Kyhiil a écrit :Rudy j'ai une famille qui adore jouer sur l'ironie/l'implicite etc .. Du coup je suis habituée à les detecter (bon d'accord je ne compte pas le nombre de fois ou je me suis faite engeuler parce que j'avais mal réagis à leurs blague)
Ce qui me pose un reel probleme, ce sont les relations sociales et leurs conventions comme tu dis.
De meme je suis incapable de deceler si quelqu'un vient pour me parler gentillement ou justese moquer de moi.. Jusqu'à qu'il se moque de moi

Bon, je parle pas en tant que psychiatre ou diagnostiqué, hein.
Pour être claire, je ne dis pas que les autistes sont incapables de le faire. On parle de déficits et "d'altération qualitative". Les autistes peuvent, avec un apprentissage, voir certaines méthodes d'approche comportementales, développer des stratégies adaptatives, compenser cette altération, ce déficit, on peut par exemple rendre leur environnement cohérent, donner du sens aux interactions, rendre la reconnaissance d'émotion consciente... Seulement, le déficit, l'altération, demeurera. On pourra vite s'apercevoir que si on met une personne autiste dans une autre configuration/contexte que là où il aura appris telle chose, le déficit, l'altération, ne pourra plus être compensée. Comme si on lui enlevait les outils pour le faire. Il faudra donc qu'il réapprenne avec ce nouveau cas, parce que pour lui, ce n'est pas instinctif.
Exemple grossier: Un autiste qui aura appris
uniquement que quand quelqu'un pleure, cette personne est triste et qu'il faut la consoler. Si il se retrouve face à une personne qui pleure APRES avoir baillé, il pourra penser qu'elle est triste et qu'il faut la consoler, il ne prendra pas en compte le contexte -> Ne pourra pas compenser -> Montre son déficit.
Note: dans les conventions sociales, les interactions sociales, et les relations sociales, il y a forcément une notion d'implicite à un moment donné.
Diagnostiquée avec un TSA léger (anciennement Asperger) par un CRA.