Merci pour le déplacement, étonnamment une recherche de « heartless » n’avait rien retourné, peut-être y avait-il un paramètre d’ancienneté que j’ai zappé dans la recherche.
Vu ce qui est dit j’en « conclue » que le problème principal semble surtout être une question de largeur du spectre.
Car ce qui est dit dans l’échange entre Misty et Lulamae correspond quand même beaucoup au comportement de mon père, qui selon les moments, l’humeur, prend parfois pour une critique une simple remarque, alors que dans d’autres cas il acceptera du sarcasme ou de l’ironie.
Par ailleurs le comportement de la nana que j’ai plusieurs fois évoquée par le passé correspond exactement à cette description de « déni et arrogance » car malgré le peu d’interactions qu’il y a eu entre elle et moi j’ai pour chaque phrase de cette description un exemple dans son comportement, dans ses tournures, qui correspond.
(Et ce qui est décrit correspondre peut-être à ce qui est appelé « rejection sensitive dysphoria » en anglais, et qui semble fréquemment associé au TDAH plutôt qu’à l’autisme)
J’ajouterais qu’on fait également la différence entre narcissique grandiose et narcissique vulnérable apparemment, et que les capacités de théorie de l’esprit ne seraient pas forcément les mêmes:
We have found a pattern in which individuals scoring high for vulnerable narcissism show deficits in theory of mind and empathy; whereas individuals scoring high for grandiose narcissism appear to perform well on tasks assessing theory of mind, emotional intelligence, and empathy.
https://www.researchgate.net/publicatio ... Narcissism bon c'est une seule étude.
Celui qui recherche l’admiration correspond peut-être au grandiose, alors que le vulnérable est moins visible, mais pète un cable à la moindre critique (ou remarque assimilée comme tel).
Sur le site en question (heartlessaspergers), les comportements reprochés à des personnes supposément autistes correspondraient plutôt au narcissique vulnérable. Avec plusieurs exemples d’une personne ayant fait le caméléon (qui est d’ailleurs une des 4 stratégies d’adaptation des autistes) qui change du tout au tout juste après le mariage, ou qui n’est abusive/violente qu’au domicile familial que la personne perçoit en quelque-sorte comme son « sanctuaire ».
La réflexion que je me fais c’est que même pour un autiste, le sentiment de différence et de rehjet peut probablement éroder l’estime de soi (à confirmer), la confiance en soi, etc. Et si c’est là dessus que se met en place la stratégie de déni et arrogance, une fois adulte vous avez une personne avec déficit cognitif de théorie de l’esprit ou autre (fonctions exécutives, alexithymie, etc), estime de soi en vrac, déni et arrogance. Et, comme le suggère Lulamae, même s’il n’y a pas forcément une recherche active d’admiration je me dis que le résultat peut grandement ressembler à du narcissisme si cet individu réagit de façon polarisée ou extrême, ou en « tantrum » à la moindre remarque.
Donc pas tant en narcissique grandiose, qu’en narcissique vulnérable, dans un mix de stratégie d’adaptation entre caméléon en publique (travail, social) et déni/arrogance en privé où l’individu se sent en sécurité.
Je fais l’hypothèse que la relation amoureuse peut être vécue de façon particulière, avec un élan amoureux peut-être mélangé avec un intérêt spécifique, une perception erronée de la relation, où les lacunes de théorie de l’esprit feraient que le « couple » ne peut être perçu autrement que comme fusionnel (défaut de perception de l’altérité de l’être aimé), mais un fusionnel déséquilibré, où le NT va être « englobé » dans le monde de l’autiste.
Ou alors il y a erreur à la base, et ce n’est pas un diag d’autisme qui correspond à cet individu, plutôt un diag de TDA/H, ou en tout cas un diag avec un ou plusieurs soucis cognitifs qui plombent perfidement mais sûrement le développement de l’individu dès la naissance.
Autre hypothèse, puisque le HPI est abordé, si on a un individu avec un développement asynchrone, on se retrouve peut-être avec un individu qui a un âge intellectuel plutôt supérieur à la norme, et à son âge biologique, mais un âge émotionnel immature. C’est visiblement ce que j’ai vécu. A 15 ans j’avais plutôt 25 ans en âge intellectuel, mais émotionnellement j’avais plutôt 10 ans. On aurait du coup quelqu’un qui pense comme un adulte mais « aime » comme un enfant, d’où par exemple la dépendance affective, le clivage dont on parle en psyk, etc. donc un profil atypique + asynchrone ça pourrait faire des chocapic dans le couple, avec de l’immaturité affective, de l’incapacité à bien percevoir l’altérité de l’être aimé, de l’instabilité, etc.
Mais bon là mon message part dans tous les sens alors je vais dormir