. Donc ça peut valoir la peine de creuser. En plus si on est diagnostiqué cœliaque, la sécurité sociale rembourse une partie du surcoût des produits sans gluten.
(Quand j'ai parlé à mon médecin de mes problèmes avec le blé, il m'a tout de suite envoyé faire les tests d'IgA et IgG, même pas eu besoin d'aller voir un spécialiste.)
C'est juste que dans ce dernier cas, il faut aussi supprimer tout ce qui contient potentiellement des traces de gluten, ce qui peut devenir un véritable casse-tête. Donc ça peut valoir la peine de creuser. En plus si on est diagnostiqué cœliaque, la sécurité sociale rembourse une partie du surcoût des produits sans gluten.
(Quand j'ai parlé à mon médecin de mes problèmes avec le blé, il m'a tout de suite envoyé faire les tests d'IgA et IgG, même pas eu besoin d'aller voir un spécialiste.)
Détectée HQI dans l'enfance, diagnostiquée TSA de type syndrome d'Asperger en juillet 2015.
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Re: intolérance au gluten
Effectivement si je dois creuser je pense cherche un autre médecin.
Parce que je veux bien ne pas être coeliaque, mais si le régime sans gluten m'est bénéfique il doit bien y avoir quelque chose qui fait que... donc autant creuser, mais difficile de continuer avec un médecin qui ne semble pas écouter.
Merci pour vos avis.
Parce que je veux bien ne pas être coeliaque, mais si le régime sans gluten m'est bénéfique il doit bien y avoir quelque chose qui fait que... donc autant creuser, mais difficile de continuer avec un médecin qui ne semble pas écouter.
Merci pour vos avis.
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Re: intolérance au gluten
et ne pas oublier d'équilibrer le régime alimentaire, tout simplementastro a écrit :Effectivement si je dois creuser je pense cherche un autre médecin.
Parce que je veux bien ne pas être coeliaque, mais si le régime sans gluten m'est bénéfique il doit bien y avoir quelque chose qui fait que... donc autant creuser, mais difficile de continuer avec un médecin qui ne semble pas écouter.
Merci pour vos avis.
c'est qd meme vachement moins chiant que de se taper le régime le plus dur à tenir qui existe ^^
(et de se priver d'aliments que tu aimes)
la plupart du temps, les gens (à travers n'importe quel régime à la mode) ne font qu'équilibrer leur régime, et forcement, et c'est parfaitement logique, ils se sentent mieux (ben oui, manger mieux = aller mieux) -mais ça veux pas dire que l'éviction d'un aliment à changer qqchose, juste de mieux manger (c'est de la chimie -
bon courage
TSA
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Re: intolérance au gluten
J'ai eu droit au même discours chez un spécialiste il y a près de 20 ans. Toute ma famille a le colon irritable. Je n'ai tenu aucun compte de son baratin et suis au régime sans gluten de puis 20 ans (pas pointilleux : je ne traque pas les traces et fais des écarts 1 fois/semaine pour 2 ou 3 crêpes, mais un vrai régime quand même).Chez celui-ci, j'ai un peu vécu l'horreur : aucune impression d'écoute, pour lui le régime sans gluten est une mode, si ça fonctionne c'est un effet placebo (avec le discours genre "non non je ne vous prend pas pour un con/hypocondriaque/quelqu'un qui lit tout et n'importe quoi sur internet, je vous explique juste"). En insistant en disant que ça n'était pas un effet placebo j'arrive tout juste à lui sous tirer que le fait de changer de régime alimentaire peut effectivement améliorer les choses. Pour lui ça serait plutôt un colon hyperactif/irritable (ou autre trouble du genre, je n'ai pas bien retenu ou il n'a pas été très explicite) et beaucoup du au stress, je dois faire du sport, me détendre, etc.
Il me fait quand même faire des analyses, en disant d'attendre une semaine sans faire de régime sans gluten.
Je n'ai pas jugé utile de demander un dosage : le résultat est la meilleure réponse.
Ma vie a changé, si je puis dire. Plus de ballonnements douloureux quotidiens. Et ce n'est plus si compliqué de trouver des alternatives à la farine de blé.
Atypique sans être aspie. Maman de 2 jeunes filles dont une aspie.
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Re: intolérance au gluten
Même cas de figure pour moi... j'ai vécu des troubles de la digestion depuis ma plus tendre enfance: douleurs abdominales, constipation, nausées, indigestions et autres... Ado, quand j'allais chez le docteur, je lui parlais toujours de ces problèmes-là et je me faisais répondre que c'était dû à l'anxiété.
Au début de l'âge adulte, mes problèmes ont empiré: j'étais devenue émétophobe au point où je mangeais très peu et toujours les mêmes aliments, de peur de vomir. Puis, à 24 ans, le calvaire a commencé sous forme de crises de brûlures d'estomac sévères qui me forçaient à me rendre aux urgences. On me donnait de la morphine contre la douleur et on me renvoyait à la maison car aucun des médecins que j'ai vu au cours des diverses hospitalisations ont été incapables de mettre le doigt sur le bobo. Entretemps, désireuse d'améliorer ma qualité de vie, j'ai stoppé le gluten. Magie! Tous mes symptômes ont disparu en moins d'une semaine: fatigue, ballonnements, inconfort, nausées, perte d'appétit, sommeil, j'ai repris des couleurs, du poids et j'ai arrêté d'être toujours faible. J'ai même réintégré des aliments que je ne mangeais plus du tout: sauce à spaghetti, piments, épices... hmmm! Que du bonheur. Malheureusement, les crises de brûlures d'estomac se sont intensifiées, autant que mes visites chez divers docteurs qui ont tous, sans exception, totalement méprisé mon choix de ne plus manger de gluten, prétextant que mon problème était dû à l'anxiété et rien d'autre et que le gluten ne pouvait être en cause. J'ai même un gynéco qui m'a sommé de quitter son cabinet (alors que j'étais nue sur sa table d'examen) en me disant, avec un mépris à peine caché, que je lui faisais perdre son temps et que le problème était dans ma tête. Plus tard, autre crise, autre visite à l'urgence, encore un échec à me faire diagnostiquer.
Finalement, vers la fin janvier 2013, j'ai vécu une crise encore pire que les autres: douleurs intenses à l'abdomen, vomissements, fièvre, faiblesse et perte de conscience. Une fois aux urgences, le médecin de garde m'a installé sur une table et m'a laissée là pendant un certain temps. J'étais abonnée à ces urgences-là et plus personne ne me prenait au sérieux! Or, comme je tolère très mal la douleur (et parce que j'en avais marre de me faire niaiser) je me suis mise à hurler à la mort et à taper dans le matelas comme une déchaînée! Rapidement, l'équipe s'est précipitée, mi-gueulant, mi-frustrée de se faire déranger par une prétendue hypocondriaque anxieuse, ils m'ont servi un sermon et je les ai interrompus par un ''soignez-moi calisse!''. Enfin, après toutes ces années à errer d'un médecin à l'autre, on a enfin consenti à me faire passer un scan et là, surprise! Je faisais une appendicite aigue...
En fait, je faisais des crises d'appendicite aigues et chroniques. Faut croire que, de nos jours, se faire soigner aux urgences pour une affection aussi banale (mais dangereuse) que l'appendicite est comme gagner à la loterie. Des dizaines de médecins et infirmières ont été incapables de voir ça! On m'a opérée et, re-surprise, j'avais en fait une tumeur carcinoïde situé à l'appendice. Alors non seulement les médecins ont échoué à me soigner proprement mais, en plus, ils m'ont laissée moisir pendant de longues années avec un cancer en puissance qui se développait tranquillement dans mon corps. Quelle honte!
Maintenant, je suis en parfaite santé mais je continue de raconter cette histoire parce qu'elle représente bien les aléas et échecs de la médecine conventionnelle. On soigne des symptômes, pas des maladies. On gomme le problème. Alors, pour revenir à cette histoire de gluten, eh bien je crois que le cancer que j'ai eu est une conséquence du fait que j'ai suivi un régime inadapté pendant de très nombreuses années et que, forcément, ça m'a créé des ennuis pires encore. Je ne peux pas le prouver et c'est très relatif tout ça mais c'est comme ça que je le ressens.
N'écoutez pas trop ces médecins-là qui vous traitent comme des idiots! La vérité est qu'ils en savent pas bien bien plus long à ce sujet que nous. Ils croient savoir, mais la réalité les dépasse complètement.
Le gluten, à l'origine, se trouvait dans certaines céréales en de faibles quantités. Au fil du temps, les cultivateurs ont croisé les espèces pour faire augmenter le taux de gluten parce que ça fait du meilleur pain (le gluten est la molécule qui fait tout le moelleux du bon pain croûté que l'on aime tant!). Depuis l'avènement de l'industrialisation du secteur alimentaire, les plantes ont été génétiquement modifiées pour qu'il y ait encore plus de ce gluten dedans. Le résultat de tout ceci est que le blé que l'on mangeait il y a 5 000 ans n'a rien à voir avec celui que l'on mange aujourd'hui. Pire encore, on retrouve la farine de blé dans presque tous les aliments transformés (pâtes, sauces, desserts, puddings, tortillas, etc...) Nous ne sommes pas faits pour ingurgiter autant de blé qui contient des taux anormalement élevés de gluten. Voilà pourquoi il y a tant de gens qui cessent d'en manger: trop lourd, trop riche, trop trop. Mes proches qui mangent souvent SG pour moi l'ont tous constaté: sans gluten, t'as un meilleur appétit, la digestion est plus facile, moins de pets, moins d'inconfort... tout le monde y gagne!
Ne laissez jamais un docteur réduire vos symptômes à des manifestations d'ordre psychiques. Jamais. Exigez les soins appropriés, quitte à menacer le fautif de déposer une plainte contre lui ou elle. Haussez le ton s'il le faut. Revenez à la charge. Allez voir un autre médecin, n'arrêtez pas d'essayer. Si j'avais pas fait tout ça, j'aurais encore le cancer et mon pronostique aurait été engagé. J'aurais fait de la chimio. J'aurais des métastases.
Au début de l'âge adulte, mes problèmes ont empiré: j'étais devenue émétophobe au point où je mangeais très peu et toujours les mêmes aliments, de peur de vomir. Puis, à 24 ans, le calvaire a commencé sous forme de crises de brûlures d'estomac sévères qui me forçaient à me rendre aux urgences. On me donnait de la morphine contre la douleur et on me renvoyait à la maison car aucun des médecins que j'ai vu au cours des diverses hospitalisations ont été incapables de mettre le doigt sur le bobo. Entretemps, désireuse d'améliorer ma qualité de vie, j'ai stoppé le gluten. Magie! Tous mes symptômes ont disparu en moins d'une semaine: fatigue, ballonnements, inconfort, nausées, perte d'appétit, sommeil, j'ai repris des couleurs, du poids et j'ai arrêté d'être toujours faible. J'ai même réintégré des aliments que je ne mangeais plus du tout: sauce à spaghetti, piments, épices... hmmm! Que du bonheur. Malheureusement, les crises de brûlures d'estomac se sont intensifiées, autant que mes visites chez divers docteurs qui ont tous, sans exception, totalement méprisé mon choix de ne plus manger de gluten, prétextant que mon problème était dû à l'anxiété et rien d'autre et que le gluten ne pouvait être en cause. J'ai même un gynéco qui m'a sommé de quitter son cabinet (alors que j'étais nue sur sa table d'examen) en me disant, avec un mépris à peine caché, que je lui faisais perdre son temps et que le problème était dans ma tête. Plus tard, autre crise, autre visite à l'urgence, encore un échec à me faire diagnostiquer.
Finalement, vers la fin janvier 2013, j'ai vécu une crise encore pire que les autres: douleurs intenses à l'abdomen, vomissements, fièvre, faiblesse et perte de conscience. Une fois aux urgences, le médecin de garde m'a installé sur une table et m'a laissée là pendant un certain temps. J'étais abonnée à ces urgences-là et plus personne ne me prenait au sérieux! Or, comme je tolère très mal la douleur (et parce que j'en avais marre de me faire niaiser) je me suis mise à hurler à la mort et à taper dans le matelas comme une déchaînée! Rapidement, l'équipe s'est précipitée, mi-gueulant, mi-frustrée de se faire déranger par une prétendue hypocondriaque anxieuse, ils m'ont servi un sermon et je les ai interrompus par un ''soignez-moi calisse!''. Enfin, après toutes ces années à errer d'un médecin à l'autre, on a enfin consenti à me faire passer un scan et là, surprise! Je faisais une appendicite aigue...
En fait, je faisais des crises d'appendicite aigues et chroniques. Faut croire que, de nos jours, se faire soigner aux urgences pour une affection aussi banale (mais dangereuse) que l'appendicite est comme gagner à la loterie. Des dizaines de médecins et infirmières ont été incapables de voir ça! On m'a opérée et, re-surprise, j'avais en fait une tumeur carcinoïde situé à l'appendice. Alors non seulement les médecins ont échoué à me soigner proprement mais, en plus, ils m'ont laissée moisir pendant de longues années avec un cancer en puissance qui se développait tranquillement dans mon corps. Quelle honte!
Maintenant, je suis en parfaite santé mais je continue de raconter cette histoire parce qu'elle représente bien les aléas et échecs de la médecine conventionnelle. On soigne des symptômes, pas des maladies. On gomme le problème. Alors, pour revenir à cette histoire de gluten, eh bien je crois que le cancer que j'ai eu est une conséquence du fait que j'ai suivi un régime inadapté pendant de très nombreuses années et que, forcément, ça m'a créé des ennuis pires encore. Je ne peux pas le prouver et c'est très relatif tout ça mais c'est comme ça que je le ressens.
N'écoutez pas trop ces médecins-là qui vous traitent comme des idiots! La vérité est qu'ils en savent pas bien bien plus long à ce sujet que nous. Ils croient savoir, mais la réalité les dépasse complètement.
Le gluten, à l'origine, se trouvait dans certaines céréales en de faibles quantités. Au fil du temps, les cultivateurs ont croisé les espèces pour faire augmenter le taux de gluten parce que ça fait du meilleur pain (le gluten est la molécule qui fait tout le moelleux du bon pain croûté que l'on aime tant!). Depuis l'avènement de l'industrialisation du secteur alimentaire, les plantes ont été génétiquement modifiées pour qu'il y ait encore plus de ce gluten dedans. Le résultat de tout ceci est que le blé que l'on mangeait il y a 5 000 ans n'a rien à voir avec celui que l'on mange aujourd'hui. Pire encore, on retrouve la farine de blé dans presque tous les aliments transformés (pâtes, sauces, desserts, puddings, tortillas, etc...) Nous ne sommes pas faits pour ingurgiter autant de blé qui contient des taux anormalement élevés de gluten. Voilà pourquoi il y a tant de gens qui cessent d'en manger: trop lourd, trop riche, trop trop. Mes proches qui mangent souvent SG pour moi l'ont tous constaté: sans gluten, t'as un meilleur appétit, la digestion est plus facile, moins de pets, moins d'inconfort... tout le monde y gagne!
Ne laissez jamais un docteur réduire vos symptômes à des manifestations d'ordre psychiques. Jamais. Exigez les soins appropriés, quitte à menacer le fautif de déposer une plainte contre lui ou elle. Haussez le ton s'il le faut. Revenez à la charge. Allez voir un autre médecin, n'arrêtez pas d'essayer. Si j'avais pas fait tout ça, j'aurais encore le cancer et mon pronostique aurait été engagé. J'aurais fait de la chimio. J'aurais des métastases.