orientation sexuelle
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Re: orientation sexuelle
Je me pose une question sur l'orientation sexuelle (pour l'hétéro/l'homo-sexualité, car je comprends davantage la bisexualité).
Est-ce à cause de son sexe (physique) que vous n'aimez qu'une seule catégorie de personnes ? Je veux dire, éliminez-vous l'autre catégorie uniquement parce qu'au lit ça n'est pas "votre truc" ?
Est-ce à cause de son sexe (physique) que vous n'aimez qu'une seule catégorie de personnes ? Je veux dire, éliminez-vous l'autre catégorie uniquement parce qu'au lit ça n'est pas "votre truc" ?
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Re: orientation sexuelle
Onaniste, ayant plus d'intérêts intellectuels que physique, assexuel et plutôt hétéro-orienté. Et j'ai plus de remarques sur le fait de ne fréquenter personne vis à vis de l'acte de reproduction que d'une orientation sexuelle autre qu'hétéro-centrée.
Tout dépend a quel point c'est le monde des bisounours : je n'ai pas dis comment je comptai faire. Mais coller la majorité établissant les normes sociales sous camisole chimique est un bon commencement. Juste histoire de virer le pathos du discours de fond.Jean a écrit :Pas très extrême ton point de vue, FC. C'est même quasiment le monde des bisounours.FinementCiselé a écrit :Moi, mon point de vue est carrément plus extrême (...)le combat n'est pas de faire reconnaître l’existence de telle ou telle orientation, mais de briser les cloisons, parce que si la sectorisation continue, a chaque génération, ce sera un éternel recommencement.
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Re: orientation sexuelle
Ce qui serait extrême serait de chercher à imposer ses visions à autrui.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
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Re: orientation sexuelle
Nous peut-être que oui.FinementCiselé a écrit :je ne suis pas sensible a des considérations autre que les miennes.
En tout cas, nous ne sommes pas toutes et tous rationalistes à la Descartes. Il y a de l'irrationnel dans nos pensées (chez les personnes autistes comme chez les personnes non autistes) comme dans nos comportements. Je pense qu'il faut aussi prendre en compte cette part de moins rationnel dans notre pensée au lieu de vouloir la rayer de la carte.
Ça ressemble à une variante du "Vous voyez où je veux en venir." ou "La réalité saute aux yeux." (en plus subtil)FinementCiselé a écrit :Je l'ai dis également, je ne mâcherai pas le travail si vous voulez comprendre là ou je veux en venir.
Vous prendrez bien une cuillère de plurium interrogationum ?
Après, je ne vois pas de productivisme dans les orientations sexuelles.
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Re: orientation sexuelle
@Evo: Bonne question... J'ai connu des femmes avec lesquelles je recherchais le contact physique (essentiellement me faire prendre dans les bras il faut dire). En revanche, je n'ai jamais rencontré une femme que j'aurais eu envie d'embrasser par exemple. Ce n'est pas que j'ai un problème de principe avec cette idée, ça ne s'est juste jamais fait, donc j'en conclus que je ne suis pas attirée par les femmes.
En même temps j'ai l'impression aussi que l'attirance physique, c'est quelque chose chez moi qui s'est construit, en tout cas ce n'est que depuis quelques années que je peux être attirée physiquement sans être amoureuse et du coup distinguer les deux. Et je ne suis pas entièrement sûre si à 17/18 ans, je n'aurais pas pu tomber amoureuse d'une fille si j'avais fait une rencontre décisive dans ce sens. (Mais j'ai rencontré un garçon, et ça correspondait quand même à ce qu'il y a dans les livres et les films, donc voilà.) Et après tout, j'ai fait l'expérience qu'une recherche de contact physique amical peut finir par déboucher sur autre chose... Mais spontanément, quand il s'agit de relations sexuelles, j'irai chercher un homme.
Après, j'ai aussi plus d'amis hommes que femmes...
En même temps j'ai l'impression aussi que l'attirance physique, c'est quelque chose chez moi qui s'est construit, en tout cas ce n'est que depuis quelques années que je peux être attirée physiquement sans être amoureuse et du coup distinguer les deux. Et je ne suis pas entièrement sûre si à 17/18 ans, je n'aurais pas pu tomber amoureuse d'une fille si j'avais fait une rencontre décisive dans ce sens. (Mais j'ai rencontré un garçon, et ça correspondait quand même à ce qu'il y a dans les livres et les films, donc voilà.) Et après tout, j'ai fait l'expérience qu'une recherche de contact physique amical peut finir par déboucher sur autre chose... Mais spontanément, quand il s'agit de relations sexuelles, j'irai chercher un homme.
Après, j'ai aussi plus d'amis hommes que femmes...
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Re: orientation sexuelle
En tout cas, pour la contraception masculine, plus d'excuses.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
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Re: orientation sexuelle
Bonne question. En fait, c'est un peu plus compliqué que ça. Et il se trouve que la science ne sait pas encore pourquoi l'homosexualité, pourquoi l'hétérosexualité. Comment on est amené à être plus attiré par un sexe que par un autre.evolution650HBn°2 a écrit :Je me pose une question sur l'orientation sexuelle (pour l'hétéro/l'homo-sexualité, car je comprends davantage la bisexualité).
Est-ce à cause de son sexe (physique) que vous n'aimez qu'une seule catégorie de personnes ? Je veux dire, éliminez-vous l'autre catégorie uniquement parce qu'au lit ça n'est pas "votre truc" ?
Pour ce qui est du vécu personnel, ça dépasse l'idée de "au lit ça n'est pas mon truc". Au delà des relations sexuelles, il y a les relations amoureuses. Avant de coucher avec quelqu'un, je développe des sentiments, qui peut tenir de: l'attirance, le désir, l'envie, autant qu'être amoureuse. Ce qui fait qu'une personne ne peut se réduire à son sexe, mais, ça en fait partie.
Et pourquoi j'aime les femmes, de la même façon, c'est un tout. C'est physique, psychologique, intuitif. Et oui, ce que dégage un homme me rebute sexuellement comme amoureusement : Que ça soit son odeur, sa barbe, les formes de son visage, les courbes de son corps, le contact de ma peau avec la sienne, rien n'est fait pour m'attirer.
J'avais eu un débat avec une amie un jour, aussi homosexuelle: Est ce qu'on pourrait sortir avec une femme (physique) mais avec un sexe d'homme, ou un homme (physique) avec un sexe de femme? Ma réponse était la première, alors qu'elle, c'était la seconde. Comme quoi, j'accorde plus d'importance à ce que la femme renvoie comme attrait (physique), que réellement son sexe. Je suppose que ça dépend comment on détermine qu'une personne (physique) est ce qu'elle est.
Et pour aller encore plus loin: je ne suis pas attirée par toutes les femmes, mais seulement certaines. Il doit donc exister des caractéristiques encore plus précises.
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Re: orientation sexuelle
Merci pour vos réponses.
Si je m'éloigne du sujet n'hésitez pas à me le dire ;
Et comment savez-vous que vous êtes attiré(e) par qqun ?
Et par "attiré" que faut-il entendre ? Une envie de proximité physique ?
Si je m'éloigne du sujet n'hésitez pas à me le dire ;
Et comment savez-vous que vous êtes attiré(e) par qqun ?
Et par "attiré" que faut-il entendre ? Une envie de proximité physique ?
Quelles sont les différence entre l'attirance, le désir l'envie, et le sentiment amoureux ?Avant de coucher avec quelqu'un, je développe des sentiments, qui peut tenir de: l'attirance, le désir, l'envie, autant qu'être amoureuse.
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Re: orientation sexuelle
Point de vue scientifique, je pense que l'explication est a cherche au niveau des comportements animaux, et là, on sait les critères d'attirance. On refuse juste de les appliquer a l'homme (ou du moins, on tait l'analogie a l'homme parce qu'elle existe bel et bien : CF la construction des ethnies par biais de sélection l'exemple moderne le plus connu étant les polynesiens qui portent encore les traces de la sélection : il fallait pour que les peuples survivent sur l'eau qu'ils puissent emmagasiner la moindre source de protéine, et donc ils "engraissent" très facilement, et le brassage ethnique n'est arrivé que tardivement pour eux.).Rudy a écrit :Bonne question. En fait, c'est un peu plus compliqué que ça. Et il se trouve que la science ne sait pas encore pourquoi l'homosexualité, pourquoi l'hétérosexualité. Comment on est amené à être plus attiré par un sexe que par un autre.evolution650HBn°2 a écrit :Je me pose une question sur l'orientation sexuelle (pour l'hétéro/l'homo-sexualité, car je comprends davantage la bisexualité).
Est-ce à cause de son sexe (physique) que vous n'aimez qu'une seule catégorie de personnes ? Je veux dire, éliminez-vous l'autre catégorie uniquement parce qu'au lit ça n'est pas "votre truc" ?
Pour ce qui est du vécu personnel, ça dépasse l'idée de "au lit ça n'est pas mon truc". Au delà des relations sexuelles, il y a les relations amoureuses. Avant de coucher avec quelqu'un, je développe des sentiments, qui peut tenir de: l'attirance, le désir, l'envie, autant qu'être amoureuse. Ce qui fait qu'une personne ne peut se réduire à son sexe, mais, ça en fait partie.
Et pourquoi j'aime les femmes, de la même façon, c'est un tout. C'est physique, psychologique, intuitif. Et oui, ce que dégage un homme me rebute sexuellement comme amoureusement : Que ça soit son odeur, sa barbe, les formes de son visage, les courbes de son corps, le contact de ma peau avec la sienne, rien n'est fait pour m'attirer.
J'avais eu un débat avec une amie un jour, aussi homosexuelle: Est ce qu'on pourrait sortir avec une femme (physique) mais avec un sexe d'homme, ou un homme (physique) avec un sexe de femme? Ma réponse était la première, alors qu'elle, c'était la seconde. Comme quoi, j'accorde plus d'importance à ce que la femme renvoie comme attrait (physique), que réellement son sexe. Je suppose que ça dépend comment on détermine qu'une personne (physique) est ce qu'elle est.
Et pour aller encore plus loin: je ne suis pas attirée par toutes les femmes, mais seulement certaines. Il doit donc exister des caractéristiques encore plus précises.
La sexualité a pour finalité la reproduction : il est prouvé qu'un couple a une durée de vie de 3 ans (pas trop le temps de chercher mais bon http://www.psychologies.com/Couple/Vie- ... -trois-ans http://news.bbc.co.uk/2/hi/health/4669104.stm et http://www.clinicalneuropsychiatry.org/ ... azziti.pdf et il doit y en avoir d'autres)
Pour la partie pathos en revanche, la réponse m'intéresse.
Spoiler : :
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Re: orientation sexuelle
Moi, j'emploie le terme "attiré par quelqu'un" dans le sens que le fait de voir/côtoyer cette personne déclenche une réaction physiologique qui fait que j'ai envie de me rapprocher physiquement de cette personne et que je peux m'imaginer avoir des rapports sexuels avec elle. Donc je sais que je suis attirée parce qu'il y a cette réaction, en gros.
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Re: orientation sexuelle
@FinementCiselé: Ce n'est pas qu'on refuse d'associer l'Homme aux animaux dans ce contexte, c'est qu'il y a des choses qui diffèrent et qui le complexifie. Le contexte socio-culturel (je ne sais pas comment l'appeler autrement) par exemple. De ce que j'ai lu, il y a trois théories que je résumerai par :
L'aspect à forte connotation biologique, qui prend en compte la reproduction: Théorie fortement apprécié par l'hétérocentrisme, mais elle est aussi utilisée par les défenseurs LGBT.
L'aspect à forte connotation socio-culturel, qui prend en compte le contexte dans laquelle la personne a évolué : Théorie fortement apprécié par l'hétérocentrisme ET les psyKK.
L'aspect à forte connotation biologique et socio-culturel : Celle qu'on n'arrive pas à trancher et qui est plus complexe à analyser, tout comme les débats sur le genre et les différences entre homme, et femme. De même que certaines déductions puissent poser des conflits qui tiennent davantage de l'éthique que du rationnel.
Moi je pense que c'est un brassage de tout ça.
Souvent pris en exemple, les bonobos, ayant des rapports sans nécessairement qu'il y ait un but de reproduction, mais aussi socio-culturel, comptent des relations homosexuelles (davantage référé comme bisexualité).
http://www.nationalgeographic.fr/3827-s ... os/page/3/
Les personnes qui font le lien entre "l'amour dure 3 ans" et l'évolution du couple dans le cadre de la reproduction font exactement la même chose: il se repose uniquement sur la sexualité comme ayant comme finalité la reproduction. Hors, il y a des bébés qui se forment sans amour, des parents qui se cassent bien avant, et des parents qui dépassent le stade des trois ans (dont les émotions des 3 premières années perdurent au delà). L'hypothèse, lorsqu'on vérifie les faits, est donc caduc. Et je pense que c'est parce que c'est bien plus complexe que ça.
De plus, la question de la parentalité (et non géniteur-génitrice) est une construction sociale qui diffère d'une population à une autre. Hors, on se repose uniquement sur notre modèle occidental dans cette théorie.
L'aspect à forte connotation biologique, qui prend en compte la reproduction: Théorie fortement apprécié par l'hétérocentrisme, mais elle est aussi utilisée par les défenseurs LGBT.
L'aspect à forte connotation socio-culturel, qui prend en compte le contexte dans laquelle la personne a évolué : Théorie fortement apprécié par l'hétérocentrisme ET les psyKK.
L'aspect à forte connotation biologique et socio-culturel : Celle qu'on n'arrive pas à trancher et qui est plus complexe à analyser, tout comme les débats sur le genre et les différences entre homme, et femme. De même que certaines déductions puissent poser des conflits qui tiennent davantage de l'éthique que du rationnel.
Moi je pense que c'est un brassage de tout ça.
Je connais cette théorie. Et je pense qu'elle est fausse, ou biaisée. Quand on étudie le sujet, on se repose uniquement sur la sexualité comme ayant un but productif (la reproduction, je veux dire). Hors, on ne prend pas en compte la question du plaisir dans ce contexte, comme finalité, de même qu'elle contient une version simpliste et réducteur que joue l'aspect socio-culturel. Ces deux sont seulement raisonnés pour qu'il y ait reproduction. Alors que ça soit d'être hétérosexuel parce qu'on a été sélectionné par la nature pour perpétuer l'espèce humaine, ou homosexuel pour éviter la surpopulation, je ne suis pas franchement convaincue.FinementCiselé a écrit :La sexualité a pour finalité la reproduction : il est prouvé qu'un couple a une durée de vie de 3 ans (pas trop le temps de chercher mais bon http://www.psychologies.com/Couple/Vie- ... -trois-ans http://news.bbc.co.uk/2/hi/health/4669104.stm et http://www.clinicalneuropsychiatry.org/ ... azziti.pdf et il doit y en avoir d'autres)
Souvent pris en exemple, les bonobos, ayant des rapports sans nécessairement qu'il y ait un but de reproduction, mais aussi socio-culturel, comptent des relations homosexuelles (davantage référé comme bisexualité).
http://www.nationalgeographic.fr/3827-s ... os/page/3/
Les personnes qui font le lien entre "l'amour dure 3 ans" et l'évolution du couple dans le cadre de la reproduction font exactement la même chose: il se repose uniquement sur la sexualité comme ayant comme finalité la reproduction. Hors, il y a des bébés qui se forment sans amour, des parents qui se cassent bien avant, et des parents qui dépassent le stade des trois ans (dont les émotions des 3 premières années perdurent au delà). L'hypothèse, lorsqu'on vérifie les faits, est donc caduc. Et je pense que c'est parce que c'est bien plus complexe que ça.
De plus, la question de la parentalité (et non géniteur-génitrice) est une construction sociale qui diffère d'une population à une autre. Hors, on se repose uniquement sur notre modèle occidental dans cette théorie.
Modifié en dernier par Rudy le mercredi 27 juillet 2016 à 17:07, modifié 3 fois.
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Re: orientation sexuelle
Je crois que la différence entre les différentes émotions prennent du temps, et demande l'expérimentation. Avant, je pensais que l'admiration que j'avais pour quelqu'un était de l'attirance, hors, c'était faux (pas de l'attirance sexuelle en tout cas), et je ne m'en suis rendue compte que très tard. C'est très complexe à démêler tout ça honnêtement... Il y a tellement d'émotion. Il m'arrive encore de me tromper..evolution650HBn°2 a écrit :Merci pour vos réponses.
Si je m'éloigne du sujet n'hésitez pas à me le dire ;
Et comment savez-vous que vous êtes attiré(e) par qqun ?
Et par "attiré" que faut-il entendre ? Une envie de proximité physique ?
Quelles sont les différence entre l'attirance, le désir l'envie, et le sentiment amoureux ?Avant de coucher avec quelqu'un, je développe des sentiments, qui peut tenir de: l'attirance, le désir, l'envie, autant qu'être amoureuse.
En gros, pour moi : L'attirance, c'est le fait d'être poussé vers une personne: l'attraction. Le désir, c'est l'émotion qui explique pourquoi on éprouve cette attraction (ce qui la provoque). Le sentiment amoureux, c'est un sentiment d'affection-tendresse que l'attirance n'a pas nécessairement.
D'accord avec Flower!je peux m'imaginer avoir des rapports sexuels avec elle.
Quand j'éprouvais de l'admiration, je me sentais "attirée" par cette personne, mais en fait, si j'allais plus loin dans mes pensées (faire l'amour avec elle), ça m'était complètement inconcevable, il y avait un blocage qui n'est pas forcément conscient au premier abord...
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Re: orientation sexuelle
Bien pour ça que je n'aborde que le point de vue qui peu se rationaliser dans ce contexte et que l'évolution du débat m'intéresse.Rudy a écrit :@FinementCiselé: Ce n'est pas qu'on refuse d'associer l'Homme aux animaux dans ce contexte, c'est qu'il y a des choses qui diffèrent et qui le complexifie. Le contexte socio-culturel (je ne sais pas comment l'appeler autrement) par exemple. De ce que j'ai lu, il y a trois théories que je résumerai par :
L'aspect à forte connotation biologique, qui prend en compte la reproduction: Théorie fortement apprécié par l'hétérocentrisme, mais elle est aussi utilisée par les défenseurs LGBT.
L'aspect à forte connotation socio-culturel, qui prend en compte le contexte dans laquelle la personne a évolué : Théorie fortement apprécié par l'hétérocentrisme ET les psyKK.
L'aspect à forte connotation biologique et socio-culturel : Celle qu'on n'arrive pas à trancher et qui est plus complexe à analyser, tout comme les débats sur le genre et les différences entre homme, et femme. De même que certaines déductions puissent poser des conflits qui tiennent davantage de l'éthique que du rationnel.
Moi je pense que c'est un brassage de tout ça.
Je connais cette théorie. Et je pense qu'elle est fausse, ou biaisée. Quand on étudie le sujet, on se repose uniquement sur la sexualité comme ayant un but productif (la reproduction, je veux dire). Hors, on ne prend pas en compte la question du plaisir dans ce contexte, comme finalité, de même qu'elle contient une version simpliste et réducteur que joue l'aspect socio-culturel. Ces deux sont seulement raisonnés pour qu'il y ait reproduction. Alors que ça soit d'être hétérosexuel parce qu'on a été sélectionné par la nature pour perpétuer l'espèce humaine, ou homosexuel pour éviter la surpopulation, je ne suis pas franchement convaincue.FinementCiselé a écrit :La sexualité a pour finalité la reproduction : il est prouvé qu'un couple a une durée de vie de 3 ans (pas trop le temps de chercher mais bon http://www.psychologies.com/Couple/Vie- ... -trois-ans http://news.bbc.co.uk/2/hi/health/4669104.stm et http://www.clinicalneuropsychiatry.org/ ... azziti.pdf et il doit y en avoir d'autres)
Souvent pris en exemple, les bonobos, ayant des rapports sans nécessairement qu'il y ait un but de reproduction, mais aussi socio-culturel, comptent des relations homosexuelles (davantage référé comme bisexualité).
http://www.nationalgeographic.fr/3827-s ... os/page/3/
Les personnes qui font le lien entre "l'amour dure 3 ans" et l'évolution du couple dans le cadre de la reproduction font exactement la même chose: il se repose uniquement sur la sexualité comme ayant comme finalité la reproduction. Hors, il y a des bébés qui se forment sans amour, des parents qui se cassent bien avant, et des parents qui dépassent le stade des trois ans (dont les émotions des 3 premières années perdurent au delà). L'hypothèse, lorsqu'on vérifie les faits, est donc caduc. Et je pense que c'est parce que c'est bien plus complexe que ça.
De plus, la question de la parentalité (et non géniteur-génitrice) est une construction sociale qui diffère d'une population à une autre. Hors, on se repose uniquement sur notre modèle occidental dans cette théorie.
Le diable se cache dans les détails et les théories ne restent ... Que des théories.
Le problème éthique ne reste au fond qu'un problème normatif. Et qui défini la norme ? La majorité. On en revient au problème de cloisonnement et de définition limitées sémantiquement et d'opposition entre ces groupes.
Pour la question de l'amour dure 3 ans, c'est une théorie bien fumeuse en elle même. Interprétation merdique a grands renforts de pathos pour justifier a la base l'augmentation du nombre de séparation dans les couples principalement hétérocentrés et ne pas leurs donner mauvaise conscience en cas de séparation (d'autant plus s'il ont des enfants). => On cherche une justification dans des chiffres et a rationaliser un comportement.
L'exemple des bonobos est aussi une théorie fumeuse de justification.
Les deux sont crasse de mon point de vue : je peu aussi créer un modèle social via gephi avec un super graph et dire : "regardez les relations entre ces individus, ça justifie ma théorie". Relation sociales et théorisation des interactions n'ont aucuns rapports : sinon, les autistes a haut niveau de fonctionnement cognitif seraient les rois des relations sociales puisque nous avons une prédisposition a l'adaptation. Il y a donc bien des facteurs hormonaux, environnementaux et relatifs aux besoins d'évolution dans nos comportements (CF l'étude comparative bonobos/chimpanzés qui justement montre d'un côté que les bonobos ont évolués d'une manière sociale parce qu'ils avaient accès aux facteurs nourriture facile, prédateurs absents, a l'opposé des chimpanzés comun qui avaient un facteur compétitif)
L'Homme est toujours resté entre ces deux espèces. (enfin, avant les études sur les bonobos, il y a eu les études sur les orang-outang, qui sont aussi relativement pacifiques).
Les "vrai" études datant des années 70 avec Kano, Lorenz ou de Whaal. (travaux de Lorenz qui abordent certains sujets ici d'ailleurs, même si incomplets a son époque)
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Re: orientation sexuelle
Ok...
Bon eh bien en ce qui me concerne, ni homo ni hétéro ni bi... je n'ai jamais ressenti d'attirance pour quiconque, ce sujet est donc pour moi rempli de mystère et d'incompréhension.
Bon eh bien en ce qui me concerne, ni homo ni hétéro ni bi... je n'ai jamais ressenti d'attirance pour quiconque, ce sujet est donc pour moi rempli de mystère et d'incompréhension.
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Re: orientation sexuelle
Comme evolution650HBn°2, je n'éprouve d’attirance physique ni envers les hommes, ni envers les femmes. Je suis une peu hermétique à ce sujet, mais j'essaie de comprendre. Je ne ressens pas non-plus le besoin de me définir et ne me suis jamais interrogée sur mon orientation.
Le plus mystérieux pour moi reste le mouvement "asexuel". Je ne saisis pas du tout le rapport entre l'asexualité et les LGBT qui ont des droits à défendre. Il m'est très étrange d'imaginer que des personnes "asexuelles" puissent avoir besoin de se définir par rapport à la sexualité.
Le plus mystérieux pour moi reste le mouvement "asexuel". Je ne saisis pas du tout le rapport entre l'asexualité et les LGBT qui ont des droits à défendre. Il m'est très étrange d'imaginer que des personnes "asexuelles" puissent avoir besoin de se définir par rapport à la sexualité.
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