
L’autisme : une forme extrême du cerveau masculin ?
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Re: L’autisme : une forme extrême du cerveau masculin ?

NT avec faille narcissique.
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Re: L’autisme : une forme extrême du cerveau masculin ?
"qui clament haut et fort leur haut ou très haut potentiel intellectuel".aspergeur a écrit :
je cherche aussi des gens qui me ressemblent et il est vrai que bien des forums sur les asperger sont peuplés essentiellement de femmes , dont certaines clament haut et fort leur haut ou tres haut potentiel intellectuel ce qui , parfois m'agace .
Et si le potentiel intellectuel est tres elevé il devrait permettre de compenser les desordres de l'esprit si ce n'est de la raison .
L'incoherence me choque tout comme le clientelisme de Mme Siaud facchin qui affirme , sans le prouver , que les HQI sont forcement des nevrosés (ées) .
Hem.. Vous, vous semblez l'étaler à force de vouloir avoir absolument raison.
Et comme dit ailleurs... ça sent le troll à plein nez.
Et si ce n'est pas ça.... la souffrance doit être énorme pour que vous vous sentiez obligé si fort d'attaquer de contrebalancer chaque propos, décortiqués, biaisés, retournés, de façon à aller, le plus souvent, au conflit dont vous semblez chercher la présence.
Mais je pense réellement troll pour le moment...

Maman d'un enfant TED diagnostiqué au CRA de Reims.
Je ne suis pas très typique, sans avoir pourtant creusé la question d'une façon ou d'une autre.
Je ne suis pas très typique, sans avoir pourtant creusé la question d'une façon ou d'une autre.
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Re: L’autisme : une forme extrême du cerveau masculin ?
Comme un foc ^_~ huhuBubuLeChercheur a écrit :J'ai le visage livide niveau teint, je suis très maigre .... et PD comme un phoque, donc le coup du cerveau hyper-masculin .... j'y crois pas une seconde
George Sand était baronne Dudevant, moi je suis baron du derrière
Compagnon NPTT (neuro-pas-très-typique) d'aspicot
-> HPI confirmé
Et Annihilator assumé :p

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Re: L’autisme : une forme extrême du cerveau masculin ?
Bubu, ou l'art et la manière de dédramatiser une situation.
On t'aime, ne change pas
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Mère absolument atypique (mais à quel niveau ?) d'une petite atypique de 5 ans dont le diagnostic est enfin en route..
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Re: L’autisme : une forme extrême du cerveau masculin ?
" Les données des neurosciences sont souvent instrumentalisées... "
Le Monde - 05/05/2014
Laurent Cohen est professeur de neurologie, chercheur à l'Institut du cerveau et de la moelle épinière à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière (Paris).
Les neurosciences révèlent-elles des différences entre cerveau féminin et cerveau masculin ?
Cette question récurrente place les neurobiologistes dans une situation inconfortable. Il existe certes des différences plus ou moins marquées dans l'anatomie (le cerveau des hommes est plus gros...), la fréquence des maladies du cerveau (la sclérose en plaques est plus fréquente chez les femmes, l'autisme chez les hommes...) et la biologie du cerveau (selon les influences hormonales...). Mais les différences de taille mesurées entre cerveau masculin et féminin sont statistiques, établies sur un grand nombre d'individus. Et il existe de fortes variations individuelles, avec un recouvrement important entre les deux groupes. Par ailleurs, il est très difficile d'établir une relation entre des différences de structure et des différences de fonction cérébrale. Surtout, les interprétations de ces différences sont souvent abusives, les données instrumentalisées.
En avez-vous des exemples ?
Oui. Cela a été le cas pour une étude d'imagerie cérébrale menée chez 428 garçons et 521 filles de 8 à 22 ans, publiée le 3 décembre 2013 dans PNAS par une équipe américaine - Madhura Ingalhalikar et al - . Résultats : chez les femmes, les connexions qui relient les deux hémisphères du cerveau apparaissent plus développées que chez les hommes. Inversement, chez les hommes, les connexions qui relient les différentes régions d'un même hémisphère sont renforcées. Quasi absentes dans l'enfance, ces différences se développent à l'adolescence. Elles sont surtout marquées à l'âge adulte.
Comment ces données ont-elles été réinterprétées ?
Chacun a vu midi à sa porte ! Un site très réactionnaire a écrit : " Une étude scientifique (...) ridiculise la théorie du genre. Il est maintenant prouvé qu'il existe des différences neuronales entre hommes et femmes et que leurs compétences sont complémentaires. "
Ce site justifiait les différences de rôle social entre hommes et femmes par la réalité de la nature. A l'autre extrême, une radio du service public a mis l'accent sur le fait que les différences entre hommes et femmes se développent progressivement entre l'enfance et l'âge adulte. Et de citer Simone de Beauvoir : " On ne naît pas femme, on le devient. " A l'opposé du site précédent, cette radio affirmait que les différences de rôle social entre hommes et femmes apparaissent comme le pur produit - arbitraire - de l'éducation.
Comment les auteurs ont-ils interprété leurs résultats ?
Ils concluent que les cerveaux masculins sont organisés pour mieux coordonner la perception et l'action, tandis que les cerveaux féminins associent raisonnement, logique et intuition. Autant de lieux communs éculés ! Cela rejoint une autre réaction entendue à la radio, sur le mode : de grands savants américains prouvent que les femmes sont intuitives et les hommes prédisposés à la lutte gréco-romaine... Ou comment renforcer les stéréotypes de genre...
Une grande question est celle du caractère inné - biologique - ou acquis - culturel - des différences cognitives entre femmes et hommes. Les neurosciences peuvent-elles répondre ?
Lorsque l'imagerie cérébrale repère une différence entre le cerveau des femmes et celui des hommes, celle-ci est-elle la cause d'une différence de compétences innées ou la conséquence de l'éducation ? L'éducation et l'expérience impriment en permanence leur empreinte dans notre cerveau. Prenons l'exemple de la lecture. Lorsque vous apprenez à lire, vous utilisez les voies de connexion les plus adaptées à cet apprentissage. Mais dans le même temps, cet apprentissage modifie de façon subtile l'anatomie et les connexions de votre cerveau. Démêler la cause de la conséquence reste difficile.
Des différences anatomiques ne pourraient-elles pas rendre compte de certaines différences cognitives ?
Quelles différences ? Les hommes logiques et les femmes intuitives ? Loin d'être évidentes, les différences intellectuelles liées au sexe sont minimes et très difficiles à prouver. Il y aurait un petit avantage masculin dans les tâches qui demandent de faire tourner des objets en 3D dans leur imagination, et un petit avantage féminin dans des tâches de langage. Mais même ces différences sont fragiles. Et des différences systématiques de performance en mathématiques n'existent entre sexes que lorsque l'accès à l'éducation scientifique est inégal. Pour autant, les choses ne se passent peut-être pas exactement de la même manière dans le cerveau des femmes et celui des hommes...
Propos recueillis par Fl. R.
Le Monde - 05/05/2014
Laurent Cohen est professeur de neurologie, chercheur à l'Institut du cerveau et de la moelle épinière à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière (Paris).
Les neurosciences révèlent-elles des différences entre cerveau féminin et cerveau masculin ?
Cette question récurrente place les neurobiologistes dans une situation inconfortable. Il existe certes des différences plus ou moins marquées dans l'anatomie (le cerveau des hommes est plus gros...), la fréquence des maladies du cerveau (la sclérose en plaques est plus fréquente chez les femmes, l'autisme chez les hommes...) et la biologie du cerveau (selon les influences hormonales...). Mais les différences de taille mesurées entre cerveau masculin et féminin sont statistiques, établies sur un grand nombre d'individus. Et il existe de fortes variations individuelles, avec un recouvrement important entre les deux groupes. Par ailleurs, il est très difficile d'établir une relation entre des différences de structure et des différences de fonction cérébrale. Surtout, les interprétations de ces différences sont souvent abusives, les données instrumentalisées.
En avez-vous des exemples ?
Oui. Cela a été le cas pour une étude d'imagerie cérébrale menée chez 428 garçons et 521 filles de 8 à 22 ans, publiée le 3 décembre 2013 dans PNAS par une équipe américaine - Madhura Ingalhalikar et al - . Résultats : chez les femmes, les connexions qui relient les deux hémisphères du cerveau apparaissent plus développées que chez les hommes. Inversement, chez les hommes, les connexions qui relient les différentes régions d'un même hémisphère sont renforcées. Quasi absentes dans l'enfance, ces différences se développent à l'adolescence. Elles sont surtout marquées à l'âge adulte.
Comment ces données ont-elles été réinterprétées ?
Chacun a vu midi à sa porte ! Un site très réactionnaire a écrit : " Une étude scientifique (...) ridiculise la théorie du genre. Il est maintenant prouvé qu'il existe des différences neuronales entre hommes et femmes et que leurs compétences sont complémentaires. "
Ce site justifiait les différences de rôle social entre hommes et femmes par la réalité de la nature. A l'autre extrême, une radio du service public a mis l'accent sur le fait que les différences entre hommes et femmes se développent progressivement entre l'enfance et l'âge adulte. Et de citer Simone de Beauvoir : " On ne naît pas femme, on le devient. " A l'opposé du site précédent, cette radio affirmait que les différences de rôle social entre hommes et femmes apparaissent comme le pur produit - arbitraire - de l'éducation.
Comment les auteurs ont-ils interprété leurs résultats ?
Ils concluent que les cerveaux masculins sont organisés pour mieux coordonner la perception et l'action, tandis que les cerveaux féminins associent raisonnement, logique et intuition. Autant de lieux communs éculés ! Cela rejoint une autre réaction entendue à la radio, sur le mode : de grands savants américains prouvent que les femmes sont intuitives et les hommes prédisposés à la lutte gréco-romaine... Ou comment renforcer les stéréotypes de genre...
Une grande question est celle du caractère inné - biologique - ou acquis - culturel - des différences cognitives entre femmes et hommes. Les neurosciences peuvent-elles répondre ?
Lorsque l'imagerie cérébrale repère une différence entre le cerveau des femmes et celui des hommes, celle-ci est-elle la cause d'une différence de compétences innées ou la conséquence de l'éducation ? L'éducation et l'expérience impriment en permanence leur empreinte dans notre cerveau. Prenons l'exemple de la lecture. Lorsque vous apprenez à lire, vous utilisez les voies de connexion les plus adaptées à cet apprentissage. Mais dans le même temps, cet apprentissage modifie de façon subtile l'anatomie et les connexions de votre cerveau. Démêler la cause de la conséquence reste difficile.
Des différences anatomiques ne pourraient-elles pas rendre compte de certaines différences cognitives ?
Quelles différences ? Les hommes logiques et les femmes intuitives ? Loin d'être évidentes, les différences intellectuelles liées au sexe sont minimes et très difficiles à prouver. Il y aurait un petit avantage masculin dans les tâches qui demandent de faire tourner des objets en 3D dans leur imagination, et un petit avantage féminin dans des tâches de langage. Mais même ces différences sont fragiles. Et des différences systématiques de performance en mathématiques n'existent entre sexes que lorsque l'accès à l'éducation scientifique est inégal. Pour autant, les choses ne se passent peut-être pas exactement de la même manière dans le cerveau des femmes et celui des hommes...
Propos recueillis par Fl. R.
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans